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Egypte, FIL-INFO-EGYPTE
©, 2004, ARCHIVES, 2004
- Vendredi
2 janvier 2004 : Selon l'agence de presse
égyptienne MENA, le président Hosni Moubarak a
déclaré jeudi, lors d'une interview à la
télévision nationale, mettant ainsi un terme
définitif aux rumeurs, que son fils cadet, Gamal
(40 ans), "ne lui succèderait pas à la
tête de l'Etat" ajoutant "c'est
absurde (...) L'Egypte est une république. Il
n'y a pas de transmission héréditaire du
pouvoir. Si cela est arrivé dans certains pays,
cela n'arrivera pas en Egypte".
Lundi 5 janvier 2004 : Un avion
charter égyptien Boeing 737 de la compagnie
privée Flash Airlines s'est abîmé en mer Rouge
samedi peu après son décollage de Charm El
Cheikh. Les 148 occupants de l'avion ont péri.
133 Français figurent parmi les victimes. Le
ministre égyptien des Affaires étrangères
Ahmed Maher a affirmé que la catastrophe
"n'est pas liée à un quelconque acte
terroriste" et privilégie la thèse de
l'accident. L'épave giserait à entre 150 et 1
000 mètres de profondeur dans une mer connue
également pour ses forts courants. Les équipes
de secours françaises et égyptiennes ont mené
des recherches dimanche au large de Charm
el-Cheikh, où 60 restes de corps des 148
victimes, en majorité françaises, ont été
retirés de la mer. Notons la disparition du
directeur de la publication de droit, "Revue
de l'arbitrage", Philippe Fouchard, 66 ans,
son épouse, ses enfants et ses petits-enfants
partis en famille à onze à Charm-el-Sheikh. Ce
drame intervient après que le ministre de
l'intérieur français, en charge de la lutte
contre le terrorisme, Nicolas Sarkozy, ait passé
une semaine de vacances en Egypte à l'issu de
laquelle il s'est entretenu avec l'imam
d'al-Azhar, cheikh Mohamed Sayyed Tantaoui, plus
haute autorité de l'Islam sunnite sur le port du
voile islamique en France. Enfin, selon l'Agence
Télégraphique Suisse (ATS), l'Office
fédéral de l'aviation civile (OFAC) avait
interdit de survol (la Suisse) la compagnie
égyptienne Flash Airlines en octobre 2002 pour
"infraction aux normes internationales
minimales" après avoir constaté
"d'importants manquements" constituant
"un danger pour la sécurité
aérienne". Curieusement la compagnie n'a plus
demandé d'autorisation pour la Suisse, sauf en
catastrophe, pour un atterrissage d'urgence à
Genève en raison de "mauvaises conditions
atmosphériques à Paris".
Mardi 6 janvier 2004 : Les
opérations de recherches des corps des 148
victimes dont 133 Français et des débris de
l'avion se poursuivent en mer Rouge après le
crash d'un Boeing 737 à son décollage de Charm
El Cheikh. Une des boîtes noires de l'appareil
aurait émis un signal. Les équipes sur place
ignorent à quelle profondeur elle se trouve. Les
autorités égyptiennes et françaises ont exclu
tout attentat avant même que les premières
expertises aient débutés et après qu'un
correspondant anonyme ait annoncé auprès d'une
agence de presse internationale au Caire qu'un
"groupe islamiste "disciple de la
vérité" jusque là inconnu et basé au
Yémen était à l'origine du crash de
l'appareil.
Jeudi 8 janvier 2004 : Les
familles des victimes du crash du Boeing 737 de
la compagnie Flash Airlines sont arrivées
mercredi à Charm El Cheikh pour rendre hommage
aux disparus au cours de deux cérémonies, une
terrestre et l'autre maritime. Les autorités
égyptiennes ont annoncé l'édification d'une
stèle en hommage aux 148 disparus. Le ministre
français des Affaires étrangères, Dominique de
Villepin, et le président égyptien Hosni
Moubarak, étaient présents à cet hommage. Le
président français Jacques Chirac a accompagné
les familles à l'aéroport d'Orly pour
"témoigner la solidarité de la Nation
toute entière". ** La
deuxième boîte noire de l'appareil a émis des
signaux. Les deux boîtes ne peuvent pas être
récupérées dans l'immédiat. Elles gisent à
près de 1 000 mètres de profondeur. Du
matériel français plus performant est attendu
dans les prochains jours en Mer Rouge.
Vendredi 9 janvier 2004 : Les
familles des victimes du crash du Boeing 737 de
la compagnie Flash Airlines ont assisté jeudi à
Charm El Cheikh à deux cérémonies, une
terrestre et l'autre maritime en hommage aux 148
disparus. Le ministre français des Affaires
étrangères, Dominique de Villepin était
présent. Le président égyptien Hosni Moubarak
était représenté par son épouse.
