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Haïti, FIL-INFO-HAITI
©, 2005, ARCHIVES, 2005
- Lundi 10 janvier 2005 : La
Mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé dimanche avoir lancé une
opération dans le quartier de Cité
Soleil, le plus grand bidonville de la
capitale Port-au-Prince, visant à
rechercher des stocks d'armes, au cours
de laquelle 4 soldats de la MINUSTAH ont
été blessés. 96 personnes ont été
interpellées et un stock important de
fusils mitrailleurs et grenades a été
saisi
Jeudi 13 janvier 2005 : Le
Canada a annoncé l'octroi d'une aide de
près de 14 millions de dollars canadiens
(11,6 millions de dollars américains)
pour aider ce pays à organiser les
élections dont la date n'a pas encore
été fixée. Le gouvernement
intérimaire du Premier ministre Gérard
Latortue, appuyé par les Etats-Unis, a
promis de tenir des élections
générales d'ici fin 2005. La gestion du
financement électoral est sous la
responsabilité du Programme des Nations
Unies pour le développement (PNUD). **
4 personnes ont
été tuées et plusieurs autres
blessées mercredi dans le cadre d'une
opération menée par la Police Nationale
d'Haïti appuyée de la Mission des
Nations Unies pour Stabiliser Haïti
(MINUSTAH) dans le quartier de la Saline
à Port-au-Prince la capitale. Des armes
ont été saisies.
Lundi 31 janvier 2005 : Un
membre du Conseil électoral a annoncé
que les premiers scrutins, présidentiel
et législatif, organisés en Haïti
depuis le départ en février 2004 de
l'ex-président Jean Bertrand Aristide
auront lieu les 13 novembre et 18
décembre 2005.
Mercredi 2 février 2005 : Le
premier ministre, Gérard Latortue, au
pouvoir depuis le 9 mars 2004, a
procédé lundi au remplacement des
ministres des Affaires étrangères, de
l'Intérieur et du Commerce, "pour
redynamiser l'action de son
gouvernement", accusé de laxisme et
de mauvaise gestion des dossiers ainsi
que de corruption. Le ministre des
Affaires étrangères, Yvon Siméon, a
été remplacé par l'ancien général
Hérard Abraham, qui était jusqu'à
présent ministre de l'Intérieur et des
Collectivités territoriales. Ce
ministère est désormais confié à
Michel Bernardin "préfet" dans
le département de l'Ouest. Marie Claude
Bayard, une industrielle responsable de
l'Association des industries d'Haïti
(Adih), a été nommée la tête du
ministère du Commerce et de l'Industrie
ainsi que celui du Tourisme.
Lundi 7 février 2005 : Le
Premier ministre Gérard Latortue a
procédé à l'investiture de 2 ministres
et 1 secrétaire d'Etat après
l'annulation par la présidence de la
nomination de 2 personnalités : Michel
Bernardin, qui devait prendre la tête du
ministère de l'Intérieur et des
Collectivités territoriales a été
évincé en raison de "failles
trouvées dans son dossier
personnel". Un ancien juge, Georges
Moïse, a été nommé pour le remplacer.
Au ministère du Commerce et de
l'Industrie, le gouvernement a annulé la
nomination de Marie Claude Bayard,
présidente de l'Association des
industriels haïtiens, au profit de
l'homme d'affaires Fritz Kénol. Celle-ci
aurait été écartée en raison de sa
double nationalité américaine et
haïtienne. L'ancien général Hérard
Abraham, nommé lundi au ministère des
Affaires étrangères, est confirmé à
son poste. Le Premier ministre a nommé
Harold Florentino Latortue secrétaire
d'Etat au Tourisme. Ce dernier n'a pas de
parenté avec le Premier ministre.
Vendredi 11 février 2005 : Le
Carnaval qui s'est terminé jeudi dans la
capitale Port-au-Prince, après 3 jours
de festivités a été marqué par la
mort par balles de 7 personnes, dont un
journaliste, Harold Brézeau, travaillant
au quotidien Le Nouvelliste, et une
centaine de blessées lors de
"mouvements de foule". La
sécurité a été assurée par un
millier de policiers haïtiens aidés de
Casques bleus de la Mission des Nations
unies en Haïti (MINUSTAH).
