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d'Ivoire, FIL-INFO-COTE-D-IVOIRE ©,
2007, ARCHIVES, 2007
- Mardi 9 janvier 2007 : La
radio Africa N° 1
est interdite d'antenne depuis vendredi 5
janvier 2007 à Abidjan pour non paiement
de ses redevances annuelles entre 2003 et
2005, selon le Conseil national de
l'audiovisuel. La chaîne de radio serait
redevable de 22 millions de FCFA.
Jeudi 11 janvier 2007 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
prolongé mercredi 10 janvier 2007
jusqu'au 30 juin 2007, à l'unanimité de
ses 15 membres le mandat de la mission de
l'ONU en Côte d'Ivoire ainsi que des
soldats français de la force
"Licorne".
Vendredi 12 janvier 2007 : La
ministre française déléguée à la
Coopération, au Développement et à la
Francophonie, Brigitte Girardin,
participera le 12 janvier 2007, à
Abidjan, à la réunion du Groupe de
Travail international sur la Côte
d'Ivoire qui, conformément à la
résolution 1721 (2006) du Conseil de
sécurité de l'ONU, adoptée le 1er
novembre 2006, procédera à
l'évaluation des progrès dans la mise
en oeuvre de la feuille de route confiée
au Premier ministre, près de 3 mois
après l'adoption de cette résolution
par le Conseil de sécurité des Nations
Unies. Au cours de cette visite, Brigitte
Girardin aura des entretiens avec le
premier ministre, Charles Konan Banny, et
le président Laurent Gbagbo.
Samedi 13 janvier 2007 : Le
processus de paix en Côte d'Ivoire est
dans une "impasse totale", a
constaté vendredi 12 janvier 2007 le
Groupe de travail international (GTI)
co-présidé par l'Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI)
et l'Union Africaine (UA) à l'issue de
sa réunion à Abidjan.
Mercredi 31 janvier 2007 : Plusieurs
centaines de personnes ont manifesté
lundi 29 janvier 2007 à Duékoué, ville
située à l'ouest d'Abidjan pour
réclamer la suppression de la "zone
de confiance", large bande
démilitarisée placée sous le contrôle
des 6 000 Casques Bleus de l'ONU et des 4
000 soldats français de l'opération
Licorne, mise en place à la suite de la
guerre civile qui a éclaté en septembre
2002 et coupé le pays en 2, et "le
départ des forces impartiales qui y sont
stationnées". Ils estiment que
cette "zone" constitue un
handicap et un obstacle aux échanges
commerciaux et au redéploiement de
l'administration".
Jeudi 8 février 2007 : Michel
Miaucel, diplomate français chargé de
la sécurité des opérations régionales
de l'Union européenne, a été
assassiné par des inconnus dans la nuit
de mardi 6 à mercredi 7 février 2007 à
son domicile à Abidjan. Le ministre
français des affaires étrangères
Philippe Douste-Blazy a
souhaité que "toute la lumière
soit faite sur cet horrible
assassinat".
Lundi 12 mars 2007 : Charles
Blé Goudé, le chef de l'Alliance des
jeunes patriotes, partisans du président
Laurent Gbagbo, a réclamé samedi 10
mars 2007, "au nom de la
paix"» la nomination de Guillaume
Soro au poste de premier ministre.
Mardi 20 mars 2007 : Le
président Laurent Gbagbo a
signé vendredi 16 mars 2007 le décret
visant à la création d'un Centre de
commandement intégré (CCI)
"chargé d'unifier les forces
combattantes en présence et de mettre en
oeuvre les mesures de restructuration des
Forces de Défense et de Sécurité de
Côte d'Ivoire" selon l'article
premier du décret présidentiel et
prescrit par l'accord de paix de
Ouagadougou, au Burkina Faso. Le CCI aura
aussi pour mission de sécuriser les
audiences foraines, les opérations
d'identification ainsi que le processus
électoral. Le ministère de la Défense
en définira les modalités
d'organisation, la composition et le
fonctionnement par arrêté "sur
proposition conjointe du chef
d'état-major des Forces armées
nationales de Côte d'Ivoire (FANCI) et
du chef d'état-major des Forces armées
des forces nouvelles".