Samedi 10 janvier 2004 : Dans
l'attente d'un matériel français plus
sophistiqué capable d'atteindre les deux boîtes
noires (échouées à quelque 1 000 mètres de
profondeur) de l'appareil de la compagnie Flash
Airlines qui s'est écrasé en Mer Rouge après
son décollage de Charm El Cheikh le 3 janvier
faisant 148 victimes, le ministre de l'Aviation
civile Ahmed Chafik a exclu "totalement la
possibilité d'un acte hostile ou terroriste. Il
s'agit à cent pour cent d'une panne
technique". Un groupe islamiste jusque là
inconnu, Ansar el-Haq (Disciples de la Vérité),
avait revendiqué lundi dans un appel
téléphonique à l'AFP au Caire un
"attentat" contre le Boeing 737. ** Le
"Guide suprême" des Frères Musulmans,
Maamoun Hodeiby, 83 ans, est décédé dans la
nuit de jeudi à vendredi de maladie. Mohammad
Hilal, 84 ans, le doyen d'âge, a été nommé à
titre intérimaire à la tête du mouvement.
Interdits depuis 1954 en Egypte, mais tolérés,
Les Frères Musulmans prônent l'instauration
d'un Etat islamique, tout en rejetant la
violence.
Mercredi 14 janvier 2004 : Le robot
français "Scorpio 2000" de France
Télécom Marine est arrivé à Charm el Cheikh.
Il devrait plonger dans la nuit de mardi à
mercredi en Mer Rouge pour tenter de remonter les
deux boîtes noires du Boeing 737 de la compagnie
charter Flash Airlines qui s'est écrasé le 3
janvier dernier causant la mort de ses 148
passagers. ** Le roi du Maroc Mohamed VI
est arrivé mardi au Caire pour une visite de 48
heures. Le retour à la souveraineté irakienne
et le dossier israélo-palestinien seront les
deux principaux sujets abordés lors de la
rencontre entre le président Hosni Moubarak et
le roi marocain ainsi que la relance économique
entre les deux pays.
Samedi 17 janvier 2004 : Le robot
français "Scorpio 2000" de France
Télécom Marine a récupéré vendredi l'un des
deux enregistreurs de vol du Boeing 737 égyptien
qui s'est écrasé en Mer Rouge le 3 janvier
faisant 148 morts dont 133 Français. Les
enquêteurs espèrent ainsi découvrir pourquoi
l'avion s'est écrasé peu après son décollage
de Charm El Cheikh.
Lundi 19 janvier 2004 : Le robot
sous-marin "Scorpio 2000" de France
Télécom Marine a réussi à récupérer les
deux boîtes noires du Boeing 737 de Flash
Airlines qui s'est écrasé en Mer Rouge le 3
janvier dernier faisant 144 victimes. Les causes
du crash du Boeing pourront peut-être être
élucidées par les enquêteurs égyptiens.
Mercredi 21 janvier 2004 : Après la
récupération ce week-end des deux enregistreurs
de vol du Boeing 737 de la compagnie Flash
Airlines qui s'est écrasé en mer Rouge le 3
janvier 2004 faisant 148 victimes dont 133
Français, les enquêteurs égyptiens et
français ont affirmé mardi que "les
analyses préliminaires des deux boîtes noires
excluent la possibilité de tout implication
criminelle dans l'accident" ajoutant que la
catastrophe est due à "une défaillance
technique ou à une erreur humaine ou les
deux".
Jeudi 22 janvier 2004 : Selon un
responsable de l'aviation civile égyptienne sous
couvert d'anonymat, et après les premières
transcriptions des deux boîtes noires du Boeing
737 qui s'est écrasé en Mer Rouge le 3 janvier
dernier, la catastrophe serait due à une erreur
du pilote.
Samedi 24 janvier 2004 : Les pluies
et les tempêtes de sable qui ont frappé le pays
ont obligé les autorités à fermer 6 des 8
aéroports égyptiens. 13 personnes ont trouvé
la mort. Le canal de Suez a été fermé
momentanément.
Mardi 27 janvier 2004 :Selon
l'agence égyptienne de presse MENA, un immeuble
d'une dizaine d'étages s'est effrondré lundi
soir au Caire à la suite d'un incendie aux
étages inférieurs faisant 1 mort et une
trentaine de blessés selon un premier bilan
provisoire.
Jeudi 29 janvier 2004 : Le
responsable égyptien de la Commission d'enquête
sur le crash le 3 janvier 2004 du Boeing 737 de
la compagnie Flash Airlines faisant 148 morts, a
indiqué mercredi "qu'il y a des
contradictions entre le vol du Boeing et les
boîtes noires".
Jeudi 12 février 2004 : Plusieurs
milliers d'étudiants ont manifesté mercredi au
Caire pour dénoncer le projet de loi français,
adopté mardi par 494 voix pour et 36 contre,
interdisant les "signes religieux
ostensibles à l'école" et notamment le
port du voile islamique. Selon les manifestants,
cette " loi sur la laïcité viole les
principes de liberté et d'égalité qui sont la
devise de la France".
Mercredi 18 février 2004 : Plusieurs
milliers d'étudiants du campus Kafr el-Sheikh de
l'université de Tanta, dans le nord du pays, ont
manifesté mardi pour protester contre la loi
française interdisant les signes religieux
ostensibles dans les établissements scolaires
publics.
Mardi 24 février 2004 : Plusieurs
milliers d'étudiants de l'université islamique
Al Azhar au Caire ont manifesté lundi contre la
loi française visant à interdire tout signe
religieux ostensible dans les établissements
scolaires français et notamment le port du voile
islamique.
