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LIBYE, FIL-INFO-LIBYE
©, 2008, ARCHIVES, 2008
- Samedi
23 février 2008 : La compagnie nationale de
pétrole (National Oil Corporation, NOC) a
annoncé vendredi 22 février 2008 la signature
avec le géant mondial russe de l'exploitation de
gaz, Gazprom, d'un
contrat de partage de production pour
l'exploitation d'un important champ pétrolier en
Libye dans le bassin de Ghadamès qui
nécessiteront près de 110 millions de dollars
d'investissements. Les réserves de pétrole du
gisement sont estimées à 20 millions de tonnes.
La Libye est le premier pays africain et le
cinquième parmi les pays membres de l'OPEP Organisation
des pays exportateurs de pétrole, (après
l'Arabie saoudite, le Koweït, les Emirats arabes
unis et l'Irak) pour les réserves prouvées de
pétrole à faible teneur en souffre (5,1
milliards de tonnes). Sa production annuelle
s'élève à 80,1 millions de tonnes.
Lundi 3 mars 2008 : S'exprimant
dimanche 2 mars 2008 à Syrte à l'ouverture de
la séance du Congrès général du Peuple, plus
haute instance législative du pays, le chef de
l'Etat, Mouammar Kadhafi, a estimé
"nécessaire d'abolir le système
administratif dans son pays" estimant que
"l'administration populaire révolutionnaire
n'a pas réussi avec ses institutions,
entreprises publiques et ses différents organes,
à développer la production et les services à
la population malgré l'argent du pétrole".
Il a plaidé pour une répartition des revenus
pétroliers du pays directe aux citoyens pour
éviter toute forme de corruption. **
Le ministère des Affaires
étrangères a publié samedi 1er mars 2008 un
communiqué dans lequel il a qualifié les
attaques israélienne menée contre la Bande de
Gaza de " génocide" contre le peuple
palestinien ajoutant : Ce "génocide
perpétré par les Israéliens dans la Bande de
Gaza a révélé aussi le mépris de tout ce que
l'on appelle les initiatives de paix". **
Le représentant de la Libye auprès
de l'ONU a demandé dans la nuit de samedi 1er à
dimanche 2 mars 2008 une réunion urgente du
conseil de sécurité de l'ONU pour discuter
"de l'escalade des attaques israéliennes
contre le peuple palestinien dans la Bande de
Gaza".
Mardi 4 mars 2008 : Dans un
discours prononcé lundi 3 mars 2008 devant le
parlement (Congrès général du peuple), le
ministre des Affaires étrangères, Abdelrahman
Chalgham, a souligné l'importance des relations
de coopération entre son pays et les Etats-Unis
dans les domaines de l'investissement et de la
culture. Il a toutefois indiqué que la Libye
"reste en désaccord avec les Etats-Unis sur
beaucoup de questions, telles que son occupation
de l'Irak et sa politique en Palestine et son
soutien à l'agression israélienne contre le
peuple palestinien, ainsi que ses positions
envers la Syrie".
Jeudi 20 mars 2008 : Le
secrétaire du comité populaire général libyen
Dr Baghdadi Mahmoudi a reçu mardi 18 mars 2008
à Tripoli, le ministre serbe des Affaires
étrangères, Vuk Jeremic, qui a transmis un
message du président Boris Tadic au guide
Mouammar Kadhafi relatif aux relations
bilatérales entre les 2 pays et à la situation
politique prévalant en Serbie. Les discussions
portaient notamment sur les moyens de promotion
de la coopération entre la Libye et la Serbie
dans les domaines économique et commercial.
Jeudi 17 avril 2008 : Le
président russe Vladimir Poutine s'est
rendu à Tripoli jeudi 16 avril 2008 pour une
visite de 48 heures. Il a eu des entretiens avec
le chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi. D'importants
contrats de ventes d'armes, d'un montant estimé
à 3 milliards de dollars, et le "programme
nucléaire civil" de la Libye sont à
l'ordre du jour de ces discussions.
