- SOMMAIRE
ISRAEL, FIL-INFO-ISRAEL
©, 2000, ARCHIVES, 2000
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- Mardi 4 janvier 2000 : Le
président Weizman est mis en cause dans
un scandale. Il aurait reçu en don
d'importantes sommes en espèces (environ
500 000 dollars) d'un richissime homme
d'affaires français présenté comme un
ami très proche. Plusieurs journaux
israéliens lui demandent de
démissionner.
Vendredi 7 janvier 2000 : Le
président russe Boris Eltsine est venu
assister à la messe de Noël à
Bethléem où il a été accueilli par le
président Yasser Arafat.
Lundi 10 janvier 2000 : Les
colons juifs du plateau du Golan,
composé de 33 localités israéliennes,
se mobilisent contre tout retrait
israélien. Une manifestation a eu lieu
ce soir à Tel Aviv.
Mardi 11 janvier 2000 : 2
ministres du cabinet israélien menacent
de démissionner si un accord avec la
Syrie prévoit la restitution du Golan.
Lundi 17 janvier 2000 : La
3ème session de négociations
israélo-syriennes a été reportée sine
die. Damas a fixé ses conditions et
impose un retour aux frontières de 1967
avant toute reprise de négociations. ** Un
attentat à la bombe à Hadera a fait ce
matin 21 blessés. Il a été revendiqué
par un groupe inconnu.
Mardi 18 janvier 2000 : Le
Premier ministre Ehud Barak s'est
entretenu avec le président Yasser
Arafat pour arriver à un accord final
sur le statut des territoires
palestiniens au plus vite. Les colons
juifs ont envoyé une lettre à
l'ambassade de Syrie à Washington par
laquelle ils précisaient que M. Barak
n'avait aucun mandat pour céder le Golan
et qu'en cas d'accord, celui-ci serait
désavoué par l'opinion publique.
Mercredi 19 janvier 2000 : Israël
a rejeté les conditions demandées par
la Syrie et précise qu'Israël ne s'est
jamais soumis au principe des conditions
préalables avant quelque négociation et
ne le fera jamais.
Jeudi 20 janvier 2000 : Une
enquête criminelle à l'encontre du
président Weizman a été diligentée
suite à un scandale de pots-de-vin
révélé par la presse qui lui demande
de démissionner.
Mardi 25 janvier 2000 : A
Jérusalem, le ministre de la Justice a
indiqué qu'Israël rappellerait son
ambassadeur en Autriche si
l'extrême-droite entrait au
gouvernement. Le chancelier allemand a
appelé l'Europe à "s'organiser
contre le nazisme en harmonisant les
législations nationales contre les
partis d'extrême-droite".
Jeudi 27 janvier 2000 : Ouverture
d'une enquête judiciaire sur le
financement de la campagne électorale de
la coalition du Premier ministre Ehud
Barak et de 5 autres partis après un
rapport du contrôleur de l'Etat. M.
Barak aurait dépassé les fonds
autorisés par des méthodes douteuses.
Lundi 31 janvier 2000 : Ouverture
à Moscou de négociations
multilatérales sur le Proche-Orient sous
la président de la secrétaire d'Etat
américaine Madeleine Albright. 12 pays
concernés par le conflit israélo-arabe
vont tenter de trouver des points
d'entente pour aboutir à la paix. **
israël a suspendu ses négociations avec
la Syrie après la mort ce matin de 3
soldats israéliens au Liban Sud tués
par le Hezbollah. Ehud Barak accuse la
Syrie de faciliter l'approvisionnement et
la liberté de mouvement des membres du
Hezbollah.
Jeudi 3 février 2000 : Le
Premier ministre israélien Ehud Barak et
le président palestinien Yasser Arafat
n'ont pas pu se mettre d'accord sur les
cartes d'un prochain retrait militaire
israélien en Cisjordanie.
Mardi 8 février 2000 : Israël
menace le Liban d'attaques plus
importantes si les populations
israéliennes sont encore la cible du
Hezbollah et dit ne plus respecter dans
ses actions militaires au Liban Sud
l'accord de 1996 sur la protection des
civils à la frontière avec le Liban.
Jeudi 10 février 2000 : 77,8
% de la population se dit favorable au
retrait de l'armée de la zone occupée
du Liban Sud avec ou sans accord
négocié. Des officiers sont également
favorables à un retrait. ** A
Tel Aviv, le président Weizman a été
entendu par la police dans le cadre de
l'enquête pour fraude fiscale et
corruption. Edouard Saroussi, un homme
d'affaires français, est impliqué dans
ce scandale. Il a été entendu par la
police de Zurich en Suisse en présence
d'enquêteurs israéliens.