Mercredi 25 février 2004 : Sous la
pression européenne et surtout américaine, le
président Hosni Moubarak a annoncé lundi
l'abrogation d'une disposition pénale très
controversée par les journalistes et leurs
syndicats qui permet leur emprisonnement pour des
délits de presse précisant qu'un "projet
de loi en ce sens" sera soumis prochainement
à l'Assemblée du Peuple (Parlement), qui
remplacera la loi actuellement en vigueur.
Jeudi 4 mars 2004 : Le ministre
de la Jeunesse, Ali Eddine Hilal, a annoncé
mercredi que le Conseil d'administration de
l'Union égyptienne de football a présenté
mercredi une démission collective à la suite de
l'échec de sa formation à franchir le premier
tour de la Coupe d'Afrique des Nations
(CAN-2004), qui s'est tenue en Tunisie.
Mardi 9 mars 2004 : Selon
l'agence officielle de presse MENA, la police a
procédé à l'arrestation d'un libraire et de
son fournisseur en autocollants pour
"'atteinte à l'image du pays". Ils
avaient procédé à la distribution
d'autocollants se moquant de la circulation
automobile. Tous les autocollants, de la taille
d'une main, ont été saisis.
Vendredi 12 mars 2004 : Le
président Hosni Moubarak a reçu jeudi au Caire
le chef de la diplomatie israélienne Sylvan
Shalom qui a qualifié cette entrevue de
"bonne réunion". L'Egypte s'est dite
prête à assurer la sécurité de sa frontière
avec la Bande de Gaza en cas de retrait
israélien des territoires palestiniens.
Mardi 23 mars 2004 : Des
représentants du Quartette pour le Proche-Orient
(Etats-Unis, ONU, Russie et Union européenne) se
sont réunis lundi au Caire. Cette réunion
prévue depuis une dizaine de jours devait porter
sur la perspective d'une reprise des
négociations de paix entre les Palestiniens et
les Israéliens. L'assassinat du Cheikh Yassine a
changé l'ordre du jour. Les journalistes ont
été interdits à cette réunion.
Jeudi 25 mars 2004 : Pour le
troisième jour consécutif des étudiants ont
manifesté contre la mort du Cheikh Yassine.
Vendredi 26 mars 2004 : Des
centaines d'étudiants de l'Université du Caire
ont manifesté jeudi contre les Etats-Unis et
Israël scandant des slogans hostiles tels que
"Bush est l'ennemi de Dieu", "A
bas Israël" ou "La Palestine et l'Irak
: même cause". Ils ont essayé de sortir du
campus mais ont été arrêtés par la police
anti-émeute qui s'était déployée en force
autour du campus. Rappelons que les
manifestations de rue sont interdites en Egypte
en vertu de l'état d'urgence en vigueur depuis
plus de 20 ans. Les manifestants ont distribué
des tracts dénonçant l'assassinat du chef
spirituel du mouvement Hamas, cheikh Ahmad
Yassine et accusant "les dirigeants arabes
de complicité dans cet assassinat parce qu'ils
ont renoncé à récupérer la mosquée d'Al-Aqsa
et Jérusalem".
Lundi 29 mars 2004 : Après
l'annulation du sommet de la Ligue arabe, les
services de la Présidence ont exprimé dans un
communiqué dimanche leur "surprise et leur
regret" suite à une décision
"étrangère aux règles adoptées par les
souverains et les chefs d'Etats arabes selon
lesquelles le sommet doit être convoqué
annuellement en mars pour faire face aux
responsabilités et aux défis de notre nation
arabe" ajoutant "l'Egypte accueillera
la convocation du sommet dans le pays du siège
de la Ligue (l'Egypte) au moment le plus proche
possible sur lequel un accord peut être
trouvé."
Mardi 30 mars 2004 : Après
l'annulation du Sommet de la Ligue arabe qui
devait s'ouvrir lundi à Tunis, et qui a
provoqué la colère de la plupart des pays
arabes qui ne comprennent pas cette décision, le
secrétaire général de la Ligue, Amr Moussa, a
déclaré lundi que le sommet se tiendra dans un
délai de 5 à 7 semaines, sans toutefois
indiquer dans quelle ville il aura lieu.
Mardi 13 avril 2004 : Le
gouvernement a décidé de réinstaurer la carte
d'approvisionnement, abandonnée il y a 15 ans,
pour tenter de juguler la hausse des prix. La
"carte d'approvisionnement" permet aux
personnes ayant un faible revenu d'acheter des
produits de base à un prix subventionné par
l'Etat, nettement inférieur au prix de marché
et fixe. La "carte d'approvisionnement"
permet aux faibles revenus d'acheter des produits
de base à un prix subventionné par l'Etat,
nettement inférieur au prix de marché et fixe.