Samedi 19 avril 2008 : A l'issue
de la visite du président russe Vladimir Poutine
en Libye, la Russie a décidé d'annuler jeudi 17
avril 2008 la dette libyenne, d'un montant de 4,5
milliards de dollars, en échange de contrats de
plusieurs milliards de dollars pour ses
sociétés.
Lundi 12 mai 2008 : Le
président de Bosnie-Herzégovine, Hareth
Siladzich, est arrivé dimanche 11 mai 2008 à
Tripoli pour une visite officielle. Il a été
reçu par le chef de l'Etat libyen Mouammar
Kadhafi et a remercié la Libye
pour "son soutien apporté au peuple
musulman bosniaque pendant les périodes de
guerre et de paix".
Mercredi 11 juin 2008 : Un Sommet
des Chefs d'Etat arabes s'est ouvert mardi 10
juin 2008 à Tripoli pour discuter notamment du
projet de l'Union pour la Méditerranée (UPM),
où Israël doit faire son entrée, sur la
pression du président français Nicolas Sarkozy. Le
président tunisien, Zine El Abidine Ben Ali,
algérien, Abdelaziz Bouteflika, mauritanien,
Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdellahi, et le premier
ministre marocain, Abbas El Fassi, participaient
à cette réunion. Dans son discours d'ouverture,
le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, s'est
d'ores et déjà déclaré contre le projet de
l'Union pour la Méditerranée (UPM), estimant :
"Nous sommes des pays membres de la Ligue
arabe et aussi de l'Union Africaine et nous ne
prendrons en aucun cas le risque de déchirer
l'unité arabe ou africaine". Il a ajouté :
"Si l'Europe veut coopérer avec nous,
qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union
africaine (...) nous n'acceptons pas que l'Europe
traite avec un seul groupe" de pays".
Le colonel Khadafi a poursuivi : "Nous ne
sommes ni des affamés ni des chiens pour qu'ils
nous jettent des os" qualifiant
d'"appât" les projets économiques
promis aux pays du sud de la Méditerranée, qui
représentent "une sorte
d'humiliations" pour ces pays, a-t-il
conclu.
Samedi 28 juin 2008 : Le
secrétaire général de la présidence
française, Claude Guéant, a effectué jeudi 26
juin 2008 une "visite de travail" en
Libye, où il a rencontré le colonel Mouammar
Kadhafi, pour des entretiens portant sur "la
relation bilatérale, les questions régionales
et africaines, ainsi que sur le projet d'Union
pour la Méditerranée" (UPM), selon un
communiqué de la présidence française.
Mouammar Kadhafi avait annoncé le 10 juin 2008
que la Libye ne participerait pas au sommet de
l'UPM, prévu mi-juillet à Paris, y voyant un
"affront" aux pays de la rive sud de la
Méditerranée.
Mercredi 2 juillet 2008 : Selon une
source proche de la présidence français, le
chef de l'Etat libyen, Mouammar Khadafi, "ne
viendra pas" à Paris assister le 13 juillet
2008 au sommet de lancement de lUnion pour
la Méditerranée (UPM).
