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- Cote
d'Ivoire, FIL-INFO-COTE-D-IVOIRE ©,
2006, ARCHIVES, 2006
-
- Mardi
3 janvier 2006 : Le camp militaire
d'Akouédo à Abidjan a été attaqué lundi 2
janvier 2006 par des hommes armés non
identifiés faisant au moins 4 morts et une
dizaine de blessés. Selon le chef des forces
armées, le général Philippe Mangou, qui est
intervenu à la télévision pour rassurer les
habitants de la principale ville du pays,
Abidjan, "la situation est sous
contrôle".
Mardi 17 janvier 2006 : La 3ème
réunion ministérielle du Groupe de Travail
International (GTI) s'est tenue à Abidjan le
dimanche 15 janvier 2006. Les jeunes patriotes,
partisans du président Laurent Gbagbo, et
les militants de la Fédération estudiantine et
scolaire de Côte d'Ivoire (FESCI) sont descendus
lundi dans les rues de la capitale Abidjan et ont
organisé un "sit-in" devant le siège
de l'ONU pour protester contre l'une des clauses
de cette réunion qui stipule que "le mandat
des députés n'a pas à être prorogé" qui
a officiellement pris fin le 16 décembre 2005.
Les jeunes patriotes, ont cassé ou brûlé des
véhicules de l'Opération des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) et lapidé le cortège du
Premier ministre, qu'ils accusent de vouloir
fomenter "un coup contre les institutions
ivoiriennes" avec le soutien la communauté
internationale. Dans un communiqué lu à la
télévision nationale (RTI), le ministre de
l'Intérieur, Joseph Dja Blé, a invité "la
population à s'abstenir de tout acte susceptible
de nuire au processus de paix". ** L'opposant
et ancien Premier ministre Alassane
Ouattaraannoncé dimanche qu'il se présentait à
l'élection présidentielle qui devrait se tenir
à la fin de l'année 2006.
Mercredi 18 janvier 2006 : Les jeunes
patriotes, partisans du président Laurent
Gbagbo, ont de nouveau manifesté mardi à
Abidjan pour dénoncer les mesures prises lors de
la 3ème réunion ministérielle du Groupe de
Travail International (GTI) et notamment la
dissolution du Parlement. Les Casques Bleus de
l'ONUCI ont tiré des gaz lacrymogènes contre
les manifestants qui tentaient de prendre
d'assaut le siège de la mission de l'ONU à
Abidjan.
Jeudi 19 janvier 2006 : Dans un
communiqué lu mercredi à la radio-télévision
d'Etat, le président Laurent Gbagbo a
"demandé à la population de se retirer des
rues et de rentrer chez elle" et appelé les
travailleurs à "retourner au travail dès
demain". De violentes manifestations
secouent depuis dimanche le pays après les
mesures prises par le Groupe de Travail
International (GTI) de dissoudre le Parlement. **
Après l'annonce faite mardi par le Président du
FPI (Front Populaire Ivoirien, parti au pouvoir),
Pascal Affi N'Guessan, de se retirer du processus
de paix, "Les Forces nouvelles (FN,
rébellion) demandent une intervention plus ferme
de l'ONU (Organisation des Nations
Unies), de l'Union africaine (UA) et de la
Communauté économique des Etats de l'Afrique de
l'Ouest (CEDEAO). LE FN a
ajouté dans une déclaration : "Les FN
apportent leur soutien total au Premier ministre
Charles Konan Banny" et "appellent au
soutien et à la solidarité de la communauté
nationale et internationale pour préserver et
sauvegarder la continuité du processus de paix
en Côte d'Ivoire". Le FPI
(Front Populaire ivoirien, la formation politique
de l'ancien président de la République, Laurent
Gbagbo) avait déclaré suite à la décision du
GTI de ne pas proroger le mandat des députés
"qu'il s'agit là d'une violation flagrante
de la Constitution". Ajoutant : "Il
n'est donc pas question, pour le FPI d'accepter
cette situation qui, à ses yeux, ne vise qu'un
seul objectif : se débarrasser en douceur de
Laurent Gbagbo". Et de conclure : "Le
Groupe de Travail international veut denier sa
souveraineté au peuple ivoirien et faire de la
Côte d'Ivoire le dépotoir ouest-africain des
immigrants que la France ne veut plus".
Jeudi 26 janvier 2006 : L'opposant
Alassane Ouattara, président du Rassemblement
des Républicains (RDR), candidat à l'élection
présidentielle ivoirienne et adversaire du
président Laurent Gbagbo, est arrivé mercredi
à Abidjan, après 3 ans d'exil en France. ** Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
à l'unanimité le mardi 24 janvier 2006 la
résolution 1652, présentée conjointement par
l'ensemble des membres du Conseil. Cette
résolution proroge le mandat de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) et le
mandat des forces françaises d'appui à l'ONUCI,
(opération Licorne) jusqu'au 15 décembre 2006,
c'est-à-dire au-delà de l'échéance maximale
fixée pour les élections présidentielles
ivoiriennes au 30 octobre.
