SOMMAIRE

Corée du sud,
FIL-INFO-COREE-DU-SUD ©, 2004, ARCHIVES, 2004



LE FIL INFO DE LA COREE DU SUD © PAGE ARCHIVES


ARCHIVES 2004 FIL INFO COREE DU SUD


Jeudi 1er janvier 2004 : Le parquet central a annoncé la fin de ses enquêtes sur les affaires de corruption impliquant certains des conseillers du président Roh Moo-hyun. Les conclusions indiquent que le président est impliqué jugeant toutefois "inapproprié" de rendre publiques ses conclusions sur la responsabilité criminelle du chef de l’Etat, invoquant l’immunité qui lui est garantie par la constitution. 8 proches du président ont été inculptés, dont 5 ont été placés en détention. Des procureurs indépendants nommés récemment doivent maintenant poursuivre ces enquêtes que le parquet juge complètes.

Samedi 10 janvier 2004 : Chyung Dai-chul, l’ex chef du PDM (Parti Démocratique du Millénium), a été arrêté vendredi et incarcéré sans mandat d’amené. Il est soupçonné d’avoir touché d’une société de Bâtiment (BTP) 400 millions de wons ( 267 000 euros) de pots-de-vin. Député, il bénéficiait jusqu'alors de son immunité parlementaire. Mais dès la fin de la session extraordinaire de l’Assemblée, le parquet de Séoul a décidé de l’arrêter. Un mandat d’arrêt avait été également lancé contre 7autres députés (5 du GPN et 2 du PDM), tous accusés de corruption.

Mercredi 14 janvier 2004 : La convention nationale du nouveau parti Uri, né de la scission fin septembre du parti au pouvoir PDM, auquel s'est rallié le président Roh Moo Huyn, a élu dimanche son président en la personne d'un ancien journaliste de télévision et député, Chung Dong-young, 51 ans, avec 63,6 % des voix. Dans son discours, il a promis "d'éradiquer la corruption politique en demandant la saisie des financements illicites dont on retrouverait la trace et en les versant dans les caisses de l’Etat.

Vendredi 16 janvier 2004 : Le ministre des Affaires étrangères, Yoon Young-kwan, a donné sa démission jeudi, après que des responsables de son ministère aient vertement critiqué la politique étrangère menée par le président Roh Moo-hyun.

Vendredi 23 janvier 2004 : Le gouvernement, qui avait sommé les travailleurs étrangers en situation illégale de quitter volontairement le pays s'ils voulaient pouvoir y revenir après avoir régularisé leur situation auprès des services de l'immigration où les procédures ont été allégées, leur a accordé un délai fixé à la fin février à la suite de la grogne des mouvements civiques et religieux de défense des travailleurs étrangers. La date butoir avait déjà été repoussée du 31 décembre 2003 au 15 janvier dernier afin de persuader près de 100 000 des travailleurs illégaux de se faire recenser. En août dernier, la Corée a voté une loi permettant aux entreprises d’employer les travailleurs étrangers. Elle ne s'applique qu’à ceux qui ont séjourné moins de 4 ans dans le pays, les autres sont sommés de quitter le territoire. Sur une population estimée de 300 000 clandestins, seuls 27 000 ont quitté le pays.

Jeudi 19 février 2004 :
Des agriculteurs qui protestaient mardi devant le Parlement pour dénoncer la signature d'un accord de libre-échange avec le Chili ont été violemment repoussés par la police. Une douzaine de manifestants a été blessée.

Lundi 1er mars 2004 : Le gouvernement du président Roh Moo-hyun a annoncé, qu'à l'occasion du 85ème anniversaire du mouvement d’indépendance contre l’occupation japonaise, une amnistie spéciale serait accordée à plus de 1 300 personnes. 9 condamnés à mort et 40 détenus emprisonnés pour une peine de plus de 10 ans sont également concernés par cette amnistie. Le 1er mars est jour férié en Corée du Sud et commémore une protestation nationale débutée le premier mars 1919 à l’encontre de l’occupation japonaise organisée depuis Shangaï en Chine par le gouvernement coréen en exil.

Mercredi 10 mars 2004 : Les 2 principaux partis d'opposition, le GPN (Grand Parti National) et le PDM (Parti Démocrate du Millénaire), ont réuni suffisamment de signatures de députés pour enclencher la procédure de destitution du président Roh Moo-hyun pour infraction au code électoral. Il avait annoncé devant des journalistes "qu’il ferait de son mieux pour la victoire aux élections législatives du parti Uri", formation créée par ses partisans. Or la loi interdit au président de la République de prendre parti dans les élections. La procédure doit être mise au vote dans un délai de 24 à 72 heures après que le président du parlement en ait fait part à la session plénière de l’assemblée. Il faut deux tiers des voix pour que la procédure soit adoptée. Le vote doit avoir lieu jeudi prochain. En cas de vote positif, le président devra quitter ses fonctions en attendant la décision de la cour constitutionnelle. Celle-ci aura alors 180 jours pour décider de son sort.