Lundi 21 février 2005 : 480
prisonniers se sont évadés de façon
spectaculaire samedi du pénitencier
national de Port-au-Prince la capitale,
dont l'ancien Premier ministre lavalas
Yvon Neptune et son ex-ministre de
l'extérieur Jocelerme Privert. Un agent
de l'autorité pénitentiaire nationale,
Oléus Guerrier, a été tué pendant
l'assaut de la prison par une bande
d'hommes armés. Une enquête a été
ouverte pour déterminer les
responsabilités lors de cette évasion.
Selon un gardien de prison s'exprimant
sous couvert d'anonymat, le commando
"aurait bénéificié de
complicités à l'intérieur du
pénitentier".Yvon Neptune et
Jocelerme Privert étaient détenus
respectivement depuis le 27 juin 2004 et
le 6 avril 2004. Ils sont tous deux
inculpés pour leur implication
présumée dans un massacre d'opposants
au Président Jean-Bertrand Aristide,
commis à la mi-février 2004 à
Saint-Marc, qui a fait une cinquantaine
de morts et de disparus.
Mercredi 23 février 2005 : La
Mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
déploré mardi dans un communiqué
"les graves événements qui se sont
déroulés, le samedi 19 février 2005,
au Pénitencier national de
Port-au-Prince où, à la suite de
l'intervention violente d'un commando
armé, 481 prisonniers ont pu
s'évader". Selon la Mission de
l'ONU, "des lacunes sérieuses dans
les dispositifs de sécurité",
ainsi que "des complicités au sein
du système pénitencier" ont permis
cette évasion, précisant que "3
personnes, dont l'ex-Premier ministre
Yvon Neptune et l'ancien ministre de
l'Intérieur Jocelerme Privert, ont été
reconduites, à leur demande et de leur
propre gré, au pénitencier
national", en coopération avec la
Police Nationale d'Haïti (PNH). La
MINUSTAH se dit prête à apporter son
"soutien au gouvernement de
transition dans la recherche des
personnes encore en fuite, de même que
dans l'amélioration des procédures
judiciaires dans le but de réduire le
nombre des détenus non jugés".
Elle a salué la mise sur pied d'une
"commission d'enquête
indépendante, qui devrait rendre public
très rapidement les résultats de ses
investigations".
Mardi 1er mars 2005 : La
police a ouvert le feu lundi à
Port-au-Prince, la capitale, sur une
foule d'environ 2 000 personnes
favorables au Président Jean-Bertrand
Aristide qui défilaient pour marquer le
premier anniversaire du départ en exil
forcé de l'ancien président haïtien. 2
personnes ont été tuées et près d'une
dizaine blessées. Plusieurs centaines de
casques bleus péruviens et brésiliens
encadraient la manifestation. Le
commandant Carols Chugs Brag,
porte-parole de la mission de l'ONU en
Haïti, conduite par le Brésil, a
déclaré : "Cela semblait
pacifique, mais pour une raison que nous
ignorons la police haïtienne est
arrivée et a décidé de disperser la
manifestation".
Mercredi 16 mars 2005 : Au
cours d'une cérémonie solennelle qui
marquait le début des opérations de
démobilisation en Haïti, en présence
des membres du gouvernement de
transition, dont le Premier ministre
Gérard Latortue, le ministre de la
Justice Bernard Gousse, et la ministre de
la Communication et de la Culture, Mme
Magali Comeau Denis, 325 membres de
l'ancienne armée d'Haïti (FADH), dont
280 anciens militaires du Cap Haïtien et
45 des régions avoisinantes, ont remis
symboliquement dimanche 13 mars 2005
leurs armes aux autorités du pays,
"premier pas vers la réconciliation
nationale", selon le Premier
ministre Gérard Latortue. Le
Représentant spécial du Secrétaire
général des Nations Unies et Chef de la
Mission des Nations Unies pour la
Stabilisation en Haïti (MINUSTAH),
lambassadeur Juan Gabriel Valdes,
du Commandant de la Force de la MINUSTAH,
le général Augusto Heleno Ribeiro
Pereira, ainsi que le colonel Tulio
Rojas, le commandant du bataillon chilien
déployé au Cap-Haïtien étaient
également présents.
