- SOMMAIRE
GUINEE-BISSAU,
FIL-INFO-GUINEE-BISSAU ©, 2008, ARCHIVES, 2008
- Samedi
12 janvier 2008 : 2 Mauritaniens, d'une
vingtaine d'années, soupçonnés d'être liés
à la branche d'Al-Qaïda au Maghreb islamique,
arrêtés vendredi 11 janvier 2007 dans un hôtel
de la capitale, Bissau, ont avoué avoir
participé au meurtre de 4 Français, le 24
décembre 2007 en Mauritanie. Selon la police,
les hommes ont indiqué n'avoir "aucun
remords" d'avoir assassiné des
"infidèles et des alliés des
Américains". Ils pourraient être extradés
dès samedi 12 janvier 2008 vers la Mauritanie.
Mardi 29 avril 2008 : Le Fonds de
consolidation de la paix des Nations Unies va
allouer 6 millions de dollars pour le plan
prioritaire de la Guinée-Bissau qui prévoit des
projets dans les domaines de la réforme du
secteur de la sécurité, la police judiciaire,
l'emploi des jeunes et les prochaines élections
législatives.
Samedi 17 mai 2008 : Selon un
rapport rédigé conjointement par le
gouvernement de Guinée Bissau et le Fonds des
Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF), près
d'un enfant sur 4 meurt avant l'âge de 5 ans en
Guinée Bissau, plaçant ce pays au sixième rang
des pays où le taux de mortalité infantile est
le plus élevé dans le monde, notamment en
raison du paludisme qui reste de loin la
principale cause de décès.
Mercredi 28 mai 2008 : La ministre
de la Justice, Carmelita Pires, a annoncé mardi
27 mai 2008 que la Commission de consolidation de
la paix des Nations Unies en Guinée-Bissau a
débloqué 900 000 dollars pour la
réhabilitation des prisons, une aide qui
permettra notamment la construction d'une prison
de haute sécurité à Bissau, où seront
internées les personnes inculpées pour le
trafic de drogue et le blanchiment de l'argent.
Selon l'ONU, la Guinée Bissau est devenue une
véritable plaque tournant pour le trafic de la
drogue entre l'Amérique latine et l'Europe
occidentale. D'importantes quantités de cocaïne
pure transportées par des citoyens
sud-américains avaient été saisies dans le
pays entre 2006 et 2007 par des agents de la
police judiciaire.
Samedi 9 août 2008 : Un
porte-parole de l'armée a annoncé vendredi 8
août 2008 qu'un coup d'Etat a été déjoué. Il
"devait être perpétré dans la nuit de
mercredi à jeudi par un groupe d'officiers
dirigé par le contre-amiral Jose Americo Bubo Na
Tchute, chef d'état-major de la marine
nationale". Le président Joao Bernardo
Vieira avait prononcé mardi 5 août 2008 la
dissolution de l'Assemblée nationale,
entraînant la démission du gouvernement. Cette
décision est intervenue après le retrait, en
juillet 2008, du parti africain pour
lindépendance de la Guinée Bissau et du
Cap Vert (PAIGC, ancien parti unique, qui
comptait 45 députés sur 100) de la coalition
gouvernementale. Un nouveau premier ministre
avait été nommé en la personne de Carlos
Correia, 72 ans, qui avait occupé les mêmes
fonctions de 1991 à 1997. Il devait former un
nouveau gouvernement dans la perspective des
élections législatives anticipées prévues
pour le 16 novembre 2008.
Mardi 2 septembre 2008 : L'épidémie
de choléra qui sévit
dans le pays depuis le mois de mai 2008 a fait 72
morts. 3 200 cas ont été recensés. Le
ministère de la Santé a indiqué que cette
épidémie était due au manque d'accès de la
population à l'eau potable, d'où proviennent 80
% des cas recensés.