Vendredi 12 mars 2004 : L'agence de presse Yonap a annoncé qu'un partisan du président Roh Moo-hyun s'est immolé jeudi par le feu devant le siège de l'Assemblée nationale, où devait avoir lieu le vote sur la destitution du président Roh. Aucune autre précision n'a été fournie à cette heure. ** Les députés du parti Uri, la formation pro-Roh Moo-hyun, ont empêché physiquement le président de l’Assemblée nationale d'ouvrir la séance qui devait engager la procédure de destitution à l'encontre du président Roh Moo-hyun accusé d'avoir violé la loi électorale (voir notre édition du 10 mars 2004). Le vote a été repoussé à vendredi.

Samedi 13 mars 2004 : Pour la première fois dans l'histoire du pays, le Parlement a procédé à la destitution du président Roh Moo Hyun alors que les élections législatives sont prévues pour le mois d'avril. Cette procédure de destitution, demandée par les 2 principaux partis d'opposition, le GPN (Grand Parti National) et le PDM (Parti Démocrate du Millénaire) et votée par 193 voix (sur les 271 que compte le Parlement) pour et 2 contre, suspend les pouvoirs du chef d'Etat, qui est remplacé par le premier ministre Goh Kun pour un interim en attendant une décision finale de la cour constitutionnelle dans les 180 jours. La procédure a été engagée par l'opposition pour infraction au Code électoral. Le président Roh avait annoncé devant des journalistes "qu’il ferait de son mieux pour la victoire aux élections législatives du 15 avril 2004 du parti Uri", formation créée par ses partisans. Or la loi interdit au président de la République de prendre parti dans les élections.

Lundi 15 mars 2004 : Plusieurs dizaines de milliers de Coréens sont descendus dans la rue pour protester contre la destitution du président Roh Moo hyun. A Séoul, ils étaient 30 000 devant le Parlement. La manifestation était organisée par plusieurs associations civiques. ** Après le vote de destitution du président Roh Moo huyn, un sondage effectué vendredi par Media Research à la demande de la KBS (Korean Broadcasting System), montre que près de 70 % des personnes interrogées sont opposés à la décision de l’Assemblée nationale. 65 % d’entre elles trouvent "insensées" les raisons de cette destitution. 57 % des sondés pensent que la responsabilité de cette situation revient aux deux principales formations d’opposition. 82 % des personnes interrogées s’inquiètent des conséquences sur la situation politique et économique intérieure.

Mardi 16 mars 2004 : Les autorités ont interdit lundi toutes les manifestations de soutien au président destitué, Roh Moo Hyun. 100 000 personnes avaient manifesté samedi à Séoul. Elles ont indiqué qu'elles descendraient tous les jours dans les rues tant que la procédure de destitution n'aura pas été annulée.

Mercredi 17 mars 2004 : 3 500 personnes, contre 50 000 ce week end, ont manifesté dans le centre de Séoul mardi pour protester contre la destitution du président Roh Moo Hyun. Les autorités ont interdit toute manifestation donnant aux forces de l'ordre le droit d'intervenir.

Lundi 22 mars 2004 : Plus de 100 000 personnes ont manifesté samedi à Seoul pour protester contre la destitution du président Roh Moo Hyun la semaine dernière pour infraction au Code électoral.

Mercredi 24 mars 2004 : Le Premier ministre Goh Kun qui assure la présidence par intérim après la destitution le 12 mars 2004 du président Roh Moo Hyun, a opposé son veto à un projet de loi limitant le pouvoir du président à accorder une amnistie spéciale et le forçant à consulter le parlement. Le président Roh Moo-hyun avait, il y a quelques semaines, accordé une amnistie aux personnes impliquées dans l’affaire des transferts de fonds illicites versés à la Corée du Nord lors du sommet historique de juin 2000. L'opposition a indiqué qu'elle représenterait le projet à une nouvelle session extraordinaire du parlement qui doit se faire avant les élections législatives prévues dans 3 semaines. Si la loi n’est pas réexaminée avant l’actuelle législature, le 30 mai, elle sera automatiquement annulée.

Vendredi 26 mars 2004 : Toutes les manifestations pour ou contre la destitution du président seront interdites à partir du 2 avril, date de lancement officiel de la campagne électorale pour les législatives du 15 avril. Le gouvernement a annoncé "qu’il ferait tout à partir de cette date pour éviter ce genre de rassemblements."

Mardi 30 mars 2004 : Ouverture lundi et pour 3 jours à Séoul de de la première conférence asiatique du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE). 12 000 délégués de plus de 100 pays y participent. L’eau potable dont 1 milliard de personnes sont privées, les "zones mortes" dans les océans et les tempêtes de sable qui brûlent l’Asie du Nord seront les principaux points abordés.

Mercredi 31 mars 2004 : La Cour constitutionnelle a annoncé mardi que la deuxième audience sur la procédure de destitution du président Roh Moo-hyun aurait lieu vendredi afin de "pouvoir rendre un jugement le plus tôt possible". L'Assemblée nationale, contrôlée par l'opposition, avait destitué le président Roh le 12 mars 2004 l'accusant de violation de la loi électorale. ** Le président par intérim Goh Kun a inauguré mardi à Séoul la première ligne à grande vitesse et son train express, le KTX (Korean Train eXpress) construit par le groupe français Alstom sur le modèle du TGV français, capable de rouler jusqu'à 300 km/h, et qui relie Séoul à Pusan, la seconde ville du pays (soit 409 km) en 2 H 40 contre 4 H 10 avec un train "normal". L'inauguration s'est faite en présence d'une délégation française comprenant Nicole Fontaine, ministre déléguée à l'Industrie, Louis Gallois, président de la SNCF et Patrick Kron, PDG d'Alstom.