Mardi 27 mars 2007 : Selon
une information communiquée sur le site
internet des Forces Nouvelles (FN), le
secrétaire général de la rébellion
des Forces nouvelles (FN) Guillaume Soro,
a été désigné à Ouagadougou au
Burkina Faso au poste de premier ministre
de la Côte d'Ivoire. Le président
ivoirien Laurent Gbagbo doit maintenant
entériner cette nomination par décret.
Dans une déclaration à la Nation, lundi
26 mars 2007 à Yamoussoukro, le premier
ministre en place, Charles Konan Banny,
avait indiqué qu'il "n'hésiterait
pas à se sacrifier pour la Côte
d'Ivoire", ajoutant que "toute
mission a une fin".
Mercredi 28 mars 2007 : Le
secrétaire général des Forces
Nouvelles (FN ancienne rébellion),
Guillaume Soro, a été désigné premier
ministre de Côte d'Ivoire. Il restera en
place jusqu'à l'élection
présidentielle prévue avant la fin de
l'année 2007 et à laquelle il ne se
présentera pas, conformément à
l'accord signé le 4 mars 2007 entre le
président Laurent Gbagbo et Guillaume
Soro, visant à mettre fin à la guerre
civile qui déchire le pays depuis 2002.
Vendredi 30 mars 2007 : Peu
après une rencontre entre le chef des
Forces Nouvelles (FN ancienne rébellion),
Guillaume Soro, et
du président Laurent Gbagbo, à Abidjan,
jeudi 29 mars 2007, le porte-parole de la
présidence a annoncé que "le
président de la République, vu la
Constitution, vu l'accord politique de
Ouagadougou, décrète : est nommé
premier ministre Soro Kigbafori
Guillaume" en remplacement de
Charles Konan Banny, ajoutant :
"Toute disposition antérieure
contraire à celle du présent décret
est abrogée. Le présent décret sera
publié au Journal officiel".
Laurent Gbagbo a annoncé qu'un nouveau
gouvernement serait formé cette semaine,
comprenant 33 ministres. Le parti
présidentiel devrait disposer de 15
ministères et 7 secrétariats d'Etats ;
le FN, 18 ministères et 3 secrétariats
d'Etats.
Jeudi 5 avril 2007 : Charles
Konan Banny, nommé premier
ministre en décembre 2005, a tenu
mercredi 4 avril 2007 à son domicile
d'Abidjan son dernier conseil des
ministres, en présence des 36 ministres
de son gouvernement, au cours duquel il a
fait ses adieux à ses collaborateurs. Il
a passé le pouvoir à son remplaçant,
le chef des Forces Nouvelles (FN ancienne
rébellion), Guillaume Soro, nommé
premier ministre par le président
Laurent Gbagbo, le 29 mars 2007, à
l'issue d'un accord signé le 4 mars 2007
à Ouagadougou, au Burkina Faso sous
l'égide du président Blaise Compaoré.
Samedi 7 avril 2007 : Le
nouveau premier ministre, Guillaume Soro,
a annoncé vendredi 6 avril 2007 avoir
formé son gouvernement et qu'il se
réunira samedi 7 avril 2007. Il n'a pas
révélé la composition de son équipe.
Vendredi 13 avril 2007 : Les
chefs d'état-major ivoiriens, les
généraux Philippe Mangou (Forces de
sécurité ou FDS, loyalistes) et
Soumaïla Bakayoko (Forces armées des
Forces nouvelles, ou FAFN, rébellion) et
les généraux Amoussou et Antoine
Lecerf, commandant de la force française
"Licorne" ont signé mercredi
11 avril 2007 à Abidjan un document
entérinant officiellement la suppression
de la zone de confiance, à partir du
lundi 16 avril 2007. La zone de confiance
est une bande démilitarisée d'environ
12 000 kilomètres carrés qui s'étend
d'est en ouest du pays, créée par l'ONU
après la tentative de coup d'Etat contre
le président Laurent Gbagbo à la fin
2002, pour séparer le nord tombé aux
mains de la rébellion du sud resté sous
le contrôle présidentiel.
Samedi 14 avril 2007 : Le
président Laurent Gbagbo a
promulgué par ordonnance, vendredi 13
avril 2007, une nouvelle loi d'amnistie
couvrant les crimes et délits
"commis par les nationaux ivoiriens
se trouvant sur le territoire ou en exil
entre le 17 septembre 2000 et la date de
signature de la présente
ordonnance". Elle inclut la
rébellion qui contrôle le nord du pays.