Samedi 28 janvier 2006 : Pierre
Schori, représentant spécial du Secrétaire
général de l'ONU pour la Côte d'Ivoire, a
annoncé que la mission des Nations Unies en
Côte d'Ivoire (ONUCI) a procédé au retrait
temporaire d'une partie de son personnel civil,
soit environ 400 personnes, qui ont été
transférés à Banjul, en Gambie et à Dakar au
Sénégal, "en raison des violences dont
l'ONUCI a été la cible la semaine dernière, de
la mise à sac et du saccage de nos bureaux, des
traumatismes subis par certains de nos
personnels" selon un responsable de l'ONUCI.
Mercredi 1er février 2006 : Selon des
informations diffusées dans la presse, le
président Laurent Gbagbo a décidé, vendredi 27
janvier 2006 dans un décret présidentiel, de
maintenir l'Assemblée nationale "en
fonction avec tous ses pouvoirs", alors que
le mandat des députés étaient arrivé à
expiration le 16 décembre 2005 et que le Groupe
de travail international (GTI) avait recommandé
une dissolution. Le secrétaire général de
l'ONU, Kofi Annan, s'est dit
"préoccupé" par cette mesure
rappelant que parties doivent respecter
strictement toutes les dispositions de la
résolution 1633 (2005) du Conseil de sécurité
de l'ONU. Cette résolution adoptée le 21
octobre 2005 à l'unanimité, le Conseil de
sécurité entérinait la décision de l'Union
africaine selon laquelle le président de la
Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo, demeurerait chef
de l'Etat à partir du 31 octobre 2005, face à
l'impossibilité d'organiser des élections
présidentielles à la date prévue, le 30
octobre 2005, aux côtés d'un Premier ministre
"acceptable pour tous".
Vendredi 3 février 2006 : Après la
décision prise par le président Laurent Gbagbo,
vendredi 27 janvier 2006 dans un décret
présidentiel, de maintenir l'Assemblée
nationale "en fonction avec tous ses
pouvoirs", alors que le mandat des députés
étaient arrivé à expiration le 16 décembre
2005 et que le Groupe de travail international
(GTI) avait recommandé une dissolution, la
Mouvance parlementaire pour la démocratie et la
paix, composée de 125 députés de l'opposition,
a exprimé sa "surprise" et et son
"indignation" vis-à-vis de la
prorogation "d'une manière
unilatérale" de l'Assemblée nationale.
Goulia Dodo, député du Parti démocratique de
Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique) a indiqué
que "le président de la République n'a pas
le pouvoir de dissoudre ni de maintenir
l'Assemblée nationale". ** La
Commission européenne a alloué jeudi 2 février
2006 une subvention de 152 millions de francs CFA
(232 000 euros) au bureau du représentant de
l'ONU en Côte d'Ivoire chargé des élections
dans ce pays. Cette subvention, d'une durée de 6
mois, est destinée à " renforcer les
capacités" de ce bureau, chargé notamment
de superviser le processus électoral et
d'analyser les médias.
Lundi 6 février 2006 : Le Premier
ministre Charles Konan Banny a rencontré
vendredi 3 février 2006 à Bouaké le chef de la
rébellion, Guillaume Soro, dans le cadre de sa
première visite en territoire sous contrôle des
Forces nouvelles, destinée à délivrer un
"message de paix".
Mardi 7 février 2006 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a adopté lundi 6 février
2006 la résolution 1657 (2006) qui autorise
"le Secrétaire général à redéployer
immédiatement, et jusqu'au 31 mars 2006, au
maximum une compagnie d'infanterie de la Mission
des Nations Unies au Liberia (MINUL) à
l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire
(ONUCI) afin notamment de renforcer la sécurité
du personnel et des biens des Nations Unies.
Jeudi 9 février 2006 : Adamantios
Vassilakis, président du Comité des sanctions
de l'ONU et représentant permanent de la Grèce
auprès des Nations Unies, a annoncé mercredi 8
février 2006 l'entrée en vigueur, par la
résolution 1657 (2006) (format pdf), de
sanctions individuelles prononcées à l'encontre
de 3 responsables ivoiriens accusés de menacer
le processus de paix dans le pays, et prévues
par la résolution 1572 (2004) du Conseil de
sécurité de l'ONU. Charles Blé Goudé,
dirigeant du mouvement des "Jeunes
patriotes" et Eugène Djué, l'un des chefs
des "Jeunes patriotes", partisans du
président Laurent Gbagbo, sanctionnés pour leur
rôle dans les violences au mois de janvier 2006
dirigées contre l'ONUCI, Opération des Nations
Unies en Côte d'Ivoire, leurs
"déclarations publiques répétées
préconisant la violence contre les installations
et le personnel des Nations Unies, et contre les
étrangers" et leur participation à des
violences. Martin Fofié Kouakou, commandant des
Forces nouvelles (FN), les forces rebelles qui
contrôlent le nord du pays, est la troisième
personne sanctionnée pour violation des droits
de l'homme et recrutement de mercenaires et
d'enfants soldats. Les sanctions de l'ONU
consistent en une interdiction de voyager à
l'étranger et en un gel de leurs avoirs
financiers.
Lundi 13 février 2006 : Plusieurs
organisations internationales ont décidé de
reprendre, cette semaine, l'aide humanitaire
d'urgence dont dépendent plusieurs milliers de
personnes en Côte d'Ivoire, essentiellement dans
la région de Guiglo, dans l'ouest du pays.
