- SOMMAIRE
GUINEE,
FIL-INFO-GUINEE ©, 2009, ARCHIVES, 2009
- Jeudi
8 janvier 2009 : Le président du Sénégal,
Abdoulaye Wade, est
arrivé mercredi 7 janvier 2009 à Conakry la capitale pour une
visite de travail de quelques heures, en
provenance du Ghana, où il a assisté à la
cérémonie d'investiture du nouveau président,
John Evans Atta Mills. Il a eu des entretiens
avec le chef de la junte militaire, le capitaine
Moussa Dadis Camara, qui a perpétré un coup
d'Etat perpétré mardi 23 décembre 2008, peu
après l'annonce de la mort du président Lansana Conté, au
pouvoir depuis 1984, coup de force
"accueilli favorablement" par le
président sénégalais. Les entretiens porteront
essentiellement sur la "tenue d'élections
libres et transparentes" et un calendrier
"fixant les modalités d'une transition
démocratique" en Guinée. (Copyright
www.fil-info-france.com)
Jeudi 15 janvier 2009 : Le premier
ministre, Kabiné Komara, banquier de 58 ans,
directeur de la "Banque Africaine d'Import
Export (Afreximbank) en Egypte", a soumis
mercredi 14 janvier 2009 au capitaine Moussa
Dadis Camara, président autoproclamé, chef de
la junte militaire, Conseil national pour la
démocratie et le développement (CNDD), qui a
pris le pouvoir après un coup d'Etat perpétré
mardi 23 décembre 2008, peu après l'annonce de
la mort du président Lansana Conté, au pouvoir
depuis 1984, son gouvernement composé de 29
membres dont 3 femmes et 2 secrétaires d'Etat,
où les partis politiques sont absents. Les
portefeuilles clés de la Défense, de la
Sécurité, des Finances et de la Justice ont
été confiés à des militaires. Copyright
www.fil-info-france.com/
Mercredi 11 février 2009 : Le chef de
la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis
Camara, qui a pris le pouvoir mardi 23 décembre
2008 après la mort du président Lansana Conté,
au pouvoir depuis 1984, a confirmé lundi 9
février 2009 la suspension des activités
syndicales et politiques à l'issue d'une
réunion avec les représentants de la société
civile, des syndicats et partis politiques. Copyright
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Jeudi 29 janvier 2009 : 3 colonels
de la junte militaire, Conseil national pour la
démocratie et le développement (CNDD) qui a
pris le pouvoir par un coup d'Etat le 22
décembre 2008, ont été arrêtés. Ils sont
soupçonnés de complot visant à déstabiliser
le nouveau régime. Copyright
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Mercredi 25 février 2009 : Selon un
communiqué militaire, Ousmane Conté, commandant
dans l'armée, fils aîné du président Lansana
Conté, décédé le 22 décembre 2008 après
avoir passé 24 ans au pouvoir, a été arrêté
mardi 24 février 2009 à Conakry la capitale. Il
est soupçonné d'implication dans un trafic de
drogue et aurait été dénoncé par de
présumés narco-trafiquants arrêtés et
présentés lundi 23 février 2009 par la
télévision publique. Copyright
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Mardi 3 mars 2009 : Le chef de
la junte militaire, au pouvoir depuis le 23
décembre 2008 à la suite d'un coup d'Etat
militaire après l'annonce de la mort du président
Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984, le
capitaine Moussa Dadis Camara, a annoncé samedi
28 février 2009 la levée de l'interdiction qui
frappait les activités des partis politiques et
des syndicats, suspendues peu après le putsch
pour "éviter l'anarchie et le
désordre". Copyright
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Vendredi 6 mars 2009 : Le
représentant spécial du secrétaire général
de l'ONU en Centrafrique, le Guinéen François Lonsény Fall, chef du
Bureau d'appui des Nations unies pour la
consolidation de la paix en Centrafrique
(BONUCA), a annoncé jeudi 5 mars 2009 qu'il
quittait son poste à Bangui en République
centrafricaine et s'installait en Guinée à
Conakry pour y créer un parti politique. Copyright www.fil-info-france.com/
Mercredi 25 mars 2009 : L'ancien
premier ministre, Ahmed Tidiane Souaré, qui a
dirigé le dernier gouvernement du président de
Lansana Conté, décédé le 22 décembre 2008,
et 2 anciens ministres des Mines, Ousmane Sylla
et Louncény Nabé, ont été interpellés lundi
23 mars 2009 et placés en détention. Les
raisons de ces arrestations n'ont pas été
communiquées. Les détenus n'ont pas pu avoir
accès à un avocat. Copyright www.fil-info-france.com/
Lundi 30 mars 2009 : Le chef de
la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis
Camara, au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat
militaire perpétré mardi 23 décembre 2008, peu
après l'annonce de la mort du président Lansana
Conté au pouvoir depuis 1984, a annoncé samedi
27 mars 2009 la tenue d'élections
présidentielles le 13 décembre 2009. Copyright
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Mercredi 29 avril 2009 : L'état
d'alerte a été décrété dans tout le pays
pour prévenir l'apparition de la grippe porcine qui frappe
le Mexique. Copyright
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Jeudi 30 avril 2009 : Le chef de
l'Etat Raul Castro a indiqué lors d'une réunion
ministérielle du Mouvement des pays non
alignés, mercredi 29 avril 2009, que Cuba est
prêt à un dialogue avec les Etats-Unis,
précisant toutefois que "l'initiative de
ces négociations doit émaner des
Etats-Unis". Raul Castro a précisé : Nous
avons déjà dit que nous étions prêts à
examiner toutes les questions avec le
gouvernement des Etats-Unis sur un pied
d'égalité, mais pas à négocier sur notre
souveraineté, ni sur notre système politique et
social, ni sur notre droit à
l'autodétermination, ni encore sur nos affaires
intérieures". Copyright
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Mercredi 27 mai 2009 : Bâ
Mamadou, président d'honneur de l'Union des
forces démocratiques de Guinée (UFDG,
opposition) dirigé par lancien premier
ministre, Cellou Dalein Diallo, farouchement
opposé au régime de Lansana Conté et un des
pionniers de la démocratie pluraliste en
Guinée, est décédé lundi 25 mai 2009 à
l'hôpital Paul Brousse à Paris en France, à
l'âge de 79 ans, des suites d'une longue
maladie. Blogger,
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Jeudi 4 juin 2009 : Le
secrétaire dEtat chargé des Services
spéciaux, de la Lutte contre le grand banditisme
et la drogue, le capitaine Moussa Tiégoro
Camara, qui s'exprimait mardi 2 juin 2009 lors
d'une rencontre avec les maires des 5 communes de
Conakry et des chefs de quartier sur la
sécurité et le banditisme, a demandé aux
populations "de brûler vifs tous les
bandits armés pris en flagrant délit de
vol", ajoutant : "Les Maisons
darrêt et de correction ne peuvent plus
accueillir du monde, la situation ne peut pas
continuer comme ça. Donc mieux vaut tuer tous
ceux qui tuent au lieu de les garder" en
prison. Le capitaine Tiégoro Camara a également
suggéré aux Guinéens de mettre en place des
comités locaux dautodéfense pour
"assurer dabord leur propre sécurité
et aider ensuite les forces de lordre à
éradiquer le fléau" du banditisme.