Mardi 22 mars 2005 : La
Mission de stabilisation de l'ONU
(MINUSTAH) a annoncé lundi que 2 Casques
bleus, un Népalais et un Sri Lankais,
ont été tués dimanche en Haïti en
l'espace de quelques heures dans 2
incidents distincts, l'un à Terre-Rouge,
dans le centre d'Haïti ; l'autre à
Petit-Goâve, dans le sud du pays, par
d'anciens militaires haïtiens lors d'une
opération visant à reprendre le
contrôle d'un commissariat.
Jeudi 7 avril 2005 : Dans
une lettre adressée au Secrétaire
général de l'ONU, Kofi Annan, Ronaldo
Mota Sardenberg, Représentant du Brésil
et Président du Conseil de sécurité au
mois de mars 2005, a annoncé que
"le Conseil de sécurité a décidé
d'organiser, du 13 au 16 avril 2005, une
mission en Haïti, qui sera placée sous
la présidence du Brésil et se
déroulera en même temps que celle du
Groupe consultatif ad hoc du Conseil
économique et social sur Haïti"
dans le but "d'exprimer un appui
total à la Mission des Nations Unies
pour la stabilisation en Haïti
(MINUSTAH) et au maintien de la présence
des Nations Unies en Haïti aussi
longtemps que cela sera
nécessaire", de souligner
"l'engagement à long terme de la
communauté internationale",
d'attirer "l'attention sur le rôle
moteur et les responsabilités du
Gouvernement de transition" et de
"réaffirmer à quel point il
importe de rejeter la violence, de
protéger les droits de l'homme et de
lutter contre l'impunité".
Lundi 11 avril 2005 : La
police haïtienne a tué samedi le chef
rebelle Remissainthe Ravix, l'un des 4
dirigeants du soulèvement qui avait
renversé le président Jean-Bertrand
Aristide le 29 février 2004, au cours
d'une fusillade dans une zone
industrielle de Port-au-Prince, la
capitale haïtienne, lors d'une
opération de la police haïtienne et de
l'ONU visant à retrouver des suspects
dans l'enquête sur la mort d'un employé
de l'ONU. Accusé du meurtre le 6
février 2005 de 4 policiers, et
soupçonné d'avoir orchestré plusieurs
attaques contre des postes de police en
2004, Remissainthe Ravix était
recherché par les forces de l'ordre
depuis des semaines. Il clamait son
innocence et avait choisi la
clandestinité.
Mardi 12 avril 2005 : Un
ex-militaire, proche de l'ex-sergent
Ravix Remissainthe, abattu samedi par la
police, Jean Anthony, recherché par la
police depuis février 2005 pour
l'assassinat le 6 février de 4 policiers
haïtiens, a été abattu dimanche en
Haïti près de l'aéroport international
de Port-au-Prince. 18 personnes ont été
arrêtées. Des armes et des uniformes de
policiers ont été saisis.
Samedi 16 avril 2005 : Le
chef de la mission du Conseil de de
sécurité de l'ONU, Ronaldo Mota
Sardenberg, Représentant permanent du
Brésil auprès des Nations Unies, a
condamné vendredi "avec la plus
grande vigueur" dans un communiqué
l'assassinat d'un soldat du contingent
philippin de la Mission des Nations Unies
pour la stabilisation en Haïti
(MINUSTAH), à Cité Soleil, un quartier
déshérité de la capitale
Port-au-Prince favorable à
l'ex-Président en exil, le père
Jean-Bertrand Aristide, alors qu'il
accomplissait "une tâche
d'intérêt public" en exécution
d'un mandat du Conseil de Sécurité de
l'ONU. Plus de détails :
Haïti : entre
dictature et pauvreté (Radio
Canada)
Lundi 9 mai 2005 : La
police a procédé samedi par une
opération dans un quartier défavorisé
de la capitale Port-au-Prince, à la
libération de 3 personnes enlevées la
semaine dernière par un groupe
d'inconnus qui réclamait une rançon.