L'aide humanitaire avait été interrompue le 24
janvier 2006 dernier, après de violentes
manifestations dirigées contre les bâtiments et
les bases des Nations Unies à Abidjan et dans
plusieurs villes du pays.
Mercredi 15 février 2006 : Jan Egeland,
Secrétaire général adjoint aux affaires
humanitaires et Coordonnateur des secours
d'urgence des Nations Unies, effectue une visite
de 4 jours dans ce pays après les violentes
manifestations contre les Nations-Unies qui ont
secoué la capitale Abidjan. Il est arrivé lundi
dans la capitale et doit se rendre à Guiglo et
Bouaké où il rencontrera des représentants des
autorités locales et nationales. Les
organisations humanitaires avaient interrompu la
distribution d'aide aux populations, le 24
janvier 2006, après de violentes manifestations
dirigées contre les bâtiments et les bases des
Nations Unies à Abidjan et dans plusieurs villes
du pays intervenues à la suite de la
recommandation faite par le Groupe de Travail
International (GTI) de ne pas prolonger le mandat
des députés ivoiriens, venu à expiration en
décembre 2005. Lire notre édition du 17 janvier
2006.
Samedi 18 février 2006 : L'Union
européenne a accordé
une subvention de 33,2 millions d'euros à la
Côte d'Ivoire qui serviront en partie à
"des actions de reconstruction des
infrastructures", et plus particulièrement
"aux opérations qui permettront à
l'ensemble de la population d'être correctement
identifiée afin de pouvoir bénéficier de
documents légaux". Cette aide a été
accordée lors de la signature à Abidjan, en
marge de l'ouverture de la quatrième réunion
mensuelle du Groupe de travail international
(GTI), chargé du suivi du processus de paix dans
ce pays, d'une convention entre le gouvernement
ivoirien, représenté par son Premier ministre
Charles Konan Banny, et le chef de la
délégation de la Commission européenne en
Côte d'Ivoire, Michel Arrion.
Vendredi 24 février 2006 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a exhorté jeudi 23
février 2006 "à assurer au plus vite le
fonctionnement de la Commission électorale
indépendante (CEI) qui doit organiser des
élections, au plus tard, en octobre" 2006.
Le Conseil de sécurité a souligné
l'impérieuse nécessité d'assurer
l'indépendance et la neutralité de la
radio-télévision ivoirienne (RTI) et a demandé
aux autorités de faciliter "le retour dans
l'ouest du pays des agences et organisations
humanitaires".
Mercredi 1er mars 2006 : Pour la
première fois depuis le début de la guerre
civile en septembre 2002, un sommet
extraordinaire à huis clos réunissant tous les
belligérants de la crise, dont le président
Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion des
Forces Nouvelles, Guillaume Soro, accompagné de
l'opposant et ancien Premier ministre Alassane
Ouattara, ainsi que l'ancien président Henri
Konan Bedié, s'est ouvert mardi 28 février 2006
à Yamoussoukro après un report de 24 heures .
Les personnalités politiques ont été reçu par
ont été accueillis par le Premier ministre
Charles Konan Banny.
Vendredi 3 mars 2006 : Le
porte-parole du ministère de la justice,
Youssouf Yéo a annoncé jeudi 2 mars 2006 que
"la chambre d'accusation a donné un avis
favorable à l'extradition du principal suspect
dans l'affaire Halimi ou
"Gang de Bagneux", Youssouf Fofana,
ajoutant que le ministère de la justice
préparait l'arrêt d'extradition "qui sera
soumis à la signature du président de la
République", Laurent Gbagbo.
Samedi 4 mars 2006 : Le
président Laurent Gbagbo a signé jeudi 2 mars
2006 le décret d'extradition vers la France de
Youssef Fofana, principal suspect dans l'affaire
Halimi ou "Gang de Bagneux", cerveau
présumé dans l'affaire Halimi. Voir notre édition du 28 février
2006 (France)
Jeudi 9 mars 2006 : Le Haut
Représentant des Nations Unies pour les
élections en Côte d'Ivoire, Antonio Monteiro, a salué
mardi 7 mars 2006 l'inauguration de la Commission
électorale indépendante (CEI) à Abidjan, qui
doit organiser des élections présidentielles
d'ici au mois d'octobre 2006 pour mettre fin à
la période de transition dans le pays. Le
Premier ministre Charles Konan Banny a déclaré
que la CEI était "opérationnelle" et
a demandé que ses membres produisent "un
calendrier électoral pour des élections
parlementaires et présidentielles au mois
d'octobre prochain".
Vendredi 10 mars 2006 : Le
représentant du Fonds des Nations unies pour
l'enfance (UNICEF) en Côte
d'Ivoire, Youssouf Oumar, a confirmé qu'un total
de 94 cas de méningite, dont 33 mortels, ont
été enregistrés dans les villes de Bouna
(nord-est), Seguela (centre), Mankono (centre),
Boundiali (nord) et Korhogo (nord). L'UNICEF a
lancé, la semaine dernière, une campagne de
vaccination dans le nord du pays.