Samedi 3 avril 2004 :
Séoul a accepté la demande des Etats-Unis d'envoyer plus de 3 000 hommes en Irak essentiellement pour des missions "non combattantes". Elle a refusé le déploiement de ses troupes dans la ville de Kirkouk jugée "peu sûre". Washington a proposé Souleimaniyah et Erbil. Séoul souhaiterait Najaf. Le contingent sud-coréen sera le troisième en importance après ceux des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne. ** La campagne électorale pour les élections législatives du 15 avril a été lancée officiellement vendredi et doit durer 13 jours. La loi électorale a été révisée. Les débats publics entre les différents candidats d’une même circonscription ont été interdits ainsi que les rassemblements en plein air. La loi tente ainsi d’éviter que les candidats n’achètent les voix de leurs électeurs. Elle autorise en revanche l’utilisation du téléphone et d’internet pour se mettre au contact avec les électeurs.

Samedi 10 avril 2004 : Le Ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie a annoncé vendredi la fermeture du réacteur nucléaire numéro 4 à Uljin, dans la province de Gyeongsang (nord) à la suite d'une panne dans le système de génération. Les autorités ont indiqué que "la situation était sous contrôle" et qu'il n'y avait "pas de signe de graves dommages".

Jeudi 15 avril 2004 : Les Coréens sont appelés aux urnes jeudi pour des élections législatives visant à renouveler les 299 sièges de l'Assemblée nationale. 14 partis et 1 175 candidats s'opposent, notamment le Parti Uri, qui soutient le président destitué Roh Moo-hyun, et le Grand Parti national (GNP), principale formation de l'opposition. Le président Roh, qui est privé des ses pouvoirs législatifs en raison de sa destitution prononcée le 12 mars 2004 et dont la Cour constitutionnelle doit annoncer le verdict dans les prochaines semaines, a indiqué qu'il démissionnerait si son parti perd les élections.

Vendredi 16 avril 2004 : Le parti Uri qui soutient le président Roh Moo huyn a remporté les élections législatives du 15 avril et obtient la majorité des sièges (150) selon un résultat provisoire après le dépouillement de plus de 90 % des bulletins. Il n'en comptait que 49 dans la chambre précédente. Le grand perdant est le Parti démocratique du millénaire (MDP), qui avait demandé la destitution du président Roh, qui n'obtient que 9 sièges contre 61 précédemment. Le Grand Parti national (GNP), parti conservateur et qui a également voté la destitution du président, obtient 122 sièges contre 137.

Lundi 19 avril 2004 : 53 députés pourraient voir leur élection invalidée. Une enquête est en cours. Ils sont accusés d'avoir mené une campagne illégale qui a violé sur de nombreux points la loi électorale. Certains députés sont accusés d’avoir dépassé le montant des dépenses accordé à chaque candidat ; d’autres de publicité mensongère et de campagne calomnieuse contre leurs rivaux.

Samedi 1er mai 2004 :
La Cour constitutionnelle a commencé mercredi la rédaction du verdict du procès de destitution du Président de la République.

Mercredi 12 mai 2004 :
Les juges de la Cour constitutionnelle ont annoncé qu'ils allaient prononcer vendredi leur verdict sur la validité de la mise en accusation du président Roh Moo-hyun. L'événement sera retransmis en direct à la télévision. Roh Moo-hyun avait été destitué le 12 mars 2004 pour infractions à la loi électorale, incompétence et corruption.

Samedi 15 mai 2004 : Le président de la Cour constitutionnelle, Yun Young-Chul, a annoncé vendredi que la motion de destitution du président Roh Moo-Hyun, approuvée le 12 mars par le parlement, a été rejetée par la Cour (6 juges sur 9) et a rétabli le président dans ses fonctions. Le principal parti d'opposition, le GPN, a indiqué qu'il acceptait la décision.

Mardi 18 mai 2004 : Le journal sud-coréen "JoongAng Ilbo" a rapporté dans son édition de mardi que Washington s'apprêtait à rapatrier vers l'Irak 3 600 soldats américains actuellement stationnés en Corée du Sud, affirmant que des négocations étaient en cours entre Séoul et Washington. ** Clôture lundi sur l’île méridionale de Jeju de la réunion annuelle de la Banque asiatique de développement. Les 63 pays représentés ont décidé de verser 7 milliards de dollars aux pays sous-développés de la région. La dette des nations les plus pauvres sera allégée et une subvention va être mis en place pour lutter contre la progression des épidémies. La prochaine session de la BAD aura lieu à Istanbul en Turquie.

