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KENYA,
FIL-INFO-KENYA ©, 2008, ARCHIVES, 2008
LE
FIL INFO DU KENYA © PAGE ARCHIVES
ARCHIVES 2008 FIL INFO KENYA
Mardi 1er janvier 2008 : Après
l'annonce de la victoire du président sortant
Mwaï Kibaki à l'élection présidentielle du 27
décembre 2007, alors que son rival Raila Odinga
était donné vainqueur avec plus de 300 000 voix
d'avance, les émeutes et les violences dans le
pays avec au moins 259 morts selon un bilan
officiel. La mission d'observation de l'Union
européenne des élections a demandé une
enquête indépendante sur les résultats du
scrutin.
Mercredi 2 janvier 2008 : Le
président ghanéen, John Kufuor, président de
l'Union africaine, est attendu mercredi 2 janvier
2008, à Nairobi pour diriger une médiation
conjointe de lUnion africaine et du
Commonwealth visant à mettre un terme aux
violences meurtrières qui ont suivi la
réélection contestée de Mwaï Kibaki à
la présidence. Les autorités ont annoncé dans
la nuit de mardi 1er à mercredi 2 janvier 2008
que la "Marche d'un million" qui devait
avoir lieu jeudi 3 janvier 2008 a été interdite
et que tous ceux qui y participeront seront
arrêtés. Le chef de la mission des observateurs
de l'Union européenne, Alexander Graf
Lambsdorff, a indiqué dans un communiqué que
"les élections générales qui viennent de
se terminer au Kenya ne respectent ni les normes
internationales ni les normes régionales pour
des élections démocratiques".
Jeudi 3 janvier 2008 : Selon des
sources policières et hospitalières, le bilan
des émeutes et des affrontements qui ont suivi
l'annonce de la victoire du président Mwaï
Kibaki à l'élection présidentielle du 27
décembre 2007 s'élève à au moins 341 morts.
Plusieurs centaines de personnes ont été
arrêtées. 35 personnes ont péri dans
l'incendie de l'église où elles s'étaient
réfugiées, la foule en colère ayant mis le feu
à l'édifice.
Vendredi 4 janvier 2008 : Le
procureur général du Kenya, Amos Wako, a
demandé jeudi 3 janvier 2008 qu'un organisme
indépendant vérifie le décompte des voix
après l'élection présidentielle du 27
décembre 2007 qui a donné la victoire au
président sortant Mwaï Kibaki. Le chef de
l'opposition Raila Odinga avait déposé
plusieurs recours contre cette victoire entachée
de "fraudes portant sur au moins 300 000
voix" selon lui. Amos Wako a tenu à
préciser que seule la Cour constitutionnelle
pouvait annuler ce scrutin. ** Le
rassemblement populaire du Mouvement
démocratique orange, prévu jeudi 3 janvier 2008
à Nairobi la capitale a été reporté au 8
janvier en raison de l'important dispositif mis
en place par les autorités pour disperser la
foule, notamment des canons à eau et des gaz
lacrymogènes. La police a également tiré en
l'air à balles réelles.
Samedi 5 janvier 2008 : Le
Mouvement démocratique orange du chef de
l'opposition Raila Odinga, qui conteste la
réélection du président Mwaï Kibaki, a
appelé vendredi 4 janvier 2008 à l'organisation
d'un nouveau scrutin présidentiel d'ici trois
mois.
Lundi 7 janvier 2008 : Après la
visite de la secrétaire d'Etat adjointe
américaine chargée des Affaires africaines,
Jendayi E. Frazer, le président Mwaï Kibaki
s'est dit prêt samedi 5 janvier 2008 à former
un gouvernement d'union nationale qui non
seulement unirait les Kenyans mais contribuerait
au processus de réconciliation". Le chef de
l'opposition, Raila Odinga, qui s'est également
entretenu avec Jendayi Frazer, a rejeté cette
proposition qualifiant le président
"d'illégal" n'ayant pas "le droit
de venir à la table des négociations en tant
que président". Les violences qui ont suivi
l'annonce de la réélection du président Kwaï
Kibaki, alors que Raila Odinga était donné
vainqueur avec plus de 300 000 voix d'avance, ont
fait 300 morts et au moins 250 000 déplacés,
selon des chiffres de l'ONU.
Mardi 8 janvier 2008 : Le
président Mwaï Kibaki a invité lundi 7 janvier
2008 le chef de l'opposition du Mouvement
démocratique orange, Raila Odinga, à le
rencontrer vendredi 11 janvier 2008 "pour un
dialogue visant à la fin des violences dans le
pays, à la consolidation de la paix et à la
réconciliation nationale" selon un
communiqué officiel de la présidence.
L'opposition conteste les résultats de
l'élection présidentielle du 27 décembre 2007
et accuse le président Mwaï Kibaki de fraude. ** Le
Programme alimentaire mondial (PAM ) a
annoncé lundi 7 janvier 2008 dans un communiqué
que "20 camions chargés de 670 tonnes de
nourriture - suffisamment pour nourrir au moins
70.000 personnes pendant deux semaines - sont
arrivés dimanche à Nairobi en provenance du
port de Mombasa" afin de porter assistance
aux personnes déplacées à la suite des
violences perpétrées après l'annonce des
résultats officiels de l'élection
présidentielle du 27 décembre 2007, donnant la
victoire au président sortant Mwaï Kibaki.