Vendredi 17 mars 2006 : Le
responsable de la division des droits de l'Homme
de l'Opération des Nations Unies en Côte
d'Ivoire (ONUCI), a présenté jeudi 16 mars 2006
à Abidjan son 4e rapport périodique sur les
droits de l'Homme en Côte d'Ivoire couvrant la
période d'août à décembre 2005 qui révèle
que "le climat politique tendu et dominé
par la polémique sur la légitimité des
pouvoirs du président ivoirien Laurent Gbagbo
après le 30 octobre 2005", a eu "des
répercussions graves sur la jouissance des
droits fondamentaux". Le rapport indique
également que certains médias ivoiriens
auraient relayé des "messages d'incitation
à la violence, à la xénophobie, à la reprise
du conflit interne et à l'intolérance
interethnique". Le rapport conclut que la
liberté d'expression et d'opinion est
"menacée et utilisée abusivement"
dans le pays.
Lundi 8 mai 2006 : Le
président de l'Assemblée nationale de Côte
d`Ivoire (Parlement), Mamadou Koulibaly, a
annoncé la suspension les indemnités des
députés qui ne participent pas aux sessions du
parlement. Les députés de l'opposition avaient
boycotté les sessions extraordinaires et
ordinaires, respectivement en février et en
avril 2006, affirmant que le mandat de
l'Assemblée nationale, expiré le 26 décembre
2005, ne peut être prolongé.
Mercredi 10 mai 2006 : L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) a
"fermement condamné" lundi 8 mai 2006
dans un communiqué publié à Abidjan
"l'attaque perpétrée le 28 avril 2006 à
Yopougon, dans la périphérie d'Abidjan, par des
individus se réclamant des Jeunes patriotes
contre l'un de ses bus et ses occupants
civils". "L'ONUCI s'insurge également
face aux menaces proférées à l'encontre de son
personnel et aux obstructions à sa liberté de
mouvement" et "appelle instamment les
autorités ivoiriennes à tout mettre en oeuvre
pour prévenir et punir de tels actes, qui sont
en contravention des lois ivoiriennes et des
engagements internationaux du gouvernement
ivoirien". ** Les
services vétérinaires ont annoncé l'abattage
de "plusieurs milliers de poulets" dans
le cadre "de l'opération de vide sanitaire
mise en place par les autorités sur les marchés
d'Abidjan" en vue de lutter contre la grippe aviaire. Les
grandes exploitations avicoles, qui fournissent
plus de 95 % du marché, ne sont pas pour l'heure
concernées par ces mesures d'abattage.
Jeudi 25 mai 2006 : Le
président du Conseil de sécurité de l'ONU pour le
mois de mai, Basile Ikouebe de la République du
Congo, a invité le Premier ministre Charles
Konan Banny et son gouvernement à "prendre
immédiatement (...) toutes les mesures
nécessaires à l'accélération de la mise en
oeuvre de la feuille de route, en particulier les
opérations de désarmement, démobilisation et
réintégration (DDR) et d'identification, le
redéploiement de l'administration sur l'ensemble
du territoire et la réunification du pays. Le
Conseil de sécurité a condamné "avec la
plus grande fermeté les actes de violence
perpétrés contre les populations civiles, les
dirigeants politiques ivoiriens et les forces
impartiales", exigeant "de toutes les
parties ivoiriennes qu'elles s'abstiennent de
tout appel à la haine et à la violence" et
mettant "en garde toutes les parties
ivoiriennes à cet égard". Le Conseil de
sécurité a demandé aux autorités ivoiriennes
de "prendre sans délai toutes les mesures
nécessaires afin que les auteurs de violences
soient identifiés et punis et de tenir le Groupe
de travail international (GTI) et le Secrétaire
général informés à ce sujet, et, en étroite
liaison avec l'ONUCI, de veiller à ce que
l'indépendance et la neutralité de la Radio-Télévision
Ivoirienne (RTI) soient pleinement
garanties".
Samedi 27 mai 2006 : Un
hélicoptère de la force Licorne s'est écrasé
au cours d'un vol de reconnaissance vendredi 26
mai 2006 à Dimbokro, dans l'est du pays. Un
militaire français a été tué et un autre
grièvement blessé. Dans un communiqué, la
ministre française de la Défense Michèle
Alliot-Marie exprime "sa profonde
émotion" et réaffirme "tout son
soutien aux forces françaises actuellement en
opération, en particulier à celles engagées au
service de la paix en république de Côte
d'Ivoire".
Lundi 5 juin 2006 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a décidé d'envoyer 1 500
soldats supplémentaires au 6 000 Casques Bleus
déjà déployés sur place afin de renforcer la
sécurité à l'approche des élections prévues
en octobre 2006.
Lundi 12 juin 2006 : L'Agence
africaine de presse PANA a indiqué
que l'opération de désarmement des milices
ivoiriennes, qui était prévue jeudi 8 juin 2006
à Duékoué (à environ 480 kilomètres à
l'ouest d'Abidjan, n'a pas encore commencé,
faute de coordination entre la structure chargée
de l'opération et les personnes concernées. 12
000 miliciens sont concernés par cette
opération, qui doit se tenir dans le cadre du
processus de paix et de réconciliation
nationale.