Lundi 24 mai 2004 : Le chef d’état-major américain interarmées Richard Myers a confirmé que les 3 600 soldats américains en Corée transférés vers l’Irak ne seraient pas remplacés. ** Une première dans la justice coréenne. Le tribunal pénal de Séoul a innocenté 2 jeunes hommes Chung, 23 ans et Oh, 22 ans, qui n’avaient pas répondu à la conscription militaire en raison de leur religion. Ils sont tous deux des Témoins de Jéhovah. En Corée, un tel refus est considéré comme un crime en vertu de la loi sur le service militaire. Ceux qui refusent leur conscription sont jugés par des tribunaux. Ils écopent d’une condamnation allant jusqu’à 18 mois de prison. Ces objecteurs de conscience sont pour la plupart des Témoins de Jéhovah.

Mercredi 26 mai 2004 : Le Président Roh Moo Hyun a accepté mardi la démission de son Premier ministre, Goh Kun, dans le cadre d'un remaniement ministériel qui devrait intervenir dans les prochaines semaines. Il sera remplacé par le ministre de l’Economie et des Finances Lee Hun-jai jusqu’à l’investiture d'un nouveau chef du gouvernement. ** Célébration mercredi dans tout le pays du 2548ème anniversaire de Bouddha qui sera marqué par différentes manifestations et traditionnels défilés de lanternes. A cette occasion, le gouvernement a annoncé une amnistie spéciale pour 342 prisonniers. 6 personnes condamnées pour être impliquées dans l’affaire de transfert d’argent occulte au dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il afin de le faire venir à la table des négociations en 2000 sont concernées par cette amnistie dont l’ancien directeur des services de renseignements Lim Dong-won et le secrétaire présidentiel à l’économie Lee Ki-ho. 1 137 prisonniers âgés et jugés exemplaires seront également libérés.

Vendredi 28 mai 2004 : Ouverture jeudi et pour 3 jours à Séoul du 11ème Congrès mondial des femmes qui réunira plus de 800 dirigeantes de 84 pays. Elles discuteront essentiellement du statut de la femme et chercheront les moyens de faire travailler un plus grand nombre de femmes dans les domaines des technologies de pointe. Parmi les participantes figurent le Premier ministre du Mozambique Luisa Diogo, la vice-représentante américaine au Commerce Josette Shiner, la vice-presidente vietnamienne Truong My Hoa et la ministre sud-coréenne de la Justice Kang Kum-sil. L'édition 2003 de ce sommet des femmes s'était tenue au Maroc.

Vendredi 4 juin 2004 : Le vice-président du CIO, Comité international olympique, a été condamné à 2 ans et demi de prison et une amende de 788 millions de wons, soit environ 520 000 euros par le tribunal de Séoul. Kim Un-yong a été reconnu coupable d’avoir détourné 3,3 milliards de wons (3,27 millions de dollars) appartenant à la Fédération internationale de taekwondo et à d’autres organisations sportives. Kim Um-young avait démissionné de toutes ses fonctions officielles en Corée du Sud en janvier 2004, dont son siège au parlement. Il avait été suspendu le même mois par le CIO dans l'attente des résultats de l'enquête sud-coréenne. Le parquet avait initialement requis une peine de 7 ans de prison. Le tribunal de Séoul a expliqué avoir pris en compte les efforts de Kim Un-yong pour faire connaître dans le monde le taekwondo, l’art martial coréen.

Lundi 7 juin 2004 : A l'issue d'un 9è round de pourparlers économiques qui s'est terminé vendredi, la Corée du Sud et la Corée du Nord ont signé un accord historique et symbolique visant à ouvrir 2 routes traversant la frontière entre les 2 pays d'ici le mois d'octobre 2004. Les 2 Corées sont officiellement encore en guerre aucun traité de paix n'ayant été signé depuis l'armistice qui a mis fin à la guerre de Corée (1950-1953). Des essais de circulation sur 2 voies ferrées qui longent ces 2 routes seront également engagés d'ici la fin de l'année. La Corée du Sud va fournir au nord une aide alimentaire de 400 000 tonnes de riz. Les navires nord et sud-coréens transportant des passagers ou des marchandises seront autorisés à fréquenter les ports de l’autre partie. Ces lignes maritimes seront ouvertes avant la fin de cette année. 7 ports sont concernés. Jusqu’à présent, les 2 Corées recouraient aux navires d’un pays tiers comme la Chine et le Panama dans leurs transactions commerciales. 4 ports leur étaient autorisés : Najin et Nampo, côté nord-coréen et Busan et Incheon, côté sud-coréen. Le 10ème round des négociations aura lieu du 31 août au 3 septembre 2004 à Séoul.

Mardi 8 juin 2004 : Washington a annoncé son intention de retirer d'ici un an et demi un tiers de leurs soldats, soit 12 500 hommes sur 37 000, basés en Corée du Sud face à la Corée du Nord dans le cadre d'un projet de repositionnement de leurs forces dans le monde.

Mercredi 16 juin 2004 : La Corée du Nord et la Corée du Sud ont mis fin mardi aux programmes de propagande diffusée de part et d'autre de leur frontière mis en place depuis la fin de la guerre de Corée en 1953. Le démontage des quelque 200 panneaux d'affichage débutera mercredi, au Sud comme au Nord. Ce nouveau pas vers un rapprochement des 2 corées est le résultat d'un engagement pris lors d'une rencontre historique le 26 mai 2004 entre des délégations militaires nord et sud-coréennes afin de discuter des moyens "pour apaiser les tensions" qui durent depuis la guerre de Corée (1951-1953). C'est la première fois que des négociations militaires avaient lieu entre des généraux représentant les deux Corées.