Mercredi 9 janvier 2008 : Dans un
discours retransmis à la télévision nationale,
le président réélu, Mwaï Kibaki, a annoncé
mardi 8 janvier 2008 la formation partielle de
son gouvernement "de large ouverture",
composé de 17 membres, dont le poste de
vice-président a été confié au candidat
arrivé en troisième position lors de
l'élection présidentielle du 27 décembre 2007,
Kalonzo Musyoka, du Mouvement démocratique
orange-Kenya (ODM-K), et son ancien ministre des
Affaires étrangères, de 1993 à 1998 et de 2003
au 30 juin 2004, qui est ensuite passé dans
l'opposition, après avoir été démis de ses
fonctions pour avoir critiqué le chef de l'Etat.
Le chef de l'opposition du Mouvement
démocratique orange, Raila Odinga, qui estime
que l'élection a été truquée et que la
victoire devait lui revenir avec au moins 300 000
voix d'avance, a qualifié de
"manoeuvre" et de
"plaisanterie" ce gouvernement et
demande une médiation internationale pour sortir
de la crise. ** A Kisumu,
dans l'ouest du pays, la police a tiré en l'air
avec des balles réelles pour disperser une
manifestation contestant la réélection de Mwaï
Kibaki. ** Le
président du Ghana, John Kufuor, qui assure la
présidence de l'Union Africaine, est arrivé
mardi 8 janvier 2008 à Nairobi, pour proposer
ses bons offices dans la crise politique au
Kenya. Le porte-parole de la présidence, Alfred
Mutua, avait déclaré lundi 7 janvier 2007 que
le président ghanéen venait "sur
l'invitation de notre président en tant qu'un
collègue pour discuter du problème" tout
en précisant : "Il ne vient pas pour la
médiation. On ne fait la médiation où il n'y a
pas de guerre".
Vendredi 11 janvier 2008 : L'ancien
secrétaire générale des Nations Unies, Kofi Annan, a été
chargé dune médiation dans la crise
kenyane après l'échec de la mission du
président en exercice de lUnion Africaine
John Kufuor. ** Le
président Mwaï Kibaki a investi jeudi 10
janvier 2008 les 17 nouveaux membres de son
gouvernement qu'il avait nommés mardi 8 janvier
2008. Un gouvernement "de large
ouverture", selon le président sortant,
dont le poste de vice-président a été confié
au candidat arrivé en troisième position lors
de l'élection présidentielle du 27 décembre
2007, Kalonzo Musyoka, du Mouvement démocratique
orange-Kenya (ODM-K), et son ancien ministre des
Affaires étrangères, de 1993 à 1998 et de 2003
au 30 juin 2004, qui est ensuite passé dans
l'opposition, après avoir été démis de ses
fonctions pour avoir critiqué le chef de l'Etat.
Les violences qui ont suivi l'annonce de la
réélection du président Kwaï Kibaki, alors
que Raila Odinga était donné vainqueur avec
plus de 300 000 voix d'avance, ont fait 300 morts
et au moins 250 000 déplacés, selon des
chiffres de l'ONU.
Samedi 12 janvier 2008 : Nouveau
médiateur dans la crise kenyane après l'échec
de la mission du chef de l'Etat du Ghana, et
président de l'Union Africaine, John Kufuor,
l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a appelé
vendredi 11 janvier 2008 "tous les
dirigeants kenyans, le gouvernement comme
l'opposition, à s'abstenir de toute mesure ou
action susceptible de compromettre la recherche
d'une solution à l'amiable de la crise dans le
pays". L'opposition a annoncé son intention
d'organiser mercredi 16 janvier 2008 une journée
de protestation nationale contre la victoire
électorale contestée du président sortant
Mwaï Kibaki. La police a immédiatement fait
savoir que ces manifestations seront interdites. Lire
l'édition de Fil-info-France du 5 janvier 2008
Mercredi 16 janvier 2008 : Le
parlement a élu mardi 15 janvier 2008 son
président en la personne de Kenneth Marende,
appuyé par le Mouvement démocratique orange
(ODM, opposition). Il a été élu au troisième
tour avec 105 voix, contre 101 pour le candidat
du gouvernement, Francis Ole Kaparo. C'est la
première fois que le président réélu Mwaï
Kibaki et le leader de l'opposition Raila Odinga
se trouvent dans la même pièce depuis
l'élection présidentielle du 27 décembre 2007,
qui a donné la victoire au président sortant
Mwaï Kibaki. L'opposition et les observateurs
internationaux ont qualifié cette élection de
"sérieusement truquée". Raila Odinga
a déposé un recours demandant un recomptage des
voix.
Jeudi 17 janvier 2008 : De
nouvelles manifestations se sont déroulées dans
tout le pays pour protester contre la
réélection du président Mwaï Kibaki à
l'appel de l'opposition qui conteste les
élections qualifiées de "truquées".
La police est intervenue contre les manifestants
tuant 2 personnes. Dimanche 13 janvier 2008,
l'organisation de défense des droits de l'Homme,
Human Rights Watch (HWR), basée à
New York, avait dénoncé l'attitude de la police
kényane qui a recours à "une force
excessive et meurtrière".