LOrganisation guinéenne de défense des
droits de lHomme (OGDC) a dénoncé ces
propos "inadmissibles et
intolérables". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?
Mardi 9 juin 2009 : Le ministre
des Mines et de lEnergie de la Guinée,
Mahmoud Thiais, a confirmé que
lexploitation des mines de fer de son pays
a été concédée au groupe BSGR (Benny
Steinmetz Global Resources), basé dans un
paradis fiscal dans les Caraïbes, considéré
comme lun des premiers acheteurs de
diamants au monde, particulièrement actif au
Congo et au Sierra Leone, et dirigé par l'homme
d'affaires franco-israélien, Benny Steinmetz.
Jusquà présent, les sociétés
israélienne BSGR et britannique Rio Tinto, se
partageaient ce marché. Le gouvernement guinéen
avait ensuite retirer la concession accordée à
Rio Tinto pour la transférer au groupe de Benny
Steinmetz à la suite de la visite du premier
ministre israélien Ehud Olmert en Guinée pour
soutenir la candidature de Benny Steinmetz
auprès des autorités guinéennes, selon une
information révélée par le quotidien
économique israélien "Globes". Blogger,
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Jeudi 2 juillet 2009 : 2 anciens
ministres des mines, l'ancien premier ministre,
Ahmed Tidiane Souaré, sous la présidence de
Lansana Conté, et Ousmane Sylla, ont été
arrêtés dans la nuit du mardi 30 juin 2009 sur
instruction du chef de la junte, le capitaine
Moussa Dadis Camara, dans le cadre d'une affaire
de détournement de fonds publics estimés à 12
milliards de francs guinéens (2 millions
d'euros). Le non respect des échéances de
payement des dettes dues seraient à l'origine de
ces arrestations. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations ?
Jeudi 6 août 2009 : De retour
d'une mission en Guinée menée par Interpol
(ICPO, International Criminal Police
Organization), à la demande de la junte
militaire au pouvoir depuis le 23 décembre 2008
à la suite d'un coup d'Etat perpétré au
lendemain de la mort du président Lansana
Conté, l'Office des Nations Unies contre la
drogue et le crime (ONUDC) a
indiqué mercredi 5 août 2009 dans un
communiqué publié à Dakar au Sénégal, avoir
trouvé des preuves de l'existence de
laboratoires clandestins susceptibles de produire
des drogues de synthèse comme l'ecstasy, de la
cocaïne ou de l'héroïne. L'ONUDC souligne que
"es contrôles des experts ont confirmé que
les quantités et la nature des produits
chimiques découverts sur ces sites visités
dépassent largement les besoins de la Guinée et
que certaines de ces substances sont des
précurseurs chimiques de produits tel que
l'ecstasy et des solvants souvent utilisés dans
la production de la cocaïne et de
l'héroïne". Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Vendredi 7 août 2009 : Aboubacar
Sylla, propriétaire du groupe de presse écrite
lIndépendant-Démocrate, qui avait lancé
officiellment son parti, lUnion des forces
du changement (UFC), le 27 juillet dernier à
Conakry la capitale, a été interpellé mardi 4
août 2009 par des hommes en tenues militaires et
civiles de Ratoma. Conduit chez le procureur pour
interrogatoire, il a été relaxé six heures
plus tard. Aboubacar Sylla, qui a réagi à cette
arrestation faite "sans convocation ni
mandat, choses contraires aux règles de
fonctionnement de l'Etat de droit", a
déclaré quil a été arrêté sur
instruction personnelle du ministre de la
Justice, Siba Lohalamou. Lors du lancement de son
parti, Aboubacar Sylla avait indiqué que
"la première des priorités est de faire
une refondation de larmée" et
dénoncé "lindiscipline qui
existe" dans ses rangs. Il avait ajouté que
le Conseil national pour la démocratie et le
développement (CNDD), junte militaire au pouvoir
à la suite d'un coup d'Etat perpétré mardi 23
décembre 2008 après la mort du président
Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984, n'avait
qu'à "organiser les élections et
partir". Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 15 août 2009 : Le ministre
de la communication, Justin Morel Junior, a
annoncé vendredi 14 août 2009 dans un
communiqué officiel que l'ambassadeur du Ghana
en Guinée, Dominic Boagyé, "a été
enlevé pendant quelques heures, la semaine
dernière à Conakry, par des hommes armés qui
l'ont dévalisé et lui ont fait subir des
violences". Blogger,
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Mardi 18 août 2009 : Moussa
Dadis Camara, chef de la junte militaire au
pouvoir à la suite d'un coup d'Etat perpétré
mardi 23 décembre 2008 après la mort du
président Lansana Conté, au pouvoir depuis
1984, a annoncé lundi 17 août 2009 lors d'une
cérémonie officielle organisée à Conakry la capitale la tenue
d'une élection présidentielle le 31 janvier
2010, avec un éventuel second tour prévu pour
le 14 février 2010, et des élections
législatives programmées pour le 26 mars 2010. ** A la
clôture du 3e Congrès de l'Union des forces
démocratiques de Guinée (UFDG, opposition),
samedi 15 août 2009, l'ancien premier ministre,
Cellou Dalein Diallo, a été investi candidat à
l'élection présidentielle et reconduit au poste
de président de l'UFDG. Il a lancé un appel
"à la nécessité dune collaboration
étroite des partis politiques pour la défense
de la démocratie et notamment le droit du peuple
de choisir ses dirigeants". Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 22 septembre 2009 : Le Conseil
de paix et de Sécurité de l'Union Africaine a
décidé d'imposer "des sanctions
appropriées" au capitaine Moussa Dadis
Camara, président du Conseil national pour le
développement et la démocratie (CNDD, junte
militaire) en Guinée qui a annoncé son
intention de postuler aux prochaines élections
présidentielles, contraire au "retour à