Mardi 17 avril 2007 : Le
démantèlement de la "Zone de
confiance", bande démilitarisée
d'environ 12 000 kilomètres carrés qui
s'étend d'est en ouest du pays, créée
par l'ONU après la tentative de coup
d'Etat contre le président Laurent
Gbagbo à la fin 2002, pour séparer le
nord tombé aux mains de la rébellion du
sud resté sous le contrôle
présidentiel, a débuté lundi 16 avril
2007 en présence du président Laurent
Gbagboet de son nouveau premier ministre,
le chef des Forces Nouvelles (FN ancienne
rébellion), Guillaume Soro, nommé
Premier ministre le 29 mars 2007 par le
président ivoirien qui a annoncé la fin
de la guerre civile en Côte d'Ivoire.
Samedi 21 avril 2007 : Selon
un communiqué publié jeudi 19 avril
2007 à Abidjan, un accord est intervenu
le 16 avril 2006 à Washington en marge
des Assemblées de printemps de la Banque mondiale et
du Fonds monétaire
international (FMI),
entre le ministre des Finances ivoirien,
Charles Koffi Diby, et la Banque Mondiale
portant une reprise des prêts et
crédits de l'institution à la Côte
d'Ivoire, suspendus en novembre 2004 du
fait du non paiement par le pays
d'arriérés de dette estimés à 422
millions de dollars. L'accord prévoit
des moyens d'apurement total des
arriérés d'ici fin 2007, début 2008.
Mercredi 2 mai 2007 : Le
général Elhadji Mouahamadou Kandji,
commandant adjoint de la force de l'ONUCI
(Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire), et le général Christian
Gérardo Chaumont, chef de la police de
l'ONU, en présence du chef d'Etat-major
de la Force Licorne, Antoine Lecerf, ont
pris part lundi 30 avril 2007, à
Bangolo, à la "cérémonie
officielle d'installation des 2 brigades
mixtes de gendarmerie ivoirienne de
Bangolo et de Zealé", dans l'ouest
du pays. L'ONUCI a salué la
"volonté affichée par les
ex-belligérants ivoiriens à appliquer
pleinement l'Accord de Ouagadougou".
Mercredi 16 mai 2007 : A
la suite de l'accord de démantèlement
de la zone tampon séparant le nord et le
sud du pays, conclu le 4 mars 2007 sous
l'égide du président du Burkina Faso,
Blaise Compaoré, entre le président
Laurent Gbagbo et l'ancien chef des
rebelles, Guillaume Soro, un porte-parole
militaire français a annoncé mardi 15
mai 2007 que 500 soldats français à la
force de maintien de la paix déployée
en Côte d'Ivoire, Opération Licorne,
allaient être rapatriés en France,
portant ses effectifs à moins de 3 000
hommes.
Jeudi 24 mai 2007 : S'exprimant
lors d'une rencontre avec le corps
diplomatique africain à Abidjan, le
président Laurent Gbagbo a annoncé
avoir demandé, mardi 22 mai 2007, à
l'ONU, le départ de Pierre Schori,
représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU, et Gérard Stoudmann,
Haut représentant pour les élections,
pour "leur trop grande
immixtion" dans les affaires
ivoiriennes. Un journal ivoirien de
l'opposition avait publié samedi 19 mai
2007 le courrier du président Laurent
Gbagbo à l'ONU dans lequel il juge
"inacceptable pour la Côte d'Ivoire
dont les institutions ont toujours
fonctionné (...)" que l'ONU
"attribue au Haut représentant un
pouvoir de certification de tout le
processus électoral".
Mercredi 13 juin 2007 : A
l'issue d'une réunion portant sur
l'accord de paix ivoirien signé le 4
mars 2007 à Ougadougou, le président du
Burkina Faso, Blaise Compaoré, a
déclaré mardi 12 juin 2008 que les
élections générales en Côte d'Ivoire,
sans cesse repoussées depuis fin 2005,
pourraient avoir lieu au premier
trimestre 2008.