Les observateurs économiques estiment que cette
mesure est inadéquate car elle va retarder la
mise en place d'une économie de marché et ne
peut à elle seule empêcher une hausse des prix
des produits de nécessité courante. Ils
prônent une augmentation des salaires les plus
bas, en particulier ceux des fonctionnaires, et
l'instauration d'un salaire minimum garanti dans
le secteur privé. Les experts du gouvernement
ont rejeté cette proposition qui, selon eux,
provoquerait une poussée de l'inflation alors
que les salaires de la fonction publique, en
sureffectif, représentent déjà 42,5 milliards
de Livres égyptiennes, soit 6,8 milliards de
dollars, de dépenses budgétaires. La dette
intérieure cumulée devrait ainsi atteindre 440
milliards de livres égyptiennes soit 70
milliards de dollars au cours de l'année
financière 2004-05, soit 108 % du Produit
intérieur brut (PIB).
Lundi 26 avril 2004 : Lors d'un
discours à l'occasion de la célébration du
25ème anniversaire du retrait israélien du Mont
Sinaï, le président Hosni Moubarak a critiqué
la décision de Washington de soutenir le plan de
retrait israélien unilatéral de la Bande de
Gaza élaboré par le premier ministre Ariel
Sharon. Il a appelé l'Union européenne à se
mobiliser pour sauver "la feuille de
route". Il a également déclaré que
"l'occupation de l'Irak est
injustifiée". Le premier ministre
palestinien, Ahmed Qoreï, en visite au Caire, a
indiqué que l'Autorité Nationale Palestinienne
rejetait tout changement sur les questions en
suspens telles que Jérusalem, le retour des
réfugiés ou les frontières.
Vendredi 30 avril 2004 : La Cour
criminelle du Caire a condamné mercredi 25
personnes à des peines de prison allant de 1 à
20 ans pour "trafic d'antiquités". Le
principal accusé, Tarek Souissi, homme
d'affaires et haut responsable du Parti national
démocrate (PND, au pouvoir), chef de ce réseau
de 25 personnes, a été condamné à 35 ans de
prison pour "avoir volé, caché et fait
sortir en contrebande des antiquités, versé des
pots-de-vin et falsifié des documents". Un
haut responsable des douanes égyptiennes a été
condamné à 20 ans de prison, alors que 18
accusés, dont 9 étrangers de nationalité
suisse, allemande, kenyane et libanaise, ont
été condamnés à 15 ans de prison et 6 autres
à des peines allant de un à 12 ans de prison.
Les 9 étrangers et 4 des Egyptiens ont été
condamnés par contumace.
Mardi 4 mai 2004 : Dans un
communiqué rendu public lundi au Caire,
l'Organisation arabe des Droits de l'Homme (OADH)
a appelé les Nations Unies à envoyer d'urgence
en Irak une commission internationale
indépendante et neutre pour enquêter sur les
tortures exercées par les forces de la coalition
sur des prisonniers irakiens et à sanctionner
sévèrement les responsables de ces actes
ignobles.
Mercredi 5 mai 2004 : 3
journalistes de la télévision publique ont
été interdites d'antenne pour avoir refusé
d'ôter leur voile avant d'apparaître à la
télévision.
Lundi 10 mai 2004 : Les
ministres des Affaires étrangères de 22 pays de
la Ligue Arabe ont débuté samedi une réunion
de 3 jours au Caire pour préparer un sommet de
la Ligue arabe qui devrait rassembler, à une
date encore non définie officiellement, leurs
chefs d'Etat et de gouvernement. Les chefs de la
diplomatie arabes doivent discuter d'une
initiative du Yémen , qui vise à remplacer les
troupes sous commandement américain en Irak par
une force multinationale sous l'égide de l'ONU
et de la Ligue arabe. Il ne prévoit aucun
déploiement de troupes arabes en Irak.
Mercredi 19 mai 2004 : Le tribunal
administratif du Caire a ordonné la remise en
liberté de Tarek el Zoumour, qui a purgé
l'intégralité de sa peine de 22 ans de prison
pour son rôle dans l'assassinat du président
égyptien Anouar el Sadate en octobre 1981. Il ne
figurait pas parmi le groupe de 4 personnes qui
ont ouvert le feu sur la tribune officielle.
Mardi 8 juin 2004 : Le ministre
israélien des affaires étrangères, Sylvan
Shalom, est au Caire pour des entretiens avec le
président Hosni Moubarak portant sur le retrait
unilatéral de la Bande de Gaza par Israël. Le
Caire serait prêt à renforcer son dispositif
policier à la frontière avec Israël pour
mettre un terme "au trafic d'armes"
vers la Bande de Gaza. Le Caire s'est dit
également prêt à assurer la restructuration et
la formation des forces de sécurité
palestinienne.
Jeudi 17 juin 2004 : Le premier
ministre palestinien Ahmed Qoreï est arrivé au
Caire où il va demander l'aide de l'Egypte dans
le cadre du retrait unilatéral israélien de la
Bande de Gaza.
Lundi 21 juin 2004 : Le ministre
français des Affaires étrangères Michel
Barnier a entamé dimanche sa première tournée
officielle au Proche-Orient, en Egypte et
Jordanie, puis dans les Territoires palestiniens,
et prépare une visite en Israël. Il
"réitèrera la volonté de la France, comme
de lUnion européenne, de rechercher des
solutions pour sortir de limpasse dans
laquelle se trouve le processus de paix
israélo-palestinien" et "rappellera
son attachement à la feuille de route (plan de
paix du quartette : Etats-Unis, Union
européenne, Russie, ONU) et évoquera
lopportunité que peut constituer à cet
égard la perspective du retrait israélien de
Gaza, auquel lEgypte apporte une
contribution importante".