Vendredi 18 janvier 2008 : La police
est intervenue en tirant à balles réelles jeudi
17 janvier 2008 contre des manifestations de
l'opposition contre le résultat de l'élection
présidentielle qui a donné la victoire au
président sortant Mwaï Kibaki. 10 personnes ont
été tuées. Le Parlement européen a demandé
le gel de toute aide budgétaire au gouvernement
kenyan et l'organisation de nouvelles élections
au cas où "un recomptage des voix justes
s'avère impossible".
Samedi 19 janvier 2008 : Un
porte-parole du Mouvement démocratique orange
(ODM, opposition) a affirmé avoir vu
"beaucoup de souffrance causée par des
actions irresponsables de la police contre des
manifestants pacifiques" et appelé ses
militants à prendre part à "une nouvelle
phase de la lutte qui inclura un boycottage
économique par les consommateurs de grandes
sociétés appartenant à des faucons proches de
M. Kibaki". ** Au 3e jour
de manifestations de l'opposition pour protester
contre la réélection du président Mwaï
Kibaki, dont le scrutin a été entaché de
"fraudes", 13 personnes ont été
tuées lorsque que la police est intervenue pour
disperser les manifestants.
Lundi 21 janvier 2008 : Le leader
du Mouvement démocratique orange (ODM,
opposition), Raila Odinga, a déclaré dimanche
20 janvier 2008 qu'il était prêt à un
face-à-face avec le président Mwaï Kibaki afin
de trouver une solution durable à la crise qui a
débuté après l'élection présidentielle du 27
décembre 2007 et qui a donné la victoire au
président sortant Mwaï Kibaki. L'opposition
avait contesté les résultats officiels criant
à la fraude.
Mercredi 23 janvier 2008 : Le
Programme des Nations Unies pour le
développement (PNUD) a publié
mardi 22 janvier 2008 un communiqué dans lequel
il s'est dit inquiet face à l'augmentation des
attaques sexuelles dont sont victimes de plus en
plus de femmes et de filles au Kenya, en proie à
la violence après l'annonce officielle des
résultats de l'élection présidentielle du 27
décembre 2007 qui a donné la victoire au
président sortant Mwaï Kibaki, considérés
comme frauduleux par l'opposition.
Jeudi 24 janvier 2008 : Le leader
du Mouvement démocratique orange (ODM,
opposition), Raila Odinga, qui conteste les
résultats de l'élection présidentielle du 27
décembre 2007 qui a donné la victoire au
président sortant Mwaï Kibaki, a dévoilé
mercredi 23 janvier 2008 un projet de
Constitution qui prévoit un président et
premier ministre, se disant prêt à partager le
pouvoir avec Mwaï Kibaki. Le régime est
présidentiel au Kenya. En 2005, une réforme
constitutionnelle, promise par Mwaï Kibaki lors
de son élection en 2002 et prévoyant la
création dun poste de Premier ministre
avec des pouvoirs limités, avait été rejetée
par référendum. Le Mouvement démocratique
orange (ODM) a annoncé l'annulation des
manifestations de protestations contre les
résultats de l'élection présidentielles
prévues jeudi 24 janvier 2008.
Vendredi 25 janvier 2008 : Le
président réélu Mwaï Kibaki et le chef de
l'opposition Raila Odinga se sont rencontrés
pour la première fois jeudi 24 janvier 2008
depuis l'élection contestée du 27 décembre
2007 qui a vu la victoire du président sortant
Mwaï Kibaki, en présence du médiateur de
l'Union africaine, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.
L'opposition conteste le scrutin entaché de
fraudes. Kofi Annan s'est dit "inquiet"
de l'"usage excessif de la force par la
police" et la "poursuite des
violences" dans le pays où 12 personnes ont
été tuées dans la nuit de mercredi 23 à jeudi
24 janvier 2008. selon un bilan de l'ONU les
violences qui ont suivi l'annonce des résultats
de l'élection présidentielle du 27 décembre
2007 ont fait 790 morts et plus de 250 000
déplacés.
Lundi 28 janvier 2008 : Le
médiateur de l'Union africaine, l'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
rencontré samedi 27 janvier 2008 à Nairobi la
capitale, le chef du parti de l'opposition
Mouvement démocratique orange (ODM), Raila
Odinga alors que de nouvelle
violences ont ensanglanté le pays. 40 personnes
ont été tuées lors d'affrontements entre
ethnies rivales, partisanes soit du président
sortant Mwaï Kibaki, soit de Raila Odinga, ce
week end dans la vallée du Rift, dont 14 ont
été brûlées vives dans l'incendie de leur
maison. ** Le Fonds
des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF) a
dénoncé samedi 26 janvier 2008 dans un
communiqué les violences sexuelles dont sont
victimes les enfants, les adolescents et les
femmes, suite des affrontements inter ethniques
qui ont éclaté après la publication officielle
des résultats de l'élection présidentielle du
27 décembre 2007, qui a vu la réélection du
président sortant Mwaï Kibaki, résultats
contestés par l'opposition qui dénonce des
fraudes. Selon l'UNICEF, les femmes et les jeunes
filles dans les camps de déplacés se voient
contraints d'accepter des relations sexuelles en
échange de nourriture, de protection ou de
transport. Les femmes, jeunes ou âgées, sont
violées la nuit alors qu'elles se rendent aux
latrines. Certains jeunes garçons également ont
été victimes d'abus, même si la plupart du
temps les victimes ne signalent pas ces attaques
par crainte de représailles. L'organisation a
également indiqué que "le gouvernement
kenyan a essayé de fermer les camps de personnes
déplacées à Nairobi, mais de nombreuses
personnes ont dit avoir peur de rentrez chez
elles". Le Programme alimentaire mondial (PAM) a
annoncé que le nombre de réfugiés kenyans en
Ouganda a atteint les 6 000 et l'enregistrement
en vue de nouvelles arrivées a été interrompu
en attendant le transfert de ceux qui sont déjà
en Ouganda". Le PAM continue ses
distributions d'urgence dans les camps de
déplacés, qui comptent déjà 168 000 personnes
dans la vallée du Rift et dans l'Ouest du pays.