Une quinzaine de personnes a été
arrêtée au cours de ce raid. Le Premier
ministre Gérard Latortue avait annoncé
vendredi l'adoption d'un décret faisant
des enlèvements un crime passible des
travaux forcés à perpétuité. Une
cellule anti-kidnapping a été formée
entre la Mission de stabilisation de
l'ONU en Haïti (MINUSTAH) et la police
haïtienne dans le but de lutter contre
ces enlèvements.
Mercredi 1er juin 2005 : Paul-Henri
Mourral, le consul honoraire français au
Cap-Haïtien reconduit dans ses fonctions
pour un mandat de 5 ans le 20 octobre
2002, a été abattu mardi à
Port-au-Prince, la capitale alors qu'il
circulait en voiture près de l'aéroport
quand il a été atteint de plusieurs
balles à l'abdomen. Transporté à
l'hôpital et opéré, il a succombé à
ses blessures.
** Des inconnus ont
ouvert le feu mardi dans le centre de
Port-au-Prince, la capitale, et lancé
des cocktails molotov sur un marché
couvert, faisant 2 morts. Selon la
police, il s'agirait de partisans de
l'ancien président Jean Bertrand
Aristide qui répondaient à une
opération de police dans le plus grand
bidonville de Port-au-Prince (300 000
habitants) au cours de laquelle un membre
de leur groupe a été tué. ** Le
Conseil de
sécurité de l'ONU a
prolongé jusqu'au 24 juin 2005 le mandat
de la MINUSTAH, qui doit expirer ce
mercredi, 1er juin 2005.
Mercredi 8 juin 2005 : Les
électeurs étaient appelés à
s'inscrire sur les listes électorales à
partir de mardi 7 juin 2005 en vue de la
reprise du processus électoral et la
convocation d'élections générales
prévues pour la fin de l'année. La
violence se poursuit et s'amplifie
malgré le déploiement de forces de
l'ONU.
Samedi 11 juin 2005 : Le
Premier ministre Gérard Latortue a
demandé au Conseil de sécurité de
l'ONU d'augmenter les effectifs de la
mission de l'ONU actuellement déployée
dans son pays soulignant que les 7 000
soldats et 1 millier de policiers qui
composent la MINUSTAH ne sont pas
suffisants, estimant qu'il faudrait
doubler cet effectif. La secrétaire
d'Etat américaine, Condoleezza Rice, a
annoncé jeudi lors de l'assemblée
générale de l'Organisation des Etats
Américains (OEA -
OAS en anglais) à Fort Lauderdale en
Floride, que les Etats-Unis allaient
envoyer cette semaine en Haïti leur
secrétaire d'Etat pour l'Amérique
latine, Roger Noriega.
Samedi 18 juin 2005 : 3
étrangers ont été enlevés en 24
heures à Port-au-Prince par des inconnus
armés dont une commerçante italienne
qui vit dans la capitale depuis 30 ans.
La nationalité des 2 autres personnes
n'a pas été communiquée. Le
porte-parole militaire de la Mission de
stabilisation de l'ONU en Haïti
(MINUSTAH) a annoncé que 2 Casques Bleus
péruviens ont été blessés jeudi par
balles, alors qu'ils patrouillaient dans
la capitale. Il a ajouté qu'une
patrouille de soldats jordaniens a été
la cible de tirs lors d'une embuscade
tendue par "des bandits
armés".
Samedi 2 juillet 2005 : Le
Comité international de la Croix-Rouge
(CICR) a annoncé vendredi 1er juillet
2005 qu'un membre de son personnel, Joël
Cauvin, avait été enlevé mercredi 29
juin 2005 et tué en Haïti. Plus de 700
personnes ont été tuées dans la
dernière vague de violences qui a
commencé en septembre 2004 quand les
partisans du président déchu
Jean-Bertrand Aristide ont commencé à
manifester pour réclamer son retour
d'exil en Afrique du Sud.
Mercredi 12 octobre 2005 : Le
Premier ministre Gérard Latortue a
annoncé que "le premier tour des
présidentielles et parlementaires en
Haïti, prévu le 20 novembre 2005 va
être reporté de quelques semaines en
raison de problèmes techniques". La
campagne électorale a débuté samedi 8
octobre 2005.