Mardi 22 juin 2004 : Le ministre
français des Affaires étrangères Michel
Barnier, a été reçu lundi au Caire par son
homologue égyptien, Ahmed Maher. Michel Barnier
a tenu à "réitérer le soutien de la
France au retrait israélien de la Bande de Gaza,
élément principal d'une reprise du processus de
paix au Proche-Orient dans le cadre de la Feuille
de route" ajoutant que "Paris était
prêt à maintenir les contacts avec Palestiniens
et Israéliens et à soutenir la position
égyptienne dans le processus". L'Egypte
devrait envoyer dans les prochaines semaines 150
experts chargés de restructurer les forces de
sécurité palestiniennes appelées à
administrer la Bande de Gaza après le retrait
israélien.
Jeudi 24 juin 2004 : En visite
au Caire dans le cadre du projet de retrait
israélien de la Bande de Gaza, le
sous-secrétaire d'Etat américain Williams Burns
a estimé mercredi que le plan de désengagement
israélien de la Bande de Gaza constituait un pas
vers l'application de la "Feuille de
route" élaborée par le Quartet
(Etats-Unis, Russie, ONU, Union Européenne).
William Burns doit participer jeudi dans la
station balnéaire de Taba à une réunion du
Quartet, destinée à élaborer un "plan
pour la construction économique à Gaza, avant
et après le retrait israélien".
Vendredi 25 juin 2004 : Le Quartet
(Etats-Unis, Russie, ONU, Union Européenne) à
l'origine du plan de paix "Feuille de
route" s'est réuni jeudi à Taba, station
balnéaire à la frontière avec Israël pour
discuter du plan de retrait israélien de la
Bande de Gaza et du rôle que doit jouer l'Egypte
au niveau sécuritaire après ce retrait prévu
officiellement par Israël pour septembre 2005.
Le plan égyptien baptisé "Eclat
céleste" comporte 5 étapes : août 2004 :
le président palestinien Yasser Arafat doit
réorganiser ses services de sécurité sous 3
commandements et en confier la responsabilité à
son premier ministre ; en septembre, plusieurs
dizaines d'officiers palestiniens vont effectuer
des stages de formation sécuritaire en Egypte ;
en octobre : tenue d'une réunion quadripartite
(Palestiniens, Israéliens, Américains et
Egyptiens) ; en décembre, retour des officiers
palestiniens formés ; février 2005 :
désarmement de tous les mouvements de
résistance palestiniens ; septembre 2005 :
retrait complet israélien de la bande de Gaza.
Samedi 10 juillet 2004 : Après la
démission vendredi soir du premier ministre Atef
Obeid, en poste depuis le 5 octobre 1999, et des
32 ministres qui formaient son gouvernement, la
Télévision nationale a annoncé que le
président Hosni Moubarak a demandé à Ahmed
Nazief, 52 ans, ministre sortant des
Communications et de l'Information, de former un
nouveau gouvernement.
Jeudi 15 juillet 2004 : Le
président Hosni Moubarak a investi mercredi un
nouveau gouvernement en présence du Premier
ministre Ahmed Nazief et des 34 ministres de la
nouvelle équipe. Le Premier ministre a indiqué
que ses ministres avaient 2 mois pour élaborer
un programme de lutte contre la hausse des prix,
la pauvreté, la croissance démographique et le
déficit, problèmes jugés prioritaires par le
président Mourabak.
Jeudi 22 juillet 2004 : Le premier
ministre irakien Iyad Allaoui est arrivé au
Caire mercredi où il a participé à la 6ème
réunion des pays riverains de l'Irak en
compagnie également de l'ONU et de l'Union
européenne UE. Il a demandé la sécurité et la
surveillance des frontières et demande une
Charte de bon voisinage. La relève des troupes
de la coalition par des soldats arabes a été
évoquée. Certains pays comme l'Egypte y sont
cependant opposés. Rappelons qu'avec 2,1
milliards de dollars par an, l'Egypte est le
deuxième pays au monde à bénéficier de l'aide
américaine après Israël.
Lundi 9 août 2004 : Lors d'une
réunion extraordinaire samedi au Caire, les
ministres des Affaires étrangères de la Ligue
arabe ont demandé l'extension du délai de 30
jours, accordé par le Conseil de sécurité de
l'ONU au Soudan le 30 juillet, pour résoudre la
crise du Darfour et éviter un engagement
international au Soudan qui risque "de
transformer la crise en situation
explosive". Le ministre égyptien des
Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a
souhaité avant la réunion une prolongation à
90 ou 120 jours de ce délai.