l'ordre constitutionnel du pays". Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 25 septembre 2009 : 20 000
personnes, selon la police, 40 000 selon les
organisateurs, ont manifesté jeudi 24 septembre
2009 dans les rues de Labé, la deuxième ville
du pays et fief de l'opposition, pour protester
contre la visite du chef de la junte, le
capitaine Moussa Dadis Camara, au pouvoir
à la suite d'un coup d'Etat perpétré mardi 23
décembre 2008 après la mort du président
Lansana Conté, au pouvoir depuis 1984, prévue
samedi 26 septembre 2009. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 29 septembre 2009 : Les forces
de sécurité ont violemment réprimé lundi 28
septembre 2009 une manifestation réunissant
plusieurs dizaines de milliers de personnes qui
s'opposent à ce que le chef de la junte
militaire en place depuis le 23 décembre 2008
après la mort du président Lansana Conté, le
capitaine Moussa Dadis Camara, ne se présente à
l'élection présidentielle prévue en janvier
2010. Une trentaine de personnes auraient été
tuées. 2 anciens premiers ministres, dirigeants
de partis d'opposition, Cellou Dalein Diallo et
Sidya Touré, blessés au cours de ces violences,
ont été arrêtés et conduits dans un camp
militaire. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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Mercredi 30 septembre 2009 : L'opposition
a annoncé mardi 29 septembre 2009 que la
répression d'une manifestation d'opposition au
chef de la junte au pouvoir, le capitaine Moussa
Dadis Camara, au pouvoir à la suite d'un coup
d'Etat perpétré mardi 23 décembre 2008 après
la mort du président Lansana Conté, qui s'est
déroulée lundi 28 à Conakry la capitale, a
fait plus de 100 morts. La junte a déclaré
mercredi 30 septembre 2009 et jeudi 1er octobre
2009 "journées de deuil national" et a
interdit "tout regroupement de quelque
nature que ce soit à caractère subversif"
à la suite de la répression sanglante d'une
manifestation de l'opposition. Blogger,
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Vendredi 2 octobre 2009 : Après la
répression de la manifestation d'opposition au
régime militaire en place après un coup d'Etat,
qui s'est déroulée lundi 28 septembre 2009 et
qui a fait plus de 150 morts et 1 200 blessés,
selon des chiffres de l'opposition, le chef de la
junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, a
demandé mercredi 30 septembre 2009 dans un texte
lu à la radio et à la télévision d'Etat,
"la désignation d'un sage président
africain pour la médiation en Guinée" et a
appelé à "la mise en place d'une
commission d'enquête internationale en rapport
avec l'ONU suite aux événement du 27 janvier
2007 (répression par l'armée d'une
manifestation en marge d'une grève générale)
et du 28 septembre 2009". Il a également
demandé "la mise en place d'un gouvernement
d'union nationale intégrant l'ensemble des
partis politiques, chargé de gérer la
transition" avant l'élection
présidentielle prévue en janvier 2010.
L'opposition avait appelé à de grandes
manifestations après l'annonce par le capitaine
Moussa Dadis Camara, chef de la junte militaire,
de présenter sa candidature à cette élection.
L'organisation de défense des droits de l'homme
en Guinée, la Rencontre africaine pour la
défense des droits de l'Homme (RADDHO), a
appelé l'ONU "à saisir la CPI (NDLR. Cour
pénale internationale), seule
juridiction en mesure d'enquêter et de juger les
crimes contre l'humanité commis en Guinée
Conakry de façon récurrente face à des
autorités et à des institutions judiciaires
défaillantes". ** Le chef du
Bureau des Nations Unies en Afrique de l'Ouest et
représentant spécial du Secrétaire général
pour l'Afrique de l'Ouest, Saïd Djinnit, a lancé
un appel au rétablissement de l'ordre
constitutionnel en Guinée où les forces de
l'ordre viennent de réprimer de façon sanglante
des manifestations. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
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Lundi 5 octobre 2009 : Le
président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, se
rend lundi 5 octobre 2009 à Conakry la capitale
pour tenter une médiation, à l'initiative de la
CEDEAO, visant
"à faire baisser la tension" après la
répression meurtrière de manifestants par les
forces de sécurité, et "à sortir de
l'impasse politique". La police avait
violemment réprimé lundi 28 septembre 2009 une
manifestation d'opposition au chef de la junte,
Moussa Dadis Camara, tuant 157 personnes et en
blessant 1 200 autres. Selon la junte, 56
personnes auraient été tuées, selon l'ONU,
"plus de 150". Le chef de la junte
militaire, le capitaine le capitaine Moussa Dadis
Camara a indiqué dans une interview diffusée
dimanche 4 octobre 2009 par Radio France
internationale (RFI), qu'il
n'a "aucune responsabilité" dans ce
massacre et qu'il s'agit d'un "complot"
fomenté par les chefs de l'opposition pour
"ternir" son image. Blogger,
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Jeudi 15 octobre 2009 : Le Groupe
de contact international sur la Guinée (ICG-G),
créé par l'Union africaine, la Communauté
économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest
CEDEAO, l'Union européenne, l'ONU, et d'autres
organisations internationale, afin de rétablir
l'ordre constitutionnel en Guinée, après le
coup d'Etat du 24 décembre 2008 après la mort
du président Lansana Conté, a ordonné, lundi
12 octobre 2009 au chef de la junte au pouvoir en
Guinée, le capitaine Moussa Dadis Camara, de
"s'engager au plus tard le 17 octobre 2009,
à ce qui ni lui, ni les membres du Conseil
national pour la démocratie et le développement
(CNDD), ni le Premier ministre ne prenne part à