Samedi 16 juin 2007 : Les
autorités ont indiqué avoir proposé un
projet d'accord amiable portant sur une
demande de 340 millions d'euros
supplémentaires sur 10 ans, pour
dépolluer Abidjan, à la multinationale
Trafigura Beheer BV, affréteur du cargo
Probo Koala, battant pavillon panaméen,
venu déverser en toute illégalité plus
de 500 tonnes de déchets toxiques, qui
contenaient du sulfure d'hydrogène, dans
des décharges publiques d'Abidjan dans
la nuit du 18 au 19 août 2006. 15
personnes étaient morts et plus de 6 000
intoxiquées. Trafigura avait, aux termes
d'un accord amiable signé le 13 février
2007, versé 152 millions d'euros en
échange de l'abandon des poursuites
judiciaires et s'était engagée à
"prendre en charge l'identification
et la dépollution complémentaire des
sites pouvant encore contenir des
déchets". Trafigura a aussitôt
réagi à cette décision, déclarant :
"Trafigura récuse totalement les
chiffres qui sont annoncés dans le
projet d'accord. C'est un document
unilatéral qui émane des avocats de
l'Etat ivoirien et qui n'engage que ses
auteurs".
Jeudi 28 juin 2007 : Le
dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est
arrivé mercredi 27 juin 2007 à Abidjan,
dernière étape de sa tournée
ouest-africaine avant le sommet de
l'Union africaine qui débute le 1er
juillet 2007 à Accra, la capitale du
Ghana.
Samedi 30 juin 2007 : L'avion
qui transportait le premier ministre
Guillaume Soro, chef du mouvement des
Forces nouvelles, et sa délégation,
venus participer à une cérémonie de
nomination des magistrats qui vont
délivrer des papiers d'identité à
environ 3 millions de personnes dans le
cadre d'un processus d'identification
réclamé par les anciens rebelles, dans
la perspective de la tenue d'élections
législatives et présidentielle, a été
attaqué à la roquette vendredi 29 juin
2007 sur l'aéroport de Bouaké. 4
personnes ont été tuées et une dizaine
d'autres blessées.
Jeudi 5 juillet 2007 : Suite
à la visite qu'il a effectuée en Côte
d'Ivoire du 25 au 29 juin 2007, Walter
Kälin, Représentant du Secrétaire
général pour les droits de l'homme des
personnes déplacées internes, a appelé
mardi 3 juillet 2007 à "une
assistance accrue" pour que tous les
retours de personnes déplacées à
l'intérieur du pays soient
"volontaires" et "se
déroulent dans la sécurité et la
dignité".
Vendredi 6 juillet 2007 : L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) a indiqué jeudi 5 juillet 2007
qu'elle est prête à appuyer toute
enquête internationale destinée à
faire la lumière sur l'attaque contre
l'avion qui transportait le premier
ministre ivoirien, Guillaume Soro,
survenue le 29 juin 2007 sur l'aéroport
de Bouaké. Le procureur de la Cour
d'appel de Bouaké, Fodio Kadio Abo, a
quant à lui indiqué lors d'une
conférence de presse que "des
poursuites pénales seraient engagées
contre les auteurs et complices de cet
attentat" précisant qu'une
information judiciaire a été ouverte et
confiée au juge d'instruction de Toumodi
(sud, zone loyaliste)", chargé de
"rechercher les auteurs de ce crime
afin qu'ils soient jugés".
Jeudi 12 juillet 2007 : A
l'issue du Conseil des ministres, Amadou
Koné, porte-parole du gouvernement, a
annoncé mercredi 11 juillet 2007 que la
Côte d'Ivoire avait demandé à l'ONU
d'ouvrir une enquête sur la tentative
d'assassinat du premier ministre
Guillaume Soro le 29 juin 2007. Son avion
a été touché par une roquette sur
l'aéroport de Bouaké. 4 personnes ont
été tuées et une dizaine d'autres
blessées.
Mardi 17 juillet 2007 : Le
Conseil de sécurité de l'ONU a
prorogé, lundi 16 juillet 2007 par sa
résolution 1765 (2007), présentée par
l'Afrique du Sud, la France et le Ghana,
pour une durée de 6 mois, jusqu'au 15
janvier 2008, les mandats de l'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) et des forces françaises qui la
soutiennent.
