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EQUATEUR, FIL-INFO-EQUATEUR
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- Lundi 3 mars 2008 : Le
ministre de l'Intérieur Gustavo Larrea a
dénoncé l'offensive menée sur le
territoire équatorien par les forces
armées colombiennes, au cours de
laquelle, le numéro 2 des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC),
Raul Reyes, a été tué, parlant de
" violation la plus grave de la
souveraineté" de l'Equateur.
Des avions espions
auraient intercepté une communication
satellite et bombardé la position du
chef rebelle. Au moins 10 autres
guérilleros ont été tués lors de
l'intervention de l'armée colombienne.
Mardi 4 mars 2008 : Le
président Rafael Correa a annoncé lundi
3 mars 2008 la rupture de ses relations
diplomatiques avec la Colombie et la
mobilisation de ses troupes à la
frontière avec la Colombie à la suite
de l'attaque menée samedi 1er mars 2008
par les forces armées colombiennes en
territoire équatorien contre des
combattants des FARC au cours de laquelle
Equateur au cours de laquelle, le numéro
2 Forces armées révolutionnaires de
Colombie (FARC), Raul Reyes, a été
tué.
Mercredi 5 mars 2008 : Le
président Rafael Correa a entamé mardi
4 mars 2008 une tournée régionale qui
le mènera au Pérou, au Brésil, au
Venezuela, au Panama et en République
Dominicaine, afin d'obtenir un
"soutien" face à la crise qui
l'oppose à la Colombie qui a effectué
une incursion militaire en Equateur et
tué le numéro 2 des FARC, Raul Reyes.
Jeudi 6 mars 2008 : Le
président Rafael Correa a
exhorté les organisations
internationales à condamner la Colombie
pour avoir violé sa souveraineté en
lançant une offensive contre les FARC en
Equateur affirmant que le président
colombien Alvaro Uribe "ne veut pas
la paix mais la guerre".
Samedi 15 mars 2008 : Le
Haut Commissariat des Nations Unies pour
les réfugiés (UNHCR) a
annoncé vendredi 14 mars 2008
l'ouverture d'un nouveau bureau dans la
province d'Esmeraldas sur la côte
Pacifique du pays pour aider 60 000
Colombiens réfugiés dans le nord de
l'Equateur pour y fuir l'insécurité. Ce
troisième bureau du UNHCR le long de la
frontière avec la Colombie a été
inauguré mardi en présence des
autorités régionales. Il apportera son
soutien aux quelque 10 000 réfugiés, en
majorité des familles avec enfants, qui
ont rejoint Esmeraldas, une des régions
les plus sous-développées de
l'Equateur.
Mardi 8 avril 2008 : LEquateur
a saisi la Cour internationale de Justice
(CIJ),
dont le siège est à La Haye aux
Pays-Bas, dun différend avec la
Colombie concernant
l"épandage aérien par la
Colombie dherbicides toxiques en
des endroits situés à proximité, le
long ou de lautre côté de sa
frontière avec lEquateur".
Dans sa requête, lEquateur
soutient que "lépandage a
déjà gravement porté atteinte aux
populations, aux cultures, à la faune et
au milieu naturel du côté équatorien
de la frontière et risque sérieusement,
avec le temps, de causer dautres
dommages". Il affirme avoir
déployé "des efforts soutenus et
répétés en vue de négocier une
cessation de ces fumigations", mais
que ceux-ci "se sont révélés
infructueux". Dans sa requête,
lEquateur réaffirme son opposition
à toute "exportation ou
consommation de stupéfiants
illicites" mais souligne que les
questions quil porte devant la Cour
"concernent exclusivement les
méthodes et les endroits retenus par la
Colombie pour ses opérations
déradication des plantations
illicites de coca et de pavot ainsi que
les effets nocifs de telles opérations
en Equateur". L'Equateur demande à
la Cour de dire et juger que la Colombie
a violé les obligations qui lui
incombent en vertu du droit international
en causant ou permettant le dépôt sur
le territoire de l'Equateur d'herbicides
toxiques qui ont porté atteinte à la
santé humaine, aux biens et à
l'environnement et réclame des
indemnités. L'Equateur demande
également à la CIJ de juger que
"la Colombie doit respecter la
souveraineté et lintégrité
territoriale de lEquateur ; prendre
immédiatement toutes les mesures
nécessaires pour prévenir, en tout
point de son territoire,
lutilisation de tout herbicide
toxique dune manière pouvant
entraîner son dépôt en territoire
équatorien et interdire
lutilisation, par épandage
aérien, de tels herbicides en Equateur,
en tout point de sa frontière avec
lEquateur ou à proximité de
celle-ci".