l'élection présidentielle" prévue en
janvier 2010. ** Le
Commissaire européen en charge du développement
et de l'aide humanitaire, Karel de Gucht, a
déclaré mercredi 14 octobre 2009 lors d'une
conférence de presse au siège de l'Union
Africaine à Addis Abeba, capitale de l'Ethiopie,
que le capitaine Moussa Dadis Camara,
"l'auteur du coup d'Etat doit rendre compte
de ses actes devant un tribunal pour crime contre
l'humanité" ajoutant : "La répression
du 28 septembre a été d'une brutalité jamais
vue. On est véritablement confronté à un crime
contre l'humanité. Et il y a une idée de
principe qui est que, partout, quand il se passe
un crime contre l'humanité, ces crimes soient
jugés" concluant : "La justice
internationale doit aussi être universelle,
sinon elle perd sa crédibilité". Les
forces de sécurité avaient violemment réprimé
lundi 28 septembre 2009 une manifestation
réunissant plusieurs dizaines de milliers de
personnes qui s'opposent à ce que le chef de la
junte militaire en place depuis le 23 décembre
2008 après la mort du président Lansana Conté,
le capitaine Moussa Dadis Camara, ne se présente
à l'élection présidentielle prévue en janvier
2010. Selon un bilan présenté par la junte
militaire, il y aurait eu 56 morts et 934
blessés, tandis que l'Organisation guinéenne de
défense des droits de l'Homme estime que plus de
157 personnes ont été tuées et 1 200
blessées, dont de nombreuses femmes violées.
L'ONU a fait état de plus de 150 morts. Blogger,
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Vendredi 16 octobre 2009 : La Cour
pénale internationale (CPI) a
annoncé jeudi 15 octobre 2009 avoir ouvert une
enquête préliminaire sur la répression par
l'armée guinéenne d'un rassemblement de
l'opposition dans un stade de Conakry, le 28
septembre 2009, qui aurait fait 157 morts selon
l'opposition, 57 selon le chef de la junte
militaire au pouvoir après un coup d'Etat
militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara, et
plus de 150 selon des chiffres de l'ONU. Il y
aurait eu également plus de 1 200 blessés. Blogger,
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Lundi 19 octobre 2009 : La
porte-parole de l'ONU à New York aux Etats-Unis
a déclaré que le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, a
décidé d'établir une commission d'enquête
internationale pour mener des investigations sur
la répression violente de civils non armés le
28 septembre 2009 à Conakry qui a causé la mort
de nombreux civils, fait plusieurs blessés en
violations flagrantes des droits de l'homme, dont
des viols. La mission, dirigée par le
sous-secrétaire général aux affaires
politiques, Hailé Menkerios, a quitté
le siège de l'ONU à New York aux Etats-Unis,
vendredi 16 octobre 2009 et consultera les
autorités guinéennes, les organisations
régionales et les dirigeants de la région sur
les travaux de la commission. Le Procureur de la
Cour pénale internationale (CPI), Luis Moreno
Ocampo, avait confirmé jeudi 15 octobre 2009
qu'il procédait à un examen préliminaire de la
situation en Guinée sur la base d'informations
selon lesquelles des crimes relevant de la
compétence de la Cour auraient été commis le
28 septembre à Conakry. Blogger,
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Mercredi 21 octobre 2009 : Le
Sous-secrétaire général des Nations Unies aux
affaires politiques, Haile Menkerios, arrivé
lundi 19 octobre 2009 à Conakry la capitale,
pour consulter les autorités guinéennes, les
organisations régionales et les dirigeants de la
région sur les travaux de la commission
d'enquête internationale pour mener des
investigations sur la répression violente de
civils non armés le 28 septembre 2009 à Conakry
qui a causé la mort de nombreux civils, fait
plusieurs blessés en violations flagrantes des
droits de l'homme, dont des viols, est parti pour
Ouagadougou au Burkina Faso où il devait
rencontrer le président Blaise Campaoré en sa
capacité de médiateur mandaté par la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO). Une rencontre avec le chef de
la junte militaire au pouvoir, le capitaine
Moussa Dadis Camara, avait eu lieu dimanche 18
octobre 2009. Ce dernier "a a invité la
Commission à commencer ses travaux dès que
possible afin d'établir la vérité sur les
événements du 28 septembre" 2009. Blogger,
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Jeudi 22 octobre 2009 : Le Forum
des forces vives (qui regroupe les partis
d'opposition, des syndicats et la société
civile) a fermement critiqué mardi 20 octobre
2009 l'accord de partenariat dans le secteur
minier signé le samedi 10 octobre 2009 par les
autorités guinéennes avec la société chinoise
"China International Fund" (CIF)
prévoyant des investissements de plus de 7
milliards de dollars dans des projets
d'infrastructures, avertissant "tous ceux
qui, faisant fi des procédures légales de
passation et de ratification des marchés
publics, en particulier dans les secteurs
stratégiques, s'obstinent à vouloir profiter
des circonstances pour réaliser en Guinée des
affaires obscures et juteuses". Le Forum a
ajouté : "Les contrats d'exploitation
conclus avec la junte" au pouvoir depuis
décembre 2008, "seront réexaminés par les
futures autorités démocratiquement élues, dans
le but de protéger les intérêts du
peuple". La rencontre africaine pour la
défense des droits de l'Homme (RADDHO), dont le
siège est à Dakar au Sénégal, s'était
déclarée "scandalisée par le soutien
concret de la Chine à des gens soupçonnés de
crimes contre l'humanité". L'ambassadeur de
Chine à Conakry, Huo Zhengde, s'est pour sa part
insurgé contre ces critiques affirmant que cet
accord a été conclu sur "l'initiative de
l'entreprise elle-même" ajoutant que