Jeudi 24 février 2000 : En
visite officielle, le Premier ministre
français Jospin a dénoncé "les
actions terroristes du Hezbollah" et
provoque une crise diplomatique.
Vendredi 25 février 2000 : La
petite phrase de Lionel Jospin qui
qualifie de "terroriste" le
Hezbollah provoque un grave incident
diplomatique. Le Liban précise que le
Hezbollah est considéré comme un groupe
de résistance à l'envahisseur
israélien.
Jeudi 2 mars 2000 :
Revers politique pour Ehud Barak. Le
parlement a adopté hier en première
lecteur, avec 60 voix pour, 53 contre, un
projet de loi du Likoud qui vise à
instaurer une majorité élargie pour
tout référendum sur un accord de paix
avec la Syrie et la restitution du Golan.
En clair, l'approbation par la majorité
absolue des électeurs inscrits et non
pas simplement des votants. Toute
personne qui ne votera pas aura en fait
voté contre l'accord de paix.
Vendredi 3 mars 200 : La
Télévision Nationale affirme ce soir
qu'un projet d'accord de paix entre
Israël et la Syrie incluant le Liban
sera finalisé et présenté d'ici 4 à 5
semaines au parlement et à la population
sans donner plus de détails.
Mardi 7 mars 2000 : Israël
a annoncé dimanche sa décision de
retirer ses troupes du Liban Sud d'ici
juillet avec ou sans accord avec Beyrouth
et Damas.
Mercredi 8 mars 2000 : Le
ministre des Transports publics a
annoncé qu'il se "mettait en
congé" de ses fonctions. Yitzhak
Mordekhaï fait l'objet d'une enquête
pour agression sexuelles contre l'une de
ses employées.
Lundi 13 mars 2000 : Israël
a lancé 20 missiles sur les zones
contrôlées par la Syrie contre des
organisations palestiniennes basées à
Damas hostiles au processus de paix.
Mardi 14 mars 2000 : Le
Hamas demande au Pape de condamner
l'occupation israélienne de Jérusalem
lors de son voyage en Terre sainte la
semaine prochaine.
Mercredi 15 mars 2000 : Le
Premier ministre Barak cède aux
pressions de la droite et renonce à
inclure la localité d'Anata proche de
Jérusalem dans un futur retrait
israélien de Cisjordanie.
Jeudi 16 mars 2000 : Les
services de sécurité palestiniens ont
arrêté à Naplouse 2 activistes du
Hamas.
Mardi 21 mars 2000 : Visite
historique du Pape, la première depuis
36 ans après Paul VI. 17 000 policiers
et militaires sont déployés pour
assurer la sécurité. **
Israël a procédé au retrait (avec 2
mois de retard) de 6,1 % de la
Cisjordanie, conformément à l'accord de
Wye Plantation. **
Reprise à Washington des négociations
israélo-palestiniennes sur le statut
final des territoires de Cisjordanie.
Vendredi 24 mars 2000 : Le
Pape a célébré une messe en Galilée
devant 50 000 jeunes au Mont des
Béatitudes. Il a rencontré brièvement
le Premier ministreisraélien qui a
déclaré que "cette visite
constituerait une étape majeurs sur la
voie de la réconciliation entre l'Eglise
catholique et les Juifs".
Lundi 27 mars 2000 : Hier
devant le Mur des Lamentations, le Pape a
demandé pardon à Dieu pour les
souffrances infligées aux Juifs par les
Chrétiens au cours de l'histoire. Les
plus hautes autorités juives ont estimé
que le Pape avait répondu à leurs
attentes.
Mardi 28 mars 2000 : Une
enquête vient d'être ouverte à
l'encontre de l'un des plus puissants
personnages du pays, le rabin Ovadia
Youssef. Il a qualifié le ministre de
l'Education nationale de "Satan dont
la mémoire devrait être effacée",
de "raciste" et de
"pharaon".
Jeudi 30 mars 2000 : Un
million d'Arabes sont en grève
générale pour célébrer la Journée de
la Terre. 6 Arabes avaient été tués en
1976.
Mardi 4 avril 2000 : Le
secrétaire d'état américain à la
défense a mis en garde Israël sur les
risques encourus suite à la vente
d'appareils de détection et d'alerte
Awacs à la Chine notamment vis-à-vis de
Taïwan.
Mercredi 5 avril 2000 : Le
secrétaire général de l'ONU a annoncé
que le retrait israélien du Liban Sud
s'effectuera en une seule fois à la fin
juillet.