(Source : ONU)
Mardi 29 janvier 2008 : De nouveaux
affrontements violents entre ethnies rivales,
partisanes soit du président sortantMwaï
Kibaki, soit de Raila Odinga, ont fait 49 morts
lundi 28 janvier 2008 dans l'ouest du pays. 150
personnes ont été arrêtées. Depuis le début
des troubles survenus à la suite de la
publication des résultats officiels contestés
qui ont donné la victoire au président sortant
Mwaï Kibaki, 900 personnes ont été tuées et
plus de 250 000 déplacées.
Mercredi 30 janvier 2008 : Alors que
de nouvelles violences inter ethniques ont
endeuillé le pays mardi 29 janvier 2008 avec 22
morts essentiellement dans la vallée du Rift, le
président réélu, Mwaï Kibaki, et le chef de
l'opposition Raila Odinga, en présence du
médiateur de l'Union africain, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, se sont
assis à la même table pour débuter des
négociations pour trouver une issue à la crise
politique liée à la réélection contestée du
président sortant, Mwaï Kibaki, après
l'élection présidentielle du 27 décembre 2007.
1 000 personnes auraient été tuées depuis
cette date et 250 000 déplacées. ** Un député
du Mouvement démocratique orange (ODM,
opposition) de Raila Odinga, Melitus Mugabe Were,
a été abattu mardi 29 janvier 2008 devant son
domicile à Nairobi la capitale. Raila Odinga a
accusé "ses adversaires" politiques
d'être impliqués "dans l'assassinat
brutal" de ce député.
Jeudi 31 janvier 2008 : Le
gouvernement du président réélu Mwaï Kibaki a
promis mercredi 30 janvier 2008 de faire preuve
de fermeté pour rétablir l'ordre et rouvrir les
voies de communication. La police a reçu ordre
de "tirer pour tuer" les personnes qui
pillent, brûlent des maisons, portent des armes
ou bloquent les routes. Les violences inter
ethniques se sont déclenchées après l'annonce
des résultats de l'élection présidentielle du
27 décembre 2007 qui ont donné la victoire au
président Mwaï Kibaki. L'opposition a dénoncé
des fraudes. Jendayi Frazer, secrétaire d'Etat
adjointe américaine chargée de l'Afrique, en
visite en Ethiopie à Addis Abeba, a déclaré,
parlant de la crise politique au Kenya : "Il
existe des efforts concertés pour chasser les
gens de la vallée du Rift (...) Il s'agit, à
l'évidence, d'épuration ethnique".
Vendredi 1er février 2008 : Le
médiateur de l'Union africain, l'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
suspendu, jeudi 31 janvier 2008, les
négociations entre le président sortant Mwaï
Kibaki et le chef de l'opposition du Mouvement
démocratique orange (ODM), Raila Odinga, après
le meurtre d'un deuxième député de
l'opposition, David Kimutai Too, tué par un
policier jeudi 31 janvier 2008 à Eldoret dans la
vallée du Rift. Selon la police, il s'agirait
d'un "crime passionnel". Un premier
député de l'opposition, Melitus Mugabe Were,
avait été abattu mardi 29 janvier 2008 devant
son domicile à Nairobi la capitale
Samedi 2 février 2008 : L'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan,
médiateur de l'Union Africaine, a indiqué
vendredi 1er février 2008 que le président
réélu, Mwaï Kibaki, et le chef de l'opposition
du Mouvement démocratique orange (ODM), Raila
Odinga, "ont approuvé un cadre de
discussions en 4 points pour mettre fin en 15
jours aux violences politiques". Les
violences se poursuivent dans l'ouest du Kenya
où 10 personnes ont été tuées.
Lundi 4 février 2008 : De nouveaux
heurts entre ethnies rivales ont éclaté ce
week-end dans l'ouest du Kenya faisant au moins
13 morts. Au total ce sont 70 personnes qui ont
été tuées depuis vendredi 1er février 2008,
date à laquelle un second député David Kimutai
Too, élu du Mouvement démocratique orange (ODM,
parti d'opposition), a été tué par un policier
jeudi 31 janvier 2008 à Eldoret dans la vallée
du Rift. Le chef de l'ODM, Raila Odinga, a
appelé l'ONU et l'Union Africaine à
envoyer des forces de maintien de la paix au
Kenya, accusant les forces de sécurité
nationales de manquer de "neutralité".