Jeudi 27 juillet 2006 : Après les
violents affrontements qui ont éclaté mardi 25
juillet 2006 dans la ville de Bassam, à une
trentaine de kilomètres d'Abidjan, entre
partisans du président Laurent Gbagbo et
militants de l'opposition, combats qui ont fait 1
mort et 6 blessés, les 15 membres permanents du
Conseil de sécurité de l'ONU ont décidé de
saisir le Comité des sanctions de l'ONU "
face aux entraves qui continuent d'être posées
au processus de paix et aux préparatifs des
élections".
Lundi 31 juillet 2006 : Le ministre
de l'Environnement et des Eaux et forêts,
Jacques Andoh, a indiqué à Abidjan lors d'un
atelier sur la protection de l'espace forestier,
que 70 % du patrimoine forestier ivoirien a été
détruit par les activités humaines : "De
16 millions d'hectares il y a peu, la couverture
forestière n'est plus que de 7 millions
aujourd'hui".
Samedi 5 août 2006 : Le
président Laurent Gbagbo a signé un
décret durcissant les conditions d'obtention de
la nationalité ivoirienne. Aux termes de ce
décret, il faudra produire un certificat de
naissance comportant les nationalités des 2
parents pour obtenir des papiers d'identité.
Cette mesure vise à identifier plus de 3
millions de personnes nées en Côte d'Ivoire,
mais qui n'ont pas été recensées en vue des
prochaines élections prévues en octobre 2006.
Vendredi 11 août 2006 : L'Opération
des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) s'est
dite "extrêmement préoccupée par les
récentes déclarations de certains leaders
politiques qui risquent de constituer un recul
pour le processus de paix. Ces propos sont
d'autant moins compréhensibles qu'ils
surviennent à une phase cruciale de la mise en
oeuvre de la feuille de route qui a connu un
nouveau souffle après la réunion de haut niveau
tenue le 5 juillet dernier à Yamoussoukro, à
l'initiative du Secrétaire général des Nations
Unies. L'Opération des Nations Unies en Côté
d'Ivoire, à l'instar du Conseil de sécurité le
7 août 2006, lance un appel solennel à tous les
acteurs de la crise pour qu'ils maintiennent leur
engagement et leur participation au processus de
paix, "en dehors duquel aucune solution
viable et durable n'est possible".
Mardi 29 août 2006 : La réunion
du Groupe de travail international (GTI, chargé
de suivre le processus de paix en Côte d'Ivoire)
qui devait avoir lieu le 1er septembre a été
reportée à la demande du Premier ministre
Charles Konan Banny.
Lundi 4 septembre 2006 : Le
"sommet" des 5 principaux dirigeants
ivoiriens (présidence, gouvernement, opposition,
rébellion) prévu lundi 4 septembre 2006 à
Yamoussoukro a été reporté à mardi 5 selon un
communiqué publié dimanche 3 septembre 2006 par
les bureaux du premier ministre Charles Konan
Banny qui précise que "la réunion a été
retardée d'une journée à la demande de la
rébellion des Forces nouvelles (FN), dont le
leader, Guillaume Soro, était, dimanche en
Europe". Cette réunion vise à
"aplanir" les divergences qui freinent
le processus de paix, notamment sur les
modalités d'actualisation des listes
électorales en vue des élections prévues par
l'ONU.
Mardi 5 septembre 2006 : Le premier
ministre Charles Konan Banny, le président
Laurent Gbagbo, le chef de la rébellion
Guillaume Soro et les 2 représentants de
l'opposition, Henri Konan Bédié et Alassane
Ouattara, se retrouvent mardi 5 septembre 2006 à
Yamoussoukro à huis clos et sans médiateur pour
la première fois depuis près de 6 mois pour
tenter de relancer le processus de paix.
Jeudi 7 septembre 2006 : Lors d'une
réunion extraordinaire qui s'est tenue mercredi
6 septembre 2006 dans la capitale politique
Yamoussoukro, le Premier ministre par intérim,
Charles Konan Banny, a présenté la démission
de son gouvernement au président Laurent Gbagbo,
qui l'a acceptée. Cette démission collective
intervient après le déversement de substances
chimiques toxiques dans les alentours d'Abidjan
la capitale, qui a fait 3 morts et intoxiqué 1
500 personnes. Les déchets toxiques, qui
contenaient du sulfure d'hydrogène, ont été
déversés par un bateau battant pavillon
panaméen le 19 août 2006 dans le port
d'Abidjan, puis transférés dans au moins 8
endroits de la ville. Des groupes de jeunes gens
ont manifesté mercredi 6 septembre 2006 à
Abidjan bloquant les rues d'accès à la capitale
pour dénoncer ce déversement toxique.
Samedi 9 septembre 2006 : A la
demande du gouvernement de la Côte d'Ivoire, le
Programme des Nations Unies pour l'environnement
(PNUE) va enquêter pour
déterminer si les déchets toxiques abandonnés
dans la ville d'Abidjan sont dus à des
exportations illégales venues d'Europe.
L'enquête sera menée par le Secrétariat de la
Convention de Bâle sur le contrôle des
mouvements transfrontières de déchets dangereux
et de leur élimination, administré par le PNUE.