Mercredi 18 juillet 2007 : Des
victimes des déchets toxiques déversés
en août 2006 à Abidjan ont organisé
lundi 16 juillet 2007 un sit-in devant
les bureaux du premier ministre Guillaume
Soro à
Abidjan pour protester contre la
procédure d'indemnisation qui ne prend
pas en compte certaines victimes. La
société hollandaise Trafigura Beheer
BV, enregistrée au Pays-Bas, affréteur
du navire Probo Koala, battant pavillon
panaméen, qui a déversé le 19 août
2006 dans le port d'Abidjan, puis
transférés dans au moins 8 endroits de
la ville 500 tonnes de déchets toxiques,
qui contenaient du sulfure d'hydrogène,
tuant 5 personnes et en intoxiquant plus
de 6 000, a versé en février 2007 100
milliards de FCFA (plus de 200 millions
de dollars) à l'Etat ivoirien pour que
ce dernier renonce aux poursuites
judiciaires contre elle. Sur les 100
milliards de FCFA, la présidence
ivoirienne a décidé que près de 30
milliards de FCFA seraient reversés aux
victimes et le reste à l'Etat et aux
collectivités locales.
Vendredi 20 juillet 2007 : James
Bond, le Directeur des Opérations de la Banque mondiale
pour la Côte d'Ivoire, a annoncé jeudi
19 juillet 2007 que le "Conseil
d'administration de la Banque mondiale a
approuvé un don de l'Association
internationale de développement d'un
montant de 120 millions de dollars en
appui au programme de sortie de crise,
mis en oeuvre par le gouvernement
ivoirien dans le cadre de l'Accord de
paix de Ouagadougou signé en mars
2007". D'après les estimations de
la Banque mondiale, le taux de pauvreté
a augmenté d'environ 5% depuis
l'éclatement de la crise en 2002, allant
de 38,2 % en 2002 à 43,2 % en 2006.
Samedi 21 juillet 2007 : L'ONU
a indiqué vendredi 20 juillet 2007 dans
un communiqué "avoir décidé de
suspendre un contingent militaire de
l'ONU à Bouaké, dans le nord de la
Côte d'Ivoire" à la suite d'une
enquête en cours portant sur graves
allégations d'exploitation sexuelle à
grande échelle" perpétrée par ce
contingent conduisant "face à la
gravité des allégations "de le
cantonner dans sa base".
Mardi 24 juillet 2007 : A
l'appel du Groupe écologique Côte
d'Ivoire (GECI) et Ecologia, oeuvrant
pour la préservation du patrimoine
forestier national, plusieurs centaines
de personnes ont manifesté lundi 23
juillet 2007 à Abidjan pour protester
contre l'exploitation abusive de la
forêt en Côte d'Ivoire, "dont
près de 300 000 hectares disparaissent
chaque année par la faute de
l'homme" selon le président Laurent
Gbagbo. Les manifestants ont accusé
"les responsables ivoiriens d'être
complices des industriels" du bois.
La Côte d'Ivoire, qui comptait 16
millions d'hectares de forêts dans les
années 60, n'en compterait plus que 6
millions aujourd'hui, selon des chiffres
officiels. La culture du cacao, dont la
Côte d'Ivoire est le premier producteur
mondial avec 40 % des parts de marché,
se pratique dans les zones forestières. **
L'Opération des
Nations unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a
confirmé lundi 23 juillet 2007 que
"des abus sexuels avérés, dont
certains sur des mineurs, ont bien été
commis par des Casques bleus marocains de
l'ONUCI, dont le continent a été
cantonné dans leur base.
Jeudi 26 juillet 2007 : La
Sous-Secrétaire générale et
Administratrice chargée du Département
de l'appui aux missions de maintien de la
paix, Jan Holl Lute, a déclaré mercredi
25 juillet 2007 dans une conférence de
presse donnée au siège des Nations
Unies à New York aux Etats-Unis, que
"toute la lumière serait faite et
les mesures punitives prises" après
l'ouverture d'une enquête portant sur de
graves allégations d'exploitation et
d'abus sexuels par un contingent marocain
de Casques bleus à Bouaké". Elle a
ajouté : "Nous ne portons pas
d'oeillères sur ces questions : nous
appliquons la tolérance zéro, la
complaisance zéro et l'impunité zéro
partout". Elle a conclu :
"Quand une personne dans une Mission
se conduit mal, elle ternit la
réputation de tous le personnel du
maintien de la paix. C'est pourquoi nous
somme aussi déterminés".