Jeudi 6 avril 2000 : La
police n'a pas pu recommander
l'inculpation du président Weizman pour
corruption faute de preuves. Le
président israélien est accusé d'avoir
reçu quelques centaines de milliers de
dollars de pots-de-vin d'un magnat
français du textile, Edouard Sarousi.
Samedi 15 avril 2000 : Au
3ème jour de la visite du président
chinois Jiang Zemin, Israël reste
décidé à vendre un avion de type Awacs
à la Chine malgré les pressions
américaines.
Lundi 17 avril 2000 : Le
Premier ministre tente de trouver un
barrage juridique pour conserver en
prison un maximum de détenus
administratifs libanais. ** Le
ministre des transports, Yitzhak
Mordehaï, sera poursuivi pour
harcèlement sexuel sur les
recommandations de la police.
Mercredi 19 avril 2000 : Libération
sur injonction de la Cour suprême de 13
prisonniers libanais détenus depuis 10
ans comme monnaie d'échange.
Jeudi 4 mai 2000 :
Les pourparlers sont au point mort après
la présentation par Israël d'une carte
de la future entité palestinienne
rejetée aussitôt par la délégation
palestinienne.
Mardi 9 mai 2000 : La
Ligue Arabe suspend sa participation aux
conférences multilatérales dans le
cadre du processus de paix au
Proche-Orient pour protester contre les
frappes israéliennes sur les
infrastructures libanaises la semaine
dernière.
Mercredi 10 mai 2000 : Alors
que les Israéliens célébraient le
52ème anniversaire de la création de
l'Etat juif, des affrontements entre
l'armée et des manifestants palestiniens
en Cisjordanie, à Béthléem et près de
Naplouse, ont fait 6 blessés. Dans la
Bande de Gaza, les Palestiniens
manifestaient leur soutien aux 1600
détenus palestiniens encore incarcérés
dans les prisons israéliennes.
Lundi 15 mai 2000 :
Des policiers palestiniens ont ouvert le
feu sur des militaires israéliens lors
de l'anniversaire de la création de
l'Etat d'Israël. Des émeutes ont
éclaté à Gaza et en Cisjordanie
faisant 3 morts et 300 blessés. Les
manifestants se sont dits excédés par
la lenteur des négociations de paix. ** Le
gouvernement a voté par 15 voix pour et
6 contre le transfert de 3 localités
proches de Jérusalem dont Abou Dis à
l'Autorité Nationale Palestinienne.
Mercredi 17 mai 2000 :
Alors que l'émissaire américain Denis
Ross a repris sa mission rencontrant
Yasser Arafat à Ramallah et plus tard le
Premier ministreisraélien, de nouveaux
affrontements violents ont eu lieu.
Vendredi 19 mai 2000 : Lors
d'une manifestation de solidarité à
Gaza pour les Palestiniens emprisonnés
par Israël, des violents affrontements
ont fait une cinquantaine de blessés.
Vendredi 26 mai 2000 : L'ex-ministre
de la défense Ariel Sharon a vivement
critiqué hier Ehud Barak "pour la
façon dont les forces israéliennes ont
quitté le Liban sud". ** Le
ministre des transports et vice Premier
ministre Yitzhak Mordhekhaï a été
officiellement inculpé d'agression
sexuelle.
Samedi 27 mai 2000 : Selon
la radio publique israélienne le
président Haim Weizman a informé le
Premier ministre Ehud Barak de son
intention de démissionner d'ici 6
semaines.
Lundi 29 mai 2000 : Selon
un responsable le gouvernement n'a
toujours pas réglé des factures d'un
montant de 70 millions de francs suite à
l'organisation du voyage du Pape en Terre
Sainte.
Mardi 30 mai 2000 : Les
Etats-Unis ont débloqué 50 millions de
dollars d'aide militaire pour permettre
à Israël de renforcer sa sécurité à
la frontière avec le Liban.
Jeudi 1er juin 2000 : Reprise
des négociations israélo-palestiniennes
interrompues le 21 mai à cause d'une
vague de violence.
Mardi 13 juin 2000 : Le
conseil d'état de la Torah ordonne aux 4
ministres du parti Shass de quitter la
coalition gouvernementale. Ehud Barak
n'aura plus de majorité au parlement.
Mercredi 14 juin 2000 : Les
4 ministres du parti orthodoxe Shass ont
démissionné.
Jeudi 15 juin 2000 : Le
porte-parole de l'armée israélienne a
affirmé que des soldats israéliens
avaient tiré par erreur sur des civils
libanais et des soldats de l'ONU à la
frontière israélo-libanaise.