Jeudi 7 février 2008 : Les
négociations entre le gouvernement et
l'opposition, sous l'égide du médiateur de
l'Union Africaine, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, se sont
poursuivies mercredi 6 février 2008 pour la
seconde journée consécutive à Nairobi la
capitale sur le partage du pouvoir entre les 2
parties en conflit. ** Le
Mouvement démocratique orange (ODM, opposition)
a décidé mercredi 6 février 2008 de ne plus
appeler à des manifestations pour protester
contre une réunion qui s'est ouverte à Nairobi
de l'Autorité intergouvernementale de
développement (IGAD) qui,
selon elle, légitimait la présidence contestée
du chef de l'Etat kenyan Mwaï Kibaki. ** Louise
Arbour, Haute Commissaire de l'ONU aux droits de
l'Homme, a annoncé qu'une mission d'enquête du Haut
commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme est
arrivée mercredi 6 février 2008 au Kenya pour
une période initiale de 3 semaines, avec
l'accord des autorités, pour faire la lumière
sur les allégations de violations des droits de
l'homme commises à partir du 27 décembre 2007,
date de l'annonce du résultat de l'élection
présidentielle qui a donné la victoire au
président sortant, résultat dénoncé par
l'opposition. ** Le
Coordonnateur humanitaire des Nations Unies, John
Holmes, Secrétaire général adjoint aux
affaires humanitaires et Coordonnateur des
secours d'urgence de l'ONU, se rendra à partir
de vendredi 8 février 2008 à Nairobi pour une
mission d'évaluation humanitaire de 3 jours au
cours de laquelle il rencontrera des
représentants du gouvernement et de
l'opposition, ainsi que des membres de l'équipe
des Nations Unies dans le pays, des agences
humanitaires ainsi que de la communauté des
donateurs et du corps diplomatique.
Samedi 9 février 2008 : George
Saitoti, ministre de la Sécurité intérieure, a
annoncé vendredi 8 février 2008 la levée de
l'interdiction de manifester instaurée après
les violences qui ont suivi l'annonce des
résultats officiels de l'élection
présidentielle du 27 décembre 2007.
Mardi 12 février 2008 : Selon un
communiqué publié lundi 11 février 2008, le
médiateur de l'Union Africaine, l'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
demandé aux représentants du président kenyan
Mwaï Kibaki et de l'opposant Raila Odinga
"à reprendre les discussions en dehors de
Nairobi dans le but de parvenir à un accord sur
les importantes questions politiques dans les
prochaines 48 à 72 heures" et "un
embargo complet sur l'information" invitant
toutes les parties "à ne pas discuter des
sujets en cours de négociation avec quiconque en
dehors de la salle de réunion".
Vendredi 15 février 2008 : Le
médiateur de l'Union Africaine, l'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
annoncé jeudi 14 février 2008 la conclusion
d'un accord entre l'opposition menée par le chef
de l'opposition du Mouvement démocratique orange
(ODM), Raila Odinga et le président Mwaï
Kibaki. Ce dernier a aussitôt démenti cette
information, affirmant qu'aucun "accord
définitif" n'avait été conclu.
Mardi 19 février 2008 : La
secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice,
est arrivée lundi 18 février 2008 à Nairobi la
capitale pour une visite de 24 heures. Elle a
rencontré le chef de l'opposition du Mouvement
démocratique orange (ODM), Raila Odinga, le
président Mwaï Kibaki.et le médiateur de
l'Union Africaine, l'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. Aux
termes des discussions, elle a souligne que le
Kenya avait "besoin d'un accord de
gouvernance qui permette un véritable partage du
pouvoir et une grande coalition"
gouvernementale.
Mercredi 27 février 2008 : Le
médiateur de l'Union Africaine, l'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
annoncé qu'il "suspendait
négociations" entre le gouvernement kenyan
et l'opposition, "non pas comme un acte de
désespoir ou d'abandon", mais pour
négocier "directement" avec le
président kenyan, Mwaï Kibaki et le chef du
Mouvement démocratique orange (ODM, parti
d'opposition), Raila Odinga. De violentes
manifestations avaient éclaté après l'annonce
de l'élection présidentielle du 27 décembre
2007 qui avait donné la victoire au président
sortant Mwaï Kibaki, suivies d'émeutes et de
violences qui ont fait au moins 1 500 morts et
déplacé plus de 300 000 personnes selon la
Croix Rouge kenyane. Le président en exercice de
l'Union africaine, le chef de l'Etat tanzanien
Jakaya Kikwete, est arrivé mardi 26 février
2008 à Nairobi la capitale pour une visite de 48
heures. Il doit avoir des entretiens avec Mwaï
Kibaki et Raila Odinga.
Vendredi 29 février 2008 : Le
médiateur de l'Union Africaine, l'ancien
secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
annoncé jeudi 28 février 2008 qu'un accord de
partage du pouvoir avait été signé entre le
président Mwaï Kibaki et le chef du Mouvement
démocratique orange (ODM, parti d'opposition),
Raila Odinga, qui devrait mettre un terme à la
crise politique qui ensanglante le pays depuis
l'élection présidentielle du 27 décembre 2007
et qui a fait plus de 1 500 morts. L'accord
prévoit la création d'un poste de premier
ministre, qui devrait revenir à l'opposition.
Kofi Annan a précisé qu'il restait encore
beaucoup à faire avant que la situation
redevienne normale.