Conformément à la Convention de Bâle, un pays
exportateur de déchets toxiques doit d'abord
obtenir une autorisation écrite auprès du pays
importateur et une autorisation détaillant les
contenants et la destination des déchets doit
accompagner le chargement tout le long du trajet.
Dans le cas de commerce illégal, l'exportateur
responsable est obligé de reprendre ses déchets
et payer les coûts des dégâts et du nettoyage.
Dans le cadre de l'application de la Convention,
l'Union européenne interdit
toute exportation de déchets dangereux de ses
pays membres vers des pays en voie de
développement.
Mardi 12 septembre 2006 : Le
ministère de la Santé a publié lundi 11
septembre 2006 un nouveau bilan des victimes du
déversement de substances chimiques toxiques
dans les alentours d'Abidjan la capitale, qui
s'élève à 5 morts et plus de 6 000
intoxiqués. Les déchets toxiques, qui
contenaient du sulfure d'hydrogène, ont été
déversés par un bateau battant pavillon
panaméen le 19 août 2006 dans le port
d'Abidjan, puis transférés dans au moins 8
endroits de la ville. La ministre française
déléguée à la Coopération et à la
Francophonie, Brigitte Girardin, avait dénoncé,
samedi 9 septembre 2006 à Brazzaville, en
République du Congo, le comportement
"criminel" de ceux qui ont déversé
des déchets liquides toxiques à Abidjan. Après
une audience avec le président en exercice de
l'Union Africaine, Denis Sassou Nguesso, Brigitte
Girardin a exprimé sa préoccupation face à
cette "pollution majeure". Cette
catastrophe avait provoqué la démission du
gouvernement du premier ministre Charles Konan
Banny.
Samedi 16 septembre 2006 : Le premier
ministre Charles Konan Banny a annoncé jeudi 14
septembre 2006 dans un message télévisé que
"la Côte d'Ivoire a signé, jeudi, avec la
société Trédi, issue du groupe français
Séché, un contrat visant à l'enlèvement des
déchets toxiques et la dépollution de
sites". Charles Konan-Banny a assuré que
"l'eau potable n'est pas contaminée".
Les déchets toxiques, qui contenaient du sulfure
d'hydrogène, ont été déversés par un bateau
battant pavillon panaméen affrété par la
multinationale Trafigura Beheer BV, enregistrée
au Pays-Bas, le 19 août 2006 dans le port
d'Abidjan, puis transférés dans au moins 8
endroits de la ville. ** Le
ministre ivoirien des Transports, Innocent
Kobenan Anaky, qui a été mis en cause dans le
scandale des déchets toxiques déversés à
Abidjan, a été extrait de sa voiture par une
foule qui protestait contre les déchets toxiques
et roué de coups. Il est grièvement blessé. Sa
voiture a été brûlée.
Lundi 18 septembre 2006 : Le premier
ministre Charles Konan Banny a achevé la
formation de son second gouvernement. Il sera
composé 36 membres contre 32 pour le précédent
formé en décembre 2005. Selon le porte-parole
du gouvernement, Désiré Tagro, "cette
augmentation résulte d'une scission de certains
ministères, le ministère de la Justice et des
Droits de l'Homme est scindé en 2 pour donner
les ministères de la Justice et celui des Droits
de l'homme. De même, le ministère de
l'Intérieur a été éclaté en 2 pour donner le
ministère de la Sécurité et le ministère de
l"Administration du territoire".
Charles Konan Banny avait remis au président
Laurent Gbagbo, le 6 septembre 2006 à Abidjan,
la démission de son gouvernement à la suite du
scandale lié au déversement de déchets
toxiques dans des décharges publiques d'Abidjan
dans la nuit du 18 au 19 août 2006 par un bateau
battant pavillon panaméen.
Mardi 19 septembre 2006 : La
société Trafigura Beheer BV, affréteur du
cargo grec battant pavillon panaméen, qui a
déchargé 500 tonnes de déchets toxiques dans
des décharges publiques d'Abidjan dans la nuit
du 18 au 19 août 2006, a confirmé lundi dans un
communiqué que 2 de ses cadres, les Français
Claude Dauphin, directeur, et Jean Pierre
Valentini, responsable de la zone Afrique de
l'ouest, en mission en Côte d'Ivoire, ont été
entendus en tant que témoins par les autorités
dans le cadre de l'enquête en cours".
Jeudi 21 septembre 2006 : Les
élections en Côte d'Ivoire ne pourront avoir
lieu à la date prévue, avant le 31 octobre
2006, a confirmé officiellement mercredi 20
septembre 2006 un haut responsable de l'ONU.
Samedi 7 octobre 2006 : Le
Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
déploré jeudi 5 octobre 2006 les
"remarques provocatrices" faites le 2
octobre par le président du Front populaire
ivoirien, Affi Nguessan, "contenant des
menaces contre les citoyens des autres membres de
la Communauté Economique des Etats de
l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) vivant en
Côte d'Ivoire". Kofi Annan a a souligné
que "ceux qui commettent des actes de
violence ou qui y incitent seront personnellement
tenus pour responsables par la communauté
internationale".