Samedi 17 juin 2000 : Le
Conseil de sécurité de l'ONU retarde
l'adoption du constat de retrait de
l'armée israélienne, Beyrouth soutenant
que Tsahal occupe encore des positions
sur son territoire.
Mercredi 21 juin 2000 : Les
4 ministres et 3 vice-ministre du parti
Shass ont donné leur démission. Le
parti Shass demande au gouvernement de
renforcer ses institutions scolaires et
talmuldiques et de légaliser ses radios
pirates.
Lundi 26 juin 2000 : Un
charnier de 52 prisonniers de guerre
égyptiens exécutés par l'armée
israélienne durant la guerre éclair de
1967 a été découvert sur le mont
Sinaï. Les autorités égyptiennes n'ont
pas encore réagi à cette découverte.
Rappelons que l'Egypte est le premier
pays arabe à avoir signé la paix avec
Israël.
Samedi 1er juillet 2000 : Israël
s'est plaint à l'ONU : le Liban n'aurait
toujours pas déployé ses troupes dans
le Sud du pays violant la résolution
425.
Lundi 3 juillet : Le
parlement doit se prononcer sur un projet
de loi visant à exempter de service
militaire les étudiants du séminaire
orthodoxe, Ardelines, qui, depuis la
création de l'Etat d'Israël, ne font
pas leur service militaire obligatoire et
vivent des fonds publics à l'étude de
la Torah.CISJORDANIE : Le
Conseil central de l'Organisation de la
libération de la Palestine a ratifié la
décision de proclamer un Etat
palestinien pour le 13 septembre
prochain.
Vendredi 7 juillet 2000 : A
l'approche du sommet de Camp David, le
Premier ministre Barak fait un geste et
s'engage à libérer quelques dizaines de
prisonniers palestiniens et à
transférer à l'autorité palestinienne
3 localités arabes limitrophes de
Jérusalem Est.
Lundi 10 juillet 2000 : Le
président Weizman quitte ce soir ses
fonctions suite à sa mise en examen dans
une affaire de corruption. La Knesset
doit élire son succésseur, soit le
travailliste S.Perès soit Moshe Katsav.
après la defection de 3 partis de sa
coalition, le Premier ministre Barak
survit à une motion de censure posée
par le Likkoud.
Mardi 11 juillet 2000 :
Ouverture à Washington du sommet de Camp
David entre Yasser Arafat et Ehud Barak
sous l'égide de Bill Clinton. Ces
négociations s'annoncent très
difficiles.
Vendredi 14 juillet 2000 : Le
principal parti d'opposition demande à
Ehud Barak de rentrer en Israël. Les
négociations de Camp David s'avèrent
très difficiles.
Mardi 18 juillet 2000 : Selon
de nombreux responsables politiques,
aucun accord ne pourra être trouvé lors
des négociations de Camp David et
obtenir la libération de nombreux
Palestiniens détenus dans les prisons
israéliennes.
Vendredi 21 juillet 2000 : Le
sommet de Camp David entre dans son 10è
jour. Les négociations sont au point
mort.
Lundi 24 juillet 2000 : 6
Israéliens sur 10 souhaitent que les
négociations de Camp David aboutissent
à un accord de paix mais refusent le
projet ébauché qui prévoit qu'Israël
abandonne 90 % de la Cisjordanie et la
Bande de Gaza qui formeront l'Etat
palestinien.
Mardi 25 juillet 2000 : Le
sommet de Camp David se termine par un
échec. Ehud Barak et Yasser Arafat n'ont
pu se mettre d'accord sur le statut de
Jérusalem.
Mercredi 26 juillet 2000 : Ehud
Barak est rentré, profil bas. Il n'a
plus de majorité au gouvernement et de
plus l'opposition de droite est de plus
en plus hostile.
Vendredi 28 juillet 2000 : Le
ministre des Affaires étrangères menace
de démissionner estimant que Ehud Barak
a accepté trop de concessions au sommet
de Camp David. Par ailleurs, lors d'une
interview donnée à la télévision
israélienne, le président américain
Bill Clinton a mis en garde les
Palestiniens contre une proclamation
unilatérale d'un Etat indépendant sans
accord avec Israël.
Lundi 11 septembre 2000 : Le
Conseil Central de l'OLP diffère de deux
mois la proclamation d'un Etat
palestinien indépendant et veut donner
un nouveau souffle aux négociations de
paix israélo-palestiniennes. Le FPLP
condamne ce report.