Jeudi 10 juillet 2008 : Le chef de
l'Etat, Mouammar Kadhafi, qui s'exprimait
mercredi 9 juillet 2008, sur la cérémonie de
lancement dimanche 13 juillet 2008, à Paris en
France, de l'Union pour la Méditerranée (UPM),
idée proposée en 2007 par le président
français Nicolas Sarkozy et adoptée par l'Union
européenne, a indiqué que "ce
projet est effrayant. Ce projet est dangereux. Je
prédis que ce projet sera un échec
complet", estimant que "l'UPM
contraindrait ses membres arabes à accepter
l'existence d'Israël et nourrirait la violence
islamiste contre ses membres européens
considérés comme de nouveaux colonisateurs des
musulmans". Lors des travaux de la 15e
conférence du Forum des pays de la
Méditerranée (Formed), qui rassemblaient les 11
pays des rives Nord et sud de la Méditerranée
(Algérie, Egypte, Espagne, France, Grèce,
Italie, Malte, Maroc, Portugal, Tunisie et
Turquie), ainsi que la Slovénie qui assurait,
jusqu'au 1er juillet 2008, la présidence
semestrielle de l'Union européenne (UE) et la
Libye en qualité de présidente de l'Union du Maghreb arabe (UMA), qui se
sont achevés vendredi 6 juin 2008 à Alger, les
pays arabes avaient demandé des
"clarifications sur les conséquences"
de l'entrée d'Israël dans l'Union pour la
Méditerranée (UPM). Le colonel Mouammar
Kadhafi, qui ne participera pas à la cérémonie
d'ouverture de l'UPM, a vivement critiqué la
présence au sommet de Paris du premier ministre
israélien Ehud Olmert, déclarant :
"Pourquoi nous forcent-ils à accepter
Israël comme condition de la coopération avec
eux ? Qu'est-ce que c'est que cette comédie ?
Qui a besoin de la coopération de l'autre ? Nous
ne sommes pas dans le besoin. Nous avons du
pétrole et du gaz. Et, à notre grand regret,
nous sommes ceux que vous accusez de terrorisme
puisque vous dites que les musulmans sont des
terroristes". Il a ajouté que ce projet
"fournira aux extrémistes islamistes une
justification pour accroître leurs attentats
djihadistes. Car ces extrémistes y verront une
nouvelle colonisation européenne et une croisade
contre l'islam".
Lundi 21 juillet 2008 : Le premier
ministre portugais, José Socrates, a effectué
samedi 19 juillet 2008 une visite en Libye au
cours de laquelle un mémorandum d'entente a
été signé entre l'Institut libyen
d'investissement (public) et le ministère
portugais de l'économie et de l'innovation pour
l'identification de "projets communs au
Portugal et à l'étranger", notamment dans
les domaines du tourisme et du pétrole. Lors
d'une rencontre avec le chef de l'Etat libyen,
Mouammar Kadhafi, José Socrates, accompagné
d'une importante délégation d'hommes d'affaires
et d'économistes, a exprimé "le désir de
son pays de consolider et de développer les
relations de coopération" avec Tripoli dans
le domaine économique et de l'investissement.
Principal fournisseur de pétrole du Portugal, la
Libye avait signé fin mai 2008 avec ce pays un
protocole d'accord dans le domaine de la défense
prévoyant une coopération dans la formation et
l'armement.
Jeudi 24 juillet 2008 : Après
l'arrestation le 15 juillet 2008 à Genève en Suisse
du fils du colonel Mouammar Kadhafi, Motassim
Bilal Kadhafi, alias Hannibal, 32 ans, et de sa
femme, sur dénonciation du personnel de
lHôtel Président Wilson où il
séjournait en Suisse, pour mauvais traitements
sur son personnel, le colonel Khadafi a menacé
la Suisse de représailles, en stoppant ses
exportations de pétrole. La Libye est le premier
fournisseur de pétrole à la Suisse. Tripoli
avait déjà suspendu, dès le 17 juillet 2008,
l'octroi de visas aux ressortissants suisses. Les
liaisons aériennes ont été réduites de 3 à 1
vol hebdomadaire et des sociétés suisses ont
reçu un ordre de fermeture ou ont été mises
sous scellés. Le couple avait été libéré 2
jours plus tard après avoir versé une caution
d'un demi million de francs suisses (312 500
euros).
