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Cuba, FIL-INFO-CUBA
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- Mardi 4 janvier 2005 : Le
ministre des Affaires étrangères,
Felipe Perez Roque, a annoncé lundi que
son pays avait renoué ses relations
diplomatiques avec 8 pays de l'Union
européenne : France, Grande-Bretagne,
Allemagne, Italie, Autriche, Grèce,
Portugal et Suède. Les ambassadeurs de
ces pays avaient quitté La Havane à la
suite de la condamnation de 75 dissidents
à de lourdes peines de prison.
Vendredi 21 janvier 2005 : Troisième
producteur de cigares "hecho a
mano" (roulés à la main) des
Caraïbes, les autorités cubaines ont
adopté une loi interdisant de fumer dans
les lieux publics fermés, les hôpitaux
et les écoles qui entrera en vigueur le
6 février 2005. Un décret officiel
stipule aussi que le droit de fumer dans
les lieux publics ouverts sera limité à
des zones fumeurs et interdit de vendre
du tabac aux mineurs de moins de 16 ans
ainsi qu'aux abords des écoles.
Lundi 28 mars 2005 : Le
commissaire européen au Développement
et à l'Action humanitaire, Louis Michel,
est arrivé samedi à La Havane où il a
rencontré le Président Fidel Castro
dans le but de "réchauffer"
les relations entre les 2 pays. Il a
exhorté le président cubain à libérer
les prisonniers politiques. Les
discussions ont porté sur les relations
entre l'Union Européenne et
Cuba, gelées depuis 2 ans après que
Fidel Castro eut ordonné une vaste
répression contre les opposants au
régime. L'Union Européenne est le
premier partenaire commercial de Cuba.
L'île se tourne toutefois de plus en
plus vers la Chine ou le Venezuela. Les
denrées alimentaires proviennent des
Etats-Unis, en vertu d'une exception à
l'embargo imposé en 1963.
Vendredi 15 avril 2005 : Le
dissident cubain Luis Posada Carriles,
impliqué dans des tentatives
d'assassinat contre Fidel Castro et
recherché au Venezuela pour un attentat
contre un avion de ligne en 1976 qui
avait fait 73 morts, a déposé une
demande d'asile politique aux Etats-Unis
mercredi, selon son avocat Me Eduardo
Soto. Agé de 77 ans, Luis Posada
Carriles, qui bénéficie de la double
nationalité cubaine et vénézuélienne,
a travaillé pendant des années pour la CIA
(Central Intelligence Agency, Services
secrets américains) et risque d'être
exécuté s'il était renvoyé à Cuba,
affirme Me Eduardo Soto qui ajoute que
son client "méritait que l'asile
politique lui soit accordé car il a
servi les intérêts des Etats-Unis
depuis près de quarante ans". Cuba
et le Venezuela ont déjà fait part de
leur désapprobation dans le cas où
l'asile politique lui serait accordé.
Luis Posada Carriles avait été gracié
en 2004 par le Panama où il purgeait une
peine de 8 ans de réclusion avec 3
complices notamment pour tentative
d'attentat contre le président cubain
Fidel Castro lors du sommet
ibéro-américain de novembre 2000. Plus
de détails : Interview du
terroriste Luis Posada Carriles au New
York Times (1998)
Mercredi 18 mai 2005 : Près
d'un million de personnes, selon les
autorités cubaines, ont défilé mardi
dans la capitale, La Havane pour
dénoncer le "terrorisme" des
Etats-Unis, réclamant le jugement de
Luis Posada Carriles, auteur présumé
d'un attentat meurtrier contre un avion
de la compagnie "Cubana de
Aviacion", en 1976 qui avait fait 73
morts, alors qu'il était commissaire des
services de renseignements
vénézuéliens. Cet attentat terroriste
a été perpétré avec laide de
Jorge Mas Canosa, un homme
daffaires de Miami qui dirigeait
lONG Cuban-American National
Foundation (CANF). Luis Posada Carriles
fut emprisonné au Vénézuela où il
s'est échappé en 1985 alors qu'il
attendait l'issue de son jugement en
appel. On
le retrouvera au Salvador sur la base
militaire américaine de Ilopango où il
reprit un service actif sous les ordres
dOliver North pour organiser des
actions terroristes contre le Nicaragua
selon de nombreux observateurs. NDLR.
Luis Posada Carriles avait été
condamné à 8 ans de réclusion
criminelle pour tentative
dassassinant contre Fidel Castro en
2000. Il est également l'instigateur
présumé de 6 attentats à la bombe dans
des hôtels et restaurants de la Havane,
tuant 1 personne et en blessant 11.
Samedi 21 mai 2005 : Une
dizaine de parlementaires européens,
dont le sénateur tchèque Karel
Schwarzenberg et le député allemand
Arnold Vaatz, ont été expulsés jeudi
et vendredi de La Havane alors qu'ils
venaient participer au premier congrès
organisé par la dissidence pour la
promotion de la société civile à Cuba
qui s'ouvrait vendredi 20 mai 2005 pour
discuter de l'avènement d'une société
démocratique dans le pays. 500 personnes
sont attendues selon les organisateurs,
"une première sur l'île
communiste". Un journaliste polonais
Jerzy Jurecki travaillant pour
l'hebdomadaire régional "Tygodnik
Podhalanski" aurait été
interpellé par la police dans son hôtel
jeudi soir et emmené dans un centre de
détention près de l'aéroport. Un
militant polonais des droits de l'Homme,
Wojciech Modelski, a également été
interpellé par la sécurité d'Etat.