Mercredi 13 septembre 2000 :
Les négociations sur le
statut final n'ont pu aboutir à cette
date butoir prévue dans les accords
d'Oslo qui ne sont plus valables à
partir d'aujourd'hui.
Mardi 19 septembre 2000 : Israël
annonce une pause dans les négociations
avec les Palestiniens les accusant
d'intransigeance. La rencontre prévue a
été annulée par le Premier ministre
israélien.
Samedi 23 septembre 2000 : Israël
estime qu'un accord avec les Palestiniens
est possible malgré les divergences.
Lundi 25 septembre 2000 : La
Knesset a adopté une proposition de loi
visant à empêcher le transfert de la
souveraineté de Jérusalem Est à
l'Autorité Palestinienne alors même que
le Premier ministre Ehud Barak et le
président palestinien Yasser Arafat
doivent se rencontrer ce soir au passage
d'Erez.
Mercredi 27 septembre 2000 :
Le leader de l'opposition
Likkoud, Ariel Sharon, a invité tous les
membres de son parti à visiter avec lui
demain l'Esplanade des mosquées à
Jérusalem malgré les avertissements des
Palestiniens qui parlent de provocation.
Jeudi 28 septembre 2000 : Après
la visite du chef de l'opposition Ariel
Sharon sur l'Esplanade des mosquées pour
affirmer la souveraineté d'Israël sur
Jérusalem, de violents affrontements ont
éclaté entre manifestants palestiniens
et forces de sécurité israéliennes à
Jérusalem et en Cisjordanie. Un soldat
israélien a été tué hier dans un
attentat dans la bande de Gaza lors du
passage d'un convoi israélien. **
Pour la 1ère fois le Premier ministre
Ehud Barak s'est dit favorable à la
scission de Jérusalem en 2 capitales
tout en rappelant la souveraineté
d'Israël sur les lieux saints.
Vendredi 29 septembre : 5
Palestiniens tués et plus de 200
blessés lors des affrontements entre
manifestants palestiniens et l'armée
israélienne sur l'Esplanade des
Mosquées à Jérusalem. L'Autorité
Palestinienne accuse le général Ariel
Sharon d'avoir sciemment "provoqué
une guerre religieuse". Pour sa
part, le Premier ministre Ehud Barak
accuse les Palestiniens d'être à
l'origine de ces violences.
Samedi 30 septembre 2000 :
JERUSALEM : Les affrontements
continuent sur l'Esplanade des mosquées.
Ils ont fait 13 morts et plus de 400
blessés selon des sources hospitalières
palestiniennes. Les violences se sont
propagées en Cisjordanie et dans la
bande de Gaza.
Lundi 2 octobre 2000 : Pour
la 1ère fois l'armée israélienne a
utilisé des hélicoptères d'assaut pour
attaquer des cibles palestiniennes dans
la bande de Gaza. Les affrontements ont
fait 49 morts en 5 jours. Le patriarche
latin de Jérusalem a accusé Ariel
Sharon sans le nommer d'être responsable
des troubles dans la ville sainte. Le
Pape a lancé un appel pour que "les
armes se taisent en Terre Sainte et que
soit mis fin aux provocations."
Mardi 3 octobre 2000 : Des
hélicoptères de combat ont tiré des
roquettes contre des manifestants
palestiniens dans la bande de Gaza pour
protéger une petite colonie juive. 2
Palestiniens ont été tués. Un
cessez-le-feu aurait été trouvé entre
les 2 parties mais difficile
d'application compte tenu de la tension
dans la région.
Mercredi 4 octobre 2000 : Nouveaux
heurts. L'armée israélienne a ouvert le
feu à balles réelles contre une
centaine de manifestants palestiniens
près de la colonie juive de Net'zarin.
Un enfant de 9 ans a été tués.
Jeudi 5 octobre 2000 : 74
personnes ont été tuées en une
semaine. De nouvelles violences à Gaza
et en Cisjordanie ont fait 2 morts.
Vendredi 6 octobre 2000 : 9e
jour de violence. On déplore 86 morts et
plus de 10 000 blessés. 7 Palestiniens
ont été tués par des tirs israéliens
en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem.
Samedi 7 octobre 2000 : Fait
sans précédent, le Hezbollah a pris en
otage 3 soldats israéliens à la
frontière libano-syro-israélienne. Il
demande en échange la libération de
tous les prisonniers détenus par l'état
hébreu et menace de s'attaquer aux
civils. Pour la 1ère fois depuis son
retrait du Liban, l'armée israélienne a
pilonné des positions du Hezbollah. Ehud
Barak a menacé la Syrie de
représailles.
