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Libéria, FIL-INFO-LIBERIA
©, 2008, ARCHIVES, 2008
- Mercredi
12 mars 2008 : La Mission des Nations
Unies en Sierra Leone (MINUSIL), "au
Libéria pour appuyer le peuple et le
gouvernement du Libéria", a condamné
l'attaque perpétrée mardi 11 mars 2008 contre
son personnel au cours de laquelle 3 jeeps ont
été brûlées ou endommagées et 3 employés
blessés.
Mardi 22 avril 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, est
arrivé lundi 21 avril 2008 à Monrovia pour une
visite de 2 jours destinée à "soutenir le
Liberia" dans sa difficile reconstruction
après 14 ans de guerres civiles.
Samedi 2 août 2008 : L'Assemblée
nationale du Libéria a unanimement approuvé la
loi rétablissant la peine de mort pour lutter la
montée de la criminalité dans le pays. Selon
les nouvelle dispositions, toute personne
reconnue coupable d'acte criminel, sera pendue en
public. Le Libéria avait aboli la peine de mort
en 2005 pour tous les crimes. En signant, en
septembre 2005, le second protocole facultatif du
pacte international relatif aux droits civils et
politiques, le Liberia s'était engagé à
prendre toutes les mesures en vue d'abolir la
peine de mort. L'Union
européenne, dont la présidence
tournante est assurée depuis le 1er juillet 2008
par la France, a "exprimé sa vive
préoccupation" après la promulgation de
cette loi. Attachant une très grande importance
au fait qu'aucune exécution n'a été appliquée
dans ce pays depuis 2000, l'Union européenne a
appelé le Gouvernement et le Parlement
libériens à abolir, en droit comme en pratique,
le recours à la peine de mort.
Mardi 19 août 2008 : Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
recommandé dans un rapport rendu public lundi 18
août 2008 de proroger d'un an, au 30 septembre
2009, le mandat de la Mission des Nations Unies
au Libéria (MINUL) et de poursuivre la
réduction de ses effectifs, soit 1 460
militaires.
Mercredi 27 août 2008 : Le Comité
des droits de l'homme de l'ONU, chargé de
surveiller la mise en oeuvre du Pacte
international sur les droits civils et
politiques, a exprimé mardi 26 août 2008 sa
préoccupation face à une loi signée le 22
juillet 2008 par la présidente du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf, qui
sanctionne par "la peine de mort par
pendaison ou prison à vie sans libération
conditionnelle" les cas d'homicide
intervenus lorsqu'un "crime de vol à main
armée, de terrorisme ou de piraterie" a
été commis. Le Comité des droits de l'homme a
rappelé que le Libéria a signé le Second
Protocole optionnel au Pacte international qui
vise à abolir la peine de mort et doit donc
prendre toutes les mesures nécessaires pour
abolir la peine de mort en droit. Il a ajouté
que cette loi "constitue donc une claire
violation des obligations du Libéria" et
appelle les autorités à réviser d'urgence
cette loi et à maintenir dans l'intérim le
moratoire en place depuis 1979.
Vendredi 5 décembre 2008 : La Mission
des Nations Unies au Liberia (MINUL) a publié
mercredi 3 décembre 2008 son rapport sur la
situation au Libéria et constate que
"malgré les progrès, le système
judiciaire au Libéria connaît de grandes
difficultés face aux graves violations des
droits de l'homme commises dans le pays". Le
rapport rappelle que "le gouvernement n'a
toujours pas nommé les membres de la Commission
nationale indépendante sur les droits de
l'homme, mise en place en 2005. Cette dernière
reste donc hors service". La MINUL s'est dit
"préoccupée" par le maintien de la
peine de mort pour les crimes de cambriolage à
main armée, de terrorisme et de détournement,
contrairement aux principes des Nations Unies.
Les viols contre et par des mineurs restent
courants mais devant les tribunaux de nombreuses
affaires traînent ou font l'objet d'un
règlement extra-judiciaire. Le rapport insiste
également sur des pratiques traditionnelles
contraires aux droits de l'homme, telles que le
jugement par épreuves censées déterminer la
culpabilité d'une personne (ordalie), les
meurtres rituels et les mutilations génitales
féminines restent pratiquement impunies. (Reproduction
interdite)
Jeudi 11 décembre 2008 : La
présidente du Libéria, Ellen Johnson-Sirleaf, a
reçu samedi 6 décembre 2008 lors d'une
cérémonie organisée lors de la Foire nationale
de lagriculture dans la ville
septentrionale de Voinjama, des mains du
Directeur général de la FAO, Fonds des
Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture, Jacques Diouf, la Médaille
Cérès de la FAO (du nom de la déesse romaine
de lagriculture) pour sa contribution
exceptionnelle à la sécurité alimentaire et au
développement agricole de son pays. Ellen
Johnson-Sirleaf est devenue le vendredi 11
novembre 2005 la première femme à accéder à
la présidence en Afrique. NDLR. Economiste de
formation, diplômée de l'Université
d'Harvard aux Etats-Unis, surnommée
"La Dame de fer", Ellen Johnson-Sirleaf
a travaillé pour les Nations Unies et la Banque mondiale. Figure
politique emblématique du Liberia, elle été
ministre des Finances sous la présidence de
William Tolbert, destitué en 1980 par le sergent
Samuel Do. (Reproduction
interdite)
Jeudi 11 septembre 2008 : L'envoyée
de l'ONU au Libéria, Ellen Margrethe Loj, a
présenté mardi 9 septembre 2008 un exposé
devant le Conseil de sécurité de l'ONU portant
sur la Mission des Nations Unies au Liberia
(MINUL), dans lequel elle a indiqué qu'il
"reste beaucoup à faire" au Libéria
"malgré des progrès significatifs",
notamment "pour établir des institutions
judiciaires et pénitentiaires efficaces".
Ellen Margrethe Loj a fait état de
"l'existence d'infrastructures inadéquates,
d'un cadre légal dépassé et d'un manque de
personnel qualifié", s'inquiétant
également de la violence à l'encontre des
femmes, notamment les viols.
Mardi 30 septembre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
lundi 29 septembre 2008 la résolution 1836
(2008) qui proroge le mandat de la Mission des
Nations Unies au Libéria (MINUL) jusquau
30 septembre 2009, approuvant la recommandation
de réduire ses effectifs militaires mais
d'accroître son contingent de policiers.
Jeudi 19 juin 2008 :Le Conseil
de sécurité de l'ONU a adopté mercredi 18 juin
2008 la résolution 1818 (2008) qui proroge
jusqu'au 20 décembre 2008 le mandat du Groupe
d'experts chargé de surveiller le respect des
sanctions imposées au Libéria, notamment
l'embargo sur les armes.
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