"ni l'ambassade, ni le gouvernement chinois
n'ont été tenus au courant de ce
partenariat". Rappelons que la Guinée, pays
le plus pauvre d'Afrique de l'ouest, est le
premier exportateur mondial de bauxite dont il
détient plus de 40 % des réserves mondiales de
ce minerai qui sert à la fabrication de
l'aluminium. Il détient également des gisements
encore largement inexploités de fer, d'or,
d'uranium et de pétrole. **
BELGIQUE/GUINEE : Les ambassadeurs des 27
pays membres de l'Union
européenne, réunis mercredi 21
octobre 2009 à Bruxelles, ont donné leur
"accord de principe" pour la mise en
place de "sanctions ciblées" à
l'encontre du Conseil national pour la
démocratie et le développement (CNDD), junte
militaire au pouvoir après le coup d'Etat du 23
décembre 2008 à la suite d'un coup d'Etat
perpétré au lendemain de la mort du président
Lansana Conté, visant "ses membres et les
individus associés responsables de la
répression violente ou de l'impasse politique
dans le pays". Ses sanctions comprennent un
gel des avoirs financiers et des restrictions de
visas en Europe et un embargo sur les armes. Les
ministres des Affaires étrangères de l'Union
européenne devraient avaliser cet accord dès la
semaine prochaine à Luxembourg. Blogger,
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Mercredi 28 octobre 2009 :
LUXEMBOURG/GUINEE : Les ministres des affaires
étrangères de l'Union européenne ont décidé
mardi 27 octobre 2009 "d'adopter des mesures
visant les membres du CNDD (Conseil national pour
la démocratie et le développement, la junte au
pouvoir) et les individus associés, responsables
de la répression violente ou de l'impasse
politique dans le pays", suite à la
répression violente d'une manifestation de
l'opposition à Conakry, capitale de la Guinée,
le 28 septembre 2009 qui a fait 56 morts et 934
blessés, tandis que l'Organisation guinéenne de
défense des droits de l'Homme estime que plus de
157 personnes ont été tuées et 1 200
blessées, dont de nombreuses femmes violées.
L'ONU a fait état de plus de 150 morts. Blogger,
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Jeudi 29 octobre 2009 : Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné
son autorisation, mercredi 28 octobre 2009 à la
création d'une commission d'enquête
internationale préconisée par le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon, le 16 octobre
2009 portant sur la répression meurtrière de
manifestations de l'opposition à Conakry la
capitale de la Guinée et qui a fait 56 morts et
934 blessés, tandis que l'Organisation
guinéenne de défense des droits de l'Homme
estime que plus de 157 personnes ont été tuées
et 1 200 blessées, dont de nombreuses femmes
violées. L'ONU a fait état de plus de 150
morts. Le Conseil de sécurité a également
demandé à Ban Ki-Moon de lui faire "un
rapport actualisé sur l'évolution de la
situation sur le terrain, les conséquences
éventuelles pour la sous-région, l'enquête
internationale et les mesures prises par la
Communauté économique des Etats d'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO) et l'Union Africaine". Le
Conseil de sécurité a condamné "à
nouveau énergiquement les violences qui auraient
fait plus de 150 morts et des centaines de
blessés, les autres violations flagrantes des
droits de l'homme qui ont été signalées dont
de nombreux viols et violences sexuelles commis
sur des femmes, ainsi que l'arrestation
arbitraire de manifestants pacifiques et de
dirigeants de l'opposition". A l'issue d'une
séance sur le thème de la consolidation de la
paix en Afrique de l'Ouest, le Conseil de
sécurité a réaffirmé qu'il est indispensable
que les autorités nationales guinéennes
"luttent contre l'impunité, traduisent les
coupables en justice, défendent l'Etat de droit,
y compris le respect des droits fondamentaux, et
libèrent toutes les personnes privées du droit
à une procédure régulière". Le Conseil
de sécurité de l'ONU a également "pris
note du fait que les autorités guinéennes se
sont officiellement engagées à aider la
commission d'enquête internationale à mener ses
travaux en toute sécurité". Blogger,
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Fil-info-France
Vendredi 30 octobre 2009 : A l'issue
d'une réunion du Conseil de paix et de
sécurité qui s'est tenue jeudi 29 octobre 2009
à Abuja la capitale du Nigéria, l'Union
Africaine a imposé de nouvelles sanctions, avec
effet immédiat, aux membres de la junte au
pouvoir en Guinée qui ne se sont pas engagés à
renoncer à se présenter à l'élection
présidentielle prévue en janvier 2010 qui
consistent à un "refus de délivrer des
visas, de restrictions de voyages et de gel
d'avoirs", imposés également "aux
membres du gouvernement et à toute autre
personne, civile ou militaire, dont les
activités sont destinées à maintenir le statu
quo inconstitutionnel en Guinée". Blogger,
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Fil-info-France
Lundi 2 novembre 2009 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
annoncé vendredi 30 octobre 2009 la composition
de la commission d'enquête internationale
chargée de faire la lumière sur la violente
répression d'une manifestation d'opposants
intervenue le 28 septembre 2009 à Conakry,
capitale de la Guinée. Cette commission
d'enquête sera composée de 3 membres : Mohamed
Bedjaoui (Algérie), Françoise Ngendahyo
Kayiramirwa (Burundi), et Pramila Patten
(Maurice). Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France
Jeudi 19 novembre 2009 : La
commission d'enquête internationale sur les
massacres qui ont été commis le 28 septembre
2009 à Conakry, la capitale de la Guinée, a
commencé ses travaux mercredi 18 novembre 2009.