Mardi 17 octobre 2006 : Les
producteurs de cacao ont suivi l'appel à la
grève lancé par la principale organisation
professionnelle du secteur, l'Association
nationale des producteurs de Côte d'Ivoire
(ANAPROCI), et bloqué le port d'Abidjan lundi 16
octobre 2006. Les grévistes demandent une
augmentation du prix d'achat des fèves de cacao
indiquant que les producteurs ne reçoivent même
pas le prix indicatif fixé par la Bourse du
café-cacao. Les planteurs de cacao demandent
également des moyens nécessaires pour "la
régénération du verger, l'entretien
phytosanitaire, la fertilisation des sols du
matériel végétal performant et résistant aux
maladies". Lors de précédentes grèves, en
1999 et 2004, les producteurs ivoiriens avaient
réussi à bloquer l'arrivée des fèves dans les
ports. La Côte d'Ivoire est le premier
producteur mondiale de cacao.
Mercredi 18 octobre 2006 : Le
président de l'Union Africaine (UA), Denis
Sassou Nguesso, a annoncé mardi 17 octobre 2006
lors d'une conférence de presse à Addis Abeba
en Ethiopie, au terme d'une réunion du Conseil
de paix et de sécurité (CPS) de l'UA,
consacrée à la Côte d'Ivoire, que l'Union
africaine a "décidé" de reconduire
pour une période "n'excédant pas 12
mois" le mandat du président ivoirien
Laurent Gbagbo, ajoutant que les pouvoirs du
premier ministre Charles Konan Banny étaient
élargies, déclarant : "Le Premier ministre
disposera également de l'autorité nécessaire
sur toutes les forces intégrées de défense et
de sécurité ivoiriennes pour lui permettre
d'exécuter les tâches qui lui sont
assignées". Denis Sassou Nguesso a
également indiqué que "la présente
décision sera soumise au Conseil de sécurité de l'ONU pour
recueillir son soutien".
Samedi 28 octobre 2006 : Le
ministère de l'Ecologie a annoncé vendredi 27
octobre 2006 qu'il avait donné son feu vert à
l'importation des quelque 6 000 tonnes de
déchets toxiques, qui contenaient du sulfure
d'hydrogène, déversés par un bateau battant
pavillon panaméen le 19 août 2006 dans le port
d'Abidjan, puis transférés dans au moins 8
endroits de la ville, qui seront traités à
Salaise, en Isère, en France.
Jeudi 2 novembre 2006 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a adopté mercredi 1er
novembre 2006 la résolution 1721, proposée par
la France, qui stipule que "le président
Laurent Gbagbo demeurera chef de l'Etat à partir
du 1er novembre 2006 pour une nouvelle période
finale de transition n'excédant pas 12
mois". Le texte proroge également "le
mandat du Premier ministre, Charles Konan Banny,
à partir du 1er novembre 2006, pour une nouvelle
période finale de transition n'excédant pas 12
mois". Il précise que le Premier ministre
"ne pourra se présenter à l'élection
présidentielle qui sera organisée avant le 31
octobre 2007". Le Conseil de sécurité a
pris note "de l'impossibilité d'organiser
des élections présidentielle et législatives
à la date prévue et de l'expiration, le 31
octobre 2006".
Vendredi 3 novembre 2006 : Le premier
rapport du Secrétaire général de l'ONU, Kofi
Annan, sur les enfants et le conflit armé en
Côte d'Ivoire a été rendu public mercredi 1er
novembre 2006. Dans ce rapport, qui couvre la
période allant de janvier 2005 à septembre
2006, le Secrétaire général de l'ONU rend
compte de graves violations des droits de
l'enfant, caractéristiques de situations de
conflit, telles que les recrutements d'enfants
soldats, les viols, les enlèvements mais aussi
l'existence de réseaux se livrant à des
trafics. Kofi Annan dénonce : "Des enfants
sont associés aux forces et groupes armés, tant
dans les zones tenues par le gouvernement que
dans les zones aux mains des Forces armées des
Forces nouvelles (FAFN). Le secrétaire général
ajoute : "Il n'y a pas à l'heure actuelle
de preuve tangible de participation d'enfants aux
Forces armées officielles (FANCI). Cependant, il
est évident que des enfants sont associés aux
milices armées proches du parti au pouvoir, le
Front populaire ivoirien (FPI). Ces milices sont
actives dans les zones contrôlées par le
gouvernement". Kofi Annan se dit aussi
particulièrement "préoccupé par la
multiplication des cas de viol et autres sévices
sexuels contre des femmes et des enfants et par
le fait que ces crimes restaient souvent
impunis". Le rapport révèle également que
"les enlèvements d'enfants en Côte
d'Ivoire demeurent un sujet de vive
préoccupation, que l'on estime souvent lié à
la question de la traite d'enfants". Le
rapport indique également que "d'après
certaines sources, des réseaux criminels
organisés font entrer des enfants de pays
voisins en Côte d'Ivoire ou enlèvent des
enfants dans différentes régions du pays en vue
de les contraindre à travailler dans des
plantations de cacao ou dans des mines ou bien en
tant que prostitués ou employés
domestiques". Poursuivant : "Plusieurs
informations font état de l'existence de
réseaux de traite d'enfants à des fins de
prostitution, actifs en divers endroits, aussi
bien dans les zones contrôlées par les FAFN et
dans la zone de confiance qu'à Abidjan, Daloa,
Yamoussoukro et San Pedro". Kofi Annan
recommande que "des mesures ciblées soient
prises contre les parties et les individus qui
commettent de manière systématique des
violations graves à l'encontre d'enfants et que
les autorités compétentes ouvrent des enquêtes
et engagent des poursuites dès qu'une de ces
violations graves est commise, de manière à
saper la culture de l'impunité".