L'envoyé spécial du quotidien italien
"Corriere della Sera",
Francesco Battistini, interpellé
vendredi à la Havane, sera embarqué sur
le premier vol disponible pour rentrer en
Italie selon un communiqué du ministère
italien des Affaires étrangères.
Lundi 23 mai 2005 : La
centaine de délégués réunis dans la
banlieue de La Havane pour leur premier
congrès organisé par la dissidence pour
la promotion de la société civile à
Cuba, a désigné les 36 membres du
comité directeur. Des diplomates
américains et européens ont assisté à
la réunion. Plusieurs parlementaires
européens, des journalistes venus
d'Europe avec des visas de touristes ont
été interceptés à la frontière et
expulsés de Cuba.
Lundi 26 septembre 2005 : Un
accord a été signé dimanche à La
Havane, la capitale avec la Chine,
faisant de Pékin et La Havane des villes
jumelles et visant à "accroître
les échanges économiques, scientifiques
et culturels entre les 2 capitales. Une
"coopération amicale" dans les
secteurs de la santé, du tourisme, de
l'environnement et de la culture sera
également mise en place.
Vendredi 14 octobre 2005 : L'ambassadeur
de Cuba au Vietnam, Jesus Aise Sotolongo,
a présenté mardi à Hanoï la capitale
du Viet Nam, une conférence de presse
pour présenter le projet de résolution
59/11 demandant aux Etats-Unis de mettre
fin à l'embargo économique, commercial
et financier contre son pays. Selon le
diplomate cubain, la politique hostile
ainsi que les actes absurdes du
gouvernement américain, visant à
affaiblir Cuba, sera condamnée dans la
résolution 59/11 de l'Assemblée
générale de l'ONU
sur la "nécessité de lever
l'embargo économique, commercial et
financier du gouvernement américain
contre Cuba". Selon les statistiques
préliminaires, les dégâts économiques
causés par les Etats-Unis à Cuba ont
dépassé 82 milliards de dollars, sans
compter 54 milliards de dollars de pertes
économiques à cause des actes de
sabotage et de terrorisme menés par les
Etats-Unis contre les objectifs
socio-économiques de Cuba.
Lundi 24 octobre 2005 :
ETATS-UNIS/GUANTANAMO : Le
Centre pour les droits constitutionnels (CCR) a
publié les notes prises par une avocate
Julia Tarver, après que avoir été
rendus publics par la censure militaire,
lors d'entretiens réalisés avec ses
clients, en grève de la faim sur la base
militaire américaine de Guantanamo à
Cuba qui font état d'un "traitement
brutal". Sur les 200 prisonniers en
grève de la faim depuis le mois d'août
2005 pour protester contre leur
détention, 24 sont nourris de force dans
des conditions proches de la torture,
sans aucune anesthésie, ou calmants ni
mesures d'hygiène, selon le témoignage
de certains détenus qui indiquent que
les tubes sont passés d'un prisonnier à
un autre sans aucune mesure d'hygiène.
"De larges tubes, de la grosseur
d'un doigt, étaient introduit de force
dans le nez des détenus jusqu'à leur
estomac. Aucune anesthésie, ni calmants
n'étaient fournis". "Nous
n'avions jamais imaginé que nous
verrions le jour où ce type de
traitement ait lieu dans un
établissement géré par le gouvernement
des Etats-Unis", a déclaré Julia
Tarver. Plus
de détails : Guantanamo ou le
scandale des droits humains ; De Kaboul à Cuba :
le statut des prisonniers de Guantanamo
en droit international ; Amnesty
International estime que Guantanamo est
devenu "le goulag de notre
époque" ; La situation des
détenus de Guantanamo ; Il
faut fermer Guantanamo"
; "Stop Torture"
Jeudi 10 novembre 2005 : L'Assemblée
générale de l'ONU qui tient sa 60e session, a
réclamé, mercredi 9 novembre 2005, pour
la 14e fois depuis 1992, aux Etats-Unis
de lever, "le plus tôt
possible", le blocus économique,
commercial et financier imposé à Cuba,
en adoptant par 182 voix pour et 4
contre, la résolution adoptée hier par
182 voix pour, 4 voix contre (Etats-Unis,
Israël, Iles Marshall et Palaos) et 1
abstention (Micronésie). Le ministre
cubain des Affaires étrangères, Felipe
Pérez, qui présentait le projet de
résolution, a déclaré : "Jamais
le blocus américain n'a été imposé
avec autant de hargne et de brutalité
qu'au cours des derniers 18 mois
dénonçant une "escalade sans
précédent et hystérique de nouvelles
mesures d'agression prises contre son
pays depuis mai 2004". Il a ajouté
: "Depuis 47 ans, le blocus a
coûté plus de 82 milliards de dollars
au peuple cubain". Au nom du Groupe des 77 et
de la Chine, le représentant de la
Jamaïque a souhaité que les Etats-Unis
se dirigent vers un processus de
normalisation avec Cuba à travers des
négociations pacifiques basées sur le
principe de respect mutuel et de
non-ingérence dans les affaires
intérieures.
Lundi 5 décembre 2005 : Les
autorités ont expulsé samedi 2
journalistes, une Italo-Suisse et une
Polonaise qui travaille pour le quotidien
"Gazeta Wyborcza".
Les 2 femmes avaient été arrêtées
jeudi 1er décembre 2005 pour avoir
interviewé des dissidents alors qu'elles
se trouvaient dans l'île en tant que
touristes.
Mercredi 14 décembre 2005 :
Le Président Fidel Castro,
a reçu à La Havane le Premier ministre
de Timor Est, Mari Bim Amude Alkatiri,
qui effectue une visite officielle dans
ce pays. Il est arrivé samedi 10
décembre 2005 à l'aéroport de La
Havane.
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