Lundi 9 octobre 2000 : 97
personnes ont été tuées depuis le
début des affrontements le 28/9.
L'ultimatum lancé par Ehud Barak samedi
soir aux Palestiniens pour qu'ils cessent
les violences expire ce soir. Le
secrétaire général de l'ONU est
arrivé à Tel Aviv où il doit
rencontrer le Premier ministre Barak.
Mardi 10 octobre 2000 : Israël
réclame au Hezbollah la libération sans
condition des 3 militaires israéliens
enlevés samedi. Les affrontements ont
diminué mais persistent. Le Premier
ministre Ehud Barak a imposé un blocus
total des territoires palestiniens et a
fermé l'aéroport international de Gaza.
Des dizaines de milliers de Palestiniens
ont été mis en chômage forcé. Les
hôpitaux ne peuvent plus faire face à
l'afflux de blessés et la fermeture de
l'aéroport empêche toute livraison de
matériel médical. Plusieurs
associations israéliennes et
palestiniennes de défense des droits de
l'homme ont appelé Ehud Barak à
réouvrir l'aéroport de Gaza pour que
les avions transportant l'aide médicale
urgente puissent atterrir conformément
au droit humanitaire international.
Vendredi 13 octobre 2000 : Le
Premier ministre Ehud Barak a annoncé la
formation d'un cabinet national ou de
salut public. Tous les partis sont
d'accord à l'exception du Meretz qui
refuse de sièger dans un cabinet avec le
général Ariel Sharon.**
Yasser Arafat annonce l'ouverture d'une
enquête sur le lynchage de 2 des 3
militaires israéliens.
Lundi 16 octobre 2000 : Début
du sommet de Charm-el-cheikh où le
pessimisme règne.
Mercredi 18 octobre 2000 : Yasser
Arafat appelle à un arrêt des
violences. Les affrontements se sont
poursuivis. Le Premier ministre Ehud
Barak a ordonné la levée du blocus des
territoires palestiniens. Ariel Sharon a
rompu ses contacts avec le Premier
ministre et ne participera pas au
gouvernement d'union nationale.
Dimanche 22 octobre 2000 : La
Tunisie suspend ses relations
diplomatiques avec Israël. D'autres pays
suivront.
Lundi 23 octobre 2000 : Après
la suspension sine die des négociations
avec les Palestiniens, le Premier
ministre Ehud Barak a échoué dans son
1er tour de négociations pour former un
gouvernement d'union nationale avec le
parti d'Ariel Sharon qui reproche à
Barak de ne pas lui laisser assez de
pouvoir au sein de ce gouvernement.
Mardi 24 octobre 2000 : 2è
jour de négociations avec A Sharon qui
exige un droit de véto sur les
négociations avec les Palestiniens. ** Le
chef d'état-major de l'armée
israélienne a estimé que les
affrontements avec les Palestiniens
dureront au moins 1 année et que le
front libanais s'embrasera à nouveauµ
Mercredi 25 octobre 2000 : Des
responsables de la sécurité
palestiniens et israéliens se sont
rencontrés pour tenter de réduire la
violence. A New York, la délégation
palestinienne a demandé au Conseil de
Sécurité de l'ONU d'envoyer d'urgence
une force de protection à Jérusalem et
dans les territoires palestiniens pour
protéger les civils.
Vendredi 27 octobre 2000 : Ehud
Barak et Ariel Sharon sont parvenus à un
accord partiel de formation d'un gvt
d'urgence nationale pour faire face à la
révolte palestiniens.
Samedi 28 octobre 2000 : Le
ministre des Affaires étrangères par
intérim a, dans une interview à un
hebdomadaire allemand, déclaré que
toute reprise des négociations avec les
Palestiniens est impossible en raison de
la violence et accuse Yasser Arafat
"d'agir avec le sang de son
peuple" tandis que Yasser Arafat
réclame une force de protection
internationale pour protéger son peuple.
Lundi 30 octobre 2000 : Attentat
à Jérusalem contre une succursale de
l'Agence nationale d'assurance qui a fait
1 mort et 1 blessé. L'attentat a été
revendiqué par un groupe encore inconnu
basé à Beyrouth au Liban.
Jeudi 2 novembre 2000 : Attentat
à Jérusalem qui a tué 2 Israéliens.
Le Jihad a revendiqué cet attentat. **
Accord entre Yasser Arafat et Shimon
Perez afin d'arrêter les violences qui
durent depuis 5 semaines. Des blindés
israéliens ont commencé à se retirer
des villes palestiniennes. Les
affrontements continuent.