Mohamed Bedjaoui (Algérie), Françoise Ngendahyo
Kayiramirwa (Burundi), et Pramila Patten
(Maurice), les 3 commissaires nommés par le
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, se
rendront en Guinée du 25 novembre au 4 décembre
2009. La porte-parole de l'ONU a souligné que
"le Secrétaire général a reçu
l'engagement écrit du chef de la junte
militaire, Dadis Camara et du premier ministre
Komara que les autorités guinéennes
coopéreront et faciliteront le travail de la
commission d'enquête internationale. Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 4 décembre 2009 : Moussa
Dadis Camara, chef de la junte militaire au
pouvoir à la suite d'un coup d'Etat perpétré
mardi 23 décembre 2008, peu après l'annonce de
la mort du président Lansana Conté, au
pouvoir depuis 1984, a été attaqué jeudi 3
décembre 2009 par des soldats menés par
Aboubacar "Toumba" Diakité, un
sous-officier proche du chef de la junte. Moussa
Dadis Camara a été blessé au cours de la
fusillade. Le Sénégal a envoyé à Conakry la capitale un avion
médicalisé "pour emmener vers Dakar"
selon un responsable sénégalais sous couvert
d'anonymat qui a ajouté : "Il est blessé,
on ne connaît pas le degré et la nature de sa
blessure". Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 5 décembre 2009 : MAROC/GUINEE
: Moussa Dadis Camara, chef de la
junte militaire au pouvoir en Guinée à la suite
d'un coup d'Etat perpétré mardi 23 décembre
2008, blessé jeudi 3 décembre 2009 lors d'une
attaque perpétrée par des soldats menés par
Aboubacar "Toumba" Diakité, un
sous-officier proche du chef de la junte "et
emmené vers Dakar" par un avion
sénégalais spécialement affrété pour lui, a
été transféré au Maroc vendredi 4 décembre
2009. Les autorités marocaines ont exprimé leur
mécontentement affirmant qu'on "lui avait
forcé la main" pour accueillir Moussa Dadis
Camara, "sans consultations
préalables". Selon le Conseil national pour
la démocratie et le développement (CNDD), junte
au pouvoir, Aboubacar "Toumba" Diakité
a été arrêté et placé "dans un endroit
sûr". Plusieurs témoins affirment
qu'Aboubacar "Toumba" Diakité serait
"le meneur de la répression sanglante d'une
manifestation réunissant plusieurs dizaines de
milliers de personnes le lundi 28 septembre 2009
à Conakry la capitale, qui aurait fait 157 morts
selon l'opposition, 57 selon le chef de la junte
militaire au pouvoir après un coup d'Etat
militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara, et
plus de 150 selon des chiffres de l'ONU. Il y
aurait eu également plus de 1 200 blessés. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mercredi 9 décembre 2009 : Le
porte-parole de la présidence, et ministre des
Communications, Idrissa Chérif, a accusé la
France, mardi 8 décembre 2009,
"d'héberger" à l'ambassade de France
à Conakry, la capitale, le lieutenant Aboubakar
"Toumba" Diakité, le soldat qui a
tiré sur Moussa "Dadis" Camara, chef
de la junte militaire au pouvoir en Guinée à la
suite d'un coup d'Etat perpétré mardi 23
décembre 2008, blessé jeudi 3 décembre 2009
lors d'une tentative de coup d'Etat, déclarant :
"Je ne dis pas qu'il se cache là-bas".
"Je dis que c'est possible. Je dis que les
Français sont coupables, les services secrets
français sont impliqués dans cette
affaire". La voiture de l'ambassadeur de
France et son épouse, qui se rendaient lundi 7
décembre 2009 à l'aéroport, a été encerclée
par des militaires qui ont exigé de la fouiller.
Les gardes du corps de l'ambassadeur ont été
contraints de se coucher par terre, alors que des
lance-roquettes étaient pointés sur eux. Selon
un diplomate en poste à Conakry, "une telle
fouille est une violation du droit international
et montre à quelle point l'armée guinéenne est
devenue incontrôlable depuis la tentative
d'assassinat contre le chef de la junte".
Selon le Conseil national pour la démocratie et
le développement (CNDD), junte au pouvoir,
Aboubacar "Toumba" Diakité a été
arrêté et placé "dans un endroit
sûr". Plusieurs témoins affirment
qu'Aboubacar "Toumba" Diakité serait
"le meneur de la répression sanglante d'une
manifestation réunissant plusieurs dizaines de
milliers de personnes le lundi 28 septembre 2009
à Conakry la capitale, qui aurait fait 157 morts
selon l'opposition, 57 selon le chef de la junte
militaire au pouvoir après un coup d'Etat
militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara, et
plus de 150 selon des chiffres de l'ONU. Il y
aurait eu également plus de 1 200 blessés. Blogger,
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Fil-info-France ?
Vendredi 11 décembre 2009 : Le ministre
de la Défense, le général Sékouba Konaté,
proche du chef de la junte, qui assure l'intérim
de la présidence, après l'attentat perpétré
le jeudi 3 décembre 2009, contre le chef de la
junte militaire, le capitaine Moussa Dadis
Camara, au pouvoir après un coup d'Etat
perpétré le 23 décembre 2008, blessé et
transféré au Maroc pour y être soigné, a
déclaré, mercredi 9 décembre devant l'armée
en armes, que cet attentat "est une honte
pour notre nation, c'est une honte pour notre
armée", ajoutant que "la discipline
est bafouée". Il a appelé à la
"cohésion" précisant : "L'armée
est indivisible, on est une famille".
S'adressant aux soldats, il a expliqué :
"Nous ne devons plus laisser des gens
indésirables agir en notre sein (...). Il
faudrait que vous-mêmes vous nous aidiez à
lutter contre les mauvaises graines, les
éliminer carrément de nos rangs".