Samedi 19 juin 2004 : Séoul a annoncé l'envoi en août 2004 de 3 600 soldats supplémentaires en Irak qui seront déployés dans le sud du pays à Erbil.

Mardi 22 juin 2004 : Washington a salué l’envoi de troupes coréennes en Irak le qualifiant de "contribution significative". Le contingent sud-coréen sera la troisième force la plus importante après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. ** La grève qui paralyse les hôpitaux depuis 10 jours concernant l’application de la semaine de 5 jours se poursuit. Les négociations entre direction et syndicats n'ont pu aboutir. La direction propose 40 heures de travail répartis sur 6 jours tandis que les syndicats demandent à ne pas travailler le week-end.

Mercredi 23 juin 2004 : Après l'annonce de la décapitation de l'otage sud-coréen, le ministre du Commerce et de l’Industrie, Lee Hee-beom a fait savoir que tous les Coréens travaillant pour des entreprises en Irak devraient quitter le pays d’ici début juillet. Selon lui, sur les 67 civils coréens actuellement en Irak, il y en a 22 qui travaillent pour une dizaine d’entreprises, la plupart dans la secteur de la livraison de fourniture de vivres et d’autres "produits" aux forces américaines.

Jeudi 24 juin 2004 : Après la décapitation mardi d'un interprète de 33 ans, Kim Sun-il, et dans une allocution télévisée très brève, le président, Roh Moo-hyun, a exprimé mercredi sa douleur tout en affirmant que l'engagement militaire de son pays n'était pas remis en question par cet "acte criminel inhumain". Il a dit que rien ne pouvait justifer l’exécution d’un civil innocent : "Le terrorisme est un crime contre l’humanité. Le pays ne laissera pas les terroristes atteindre leur objectif, quoi qu’il en soit". Il a rappelé que les soldats coréens n'étaient pas en Irak pour se battre contre l’Irak et les autres pays arabes, mais pour aider les Irakiens à reconstruire leur pays et à y instaurer la paix. "L’Action d’urgence contre le déploiement en Irak", une coalition nationale regroupant 365 organisations civiques, a demandé le retrait immédiat du projet de déploiement de 3 000 soldats supplémentaires en Irak. Une manifestation aux chandelles à la mémoire du mort a été organisée mercredi à Séoul. Plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer l'engagement militaire sud-coréen en Irak. Une cinquantaine de parlementaires ont déposé une motion visant à annuler le plan de déploiement de ces renforts. Le président Roh a souligné qu'il était crucial d'appuyer la politique américaine en Irak alors que les Etats-Unis disposent de 37 500 hommes en Corée du Sud (NDLR. dont 12 000 devraient être rappelés dans leur pays d'ici décembre 2005) qui garantissent la sécurité du pays depuis la Guerre de Corée.

Vendredi 25 juin 2004 : Le gouvernement a interdit la diffusion sur l'internet des images de la décapitation de Kim Sun-Il, 33 ans, enlevé puis décapité en Irak par un groupe armé irakien. Un responsable du ministère de l'Information et de la Communication a indiqué que "tout utilisateur de la Toile qui diffusera les images sera sanctionné". Le ministère a déjà fermé un site local diffusant ces images, mercredi soir, a indiqué l'agence sud-coréenne Yonhap, ajoutant que la famille de la victime a demandé que la vidéo lui soit remise.

Mercredi 30 juin 2004 : L'Assemblée nationale a approuvé mardi la nomination de Lee Hai-chan, 52 ans, du parti Uri (au pouvoir) au poste de Premier ministre.

Jeudi 1er juillet 2004 : Le Président Roh Moo-hyun a procédé mercredi à un léger remaniement ministériel et remplacé 3 ministres. Il a nommé l’ancien président du parti Uri Chung Dong-young ministre de la Réunification et l’ex-chef du groupe parlementaire de ce parti pro-gouvernemental Kim Geun-tae, ministre de la Santé et du Bien-être. Le député du parti Uri Chung Dong-chae, lui, a été désigné comme ministre de la Culture et du Tourisme.

Lundi 5 juillet 2004 : Le ministre russe des Affaires étrangères Sergeï Lavrov est arrivé dimanche à Séoul pour une visite officielle de 3 jours. Il a été reçu par son homologue sud-coréen Ban Ki-mun. Leurs discussions porteront essentiellement sur la visite que doit effectuer le président sud coréen Roh Moo Hyun en Russie en septembre 2004, la crise nucléaire nord-coréenne, la reconnexion de la ligne de chemin de fer intercoréenne au transsibérien et le développement des gazoducs.

Mardi 13 juillet 2004 : Le premier cimetière musulman a été inauguré dimanche à Chungju à 147 km au sud-est de Séoul. D'une superficie de 3 630 mètres carrés, ce cimetière a en partie été financé par l’ambassade du Qatar à Séoul qui a donné 500 000 dollars pour sa construction. Les fidèles y seront enterrés gratuitement. Il y a environ 35 000 Musulmans en Corée.