Samedi 5 novembre 2005 : Une
plainte a été déposée mercredi devant
un tribunal fédéral de Miami en Floride
(Etats-Unis) par le gouvernement haïtien
à l'encontre de l'ex-président
Jean-Bertrand Aristide, qui vit en exil
en Afrique du Sud. L'ancien président
est accusé du détournement de fonds
publics d'un montant de 16 millions de
dollars, de 2001 à 2004, au profit de sa
famille, "d'avoir pillé le Trésor
Public", "volé des revenus
appartenant à la compagnie
téléphonique nationale
haïtienne", et "d'avoir
encouragé, protéger, participé et
profité d'un trafic de drogue illégal
en Haïti et via Haïti".
Lundi 14 novembre 2005 : Le
Conseil électoral provisoire (CEP) a
annoncé vendredi que Dumarsais Simeus,
un riche homme d'affaires qui a vécu
plus de 40 ans aux Etats-Unis, qui avait
pourtant été autorisé par la Cour
suprême à déposer sa candidature et
Samir George Mourra, un commerçant,
possèdant également la nationalité
américaine, ont été écartés de la
course à la présidence dont la date du
premier tour n'a pas encore été fixée.
Les 2 candidats exclus ont expliqué
"qu'ils n'avaient jamais renoncé à
leur nationalité haïtienne". La
Constitution "interdit aux
étrangers de briguer des fonctions
électives dans le pays".
Vendredi 18 novembre 2005 : La
Mission de l'ONU pour la stabilisation en
Haïti (MINUSTAH) a annoncé avoir
engagé 8 heures de combat, jeudi, dans
la capitale Port-au-Prince, avec
"des hommes tirant à l'arme lourde.
4 "assaillants" ont été tués
selon le communiqué de la MINUSTAH qui
ajoute que cette attaque fait suite à
une opération de recherche et de
sécurité des forces de l'ONU en fin de
semaine, au cours de laquelle un suspect
a été tué, 2 personnes blessées et 9
autres arrêtées. **
Michel Brunache,
chef du cabinet du président de la
République, a annoncé que les
élections présidentielle et
parlementaires se dérouleront le 27
décembre 2005. Le scrutin avait été
reporté au 20 novembre 2005 , puis à la
mi-décembre, en raison de problèmes
d'organisation. La Fédération
internationale des ligues des droits de
l'homme (FIDH), basée à
Paris, juge pour sa part, après une
mission dans le pays que plusieurs "rendez-vous
manqués" ont marqué
la transition depuis le départ du
Président Jean-Bertrand Aristide le 29
février 2004. "Le pays semble
toujours à la dérive et au bord du
chaos social. L'insécurité reste
généralisée, l'impunité est patente,
la corruption est généralisée".
Lundi 28 novembre 2005 : Le
Conseil électoral provisoire (CEP) a
annoncé vendredi 25 novembre 2005 que le
premier tour des élections,
présidentielle et législatives, se
tiendra le 8 janvier 2006.
Samedi 10 décembre 2005 : La
police a annoncé vendredi qu'au moins 40
personnes ont été enlevées dans
différents quartiers de la capitale
Port-au-Prince, au cours de la période
du 20 novembre au 5 décembre 2005.
Lundi 12 décembre 2005 : La
Mission des Nations Unies pour la
stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
indiqué dans un communiqué diffusé
vendredi à Port-au-Prince la capitale
qu'une "Une équipe d'enquête
conjointe composée d'enquêteurs de la
force militaire, des sections de la
sécurité, des droits de l'homme et de
l'UNPOL a immédiatement été
constituée" après avoir été
saisie d'allégations mettant en cause
certains casques bleus lors d'incidents
survenus le 31 octobre 2005, dans la
région métropolitaine de
Port-au-Prince. Un rapport d'enquête
préliminaire a été soumis à Juan Gabriel
Valdés, Représentant
spécial du Secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan. Selon la MINUSTAH,
"ce rapport a fait ressortir des
éléments probants laissant croire que
les militaires de la MINUSTAH ont réagi
de manière excessive et procédé à des
fouilles à corps inappropriées à
l'égard de la population concernée.
