Vendredi 28 janvier 2005 : A
l'occasion du 60e anniversaire de la
libération du camp d'Auschwitz, le
Premier ministre, Ferenc Gyurcsany, 43
ans, ancien dirigeant des jeunesses
communistes, ancien ministre des Sports
et homme d'affaires fortuné, qui
particpait à une cérémonie de
commémoration à Budapest, la capitale,
a déclaré que "l'Etat hongrois a
commis des péchés en ne protégeant pas
ses citoyens juifs durant la Shoah"
ajoutant "le premier devoir de tout
gouvernement est de protéger et de
défendre l'intégrité de ses citoyens.
La Hongrie a compté des gouvernements
qui n'ont pas fait leur devoir. Ils n'ont
pas commis des erreurs, ils ont commis
des péchés." La Hongrie était une
alliée de l'Allemagne nazie et les
déportations de juifs hongrois ont
commencé au printemps 1944 après que
les forces allemandes eurent envahi le
pays. Au total, 550 000 juifs hongrois
ont péri. (Source :
www.fil-info-france.com)
Mardi 7 juin 2005 : Le
Parlement n'a pu élire le Président de
la République, aucun des 2 candidats
n'ayant réussi à atteindre la majorité
des 2 tiers requise. La Présidente du
Parlement, Katalin Szili, 49 ans,
présentée par le Parti socialiste (au
pouvoir), a obtenu 183 voix des 386
députés siégeant à la chambre. Pour
être élue, elle devait obtenir 257
voix. Son rival, Laszlo Solyom, 63 ans,
ancien président de la Cour
constitutionnelle soutenu par
l'opposition de droite, n'a obtenu que 13
voix. (Source :
www.fil-info-france.com)
Mercredi 8 juin 2005 : Laszlo
Solyom, 63 ans, ancien président de la
Cour constitutionnelle soutenu par
l'opposition de droite, a été élu
Président de la République par le
Parlement, au troisième tour, avec 185
voix contre 182 à sa rivale du Parti
socialiste (MSZP), Katalin Szili. Le
mandat de 5 ans de l'actuel président,
Ferenc Madl, expire en août 2005. Le
Président n'a qu'un titre honorifique en
Hongrie. (Source :
www.fil-info-france.com)
Jeudi 16 juin 2005 : Selon
l'Association des communautés juives de
Hongrie (MAZSIHISZ) 130 tombes ont été
profanées dans un cimetière juif de
Budapest. "Des pierres tombales ont
été renversées et brisées mais nous
n'avons pas vu de graffiti", a
déclaré Gusztav Zoltai, le directeur de
la MAZSIHISZ. (Source :
www.fil-info-france.com)