L'attentat contre Moussa Dadis Camara a été
lancé par des soldats menés par Aboubacar
"Toumba" Diakité, un sous-officier
proche du chef de la junte. Après avoir annoncé
son arrestation et son "placement en lieu
sûr", le Conseil national pour la
démocratie et le développement (CNDD), junte au
pouvoir, a indiqué que celui-ci "était
introuvable" et accusé la France de
l'héberger dans son ambassade à Conakry. Lire l'édition de Fil-info-France
du 9 décembre 2009 (France Diplomatie Guinée). Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 12 décembre 2009 : Le
général Sékouba Konaté, ministre de la
Défense et proche du chef de la junte, qui
assure l'intérim de la présidence, après
l'attentat perpétré le jeudi 3 décembre 2009,
contre le chef de la junte militaire, le
capitaine Moussa Dadis Camara, au pouvoir après
un coup d'Etat perpétré le 23 décembre 2008,
blessé et transféré au Maroc pour y être
soigné, a déclaré mercredi 9 décembre 2009,
que le Conseil national pour la démocratie et le
développement (CNDD, junte militaire), que les
négociations, organisées au Burkina Faso, sous
la médiation du président Blaise Compaoré pour
sortir le pays de l'impasse politique après la
répression menée par l'armée le 28 septembre
2009 dans un stade de Conakry, étaient
interrompues jusqu'au retour du chef de la junte,
le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé et
transféré au Maroc pour y être soigné. Le
président de l'Union des Forces démocratiques
(opposition), Mamadou Bah Baadiko a
immédiatement dénoncé cette décision en
affirmant que "la junte ne pouvait pas
prendre prétexte de l'hospitalisation de son
chef pour s'éterniser au pouvoir". Le bilan
de la répression présenté par la junte
militaire, faisait état de 56 morts et 934
blessés, tandis que l'Organisation guinéenne de
défense des droits de l'Homme estime que plus de
157 personnes ont été tuées et 1 200
blessées, dont de nombreuses femmes violées. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 15 décembre 2009 : Le groupe
de contact international sur la Guinée, réuni
dimanche 13 décembre 2009 à Ouagadougou
capitale du Burkina Faso, se disant
"préoccupé par la "détérioration de
la situation sécuritaire, humanitaire et des
droits de l'homme" en Guinée, a pressé les
militaires au pouvoir à Conakry d'accepter une
"transition de courte durée" pour
organiser rapidement des élections, après la
tentative d'assassinat le jeudi 3 décembre 2009
du chef de la junte, le capitaine le capitaine
Moussa Dadis Camara, au pouvoir après un coup
d'Etat perpétré le 23 décembre 2008, blessé
et transféré au Maroc pour y être soigné. Il
a proposé dans une déclaration finale l'envoi
de "personnels civils et militaires" en
Guinée, avec pour mission "d'instaurer un
climat de sécurité pour la population"
guinéenne. Cette mission "serait composée
de personnels civils et militaires, qui devraient
contribuer (...) à l'instauration d'un climat de
sécurité pour la population et à la protection
des institutions et des principaux acteurs de la
transition", ajoute le document. Le Groupe
de contact, qui est composé de représentants du
Conseil de sécurité des Nations unies, de la Communauté économique des Etats
d'Afrique de l'Ouest CEDEAO, de
l'Union Africaine, de l'Union européenne, de la
Banque mondiale, du Fonds monétaire
international (FMI), a également "condamné
les actes de terreur et de violence de toute
nature, ainsi que d'agression et d'extorsion
perpétrés en particulier par des éléments des
forces de défense et de sécurité à l'encontre
des populations et de la communauté
diplomatique". Le Groupe de contact a
également affirmé qu'il y a, actuellement en
Guinée, une "accumulation d'armes dans le
pays à des fins inavouées" et condamné
"la formation de milices et leur
entraînement par des mercenaires". A
l'ouverture de la réunion, le président de la
Commission de la Communauté économique des
Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Mohamed Ibn
Chambas, a proposé "un déploiement
préventif d'une force de protection des civils
et d'assistance humanitaire". Blogger,
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Fil-info-France ?
Jeudi 17 décembre 2009 :
SUISSE/GUINEE : Le Département fédéral
de l'économie suisse (DFF) a annoncé mercredi
15 décembre 2009 des sanctions à l'encontre de
la Guinée qui interdit la fourniture, la vente,
le transit et le courtage de biens d'armements de
toutes sortes destinés à la Guinée. Le
communiqué du DFF ajoute que la Suisse "se
rallie ainsi aux sanctions récemment adoptées
par l'Union européenne à l'encontre de ce
pays". Ces sanctions prévoient une
interdiction d'entrée sur le territoire suisse
et de transit pour 42 membres du Comité national
pour la Démocratie et le Développement (CNDD).
L'Union européenne avait adopté le 27 octobre
2009 des sanctions à l'encontre de la junte au
pouvoir en Guinée à la suite de la répression
sanglante menée par l'armée le 28 septembre
2009 dans un stade de Conakry. Le bilan de la
répression présenté par la junte militaire,
faisait état de 56 morts et 934 blessés, tandis
que l'Organisation guinéenne de défense des
droits de l'Homme estime que plus de 157
personnes ont été tuées et 1 200 blessées,
dont de nombreuses femmes violées. Blogger,
webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Vendredi 18 décembre 2009 :Le rapport
de la commission d'enquête internationale sur
les massacres commis le 28 septembre 2009 à
Conakry, a été remis jeudi 17 décembre 2009 au
Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon. La
commission d'enquête, composée de 3
commissaires : Mohamed Bedjaoui (Algérie),
Françoise Ngendahyo Kayiramirwa (Burundi), et
Pramila Patten (Maurice), avait effectué une
visite en Guinée du 25 novembre au 4 décembre
2009. Rappelons que l'armée avait violemment
réprimée une manifestation réunissant
plusieurs dizaines de milliers de personnes le
lundi 28 septembre 2009 à Conakry la capitale,
qui aurait fait 157 morts selon l'opposition, 57
selon le chef de la junte militaire au pouvoir
après un coup d'Etat militaire, le capitaine
Moussa Dadis Camara, et plus de 150 selon des
chiffres de l'ONU. Il y aurait eu également plus
de 1 200 blessés. Blogger, webmaster : Conditions d'utilisations
Fil-info-France ?