Mercredi 18 août 2004 : En visite
au Caire, Mohamed ElBaradei, directeur de l'Agence
Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) a
annoncé la tenue en janvier 2005 à Vienne d'un
forum pour la création de zones
dénucléarisées dans le monde, notamment au
Proche-Orient, ajoutant que "l'AIEA est
prête à envoyer des missions d'observation en
Egypte et en Jordanie pour détecter
d'éventuelles radiations nucléaires en
provenance d'Israël". Depuis plusieurs
semaines, la presse arabe fait état de crainte
d'une contamination radioactive venant de la
centrale nucléaire israélienne de Dimona, dans
le désert du Néguev (sud) et des dangers, pour
les pays de la région, de l'enfouissement par
Israël, selon eux, de déchets nucléaires en
territoire palestinien dans la bande de Gaza.
Israël refuse de discuter des questions de
sécurité régionale liées à son activité
nucléaire, avant la conclusion d'un accord de
paix global avec ses voisins arabes. Plus de
détails : A LIRE : Israel and the Bomb d'Avner
Cohen. Plus de liens : L'arsenal nucléaire d'Israël
jamais contrôlé : une menace nucléaire globale ; Israël et l'arme
nucléaire ; Israël : armes secrètes ; Israël sommé de signer le Traité
de non-prolifération nucléaire ; Arsenal
nucléaire d'Israël en 2002 (données
du SIPRI Stockholm International
Peace Research Institute) ; Mordechaï Vanunu prisonnier
d'opinion détenu en Israël depuis 18 ans ; Le cas Mordechaï Vanunu.
Mardi 24 août 2004 : La Ligue
des Pays Arabes a décidé de tenir mercredi au
Caire une réunion extraordinaire portant sur le
sort des prisonniers palestiniens en grève de la
faim depuis le 15 août 2004 dans les prisons
israéliennes pour protester contre leurs
conditions de détention et demander des
améliorations.
Jeudi 26 août 2004 : La Ligue
Arabe a annoncé à l'issue d'une session
extraordinaire qui s'est tenue mercredi au Caire
qu'elle allait demander une réunion
extraordinaire de la Commission Internationale
des droits de l'homme de l'ONU pour étudier la
situation des détenus palestiniens en Israël en
grève de la faim depuis le 15 août 2004 pour
exiger l'amélioration de leurs conditions de
détention. La Ligue Arabe a dénoncé "les
pratiques racistes d'Israël qui contredisent les
plus simples règles humanitaires ainsi que les
conventions et lois internationales" et
salué "la résistance et le courage des
prisonniers palestiniens et arabes en
Israël".
Mardi 31 août 2004 : En
déplacement au Caire, le ministre français des
Affaires étrangères, Michel Barnier, n'a pas
exclu de se déplacer lui-même en Irak pour
obtenir la libération des 2 journalistes
français, Christian Chesnot et Georges
Malbrunot, disparus le 20 août 2004 et otages
d'un mouvement islamiste "l'Armée islamique
en Irak". Dans une conférence à
l'ambassade de France, le ministre français a
appelé à "leur libération, au nom des
principes d'humanité et de respect de l'être
humain qui sont au coeur même du message de
l'islam et de la pratique religieuse des
musulmans. L'islam est une religion de paix et de
tolérance. Il respecte la vie humaine"
ajoutant "Notre République assure
l'égalité et la protection de toutes les
religions dans le cadre de notre loi commune. Et
l'islam est aujourd'hui la deuxième religion de
France et 5 millions de musulmans y pratiquent
librement, pleinement leur religion. La France a
toujours récusé la vision d'un choc entre
l'Occident et l'islam. Elle défend, en Irak, en
Palestine, au Proche et au Moyen-Orient et
partout dans le monde, la justice et la dignité
des peuples. Elle est "à l'avant-garde de
la défense du droit international. Partout, elle
défend et défendra la souveraineté des
peuples."
Mardi 7 septembre 2004 : Ouverture dimanche au Caire
des travaux de la 74e session du Conseil
économique et social de la Ligue arabe au niveau
des délégués permanents et des représentants
des organisations et instances de l'action arabe
commune. L'ordre du jour a été présenté et
vise à établir une action arabe commune dans
les domaines économique et social, en
particulier les développements de la grande zone
arabe de libre-échange.
Mercredi 15 septembre 2004 : La 122e session ordinaire
des ministres des Affaires étrangères de la
Ligue arabe s'est ouverte mardi au Caire. Cette
réunion portera essentiellement sur la situation
régionale, en particulier en Irak, en Palestine
et au Liban. Selon le projet de résolution de la
réunion, les ministres devraient "dénoncer
toutes les formes de terrorisme en Irak ciblant
les civils, policiers, forces de sécurité et
journalistes, ainsi que les organisations
humanitaires et religieuses, qui apportent leur
aide au peuple irakien, et les missions
diplomatiques". Le conseil ministériel de
la Ligue devrait aussi appeler les pays arabes à
rétablir leurs relations diplomatiques à leur
niveau d'avant la guerre irakienne (mars 2003),
"afin de consolider les efforts politiques
déployés par le gouvernement intérimaire
irakien".
Vendredi 24 septembre 2004 : Plusieurs
partis d'opposition, Al-Wafd,
Al-Tagammou (marxiste) et le Parti nassérien,
ont demandé la levée de l'état d'urgence
imposé dans le pays depuis l'assassinat du
président Anouar El Sadate (Prix Nobel de la
Paix 1978 conjointement avec l'Israélien
Menachem Begin) le 6 octobre 1981 et
l'instauration d'un régime parlementaire.