.Samedi 25 novembre 2006 : Le
général de Brigade sénégalais, Elhadji
Mouhamadou Kandji, a été nommé commandant
adjoint de la force de l'Opération des Nations
unies en Côte d'Ivoire (ONUCI), en remplacement
du général Fernand Marcel Amoussou du Bénin,
actuellement commandant de l'ONUCI.
Mardi 28 novembre 2006 : Le premier
ministre Charles Konan Banny a demandé lundi 27
novembre 2006 au président Laurent Gbagbo de
"surseoir aux décisions" qu'il a
prises dimanche 26 novembre 2006 en signant
plusieurs décrets prévoyant le retour à leur
poste le 16 décembre 2006 du directeur du Port
autonome d'Abidjan (PAA), Marcel Gossio, le
directeur général des Douanes, Gnamien Konan,
et le gouverneur du district d'Abidjan, Pierre
Amondji, suspendus en septembre 2006 par le
premier ministre après l'affaire du déversement
de substances chimiques toxiques dans les
alentours d'Abidjan la capitale, qui a fait 10
morts et intoxiqué plusieurs milliers d'autres.
Les déchets toxiques, qui contenaient du sulfure
d'hydrogène, ont été déversés par un bateau
battant pavillon panaméen le 19 août 2006 dans
le port d'Abidjan, puis transférés dans au
moins 8 endroits de la ville. Des groupes de
jeunes gens ont manifesté mercredi 6 septembre
2006 à Abidjan bloquant les rues d'accès à la
capitale pour dénoncer ce déversement toxique.
Charles Konan Banny a également qualifié de
grave atteinte à la liberté de la presse, un
autre décret présidentiel, signé également
dimanche 26 novembre 2006 qui démet de ses
fonctions Francis Léon Lébry, directeur
général du quotidien public "Fraternité
Matin", récemment nommé par le premier
ministre.
Jeudi 7 décembre 2006 : Des
manifestations se sont déroulées mardi 5
décembre 2006, à l'appel de l'opposition, pour
protester contre le rétablissement dans leurs
fonctions, le 16 décembre 2006 du directeur du
Port autonome d'Abidjan (PAA), Marcel Gossio, le
directeur général des Douanes, Gnamien Konan,
et le gouverneur du district d'Abidjan, Pierre
Amondji, suspendus en septembre 2006 par le
premier ministre après l'affaire du déversement
de substances chimiques toxiques dans les
alentours d'Abidjan la capitale, qui a fait 10
morts et intoxiqué plusieurs milliers d'autres.
Les déchets toxiques, qui contenaient du sulfure
d'hydrogène, ont été déversés par un bateau
battant pavillon panaméen le 19 août 2006 dans
le port d'Abidjan, puis transférés dans au
moins 8 endroits de la ville. Des groupes de
jeunes gens ont manifesté mercredi 6 septembre
2006 à Abidjan bloquant les rues d'accès à la
capitale pour dénoncer ce déversement toxique.
Les manifestants ont dénoncé l'attitude du
président Laurent Gbagbo qui, selon
eux, fait obstruction à la politique du premier
ministre Charles Konan Banny, et l'ont accusé de
"rétablir des assassins" à leur
poste. Un manifestant a été tué à
Agnibilékrou dans l'est du pays et un autre
près d'Abidjan.
Samedi 16 décembre 2006 : L'Union
européenne (UE) a accordé 1,6 million d'euros
(plus d'un milliard de FCFA) de subventions aux
producteurs de bananes ivoiriens, dans le cadre
du soutien qu'elle apporte au secteur des fruits
en Côte d'Ivoire dans le but de financer des
investissements directs dans les plantations afin
d'améliorer leur compétitivité sur le marché
européen, face aux bananes venant d'Amérique
latine, selon un communiqué de l'Union
européenne.
Mardi 19 décembre 2006 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a adopté vendredi 15
décembre 2006 à l'unanimité la résolution
1726 (2006), visant à proroger jusqu'au 10
janvier 2007 le mandat de l'Opération des
Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
Jeudi 21 décembre 2006 : Dans un
discours prononcé mercredi 20 décembre 2006, le
président Laurent Gbagbo a présente un plan en
5 points qui prévoit le démantèlement de la
zone tampon administrée par les forces de l'ONU
et de la France, des pourparlers directs avec les
Forces Nouvelles, la création d'un service civil
national, une amnistie générale pour les
acteurs du conflit, et un programme d'aide aux
personnes déplacées en raison des violences. Il
a une nouvelle fois estimé que toutes les forces
étrangères devaient se retirer de Côte
d'Ivoire.
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