Samedi 4 novembre 2000 : Affrontement
dans la Bande de Gaza faisant 1 mort et
83 blessés.
Lundi 6 novembre 2000 : Ehud
Barak a admis que Yasser Arafat
"faisait certains efforts pour
rétablir le calme en Cisjordanie et
Gaza" et s'est dit totalement
opposé au déploiement d'une force
internationale dans ces 2 territoires. La
violence diminue. 2 adolescents
palestiniens ont été tués par des tirs
israéliens dans le nord de la Bande de
Gaza. Le Haut Commissaire des Nations
Unies aux Droits de l'Homme, Mary
Robinson, a indiqué qu'elle se rendrait
en Israël et dans les territoires
palestiniens, en Egypte et en Jordanie
pour enquêter sur les violations
commises par l'Etat hébreu qui a
précisé qu'il ne lui apporterait pas
son concours.
Mardi 7 novembre 2000 : Alors
que commencent les élections
présidentielles, le président
américain Bill Clinton a annoncé la
création d'une commission d'enquête
internationale chargée d'établir les
faits sur les violences infligées au
peuple palestinien.
Vendredi 10 novembre 2000 : De
violents affrontements ont opposé de
jeunes Musulmans à l'armée
israélienne. 5 Palestiniens et 1
Israélien ont été tués. QATAR
: Les autorités ont annoncé
qu'elles fermaient le bureau commercial
d'Israël à Doha.
Samedi 11 novembre 2000 : A
Gaza, 4 Palestiniens ont été tués par
des tirs israéliens portant à 208 le
nombre de victimes depuis le 25
septembre.
Lundi 13 novembre 2000 : 3
Israéliens et 2 Palestiniens ont été
abattus dans de nouvelles violences. En
visite aux Etats-Unis le Premier ministre
Ehud Barak a ordonné à l'armée
"de prendre les mesures nécessaires
pour réprimer cette nouvelle flambée de
violence".
Mardi 14 novembre 2000 : Décès hier des
suites d'un cancer de Léah Rabin,
épouse du Premier ministre Yitzhak Rabin
assassiné le 4 novembre 1995.
Mercredi 15 novembre 2000 :
Léah Rabin a été enterrée à
Jérusalem aux côtés de son mari,
Yitzhak Rabin.
Vendredi 17 novembre 2000 : Israël a gelé les
transferts de fonds aux Palestiniens.
Samedi 18 novembre 2000 : Un
soldat israélien et un policier
palestinien ont été tués à Gaza. Le
blocus israéien rend les territoires
palestiniens exangues. Pour la première
fois, l'Autorité Nationale Palestinienne
a demandé l'ouverture d'une enquête
après la mort du soldat israélien.
Mercredi 22 novembre 2000 : Une
voiture piégée explose à Hadera
faisant 2 morts et 25 blessés.
Lundi 27 novembre 2000 : Le Likoud soumet un
projet de loi qui sera discuté demain et
qui appelle à de nouvelles élections. ** Les
députés ont accepté hier une loi qui
va enterrer un peu plus le processus de
paix. Toute modification des limites
municipales de la ville de Jérusalem
devra être approuvée par la majorité
à la Knesset.
Mercredi 29 novembre 2000 : Journée
Internationale de solidarité avec le
peuple palestinien. Le Premier ministre
Ehud Barak devance la décision de la
Knesset et annonce la tenue d'élections
générales anticipées.
Jeudi 30 novembre 2000 :
Israël conteste le rapport de Mary
Robinson qualifiant certaines parties
"d'inacceptables". A Bethléem
les autorités annoncent qu'il n'y aura
pas de festivités cette année pour
Noël alors que tout un programme était
prévu, l'armée israélienne empêchant
la population de sortir et les touristes
d'entrer.
Samedi 2 décembre 2000 : La
Mer Morte située entre les territoires
palestiniens, la Jordanie et Israël est
menacée de disparition. Selon les
experts, son niveau ne cesse de baisser
(20 mètres en environ 30 ans) et sa
superficie diminue dangereusement, les
pays riverains puisant ses eaux. De
nombreux projets sont envisagés,
notamment le creusement d'un canal qui
relierait la Mer Morte à la Mer
Méditerranée ou la Mer Rouge. Mais les
experts restent sceptiques quant à la
réussite d'un tel projet qui risquerait
de mettre en péril l'écosystème, la
Mer Morte ayant un taux de salinité
très élevé par rapport aux 2 autres
mers.