Jeudi 22 juillet 2004 : Les employés du métro des 4 plus grandes villes du pays, Séoul, Pusan, Incheon et Taegu, ont entamé un mouvement de grève pour demander l'application de la semaine de 5 jours entrée en vigueur le 1er juillet 2004 mais toujours pas appliquée. Selon le ministère des transports, environ 41,6 % des salariés ont cessé le travail, soit 8 000 personnes environ. La Direction estime que la grève est illégale car les employés n'ont pas attendu l'arbitrage de la Commission nationale du travail. Le trafic n'est que très peu perturbé, le gouvernement ayant fait appel à des salariés non syndiqués et à des ingénieurs militaires pour assurer le service.

Lundi 26 juillet 2004 : Le roi de Jordanie Abdallah II est arrivé samedi à Séoul pour une visite officielle de 3 jours à l'invitation du président Roh Moo Hyun qui va demander le soutien de la Jordanie au projet gouvernemental de déploiement de renforts en Irak. Des accords sur la garantie d’investissements et l’exemption de la double taxation ont été signés par les 2 chefs d'Etat.

Mercredi 28 juillet 2004 : 200 réfugiés nord-coréens sont arrivés mardi sur l'aéroport militaire de Seongnam dans la banlieue de la capitale Séoul. Un autre groupe de 260 personnes est attendu mercredi. C’est le plus important groupe de transfuges du Nord jamais arrivé au sud. Les journalistes n’ont pas été autorisés à pénétrer sur l’aéroport. 60 % de ces transfuges du Nord sont des femmes et des enfants qui fuient la pauvreté et le régime communiste de leur pays via la Chine pour se réfugier dans un pays du sud-est asiatique. Ils doivent être interrogés pendant 1 mois. Ils suivent ensuite un stage de 2 mois à Hanawon, un centre de rééducation à 80 km au sud de Séoul qui existe depuis 5 ans qui aide les Nord-Coréens à s’adapter à la vie dans ce pays capitaliste. 5 000 Nord-Coréens ont gagné la Corée du Sud depuis la fin de la guerre de Corée en 1953.

Jeudi 29 juillet 2004 : Le président Roh Moo-hyun a procédé mercredi à un remaniement ministériel. Il a remplacé les ministres de la Défense et de la Justice. Cho Young-kil sera remplacé par le général 3 étoiles Yoon Kwang-ung, actuel secrétaire à la défense nationale du président de la République. C’est la troisième fois qu’un officier de la Marine devient ministre de la Défense en Corée du Sud. La ministre de la Justice Kang Kum-sil (seule femme à un poste important dans ce gouvernement) est remplacée par Kim Seung-kyu, actuel vice-ministre de la Justice. Le 30 juin dernier, le chef de l’Etat avait déjà procédé à un remaniement ministériel et remplacé les ministres de la Réunification, de la Culture et de la Santé.

Vendredi 6 août 2004 : 600 soldats américains stationnés en Corée du Sud ont quitté leur base proche de la frontière nord-coréenne pour l'Irak. A terme, 3 600 militaires doivent être transférés au Moyen-Orient. La presse internationale y a été invitée. Il lui a toutefois été interdit de prendre des images du départ de leurs avions de transport. Le gouvernement sud-coréen a par ailleurs interdit aux journalistes de divulguer des informations sur son projet d'envoyer 3 000 soldats supplémentaires en Irak, projet très contesté par la société civile et l'opposition. Ce contingent aura pour mission la reconstruction d'Erbil, une ville du nord du pays contrôlée par les Kurdes. Avec ce nouveau déploiement, Séoul possédera le troisième contingent le plus important en Irak, après les Etats-Unis et la Grande-Bretagne.

Jeudi 12 août 2004 : Le Premier ministre Lee Hai-chan a annoncé mercredi que Yongi-Gongju, située dans la province de Chungcheong du Sud à 162 km au sud de Séoul, allait devenir la nouvelle capitale administrative du pays. Ce projet, élaboré par le président Roh Moo-hyun, vise à désengorger la capitale Séoul. Les travaux de construction débuteront en juillet 2007. 73 des 280 institutions de l'Etat, dont les plus importantes, devront déménager. 500 000 personnes seront concernées. Le GPN (Grand Parti National, droite) et le Parti Démocratique du Travail (gauche) se sont alliés pour s'opposer à ce projet et réclament l'organisation d'un référendum.

Lundi 16 août 2004 : Environ 7 000 personnes ont manifesté dimanche à Séoul, la capitale, près de l'ambassade des Etats-Unis, pour protester contre l'envoi de soldats sud-coréens en Irak. La police a utilisé des canons à eau et des extincteurs pour disperser la foule alors que les manifestants lançaient des pierres.

Mercredi 18 août 2004 : Le nouveau statut pour les travailleurs immigrés est entré en vigueur lundi. Les entreprises sud-coréennes sont désormais autorisées à embaucher des travailleurs étrangers pour une période de 3 ans. Elles devront prouver avant de les engager qu’elles n’ont trouvé aucun travailleur sud-coréen pour occuper le poste en question. Ce nouveau système n’est applicable qu’avec des pays qui ont signé un accord avec la Corée du Sud : Les Philippines, la Mongolie, le Sri Lanka, le Vietnam, la Thaïlande et l’Indonésie.