Vendredi 7 mars 2008 : Des heurts
entre ethnies rivales dans la province de la
Vallée du Rift dans l'ouest du pays ont éclaté
jeudi 6 mars 2008 faisant 9 morts et une dizaine
de blessés. Une centaine de maisons a été
incendiée. ** Le
président Mwai Kibaki a ouvert jeudi une session
du Parlement chargée d'entériner l'accord de
coalition signé le 28 février entre le
gouvernement et l'opposition pour tenter de
mettre fin à la crise politique issue des
résultats de l'élection présidentielle du 27
décembre 2007 qui a vu la victoire du président
sortant, Mwaï Kibaki, dénoncée par
l'opposition qui crie à la fraude.
Samedi 8 mars 2008 : Le
président Mwai Kibaki a invité jeudi 6 mars
2008 les députés à adopter les lois
nécessaires à l'application de l'accord de
partage du pouvoir signé le 28 février 2008,
qui prévoit notamment la création d'un poste de
premier ministre.
Jeudi 20 mars 2008 : L'Assemblée
a adopté à l'unanimité des 200 députés
présents, sur 222, un amendement inscrivant un
poste de premier ministre dans la Constitution
conformément à l'accord signé le 28 février
entre le président réélu Mwai Kibaki et le chef
de l'opposition Raila Odinga .
Vendredi 4 avril 2008 : La police a
fait usage de gaz lacrymogènes mardi 1er avril
2008 à Nairobi, à l'encontre de manifestants
qui protestaient contre le projet du président
Mwai Kibaki délargir son gouvernement à
44 ministres, au lieu de 34 actuellement. La Prix Nobel
de la Paix 2004, Wangari Maathai, faisait
partie du groupe. Elle a dénoncé cette
augmentation du nombre de ministres déclarant :
"Dans un pays pauvre comme le nôtre, même
quinze ministres cest suffisant, mais ils
veulent accroître leur nombre depuis que leur
volonté nest plus de servir mais de
senrichir".
Lundi 7 avril 2008 : La
composition du nouveau gouvernement de coalition
nationale, qui devait être annoncée dimanche 6
avril 2008, a été reportée à lundi 7, des
points d'achoppement portant sur la répartition
des ministères, persistent.
Lundi 14 avril 2008 : Le
président Mwai Kibaki a indiqué
dimanche 13 avril 2008, aux termes d'un accord
conclu samedi 12 après 6 heures de
négociations, que le chef du Mouvement
démocratique orange (ODM, parti d'opposition),
Raila Odinga, a été nommé premier ministre
d'un gouvernement de 40 membres au sein duquel
les 2 camps sont représentés à part égale. Un
accord de partage du pouvoir avait été signé
le 28 février 2008 et qui avait mis un terme à
la crise politique qui ensanglantait le pays
depuis l'élection présidentielle contestée du
27 décembre 2007, et qui a fait plus de 1 500
morts.
Mardi 29 avril 2008 : L'Unité
médico-légale indépendante (IMLU, Independant
Medico-Legal Unit),
organisation kenyane de défense des droits de
l'homme, a publié lundi 28 avril 2008 un rapport
dans lequel elle accuse l'armée d'avoir torturé
plus de 4 000 membres de la milice de la Force de
défense des terres des Sabaot (SLDF), accusée
de la mort de plus de 600 personnes depuis
décembre 2006 dans cette région, lors d'une
opération lancée début mars 2008 dans la
région du Mont Elgon (ouest). Selon l'IMLU,
"79 % des victimes présumées ont été
torturées sans interruption pendant plus d'une
journée et 21 % pendant deux à trois
heures". Et de conclure : "La nature
systématique et l'ampleur des tortures visant
une communauté spécifique relèvent du crime
contre l'humanité". Les autorités kenyanes
ont interdit aux médias et travailleurs
humanitaires de se rendre dans cette région.
Vendredi 9 mai 2008 : Le
gouvernement a demandé mardi 6 mai 2008 à la
Haute Cour de Nairobi de geler les avoirs au
Kenya d'un homme d'affaires hutu rwandais,
Félicien Kabuga, considéré comme le financier
des milices extrémistes hutues qui ont
perpétré les massacres aux côtés du
gouvernement et de larmée rwandaise en
1994 et qui ont coûté la vie à près de 800
000 Tutsis et Hutus modérés. Selon le parquet,
Félicien Kabuga utiliserait son argent pour
influer sur des témoins de l'accusation au
Tribunal pénal international pour le Rwanda
(TPIR), siégeant à Arusha, en Tanzanie, qui a
inculpé Félicien Kabuga en 1994. Le TPIR a
adressé en avril 2008 une lettre au ministre
kenyan de la Justice, Amos Wako, lui demandant
daider à traduire Félicien Kabuga en
justice estimant que ce dernier, qui se cache au
Kenya, jouit depuis lors de la protection de
certaines personnes influentes du régime de
lancien président Daniel Arap Moi ainsi
que de certaines hautes personnalités de
lactuel gouvernement du président Mwai
Kibaki.
Vendredi 23 mai 2008 : Selon un
responsable de la police, 11 personnes, dont 8
femmes, ont été brûlées vives mardi 20 mai
2008 dans le village de Nyakeo, dans l'ouest du
Kenya, par une foule d'une centaine de personnes
qui les accusait de sorcellerie. 10 des victimes
étaient âgées de 70 à 90 ans. Des dizaines de
personnes soupçonnées de sorcellerie ont été
tuées dans louest du Kenya dans les
années 1990.