Mercredi 23 décembre 2009 : Le ministre
secrétaire permanent du Conseil national pour la
démocratie et le développement (CNDD, junte
militaire au pouvoir), le colonel Moussa Keïta,
qui assure l'intérim de la présidence, a
affirmé mardi 22 décembre 2009 que le chef de
la junte militaire, le capitaine Moussa Dadis
Camara, au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat
perpétré mardi 23 décembre 2008, blessé par
balle à la tête le 3 décembre 2009, et
transféré dans un hôpital de Rabat au Maroc
pour y être soigné, après une tentative de
coup d'Etat menée par "Toumba"
Diakité, un sous-officier proche du chef de la
junte, que la santé du capitaine Camara avait
"beaucoup évolué" et qu'il
"pourrait être de retour dans peu de
temps". Il a ajouté : "Je vous
confirme que le président nous appelle par
téléphone. S'il ne communique pas publiquement,
c'est pour respecter l'avis du médecin". Le
ministre de la Construction, Boubacar Barry,
avait confié samedi 19 décembre 2009 à
l'agence française de presse, AFP, après une
visite à Rabat au Maroc, que le capitaine Camara
était dans "un état assez
déplorable" et "n'arrivait même pas
à s'alimenter". **
GUINEE/ONU : Le rapport de la commission
d'enquête internationale portant sur les
événements du 28 septembre 2009 en Guinée a
été transmis lundi 21 décembre 2009 au
gouvernement de la Guinée, au Conseil de sécurité des Nations
Unies, à la Commission de l'Union
africaine, et à la Commission de la Communauté
économique des Etats d'Afrique de l'Ouest
(CEDEAO). Le document affirme que le massacre
commis par les forces de l'ordre guinéennes dans
un stade de Conakry, le 28 septembre 2009
constitue un crime contre l'humanité. Au moins
156 personnes ont été tuées ou sont disparues
lors des événements et qu'au moins 109 femmes
ont été victimes de viols ou d'autres violences
sexuelles. Le document conclut que le chef de la
junte militaire, Moussa Dadis Camara, en est
directement responsable comme d'autres
responsables guinéens, notamment son aide de
camp, Aboubacar Chérif Diakité. Ce dernier se
cache depuis qu'il a tenté de tuer Camara le 3
décembre 2009. Le chef de la junte reste
hospitalisé au Maroc. La commission d'enquête,
composée de 3 commissaires : Mohamed Bedjaoui
(Algérie), Françoise Ngendahyo Kayiramirwa
(Burundi), et Pramila Patten (Maurice), avait
effectué une visite en Guinée du 25 novembre au
4 décembre 2009. Rappelons que l'armée avait
violemment réprimée une manifestation
réunissant plusieurs dizaines de milliers de
personnes le lundi 28 septembre 2009 à Conakry
la capitale, qui aurait fait 157 morts selon
l'opposition, 57 selon le chef de la junte
militaire au pouvoir après un coup d'Etat
militaire, le capitaine Moussa Dadis Camara, et
plus de 150 selon des chiffres de l'ONU. Il y
aurait eu également plus de 1 200 blessés. Blogger,
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Fil-info-France ?
Samedi 26 décembre 2009 : Le
général Sékouba Konaté, qui assure l'intérim
de la présidence suite à la tentative
d'attentat contre le chef de la junte militaire,
le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé par
balle à la tête le 3 décembre 2009, et
transféré dans un hôpital de Rabat au Maroc
pour y être soigné, a annoncé mercredi 23
décembre 2009 dans un discours prononcé au camp
militaire Alpha Yaya Diallo, siège de la junte
à Conakry la capitale, un an jour pour jour
après le coup d'Etat du mardi 23 décembre 2008,
à la mort du président Lansana Conté, que le
gouvernement oeuvrait à la tenue d'élections
"le plus tôt possible" ajoutant qu'il
s'agira "des premières élections libres et
démocratiques de notre histoire". Le
général Sékouba Konaté a également appelé
au "pardon" et à "l'indispensable
réconciliation" suite à la répression de
manifestants de l'opposition par les forces de
sécurité dans un stade de Conakry, qui avait
fait au moins 150 morts. Blogger,
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Fil-info-France ?
Mardi 29 décembre 2009 : Le
général Sékouba Konaté, qui assure l'intérim
qui assure l'intérim de la présidence suite à
la tentative d'attentat contre le chef de la
junte militaire, le capitaine Moussa Dadis
Camara, blessé par balle à la tête le 3
décembre 2009, et transféré dans un hôpital
de Rabat au Maroc pour y être soigné, a
ordonné dimanche 27 décembre 2009 la
libération d'une douzaine d'officiers et de
sous-officiers, proches du président Lansana
Conté, au pouvoir depuis 1984, décédé le 23
décembre 2008, placés en détention suite au
coup d'Etat qui a suivi la mort du président.
Ils ont tous été libérés lundi 28 décembre
2009 après avoir brièvement comparu devant un
tribunal qui a jugé que les charges pesant
contre eux étaient insuffisantes et ordonné
leur remise en liberté immédiate. Blogger,
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Mercredi 30 décembre 2009 : Le
général Sékouba Konaté, qui assure la
présidence par intérim suite à la tentative
d'attentat contre le chef de la junte militaire,
le capitaine Moussa Dadis Camara, blessé par
balle à la tête le 3 décembre 2009, et
transféré dans un hôpital de Rabat au Maroc
pour y être soigné, a rendu visite au Maroc à
ce dernier. A son retour, il n'a donné aucune
conférence de presse, mais selon une source
proche de lui, il aurait affirmé : "Dadis
n'était pas conscient de ce qui passait dans son
entourage" et qu'il n'y avait "plus
rien à faire pour lui". Le ministre de la
Construction, Boubacar Barry, avait confié
samedi 19 décembre 2009 à l'agence française
de presse, AFP, après une visite à Rabat au
Maroc, que le capitaine Camara était dans
"un état assez déplorable" et
"n'arrivait même pas à s'alimenter". Blogger,
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