Vendredi 20 août 2004 : Shin Ki-nam, chef du Parti Uri au pouvoir, a annoncé jeudi sa démission pour "avoir intentionnellement dissimulé la collaboration de son père lors du règne colonial du Japon" sur la péninsule coréenne entre 1910 et 1945 où il aurait servi comme officier de police militaire.

Mardi 24 août 2004 : Les députés ont approuvé la nomination de la première femme à la Cour suprême. Kim Young-ran avait été désignée le mois dernier par le président de la République, Roh Moo Huyn, après les recommandations de la Cour suprême en date du 23 juillet 2004.

Jeudi 2 septembre 2004 : La 10ème rencontre économique intercoréenne qui devait débuter cette semaine à Séoul la capitale, a été annulée par la Corée du Nord qui n'a fourni aucune explication. Des responsables sud-coréens estiment que l'arrivée massive les 27 et 28 juillet 2004 à Séoul de 468 réfugiés nord-coréens (NDLR. Pyongyang avait alors accusé Séoul de "kidnapping planifié" et de "crime de terrorisme flagrant". ) et la reprise des exercices militaires avec les forces américaines seraient à l'origine de cette décision.

Vendredi 10 septembre 2004 : Séoul a reconnu jeudi avoir conduit un programme nucléaire à base de plutonium au début des années 80. Les autorités sud-coréennes avaient déjà dévoilé l’existence d’un programme visant à produire de l’uranium enrichi, au début de l’an 2000. La Corée du Sud dément pourtant avoir eu pour ambition de construire des armes nucléaires.

Samedi 18 septembre 2004 : La 7ème Conférence internationale des institutions nationales pour les droits de l’Homme, qui a débuté mardi à Séoul s'est achevée vendredi. 180 représentants des organisations internationales et des ONG ont adopté la "déclaration de Séoul" qui préconise la protection des droits de l’homme au niveau d’Etat et la coopération régionale entre les institutions spécialisées. Ce document appelle aussi chaque nation à établir au sein de l’ONU un dispositif de surveillance contre le terrorisme. Une éducation gouvernementale sur la prévention de la violation des droits de l’Homme et l’amélioration de la liberté d’expression sont aussi envisagées.

Lundi 27 septembre 2004 : Une équipe d'inspecteurs de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) a terminé dimanche une enquête d'une semaine sur une expérience clandestine d'enrichissement d'uranium menée par Séoul en 2000. L'équipe d'inspecteurs doit remettre son rapport à l'AIEA d'ici novembre 2004. ** Séoul s’est prononcée contre la candidature du Japon à un siège de membres permanents du Conseil de sécurité des Nations-Unies.

Mardi 5 octobre 2004 : Une centaine de milliers de personnes ont manifesté lundi à Séoul, la capitale, pour demander le renversement du régime nord-coréen de Kim Jung Il. Les manifestants ont accusé le président Roh Moo-Hyun de soutenir le régime communiste en lançant sa politique de réconciliation entre les 2 Corées débutée en 2000 lors d'un sommet historique entre les deux chefs d'Etat du Nord et du Sud en juin 2000. Rappelons que 2 proches conseillers de l'ancien président Kim Dae Jung avaient été inculpés le 26 juin 2003 pour corruption. Ils ont été accusés d'avoir versé à la Corée du Nord des pots-de-vin d'un montant de 500 millions de dollars (versés par le groupe sud-coréen Hyundai Group qui a investi en Corée du nord dans le tourisme et la construction d'une zone industrielle) pour "arranger" le sommet historique qui avait réuni en juin 2000 le président nord-coréen Kim Jung Il et le président sud-coréen Kim Dae Jung, qui lui valu le Prix Nobel de la Paix 2000 pour son rapprochement avec son homologue du nord. L'opposition avait alors accusé le président Roh Moo Hyuh de protéger l'ancien président. Elle estimait qu'il est le principal coupable dans cette affaire alors qu'il n'a même pas été entendu ni même inculpé par la commission d'enquête de procureurs indépendants mise en place en février 2004 pour faire la lumière sur cette affaire par le président Roh Moo Hyun qui a d'ailleurs refusé le prolongement de l'enquête d'un mois, comme le demandaient les procureurs, estimant qu'elle "est quasi achevée".

Mercredi 6 octobre 2004 : Ouverture lundi à Séoul la capitale de la Conférence internationale du MTCR (Missile Technology Control Regime, Régime de Contrôle de la Technologie des Missiles) en présence de 220 représentants de 34 pays, présidée par le directeur général du ministère sud-coréen des Affaires étrangères, Oh Joon. L'ordre du jour portera sur la prolifération régionale de missiles, le transfert de technologie, le contrôle plus sévère des exportations illégales et l’admission de nouveaux membres. Le MTCR a été créé en 1987 par le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie, le Japon, le Royaume-Uni et les Etats-Unis, à la suite de la prolifération grandissante des armes de destruction massive (ADM), c'est-à-dire les armes nucléaires, chimiques et biologiques. Sa mission est de contrôler les exportations de missiles capables de délivrer les armes de destruction massive. La Corée du Sud l’a rejoint en 2001.