Vendredi 25 juillet 2008 : La Libye a
stoppé, jeudi 24 juillet 2008 toutes ses
livraisons de pétrole brut vers la Suisse. Les
bateaux de marchandises suisses ne peuvent plus
débarquer leur frêt dans les ports libyens. Ces
mesures interviennent après l'arrestation le 15
juillet 2008 à Genève en Suisse du fils du
colonel Mouammar Kadhafi, Motassim Bilal Kadhafi,
alias Hannibal, 32 ans, et de sa femme, sur
dénonciation du personnel de lHôtel
Président Wilson où il séjournait en Suisse,
pour mauvais traitements sur son personnel. Lire l'édition de Fil-info-France
du 24 juillet 2008
Vendredi 1er août 2008 : La Libye a
repris ses livraisons de pétrole vers la Suisse,
qu'elle avait interrompues jeudi 24 juillet 2008
en représailles à la brève arrestation d'un
des fils du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi à
Genève, Motassim Bilal Kadhafi, alias Hannibal,
32 ans, et de sa femme, sur dénonciation du
personnel de lHôtel Président Wilson où
il séjournait en Suisse, pour mauvais
traitements sur son personnel. Le couple avait
été libéré deux jours plus tard après avoir
versé une caution d'un demi million de francs
suisses (312 500 euros).
Lundi 11 août 2008 : La Libye et
le Yémen ont signé dimanche 10 août 2008 à
Tripoli un accord de coopération dans le domaine
de l'énergie électrique consistant en la
construction d'une centrale électrique au Yémen
d'une capacité de 400 mégawatts qui débutera
à la fin de l'année 2008.
Mardi 12 août 2008 : Le sultan
d'Oman, Qabous ben Saïd, est
arrivé lundi 11 août 2008 à Tripoli pour une
visite "de plusieurs jours en Libye".
Il a rencontre le chef de l'Etat libyen, Mouammar
Khadafi, pour des entretiens portant "sur
des questions d'intérêt commun".
Mercredi 27 août 2008 : Un Boeing
737, d'une compagne intérieure soudanaise, qui
avait décollé de Nyala au Darfour (Soudan),
transportant 95 passagers et 7 membres
d'équipage, a été détourné mardi 26 août
2008 par des pirates de l'air "qui ont
refusé de s'identifier" et a atterri à
Koufra, ville oasis située dans le sud-est du
pays. La chaîne de télévision satellitaire
arabe Al Jazeera a affirmé
que les pirates de l'air étaient au nombre de 10
et appartiennent à une faction du Mouvement de
libération du Soudan (SLM).
Jeudi 28 août 2008 : Les pirates
de l'air, auteurs d'un détournement mardi 26
août 2008 d'un Boeing 737, d'une compagne
intérieure soudanaise, qui avait décollé de
Nyala au Darfour (Soudan), transportant 95
passagers et 7 membres d'équipage, les ont tous
relâché mercredi 27 août 2008 avant de se
rendre aux autorités libyennes. Selon le
témoignage du pilote de l'avion, les pirates
avaient affirmé appartenir à l'Armée de
libération du Soudan (SLA), un mouvement rebelle
du Darfour, et demandé du carburant pour
rejoindre leur chef Abdel Wahid Mohammed Nur à
Paris.
Vendredi 29 août 2008 : Le
ministère de la Justice a annoncé la grâce de
3 079 détenus de droit commun à loccasion
du 39e anniversaire de la révolution du 1er
septembre 1969 qui a porté au pouvoir Mouammar
Kadhafi.
Lundi 1er septembre 2008 : En visite
dans le pays, le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, a été
reçu par le chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi à
Benghazi, deuxième grande ville du pays. Un
traité d'amitié et de coopération a été
signé qui porte sur le versement à la Libye de
5 milliards de dollars sur les 25 prochaines
années au titre de dédommagement pour la
période coloniale. Silvio Berlusconi a
présenté les excuses de l'Italie pour "les
massacres, les destructions et la répression
contre le peuple libyen durant l'occupation
coloniale" qui aurait fait plus de 100 000
victimes. Mouammar Khadafi a qualifié cet accord
d'"historique" qui marque "la
défaite du colonialisme", "un projet
voué à l'échec dans lequel les vainqueurs du
début finissent toujours par être les
perdants". L'accord prévoit également une
étroite collaboration dans la lutte contre
l'immigration clandestine. ** Le
président bolivier Evo Moralès est
arrivé samedi 30 août 2008 en Libye où il doit
rencontrer le chef de l'Etat, Mouammar Kadhafi,
et participer aux festivités marquant le 39e
anniversaire de la révolution libyenne, le 1er
septembre 2008. Evo Moralès se rendra ensuite en
Iran.