Mercredi 11 juin 2008 : Un avion
Cessna 50 parti de Nairobi vers Jéricho s'est
écrasé mardi 10 juin 2008 dans la vallée du
Rift, dans l'ouest du pays, 10 minutes avant son
atterrissage. 4 personnes ont été tuées dont
le ministre des Routes, Kipkalya Kones, et la
secrétaire d'Etat aux Affaires intérieures,
Lonar Laboso, qui étaient également députés.
Des élections législatives partielles doivent
avoir lieu mercredi 11 juin 2008 dans 5
circonscriptions, notamment dans l'ouest du
Kenya.
Mercredi 9 juillet 2008 : La loi
interdisant de fumer dans les espaces publics au
Kenya, adoptée en août 2007, est entrée en
vigueur mardi 8 juillet 2008 sur l'ensemble du
territoire. La nouvelle loi prévoit des amendes
pour les contrevenants allant de 50 000 shillings
(488 euros) à 3 millions de shillings (29 000
euros) ou/et à une peine d'emprisonnement de 6
mois à 3 ans. Selon des statistiques
officielles, le tabac rapporte au gouvernement
environ 5 milliards de shillings (76 millions de
dollars, 49 millions d'euros) par an en taxes
mais coûte 5 fois plus en termes de maladie et
de décès.
Lundi 18 août 2008 : Walter
Nalianya, médecin employé par la Commission
publique des droits de l'homme au Kenya, a été
arrêté samedi 16 août 2008 à Eldoret dans
l'ouest du pays, après avoir examiné et
pratiqué des tests sur 26 victimes des
opérations de sécurité lancées en mars 2008
contre un groupe rebelle de l'ouest du Kenya.
Walter Nalianya avait dénoncé début août 2008
des violences et des tortures perpétrées par
les services de sécurité après les élections
de décembre 2007.
Samedi 27 septembre 2008 : Le Haut
Commissariat des Nations Unies pour les
réfugiés (UNHCR) s'est dit
inquiet vendredi 26 septembre 2008 par le nombre
de Somaliens arrivant dans le camp de réfugiés
de Dadaab dans le nord-est du Kenya qui ne cesse
d'augmenter, atteignant 45 000 personnes depuis
le début de l'année 2008. Le camp de Dadaab, un
des camps de réfugiés les plus grands, les plus
anciens et les plus surpeuplés au monde,
accueille maintenant plus de 215 000 personnes,
soit une augmentation de 25 % depuis le début de
cette année, selon le HCR qui a ajouté que les
combats qui ont touché cette semaine la capitale
Mogadiscio ont fait fuir près de 15 000
personnes vers la ville d'Afgooye où se trouvent
déjà près de 300 000 déplacés.
Mercredi 8 octobre 2008 : L'auteur
américain, Jérôme Corsi, qui devait présenter
mardi 7 octobre 2008 son livre "La nation
Obama : gauchisme et culte de la
personnalité" (en anglais : "The Obama Nation : Leftist Politics
and the Cult of Personality",
critique à l'encontre du candidat démocrate à
l'élection présidentielle américaine, Barack
Obama, dans un grand hôtel de la capitale
Nairobi, a été arrêté et expulsé dans la
soirée, les autorités indiquant sans aucun
autre commentaire qu'il "avait fraudé les
lois de l'immigration". Selon Jérôme
Corsi, Barack Obama "est un gauchiste
radical, drogué, qui tente de cacher ses
"liens étendus avec l'islam". Jérôme
Corsi a également annoncé qu'il va
"exposer des liens secrets entre le candidat
démocrate Barack Obama et une partie des
dirigeants du gouvernement kenyan".
Jeudi 16 octobre 2008 : Rama Yade,
Secrétaire d'Etat française aux Affaires
étrangères et aux Droits de l'Homme, est au
Kenya du 15 au 16 octobre 2008. Au cours de sa
visite, elle s'entretiendra avec le ministre des
Affaires étrangères, Moses Wetangula, et des
parlementaires, en particulier les élues de
l'Assemblée nationale. Rama Yade rencontrera
ensuite des ONG locales et internationales qui
ont une action, soutenue par la France, en faveur
des femmes en grande difficulté, notamment les
projets de WOFAK
("Women fighting Aids in Kenya") et de la
"Girls Soccer Academy". Rama Yade se
rendra ensuite dans le camp de réfugiés
somaliens de Daadab qui regroupe près de 250 000
personnes, au nord du Kenya, afin de réaffirmer
l'engagement de la France, en particulier dans le
domaine de l'aide humanitaire d'urgence.
Mercredi 22 octobre 2008 : Le Bureau
de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) a
annoncé dans un communiqué publié mardi 21
octobre 2008 qu'à la suite des inondations qui
ont frappé le 14 octobre 2008 le nord-est du
pays et plus particulièrement le district de
Madra, 150 000 personnes sont menacées
d'épidémie après la contamination des points
d'eau.
Vendredi 7 novembre 2008 : Le
président Mwaï Kibaki a
décrété jeudi 6 novembre 2008 jour férié
pour célébrer la victoire
"historique" de Barack Obama, dont le
père est Kenyan, lors de l'élection
présidentielle américaine. **
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
participé jeudi 6 novembre 2008 à Nairobi la
capitale à une réunion de l'Union africaine sur
la crise en République démocratique du Congo
(RDC) en présence des présidents Joseph Kabila (RDC) et Paul
Kagamé (Rwanda), d'autres dirigeants
régionaux et de hauts responsables de l'Union
Africaine, aux côtés de l'envoyé spécial
du Secrétaire général de l'ONU pour la
situation dans l'est de la RDC, l'ancien
président du Nigéria, Olusegun Obasanjo. Ban
Ki-Moon a réitéré son appel à la cessation
immédiate des combats dans l'Est de la RDC.