Lundi 8 septembre 2008 : L'agence
officielle de presse, Xinhua, a
annoncé que la Chine a offert à la
Guinée-Bissau, une aide de 100 000 dollars pour
l'aider à lutter contre l'épidémie de choléra
qui frappe le pays depuis le mois de mai 2008.
Plus de 4 200 cas ont déjà été recensés.
Mercredi 1er octobre 2008 : Le Parti
pour la Rénovation Sociale (PRS), deuxième
force politique du pays, a accusé le président
Joao Bernardo Nino Vieira et son premier
ministre, Carlos Correia, de vouloir reporter les
élections législatives en 2009, en prenant
comme argument l'épidémie de choléra qui
frappe le pays et qui a fait 141 morts. Plus de 7
700 cas ont été recensés.
Vendredi 17 octobre 2008 : Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est
déclaré mercredi 15 octobre 2008 gravement
préoccupé par la montée du trafic et drogues
et de la criminalité organisée en
Guinée-Bissau qui menace la paix et la
sécurité dans ce pays et la sous-région.
Jeudi 6 novembre 2008 : Zinha Vaz,
présidente de l'Union patriotique de Guinée
(UPG), seule femme à conduire une liste aux
élections législatives qui se tiennent jeudi 6
novembre 2008 sur la vingtaine qui vont
s'opposer, a déclaré lors d'un meeting qui
s'est tenu mardi 4 novembre 2008 à Cacheu dans
le sud du pays qu'elle "est prête à
diriger le prochain gouvernement et changer le
pays", si "les électeurs donnent la
majorité à son parti". Elle a affirmé que
l'UPG est "la seule force" politique
qui a "une vision globale de la vie des
Bissau Guinéens".
Samedi 15 novembre 2008 : 19 partis
politiques et 2 coalitions sont en lice pour les
élections législatives qui se dérouleront
dimanche 16 novembre 2008. Leur coût s'élève
à 8 millions de dollars pris en charge par la
communauté internationale afin d'y renforcer
l'Etat. La Guinée-Bissau est l'un des pays
d'Afrique de l'ouest les plus pauvres du monde,
sujet à l'instabilité politique après une
guerre civile qui a duré presque un an en 1998.
Le taux de scolarisation y est de 37 % et
l'espérance de vie de moins de 46 ans.
Lundi 17 novembre 2008 : Les
élections législatives se sont déroulées
dimanche 16 novembre 2008 sous la surveillance de
150 observateurs étrangers. Selon le chef de la
mission d'observations européenne, Johan Van
Hecke, le taux de participation est estimé entre
70 et 80 %. Il a également noté des
"retards à l'ouverture" des
opérations de vote dans quelques bureaux qui ont
atteint "plusieurs heures" ou "des
urnes qui n'étaient pas scellées".
Samedi 22 novembre 2008 : Selon des
résultats encore provisoires, le Parti africain
pour l'indépendance de la Guinée et du Cap vert
(PAIGC, ancien parti unique) au pouvoir depuis
l'indépendance en 1974, dirigé par l'ancien
premier ministre Carlos Gomes Junior, aurait
remporté les élections législatives qui se
sont déroulées dimanche 16 novembre 2008. (Reproduction
interdite)
Lundi 24 novembre 2008 : Une attaque
a été perpétrée dimanche 23 novembre 2008 par
des militaires contre la résidence du président
Joao Bernardo Vieira. Elle intervient une semaine
après les élections législatives qui ont
donné la victoire au Parti africain pour
l'indépendance de la Guinée et du Cap vert
(PAIGC, ancien parti unique) au pouvoir depuis
l'indépendance en 1974, dirigé par l'ancien
premier ministre Carlos Gomes Junior, selon des
résultats encore provisoires. Une personne a
été tuée au cours de cette attaque. Le
président Joao Bernardo Vieira a indiqué au
président de la Commission de l'Union Africaine,
Jean Ping, que
"la mutinerie de militaires contre lui a
échoué". (Reproduction
interdite)
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