Jeudi 7 octobre 2004 : Dans un rapport présenté mercredi au parlement, le ministère des Affaires étrangères a estimé à 350 000 le nombre de Sud-Coréens vivant illégalement à l'étranger. Les Etats-Unis en comptent le plus grand nombre avec environ 182 800. Viennent ensuite, le Canada, le Japon et les Philippines.

Vendredi 22 octobre 2004 : La Cour constitutionnelle a bloqué jeudi un projet de transfert de la capitale défendu par le président Roh Moo-Hyun pour désengorger Séoul, promis lors de son élection en décembre 2002. 8 des 9 juges de la Cour ont jugé l'adoption de cette législation par le parlement "inconstitutionnelle" et ont estimé que sur un projet aussi important, le gouvernement aurait dû organiser un référendum. La décision a été retransmise en direct à la télévision. Ce projet de nouvelle capitale qui devait voir le jour en 2005 dans la zone rurale de Yeongi-Gongju, à 160 km au sud de Séoul, aurait dû s'achever en 2030. Son coût avoisinerait les 40 milliards de dollars.

Mercredi 17 novembre 2004 : 340 fonctionnaires ont été renvoyés ou destitués mardi par le gouvernement après avoir manifesté illégalement lundi contre un projet de loi du gouvernement qui autorise le syndicalisme mais interdit la grève dans la fonction publique. Le Syndicat coréen des employés de l'Etat (KGEU) réclamait le droit de faire grève. Selon les autorités, 3 000 personnes ont participé à cette grève. Ils étaient 45 000 selon le syndicat. Le gouvernement a promis d’autres sanctions si le mouvement se poursuit. 16 000 policiers avaient été déployés devant les bâtiments publics et les administrations. Les forces de l'ordre avaient reçu pour instruction de disperser les rassemblements et arrêter les grévistes. Selon la police nationale, 144 fonctionnaires ont été appréhendés pour être interrogés. La Confédération coréenne des syndicats (KCTU), une des 2 grandes confédérations du pays, a déclaré que ses 600 000 membres cesseraient le travail le 26 novembre 2004. La Fédération des syndicats coréens (FKTU), la plus importante de Corée du Sud avec 900 000 membres, a dit envisager de se joindre au mouvement.

Vendredi 19 novembre 2004 : Le ministère de la Défense a annoncé jeudi que "la Corée du Sud va dépenser 92,5 milliards de dollars d’ici 2008 pour moderniser son armée" à la suite du retrait progressif d’une partie des troupes américaines de la péninsule. Cette somme sera essentiellement utilisée pour acheter du matériel sophistiqué tel que des anti-missiles Patriots, des satellites espions ou des radars Aegis pour les navires de guerre. Le budget de la Défense augmentera de 11 % tous les ans.

Lundi 22 novembre 2004 : Jean Ping, ministre gabonais des Affaires étrangères, et Président de la 59ème session de l’Assemblée générale de l’ONU est attendu à Séoul le 23 novembre 2004. Cette visite vise à trouver une solution au dossier nucléaire sud coréen. Il rencontrera le président Roh Moo-hyun et le ministre des Affaires étrangères Ban Ki-moon.

Samedi 27 novembre 2004 : 160 000 personnes se sont mises en grève vendredi à l’appel de la KCTU, un des principaux syndicats qui demandent le retrait d’un projet gouvernemental qui vise à assouplir le droit du travail, en permettant notamment aux entreprises de recourir davantage aux travailleurs intérimaires. Les syndicats réclament également l’abolition de la loi sur la sécurité nationale, le retrait des troupes coréennes d’Irak et l’abandon du texte interdisant aux fonctionnaires de faire grève. Le gouvernement a jugé cette grève illégale et a promis de prendre des mesures à l’encontre de ses organisateurs. ** Le président de la République Roh Moo-hyun a refusé la démission du chef d’état-major de l’armée de terre, Nam Jae-joon en raison de l’enquête, la première du genre, menée par les procureurs militaires qui, s’appuyant sur une lettre de dénonciation, vont vérifier la manière dont ont été faites certaines promotions au grade de général. Des irrégularités auraient été commises. Les procureurs militaires estiment qu'il pourrait s’agir d’une affaire de corruption.

Lundi 27 décembre 2004 : L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a rendu son verdict dans l'affaire qui oppose depuis 2 ans la Corée du Sud à l'Union européenne sur les subventions versées en 1999 aux constructeurs navals. L'OMC a rejeté les arguments formulés par l'Union européenne estimant qu’il s’agissait plutôt d’un plan de restructuration pour alléger des dettes de ces compagnies que de subventions.



Retour Corée du Sud


Retour sommaire



 
 
 


QUOTIDIEN
INDEPENDANT

( ! ) Liens en bleu
CONDITIONS D'UTILISATION



> Retour à l'index ?
> Fil info par email ?
> Fil info sur votre site ?
> Rechercher sur ce site ?

HIER PASSIF ?
AUJOURD'HUI ACTIF !
DEVENEZ CORRESPONDANT
de PRESSE (bénévole)
Vous disposerez
librement
de votre page Internet...
Voir conditions
d'obtention
de la carte :
ICI

- Publicité -




 
Rappel : ces deux signes «» placés en bas de chaque page vous permettent de naviguer d'un numéro à un autre.