Conformément au règlement intérieur
des Nations Unies, une commission
d'enquête disciplinaire est mise en
place et les décisions qui seront issues
de ce processus feront l'objet d'une
communication ultérieure". Ajoutant
: "La MINUSTAH tient à réitérer
en cette occasion son engagement résolu
à appliquer la politique de tolérance
zéro pour tous les cas avérés de
mauvaise conduite de la part des
personnels évoluant sous la bannière
des Nations Unies". Concluant :
"Le respect, l'assistance et la
protection des personnes et des
institutions qu'elle représente
constituent une priorité absolue dans
l'édification d'un Etat de droit en
Haïti".
Mardi 13 décembre 2005 : Juan
Gabriel Valdés, représentant spécial
du Secrétaire général en Haïti et
chef de la Mission des Nations Unies pour
la stabilisation en Haïti (MINUSTAH) a
annoncé lundi dans un communiqué que le
Conseil électoral provisoire haïtien a
annoncé, vendredi 9 décembre 2005 à
Port-au-Prince, le calendrier officiel
des élections en Haïti. Le premier tour
des élections présidentielles et
législatives se tiendra le 8 janvier
2006, le second tour le 15 février 2006
et les élections municipales et locales
le 5 mars.
Mercredi 14 décembre 2005 :
Des heurts ont éclaté
mardi lors de la visite officielle à
Port-au-Prince la capitale du Président
de la République Dominicaine, Leonel
Fernandez, qui a été reçu par le
Président haïtien, Boniface Alexandre.
Un groupe d'étudiants et de militants
d'organisations de défense des droits de
l'homme entendaient dénoncer l'expulsion
par les autorités dominicaines
d'Haïtiens entrer illégalement dans le
pays, et les violences perpétrées
contre eux. Selon la Commission
dominicaine des Droits Humains, au moins
10 Haîtiens auraient été assassinés
et leur corps transférés dans des lieux
inconnus. 35 maisons dimmigrants
haïtiens auraient été également
incendiées.
Mercredi 21 décembre 2005 :
Un policier canadien a été
tué à Port-au-Prince par un groupe
d'hommes armés qui a ouvert le feu sur
son véhicule. Le policier se trouvait
dans un groupe de 25 agents à la
retraite qui ont pour mission d'aider
l'ONU en vue des élections du 8 janvier
2006 alors qu'il surveillait le quartier
défavorisé de Cité-Soleil à
Port-au-Prince.
Vendredi 23 décembre 2005 :
L'ONU a annoncé l'ouverture
d'une enquête après lassassinat
mardi à Port-au-Prince, la capitale,
dun policier retraité canadien,
abattu par un groupe d'hommes armés qui
a ouvert le feu sur son véhicule. Le
policier se trouvait dans un groupe de 25
agents à la retraite qui ont pour
mission d'aider l'ONU en vue des
élections du 8 janvier 2006 alors qu'il
surveillait le quartier défavorisé de
Cité-Soleil à Port-au-Prince. **
Le sous-secrétaire
dEtat américain aux Affaires
politiques et numéro 3 du Département
dEtat, Nicholas Burns, a effectué
mardi une visite surprise dans ce pays
où il a rencontré le Premier ministre
Gérard Latortue. Nicolas Burns a
déclaré, à l'issue de sa visite, avoir
"reçu l'assurance du Premier
ministre que le premier tour de
l'élection présidentielle et des
législatives se tiendra le 8 janvier
2006. Le sous secrétaire d'Etat
américain a également annoncé une aide
financière de 116 millions de dollars en
faveur dHaïti et affirmé que
"Washington écarte tout projet de
retour de Jean-Bertrand Aristide".
Lundi 26 décembre 2005 : Un
soldat jordanien de la Mission de
stabilisation des Nations unies en Haïti
(MINUSTAH) a été abattu d'une balle
dans la tête dans le quartier de Cité
soleil, plus grande bidonville de la
capitale Port-au-Prince, par des hommes
armés.
Samedi 31 décembre 2005 : Le
président du Conseil électoral
provisoire (CEP), Max Mathurin, a
annoncé vendredi le report des
élections présidentielle et
parlementaires qui devaient se tenir le 8
janvier 2006. C'est la quatrième fois
qu'elles sont reportées.
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