Mardi 31 juillet 2007 : Le
président Laurent Gbagbo, accompagné
par son premier ministre Guillaume Soro,
chef des Forces nouvelles (ex-rebelles),
s'est rendu lundi 30 juillet 2007 dans
l'ancien fief rebelle de Bouaké, dans le
centre-nord du pays. Guillaume Soro a
décrété Bouaké "ville de
paix". Bouaké était tombée aux
mains des rebelles après la tentative de
coup d'Etat à Abidjan en septembre 2002,
qui avait abouti à la division de la
Côte d'Ivoire en 2 parties, le Sud tenu
par le gouvernement et le nord tenu par
l'opposition armée. Il s'agissait de la
première visite de Laurent Gbagbo à
Bouaké depuis 2002. Laurent Gbagbo et
Guillaume Soro Gbagbo et Soro ont
proclamé ensemble la fin de la guerre
par une cérémonie symbolique
d'incinération d'armes déposées par
les rebelles.
Vendredi 3 août 2007 : L'organisation
de défense des droits de l'homme, Human
Rights Watch (HWR),
a publié jeudi 2 août 2007 un rapport
de 152 pages, intitulé "Mon coeur est
coupé" : violences sexuelles
commises par les rebelles et les forces
pro gouvernementales en Côte
d'Ivoire",
qui révèle que des hommes armés du
camp pro-gouvernemental comme des groupes
rebelles ont soumis de nombreuses filles
et femmes à des violences sexuelles
brutales en Côte d'Ivoire, tout en
bénéficiant d'une impunité
généralisée. Le rapport, basé sur des
entretiens avec plus de 180 victimes et
témoins ainsi que d'autres sources,
documente comment des filles et des
femmes furent assujetties aux viols
individuels et collectifs, ainsi que
l'esclavage sexuel, l'inceste forcé, et
d'autres attaques de nature sexuelle. HRW
ajoute : "Le gouvernement ivoirien
et les autorités rebelles Forces
Nouvelles n'ont fait que peu d'efforts
velléitaires pour enquêter ou
poursuivre les auteurs des crimes, y
compris ceux des plus ignobles violences
sexuelles. Ces lacunes ont contribué à
un environnement d'illégalité de plus
en plus enracinée, dans lequel prévaut
une impunité flagrante. De même, la
communauté internationale a
systématiquement négligé de prendre
des initiatives pour combattre
l'impunité en Côte d'Ivoire en ce qui
se rapporte aux violences sexuelles, en
toute probabilité de peur de faire
chavirer des efforts de négociations
pour la paix".
Samedi 25 août 2007 : Le
chef de mission par intérim de
l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire, Abou Moussa, a indiqué
vendredi 24 août 2007 lors du point de
presse hebdomadaire de l'ONUCI, que
l'enquête conjointe du Maroc et du
Bureau des services de contrôle interne
(BSCI) sur les allégations d'abus
sexuels par des casques bleus n'a pas pu
avoir accès aux victimes présumées qui
ne sont pas venues témoigner, ajoutant
que l'équipe marocaine a interrompu son
enquête et est rentrée à Abidjan. Le
BSCI reste sur place et poursuit ses
travaux. L'ONU avait indiqué vendredi 20
juillet 2007 dans un communiqué
"avoir décidé de suspendre un
contingent militaire de l'ONU à Bouaké,
dans le nord de la Côte d'Ivoire"
à la suite d'une enquête en cours
portant sur graves allégations
d'exploitation sexuelle à grande
échelle" perpétrée par ce
contingent conduisant "face à la
gravité des allégations "de le
cantonner dans sa base". **
L'ONUCI a également annoncé vendredi 24
août 2007 qu'une équipe des Nations
Unies est attendue en septembre 2007 en
Côte d'Ivoire pour des discussions au
sujet de l'enquête internationale sur
l'attaque perpétrée le 29 juin 2007 à
Bouaké contre l'avion du Premier
ministre ivoirien, Guillaume Soro.
Mardi 11 septembre 2007 : Le Secrétaire
général de l'ONU, Ban Ki-Moon, a
présenté lundi 10 septembre 2007 devant
le Conseil de sécurité de l'ONU son
rapport sur la situation en Côte
d'Ivoire dans lequel il se dit
"profondément préoccupé" par
la violence sexuelle dont souffrent les
enfants en Côte d'Ivoire, et par la
"culture de l'impunité" qui
l'entoure. Il a exhorté le gouvernement
ivoirien "à préparer un plan
d'action national pour affronter le
problème".