Vendredi 11 avril 2008 : Le
ministre de la Défense, Wellington
Sandoval, a présenté sa démission
mercredi 9 avril 2008. Il avait fait fait
des commentaires controversés après
l'incursion des forces armées
colombiennes contre un camp des
guerilleros colombiens des FARC qui avait
fait 25 morts le 1er mars 2008.
Vendredi 25 avril 2008 : Le
président, Rafael Correa, a déclaré
mercredi 23 avril 2008 à Quito la
capitale que le gouvernement de son pays
est prêt à accorder à la guérilla des
FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie) un
"statut de force belligérante"
si les rebelles renoncent aux prises
d'otages et aux attaques terroristes.
C'est la première fois en Equateur qu'un
président se déclare prêt à
reconnaître les FARC comme "force
belligérante".
Mercredi 30 avril 2008 : Le
ministre français des Affaires
étrangères, Bernard Kouchner,
est arrivé mardi 29 avril 2008 en
Equateur, deuxième étape d'une tournée
de 4 jours en Amérique du Sud destinée
à relancer le processus de libération
des otages des FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie),
dont la Franco-colombienne, Ingrid
Bétancourt.
Lundi 9 juin 2008 : La
Colombie et l'Equateur sont parvenus à
un accord, vendredi 6 juin 2008, sous
l'égide de l'ancien président
américain, Jimmy Carter, Prix Nobel de la
Paix 2002
, visant à reprendre leurs relations
diplomatiques, rompues le 3 mars 2008 à
la suite d'un raid de l'armée
colombienne en Equateur, le 1er mars
2008, au cours duquel le numéro 2 de la
guérilla marxiste des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC),
Raul Reyes, avait trouvé la mort.
Samedi 14 juin 2008 : Le
président Rafael Correa a appelé les
FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie)
vendredi 13 juin 2008 au cours d'une
émission télévisée, à déposer les
armes et libérer sans conditions leurs
otages avant toute négociation politique
et diplomatique dun accord de paix.
Il a ajouté qu'il ne qualifierait pas
les membres de lorganisation de
"terroristes" pour ne pas
simmiscer dans les affaires
intérieures de la Colombie.
Vendredi 11 juillet 2008 : Le
ministre de l'Economie, Fausto Ortiz, a
démissionné de ses fonctions après un
raid mené mardi 8 juillet 2008 dans les
locaux de TC Television et
de Gamavision par l'Agence de garantie
des dépôts, agence publique qui
protège les épargnants qui avaient des
actifs dans des banques ayant fait
faillite. Ces chaînes de télévision
seraient liées à 2 banquiers, Roberto
et William Isaias, anciens
administrateurs de la banque Filanbanco
et propriétaires supposés des
sociétés et chaînes de télévisions
saisies le 8 juillet, soupçonnés de
détournements de fonds qui se sont
enfuis aux Etats-Unis. L'Equateur demande
leur extradition. Jose Toledo, un des
vice-présidents de TC Television, a
affirmé que le ministre de l'Economie
Fausto Ortiz avait démissionné parce
qu'il était opposé à ces saisies.
Officiellement le gouvernement veut
récupérer les 661 millions de dollars
qu'aurait coûté à l'Etat et aux 60 000
épargnants la faillite frauduleuse, il y
a dix ans, de la banque Filanbanco qui a
entraîné un crash bancaire national qui
déboucha en 2000 sur l'adoption du
dollar américain comme monnaie
officielle de l'Equateur. Le président
Rafael Correa a indiqué que les
télévisions et autres sociétés du
groupe Isaias seront vendues aux
enchères pour compenser les pertes de
l'Etat et des épargnants. Pour empêcher
toute contestation juridique,
l'Assemblée constituante a adopté par
87 voix, 14 abstentions et 2 votes blancs
une résolution préparée par le bureau
politique du parti présidentiel Acuerdo
Pais. Aux termes de cette résolution,
les saisies opérées le 8 juillet ne
peuvent faire l'objet d'aucun recours en
justice et tout juge qui admettrait
l'ouverture d'une procédure de recours
serait destitué.
Mercredi 16 juillet 2008 : Le
président du Vénézuela, Hugo Chavez, a
annoncé lors d'une cérémonie
d'inauguration du complexe pétrochimique
d'El Aromo, mardi 15 juillet 2008, en
compagnie de ses homologues d'Equateur
Rafael Correa et du Nicaragua Daniel
Ortega, la construction conjointe entre
le Vénézuela et l'Equateur, de la plus
grande raffinerie de pétrole sur le
Pacifique en Amérique du Sud, qui
permettra au "pétrole brut du
Venezuela d'être transformé dans la
région et non plus aux Etats-Unis".