Mardi 2 septembre 2008 : S'exprimant
lors du 39e anniversaire de la Révolution qui
l'a porté au pouvoir, le 1er septembre 1969, le
chef de l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, a
indiqué qu'il souhaitait supprimer les
ministères placés sous son administration au
début de l'année 2009, dénonçant des
départements "transformés en une pieuvre
où règnent la corruption et la mauvaise
gestion". Il a également annoncé que les
revenus du pétrole seraient désormais
distribués directement à la population.
Samedi 6 septembre 2008 : La
secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice,
a rencontré vendredi 5 septembre 2008, avec une
heure de retard, le chef de l'Etat, le colonel
Mouammar Kadhafi, dans sa résidence à Tripoli,
où sa fille adoptive avait été tuée dans un
bombardement américain en 1986 sous
l'administration du président Ronald Reagan. Il s'agit
de la première visite en Libye, qualifiée
d'historique, d'un chef de la diplomatie
américaine depuis 55 ans. Condoleezza Rice s'est
entretenue quelques heures plus tôt avec le
ministre libyen des affaires étrangères, Abdel
Rahman Chalgham, pour des discussions portant sur
les "relations américano-syriennes et
l'importance du rôle de la Syrie dans le monde
arabe", la "nécessité de trouver une
issue aux tensions" entre Washington et
Téhéran. Abdel Rahman Chalgham a indiqué qu'il
avait parlé avec son homologue américaine de la
coopération bilatérale, "notamment dans le
domaine du pétrole", de l'enseignement et
de "la coopération internationale dans le
domaine de la lutte contre le terrorisme".
Les Etats-Unis ont rétabli en 2004 leurs
relations diplomatiques avec la Libye, rompues en
1980, en raison du soutien présumé de la Libye
au terrorisme. Condoleeza Rice se rendra ensuite
en Tunisie, en Algérie et enfin au Maroc.
Vendredi 10 octobre 2008 : Le
ministère des Affaires étrangères a annoncé
jeudi 9 octobre 2008 que "la Grande
Jamahirya a décidé d'arrêter
l'approvisionnement de la Suisse en pétrole brut
et le retrait des avoirs libyens dans les banques
suisses, qui s'élèvent à 7 milliards de
dollars" ainsi que "l'arrêt de toute
coopération économique avec la Suisse", en
protestation contre les "mauvais
traitements" infligés "à des
diplomates et des hommes d'affaires libyens"
de la part de la police du canton de Genève.
Vendredi 14 novembre 2008 : Confirmant
sa décision annoncée le 1er septembre 2008 de
supprimer toutes les administrations à partir de
début 2009 et de distribuer directement les
revenus pétroliers, le chef de l'Etat libyen,
Mouammar Kadhafi, a déclaré jeudi 13 novembre
2008, en recevant le premier ministre Baghdadi
Mahmoudi et le secrétariat général du Congrès
populaire (Parlement), que "la décision de
la distribution directe des revenus du pétrole
à la population, leur seule richesse, est
indiscutable". Il a également soutenu que
"partout dans le monde, la corruption est
liée à l'administration". Mouammar Kadhafi
a reconnu que cette opération était
"sensible, complexe et nécessitant une
gestion technique administrative pour la mettre
en application". Le "Guide de la
révolution" libyenne avait précisé, lors
de son discours prononcé à à l'occasion du 39e
anniversaire de la révolution qui l'a porté au
pouvoir, le 1er septembre 1969, "qu'hormis
les ministères de souveraineté (Affaires
étrangères, Défense, Sécurité, Justice) les
autres départements seraient supprimés".