L'état d'urgence accorde au chef de l'Etat des
pouvoirs de gouverneur militaire, autorise
l'internement administratif et limite les
activités des partis politiques et des
syndicats. ** 6
condamnés à mort appartenant à la même
famille accusés d'avoir participé à une
vendetta dans le sud du pays, ont été
exécutés mardi par pendaison.
Lundi 27 septembre 2004 : Le Caire a
demandé la "libération rapide des citoyens
égyptiens et de tous les otages" en Irak. 6
Egyptiens travaillant pour une société de
téléphonie ont été enlevés en Irak mercredi.
Lundi 4 octobre 2004 : Le
président de la Commission des affaires
étrangères du Parlement, Mostafa Féki, un des
principaux responsables du Parti national
démocrate (PND) au pouvoir, a indiqué lors
d'une interview à la télévision publique
"qu'Israël est présent en force dans le
nord de l'Irak ; il observe l'Iran et la
Syrie" contestant les propos du Premier
ministre irakien Ilyad Allaoui qui avait
"démenti toute présence israélienne en
pays kurde".
Vendredi 8 octobre 2004 : La Ligue
arabe a exprimé jeudi sa colère après le veto
opposé par les Etats-Unis au Conseil de
sécurité de l'ONU à une résolution demandant
la fin de l'opération meurtrière israélienne
dans la bande de Gaza présentée par les pays
arabes. ** L'Union des avocats arabes
a "dénoncé l'usage par les Etats-Unis de
leur droit de veto au Conseil de sécurité en
vue d'empêcher une résolution condamnant les
boucheries israéliennes dans la bande de
Gaza", dans un communiqué rendu public
jeudi. L'association a estimé que Washington est
"entièrement partenaire de l'entité
sioniste dans son attaque contre le peuple
palestinien et dans l'exécution de son plan
d'extermination". Elle a réitéré son
appel "à la communauté internationale pour
dénoncer les agissements nazis et les crimes de
guerre perpétrés contre les peuples irakien et
palestinien et à traduire devant la justice
internationale les responsables de ces
crimes". ** L'hôtel
Hilton de la station balnéaire de Taba, à la
frontière égypto-israélienne, où logeaient de
nombreux touristes israéliens, a été touché
jeudi soir par une forte explosion faisant 30
morts et plus de 160 blessés. Selon les
autorités, il y a un "grand nombre de
blessés", précisant que "rien
n'indique qu'il s'agisse d'un attentat".
Lundi 11 octobre 2004 : Après les
attentats à la bombe perpétrés contre les
touristes israéliens à l'hôtel Hilton de Taba,
qui ont fait 34 morts et une centaine de
blessés, les services de police israéliens
mènent l'enquête avec leurs homologues
égyptiens. Un bédouin soupçonné d'avoir
fourni les explosifs a été arrêté.
Vendredi 15 octobre 2004 : Les
autorités religieuses de 5 pays du Golfe, du
Liban, d'Egypte et d'Irak ont annoncé que le
mois sacré du Ramadan devrait commencer vendredi
à l'aube.
Samedi 16 octobre 2004 : Un
communiqué attribué à Al-Qaïda a revendiqué
les attentats du 7 octobre 2004 dans le Sinaï
égyptien qui ont fait 32 morts dont 13
Israéliens, et plus de 100 blessés.
Vendredi 12 novembre 2004 : La
dépouille mortelle du Président de l'Autorité
Nationale Palestinienne, Yasser Arafat, 75
ans, symbole de la lutte du peuple palestinien,
Prix Nobel de la Paix 1994, "décédé jeudi 11 novembre à 03 H 30
(heure de Paris ; 2 H 30 heure GMT) à l'hôpital
des armées Percy à Clamart, près de
Paris", est arrivée jeudi soir au Caire, la
capitale accompagné par sa veuve Souha et une
délégation palestinienne. Avant son départ, la
Garde Nationale française lui a rendu les
honneurs militaires en présence du Premier
ministre français Jean-Pierre Raffarin. Une
brève cérémonie officielle aura lieu ce
vendredi en présence de nombreux dignitaires
étrangers. La France sera représentée par son
ministre des Affaires étrangères Michel
Barnier. Les autorités égyptiennes ont tenu à
prévenir la population en indiquant qu'il
s'agissait de funérailles militaires officielles
qui ne seraient pas ouvertes au public. La
dépouille mortelle du Président palestinien
sera ensuite acheminée à Ramallah en
Cisjordanie pour être inhumée dans l'enceinte
du Quartier Général en ruines où Yasser Arafat
y était assigné à résidence depuis près de 3
ans par les autorités israéliennes.
Lundi 22 novembre 2004 : Le
mouvement des Frères musulmans a dénoncé
dimanche la conférence internationale sur l'Irak
qui se tient lundi et mardi à Charm el-Cheikh et
doit réunir l'Irak et ses voisins (Iran,
Koweït, Arabie saoudite, Syrie, Turquie,
Jordanie), les pays du G8 (USA, Russie, Japon,
Canada, Allemagne, France, Grande-Bretagne,
Italie), ainsi que l'ONU, la Ligue arabe et la
Conférence de l'organisation islamique (OCI). Selon
eux, cette conférence "légitime
l'occupation américaine".