Un investissement de 6,6 milliards de
dollars est prévu pour construire la
raffinerie qui sera dirigée par une
société mixte composée du groupe
pétrolier public vénézuélien, Petroleos de
Venezuela (PDVSA) qui
détiendra 49 % des parts et de
Petroecuador qui sera majoritaire avec 51
%.
Jeudi 31 juillet 2008 : La
ministre des Affaires étrangères, du
Commerce et de l'Intégration, María
Isabel Salvador, a annoncé mardi 29
juillet 2008 que l'accord signé avec les
Etats-Unis en novembre 1999 pour une
durée de 10 ans, portant sur
l'autorisation accordée à l'armée
américaine pour effectuer des vols de
surveillance contre les trafics de drogue
depuis la base de Manta ne serait pas
renouvelé. La ministre a ajouté que les
300 militaires américains stationnés à
Manta devraient quitter la base après
expiration de l'accord le 12 novembre
2009.
Lundi 29 septembre 2008 : 9,7
millions d'électeurs étaient appelés
aux urnes dimanche 28 septembre 2008 pour
se prononcer par référendum sur la
nouvelle constitution qui renforce les
pouvoirs du président, Rafael Correa. Ce
dernier pourra effectuer jusqu'à 2
mandats consécutifs de 4 ans et aura la
possibilité de dissoudre l'Assemblée,
à condition de convoquer dans la foulée
de nouvelles élections. Le texte porte
également sur le principe de la
gratuité des services de santé et
d'éducation et la mise en place d'un
"système économique social et
solidaire" (article 283 du projet de
nouvelle Constitution), dans lequel la
propriété privée est relativisée par
d'autres formes de propriétés -
communautaire, de l'Etat, associative,
coopérative, mixte -" (article 283
de la nouvelle constitution) dans lequel
"l'Etat se réserve le droit
d'administrer, de réguler, de contrôler
et de gérer les secteurs
stratégiques", définis comme
"l'énergie sous toutes ses formes,
les télécommunications, les ressources
naturelles non renouvelables, le
transport et le raffinage des
hydrocarbures, la biodiversité et le
patrimoine génétique, le spectre
radioélectrique, l'eau, et les autres
que détermine la loi" (article
313). La plupart de ces secteurs sont en
outre déclarés "propriété
inaliénable de l'Etat" (article
408).
Vendredi 10 octobre 2008 : Le
ministère des Secteurs stratégiques a
annoncé jeudi 9 octobre 2008 la
révocation des contrats le liant au
géant de la construction brésilien
Odebrecht pour la réalisation de 4
grands projets. Un différend oppose le
gouvernement à la compagnie
brésilienne, accusée d'irrégularités
dans la construction d'une centrale
hydroélectrique, la seconde du pays
actuellement à l'arrêt. Tous les biens
d'Odebrecht ont été saisis et la visite
du ministre brésilien des Transports,
Alfredo Nascimento, a été annulée.
** Le ministre des
Mines et du Pétrole, Galo Chiriboga, qui
est également vice-président de
l'Organisation des pays exportateurs de
pétrole (OPEP),
a donné sa démission mardi 7 octobre
2008 au président Rafael Correa pour des
"raisons personnelles". Il a
été remplacé mercredi 8 par Derlis
Palacios, actuellement titulaire du
portefeuille des Secteurs stratégiques.
Galo Chiriboga
était notamment chargé de renégocier
avec les 13 compagnies pétrolières
étrangères présentes en Equateur les
contrats les autorisant à exploiter des
gisements dans ce pays, jugés trop
défavorables par Rafael Correa. Des
divergences auraient alors opposé le
ministre au président qui souhaite une
ligne plus dure à l'égard des
compagnies étrangères, qui ne veut plus
qu'elles "imposent leurs
conditions" et imposent "le
chantage" en menaçant de réduire
leur production.
Mardi 21 octobre 2008 : Le
président Rafael Correa Delgado a
annoncé un resserrement de ses liens
avec l'Iran et la Russie, avec laquelle
une coopération militaire a été
évoquée. Il a également indiqué qu'il
allait se rendre en Iran les 20 ou 22
novembre 2008, Téhéran se montrant
favorable à l'importation de produits
équatoriens et souhaite investir en
Equateur.
Lundi 15 décembre 2008 : La
ministre des Affaires étrangères, Maria
Isabel Salvador, a démissionné de son
poste vendredi 12 décembre 2008, peu
après son retour d'Iran, où elle
accompagnait le président de l'Equateur,
Rafael Correa Delgado, en visite
officielle en Iran du 5 au 7 décembre
2008. La ministre a indiqué qu'elle
"voulait consacrer plus de temps à
sa famille". Elle était en poste
depuis un an. Maria Isabel Salvador est
le deuxième chef de la diplomatie
d'Equateur à démissionner en moins de 2
ans. (Reproduction
interdite)
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