Samedi 8 novembre 2008 : Le sommet
de l'Union Africaine portant sur la crise en
République démocratique du Congo (RDC), s'est
terminé vendredi 7 novembre 2008 à Nairobi par
une déclaration commune des participants, dont
le président de RDC, Joseph Kabila, du
Rwanda, Paul Kagamé, d'autres
dirigeants régionaux et de hauts responsables de
l'Union Africaine, aux côtés de l'envoyé
spécial du Secrétaire général de l'ONU pour
la situation dans l'est de la RDC, l'ancien
président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, qui
appelle tous les "groupes armés et
milices" à respecter un "cessez-le-feu
immédiat" et décidé "la mise en
place d'un corridor humanitaire (...) pour
permettre d'apporter une réponse (...) à la
tragédie humanitaire". Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon, qui participait
à cette conférence a estimé que "le
règlement du conflit dans l'Est de la
République démocratique du Congo (RDC), qui a
déjà fait 5 millions de morts en 10 ans, fait
peser une responsabilité historique sur les
dirigeants africains. Il a ajouté : "C'est
par des discussions franches et directes entre
vous, chefs d'Etats de la région que les
réponses les plus efficaces seront
trouvées". Ban Ki-Moon a rappelé qu'au
cours de la décennie écoulée, 5 millions de
personnes avaient perdu la vie en RDC du fait de
la guerre, de la faim, des maladies et des
déplacements soulignant "qu'il s'agit d'une
des pires tragédies de notre époque" et
"les conséquences de l'intervention des
groupes armés étrangers en RDC continuent de
peser non seulement sur le peuple congolais mais
sur toute la région".
Mardi 11 novembre 2008 : 2
religieuses catholiques italiennes, Caterina
Giraudo, 67 ans, et Maria Teresa Oliviero, 61
ans, ont été enlevées lundi 10 novembre 2008
dans le nord du pays à Elwak, ville située
près de la frontière somalienne, lors d'une
attaque perpétrée par des hommes armés.
Samedi 15 novembre 2008 : Le
président Mwaï Kibaki a annoncé
vendredi 14 novembre 2008 qu'après avoir
téléphoné au nouveau président américain, Barack Obama, il avait
invité ce dernier à effectuer une visite
officielle au Kenya. Le père de Barack Obama est
né au Kenya et a trouvé la mort dans un
accident de voiture à Nairobi, la capitale, en
1982. Le président Mwaï Kibaki avait décrété
jeudi 6 novembre 2008 jour férié pour
célébrer la victoire "historique" de
Barack Obama.
Mercredi 10 décembre 2008 : Une
conférence internationale de 2 jours s'est
ouverte mercredi 10 décembre 2008, pour 2 jours,
à Nairobi la capitale, à l'initiative de l'ONU,
Organisation des Nations Unies. Réunissant 140
représentants de 40 pays, elle portera sur le
problème de la piraterie qui frappe les eaux
somaliennes. (Reproduction
interdite)
Jeudi 11 décembre 2008 : Ouverture
lundi 8 décembre 2008 à Nairobi la capitale, au
siège des Nations Unies, de la conférence de
dialogue sur la RDC en présence des médiateurs
des Nations Unies, de l'Union africaine (UA) et
des représentants du gouvernement de la
République démocratique du Congo (RDC) et du
mouvement rebelle, le Congrès national pour la
défense du peuple (CNDP), de Laurent
Nkunda. L'envoyé spécial du Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, l'ancien
président du Nigéria, Olusegun Obasanjo, a
indiqué que l'objectif de cette réunion est
"d'obtenir un consensus sur la façon de
mettre en oeuvre notre mandat d'établir un
cessez-le-feu durable, de créer des corridors de
sûreté pour répondre à la terrible crise
humanitaire, d'assister à la mise en oeuvre des
accords existant et d'apporter une paix durable
pour le développement à long terme de la
RDC". Selon le Bureau de la coordination des
affaires humanitaires (OCHA), "5
camps de réfugiés ont été totalement vidés
et détruits dans le territoire de Rutshuru
depuis le début des hostilités en août 2008,
soit près de 50 000 personnes sans abri".
L'OCHA a également annoncé que "près de 9
000 personnes venaient d'arriver à Kibati, au
nord de Goma, la capitale provinciale du
Nord-Kivu, alors que de nombreuses maisons ont
été pillées ces dernières semaines". (Reproduction
interdite)
Samedi 13 décembre 2008 : La police a
procédé à l'arrestation vendredi 12 décembre
2008 à Nairobi la capitale de 55
militants de la société civile et des
journalistes qui protestaient, à l'appel d'un
collectif, contre un projet de loi, adopté
mercredi 10 décembre 2008 par le parlement et
qui autorise le ministre de l'Information à
interrompre des émissions, à procéder à des
écoutes téléphoniques et le ministre de
l'Intérieur à saisir du matériel des organes
de presse, sans avoir besoin dune
approbation judiciaire ni parlementaire, en cas
de présomption de "menaces à la sécurité
nationale". (Reproduction
interdite)
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