Samedi 6 décembre 2008 : ONU/ISRAEL
: A la suite d'une demande de la
Libye, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est
réuni mercredi 3 décembre 2008 pour une session
extraordinaire portant sur l'interception par la
marine israélienne le lundi 1er décembre 2008
d'un cargo libyen Al-Marwa, chargé d'aide
humanitaire pour la population palestinienne de
la Bande de Gaza sous blocus israélien depuis le
15 juin 2007, date de la prise de contrôle de la
Bande de Gaza par le Hamas, Mouvement de la
Résistance Islamique, et l'a contraint à
regagner le port d'El-Arich en Egypte. C'était
le premier bateau d'un pays arabe à se diriger
vers Gaza pour tenter de briser le blocus
israélien et la première fois que l'Etat
hébreu empêche une action humanitaire.
L'ambassadeur libyen à l'ONU, Giadalla Azzuz
Belgassem Ettalhi, a demandé au Conseil de
sécurité d'agir d'urgence afin de permettre au
bateau d'entrer dans le port de Gaza et de
décharger sa cargaison. Il a qualifié l'action
d'Israël contre un navire humanitaire
"d'acte de piraterie tel que définit par le
droit maritime des Nations Unies" et
demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de
condamner Israël. L'ambassadrice d'Israël à
l'ONU, Gabriella Shalev, a affirmé qu'Israël
"a le droit de défendre ses citoyens des
attaques terroristes". L'observateur
palestinien à l'ONU, Riyad Mansour, a déploré
la situation humanitaire dans la Bande de Gaza
"où 1,5 million de Palestiniens vivent une
crise humanitaire épouvantable, un quasi
effondrement de la société comme résultat du
siège d'Israël" et du blocus de la Bande
de Gaza. La plupart des membres du Conseil de
sécurité, dont la Chine, ont exprimé leur
préoccupation sur la situation humanitaire à
Gaza et ont appelé Israël à lever son blocus. (Reproduction
interdite)
Mercredi 24 décembre 2008 : Le
président du Nicaragua, Daniel José Ortega Saavedra , qui a
débuté vendredi 19 décembre 2008 une visite
officielle en Libye, a rencontré dimanche 21
décembre 2008 le chef de l'Etat, Mouammar
Kadhafi. Daniel Ortega s'est dit prêt à
resserrer les liens avec la Libye. (Reproduction
interdite)
Vendredi 26 décembre 2008 : Le
vice-ministre libyen aux Affaires étrangères
chargé des affaires européennes, Abdelati
al-Obeidi, a déclaré jeudi 25 décembre 2008 au
cours d'une conférence de presse que la Libye
exige des excuses de la Suisse, et des sanctions
à l'encontre des responsables qui ont procédé
à l'arrestation d'Hannibal Kadhafi, le
quatrième fils du chef de l'Etat libyen Mouammar
Kadhafi, et de son épouse, le 15 juillet 2008 à
Genève en Suisse, à la suite du dépôt d'une
plainte à leur encontre par 2 de leurs
domestiques qui les ont accusés de mauvais
traitements. Ces derniers ont retiré leur
plainte en octobre 2008 après un
"arrangement financier" avec les
autorités libyennes. La Suisse a reconnu que
lusage de la force nétait pas
justifié et l'arrestation
"injustifiée". Le couple, qui ne
bénéficiait pas d'immunité diplomatique, avait
été libéré 2 jours plus tard moyennant le
paiement d'une caution de 310 000 euros. (Reproduction
interdite)
Lundi 29 décembre 2008 : Gene Cretz,
diplomate de carrière, qui a été en poste
notamment à Tel Aviv, Damas, Le Caire,
Islamabad, New Delhi et Pékin, est arrivé à
Tripoli, dimanche 28 décembre 2008. pour prendre
ses fonctions. Il s'agit du premier ambassadeur
américain en Libye depuis 36 ans. La Libye et
les Etats-Unis avaient rompu leurs relations
diplomatiques en 1972. (Reproduction
interdite)
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