Vendredi 28 septembre 2007 :
Le Fonds des Nations unies
pour l`enfance (UNICEF) a
lancé mercredi 26 septembre 2007 à
Abidjan la troisième édition de la
campagne nationale sur "le retour et
le maintien à l'école de tous les
enfants, surtout des filles". Cette
campagne, financée par l'Union
européenne (UE), vise particulièrement
le centre, le nord et l'ouest du pays où
le système éducatif a été durement
affecté par la crise politico-militaire
qui a éclaté en septembre 2002, selon
le représentant résident de l'UNICEF,
Youssouf Omar. Elle devrait faciliter
l'inscription et le maintien d'au moins
836 071 enfants de 6 à 12 ans dont 50 %
de filles. Le ministre de l'Education
nationale, Gilbert Bleu Lainé, a
rappelé que l'éducation est un droit
fondamental pour chaque enfant.
Mardi 30 octobre 2007 : Le Conseil de
sécurité de l'ONU a
décidé de proroger, lundi 29 octobre
2007, pour un an, jusqu'au 31 octobre
2008, l'embargo sur les armes à
destination de la Côte d'Ivoire et les
sanctions individuelles, imposés par sa
résolution 1572 du 15 novembre 2004. Le
Conseil a également décidé de proroger
d'un an le mandat du Groupe d'experts
chargé de surveiller l'application des
sanctions, créé par la résolution 1643
du 15 décembre 2005. Le Conseil de
sécurité souligne enfin qu'il est
totalement prêt à imposer des sanctions
ciblées contre ceux qui menacent le
processus de paix, qui entravent l'action
de l'ONUCI, Opération des Nations Unies
en Côte d'Ivoire, des forces
françaises, du Représentant du
Secrétaire général, du Facilitateur ou
de son représentant, qui sont
responsables de graves violations des
droits de l'homme ou d'incitation à la
haine et à la violence.
Vendredi 9 novembre 2007 : Comme
il l'avait promis en octobre 2007, le
président Laurent Gbagbo a entériné,
jeudi 8 novembre 2007 lors d'un conseil
des ministres, la suppression de la carte
de séjour pour les ressortissants des
pays de la Communauté des Etats
d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO)
vivant dans le pays, pour "marquer
le retour à la paix et la
réconciliation". Environ 4 millions
d'étrangers, pour la plupart
Ouest-africains, étaient recensés en
1998 en Côte d'Ivoire, soit 26 % de la
population totale.
Mercredi 5 décembre 2007 : Ouverture
lundi 3 décembre 2007, et pour une
semaine, à Abidjan des 39e assises de
l'Union internationale de la presse
francophone (UPF) en présence du
président ivoirien Laurent Gbagbo et de
quelque 200 journalistes du monde
francophone avec pour thème
"Médias, paix et démocratie".
Le président de l'UPF, Hervé Bourges, a
rappelé que "l'indépendance du
journaliste n'autorise ni la diffamation,
ni la désinformation, ni la
manipulation, ni l'appel à la violence,
au contraire les médias ont pour rôle
de conforter la cohésion des nations, et
la reconnaissance et pacifique des
différences qui peuvent exister en leur
sein", soulignant qu'"il faut
toujours se garder des dérives qui
conduisent à la haine et au rejet
d'autrui".
Lundi 10 décembre 2007 : Lors
des 9e assises de l'Union internationale
de la presse francophone (UPF), qui se
sont ouvertes lundi 3 décembre 2007, et
pour une semaine, l'Ivoirien Alfred Dan
Moussa, directeur du développement des
rédactions du quotidien gouvernemental
"Fraternité Matin", a été
élu à Yamoussoukro président de
l'Union internationale de la presse
francophone (UPF), en remplacement du
Français Hervé Bourges.
Jeudi 13 décembre 2007 : "L'usage
de pétards et/ou d'autres substances
explosives du genre est interdit sur
toute l'étendue du territoire national
pour la période du 12 décembre 2007 au
31 janvier 2008", selon un
communiqué du gouvernement publié
mercredi 12 décembre 2007, et vise
"au respect de la tranquillité
publique, en raison du contexte
sociopolitique sensible". Le pays
est divisé en 2 parties depuis septembre
2002 après une tentative de coup d'Etat.
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QUOTIDIEN
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