Lundi 4 décembre 2000 : Le
mouvement pacifiste israélien "La
paix maintenant" signale que le
nombre de logements dans les colonies
juives a augmenté de plus de 50 % en 7
ans. Des milliers de logements ont été
construits depuis 18 mois pendant le
gouvernement Barak. La majorité des
Israéliens sont en faveur du
démantèlement de ces colonies, pensant
qu'il s'agit d'une provocation vis-à-vis
des Palestiniens.
Mardi 5 décembre 2000 : La
Knesset adopte une proposition de loi qui
interdit à tout Premier ministre qui n'a
pas de majorité parlementaire de signer
des accords internationaux. **
Dans une interview au quotidien Le Monde,
l'ex-président américain Jimmy Carter
estime qu'il ne peut y avoir de paix sans
décolonisation.
Vendredi 7 décembre 2000 : 2
colons juifs tués dans un attentat, 8
Palestiniens tués par des tirs
israéliens et des émeutes dans
Jérusalem, tel est le bilan de ce
vendredi, jour d'anniversaire de
l'Intifada.
Samedi 8 décembre 2000 : Le
Premier ministre israélien Ehud Barak
annonce sa démission. Des élections
seront organisées dans un délai de 30
jours.
Lundi 11 décembre 2000 :
Après la démission surprise d'Ehud
Barak, Benjamin Netanyahou annonce qu'il
va se porter candidat. Or, les députés
de la Knesset doivent se prononcer sur
cette candidature, car pour être
candidat, il faut être député.
Benjamin Netanyahou n'est plus député.
Mardi 12 décembre 2000 :
Arrivée de la commission d'enquête
chargée de faire la lumière sur les
incidents entre Israéliens et
Palestiniens. Un Palestinien membre du
Fatah a été tué à Bethléem par les
tirs israéliens. Il était recherché
depuis 5 ans.
Mercredi 13 décembre 2000 :
Les violences
israélo-palestiniennes ont déjà fait
plus de 321 morts côté palestinien et
plus de 10 000 blessés. Les structures
hospitalières ne peuvent plus assumer
leur rôle. L'OMS lance un appel à
l'aide internationale de 7,5 millions de
dollars pour permettre aux organisations
des Nations Unies de faire face à ces
problèmes de soins. La Knesset va
permettre à l'ex-premier-ministre
Netanyahou de poser sa candidature aux
prochaines législatives par l'adoption
de nouveaux projets de loi. L'Autorité
Nationale Palestinienne accuse Israël de
"terrorisme d'état" après la
mort de plusieurs militants palestiniens,
lors d'opérations militaires
israéliennes.
Jeudi 14 décembre 2000 : 16000
Palestiniens ont été autorisés à
retourner travailler en Israël. Ils
doivent cependant répondre aux critères
suivants : être âgé de plus de 35 ans,
être marié et père d'au moins 1
enfant. 120 000 Palestiniens de Gaza et
de Cisjordanie travaillent en Israël.
Ils sont maintenant au chômage, Israël
ayant bouclé les territoires. Selon un
rapport de l'ONU, cette situation met en
danger financièrement beaucoup de
Palestiniens. Le taux de chômage atteint
40 %. De nombreuses entreprises ferment
faute de pouvoir être approvisionnées.
Soit une perte pour l'entité
palestinienne de 3 millions de dollars
par jour.
Vendredi 15 décembre 2000 : 6
Palestiniens tués en Cisjordanie et dans
la Bande de Gaza lors d'affrontements
avec l'armée israélienne. A Jérusalem,
50 Palestiniens ont été blessés lors
de manifestations sur l'esplanade des
Mosquées.
Samedi 16 décembre 2000 :
Reprise des négocations à haut niveau
entre Israéliens et Palestiniens.
Jeudi 21 décembre 2000 :
Selon un rapport publié hier par la
Sécurité sociale, 1,5 millions
d'Israéliens, soit 1/4 de la population,
et 30 % d'enfants de moins de 18 ans,
vivent en dessous du seuil de pauvreté.
La minorité arabe est la plus touchée.
A son arrivée au pouvoir, Ehud Barak
avait promis un vaste programme de lutte
contre la pauvreté. Comme le montre ce
rapport, rien n'a été fait.
Vendredi 22 décembre 2000 :
Le parti pacifiste de gauche
Meretz refuse de soutenir la candidature
de Shimon Perez au poste de Premier
ministre.
Mardi 26 décembre 2000 : Le
président américain Bill Clinton somme
Yasser Arafat et Ehud Barak d'accepter
son plan de paix qui prévoit un tracé
des frontières du futur Etat
palestinien, mais qui ferme la porte au
retour des réfugiés.
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