Mardi 23 novembre 2004 : Samir
Soumaydaï, représentant de l'Irak à l'ONU, a
déclaré lundi avant l'ouverture de la
conférence internationale de Charm El-Cheikh sur
l'Irak que "le temps n'était pas encore
venu pour un retrait des troupes étrangères de
son pays" ajoutant "selon la
résolution 1546, c'est Bagdad qui a le pouvoir
de demander ce retrait".
Lundi 29 novembre 2004 : Le nouveau
chef de l'Organisation de libération de la
Palestine (OLP), Mahmoud Abbas, le Premier
ministre Ahmed Qoreï, et le président par
intérim de l'Autorité palestinienne Rauhi
Fattouh sont arrivés au Caire, la capitale,
samedi où ils doivent avoir des entretiens avec
le président Hosni Moubarak portant
essentiellement sur l'organisation des élections
prévues le 9 janvier 2005. Une rencontre est
également prévue avec le chef des services de
renseignements égyptien, Omar Suleiman.
Jeudi 2 décembre 2004 : Fathi
Arafat, 67 ans, frère du dirigeant palestinien
Yasser Arafat, décédé le 11 novembre 2004, est
mort mercredi à l'hôpital du Caire où il
était soigné pour un cancer de l'estomac.
Mercredi 8 décembre 2004 : L'agence
officielle MENA a annoncé mardi "la
possibilité d'un retour prochain de son
ambassadeur en Israël". L'Egypte, premier
pays arabe à avoir signé la paix avec Israël
en 1979, avait rappelé en novembre 2000 son
ambassadeur en Israël pour protester contre
"l'usage excessif de la force par l'armée
israélienne dans les territoires palestiniens
après le déclenchement de la seconde
Intifada". Rappelons que l'Egypte, les
Etats-Unis et Israël doivent signer le 14
décembre 2004 au Caire un protocole d'accord
pour l'établissement d'une zone de
libre-échange
.Samedi 11 décembre 2004 : Réunis au
Caire, les pays membres de l'Organisation des
pays exportateurs de pétrole (OPEP),
réagissant à une chute brutale des cours, ont
décidé de réduire dès janvier 2005 la
production qui va passer de 28 à 27 millions de
barils/jour, tout en maintenant inchangé son
plafond de production.
Lundi 13 décembre 2004 : Pour la
première fois depuis son accession au pouvoir il
y a 23 ans, une manifestation silencieuse,
organisée par le Mouvement égyptien pour le
changement, composé de partis et d'intellectuels
qui demande des changements constitutionnels,
s'est déroulée devant le siège de la cour
suprême pour protester contre un éventuel
cinquième mandat du président Hosni Moubarak
(76 ans qui a pris le pouvoir après l'assassinat
d'Anouar El Sadate) ou contre la succession de
son fils, Gamal. Son mandat s'achève en octobre
2005.
Mercredi 15 décembre 2004 : Le ministre
du Commerce et de l'Industrie israélien Ehud
Olmert et son homologue égyptien Mohammed
Rachid, en présence du Premier ministre
égyptien Ahmed Nazif et du représentant
américain pour le Commerce, Robert Zoellick, ont
signé mardi au Caire, la capitale, leur premier
accord de partenariat industriel et commercial
stratégique. L'Egypte est le premier pays arabe
à avoir signé la paix avec Israël, à Camp
David (Etats-Unis) en 1979. Ehud Olmert a
déclaré : "C'est un bon accord pour
Israël, pour l'Egypte et les Etats-Unis" à
l'issue de la cérémonie de signature et
Mohammed Rachid d'ajouter : "Cet accord va
nous permettre de nouer un accord de libre
échange avec les Etats-Unis". L'accord
établit des zones industrielles qualifiées
(ZIQ) entre Israël et l'Egypte, assurant
l'ouverture du marché américain, sans quota et
sans droits de douane, aux produits fabriqués en
Egypte dans ces zones. Le taux d'intégration
industrielle (taux de fabrication sur place) des
produits admis en franchise sur le marché
américain devra être d'au moins 35 %. Ces
produits devront comporter au moins 11,2 % de
composants israéliens. Les Etats-Unis sont le
premier client et le deuxième fournisseur de
l'Egypte.
Jeudi 30 décembre 2004 : Le
quotidien pro-gouvernemental Al-Ahram, qui cite
une source judiciaire, a annoncé mercredi que la
Haute Cour administrative d'Egypte a ordonné la
libération de Tarek al-Zomor, membre du
mouvement intégriste al-Jihad condamné en 1981
à 22 ans de prison, après avoir purgé sa peine
pour son implication dans l'assassinat de
l'ancien président Anouar al-Sadate, le 6
novembre 1981 lors d'une parade militaire,
déboutant le ministère de l'Intérieur qui
souhaitait le maintenir en prison considérant le
prisonnier comme une "personne très
dangereuse pour la sécurité du pays" ayant
"tenté de s'enfuir à plusieurs reprises de
sa prison". Le principal accusé dans
l'assassinat d'Anouar al-Sadate, Khaled
Eslambouli, a été condamné à mort et pendu en
1982.
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