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Colombie, FIL-INFO-COLOMBIE
©, 2005, ARCHIVES, 2005
- Lundi 3 janvier 2005 : La
police a annoncé samedi que 16 paysans
vivant dans le village de Puerto San
Salvador, à environ 380 km au nord-est
de Bogota, dans la province d'Arauca, ont
été assassinés par les rebelles
marxistes des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC) qui
accusent les paysans de collaborer avec
les milices paramilitaires (droite) des
"Autodéfenses unies de
Colombie" (AUC). Les FARC et les AUC
se disputent le contrôle de cette
province, point stratégique dans le
passage de drogue et d'armes depuis la
frontière avec le Venezuela. Cette
attaque intervient alors que le
président Alvaro Uribe a fait extrader
vendredi vers les Etats-Unis Ricardo
Palmera, alias "Simon
Trinidad", un dirigeant des FARC,
ancien banquier qui est devenu un membre
influent du mouvement rebelle et leur
responsable financier.
Vendredi 14 janvier 2005 : Un
hélicoptère Black Hawk, utilisé dans
le cadre du Plan Colombie, un plan de
lutte contre le trafic de stupéfiants
financé par les Etats-Unis, s'est
écrasé jeudi près de la ville de
Tumaco, à 600 km au sud-ouest de Bogota,
la capitale. Les 20 soldats à bord ont
été tués. Selon un communiqué
militaire "le mauvais temps serait
à l'origine de ce crash". **
Le journaliste de
la radio Lemas, de la chaîne Colmundo,
Julio Palacio, a été assassiné en
plein centre-ville de la ville de Cucuta,
près de la frontière avec le
Vénézuela, alors qu'il se rendait à
son travail par des tueurs circulant à
moto. Julio Palacio avait échappé en
1996 à un autre attentat. C'est le
premier journaliste assassiné cette
année en Colombie. 120 journalistes ont
été assassinés depuis 14 ans dans ce
pays.
Jeudi 20 janvier 2005 : Environ
4 000 paramilitaires ont déposé leurs
armes mercredi dans le cadre d'un
processus établi par le gouvernement.
Dans un rapport de
17 pages publié mardi, l'organisation de
défense des droits de l'homme, Human Rights Watch
(HRW) a dénoncé les risques
accompagnant leur impunité. L'ONG estime
que "les autorités ont tort de
laisser impunis les crimes perpétrés
par ces paramilitaires, qui se sont
rendus coupables d'exactions au moins
aussi graves que celles commises par la
guérilla marxiste" ajoutant
"le risque existe que ce processus
de démobilisation ne laisse intactes les
structures sous-jacentes de ces
mouvements violents, dont les crimes
resteront impunis et qui conserveront des
biens acquis de façon illégale".
Vendredi 4 février 2005 : Le
président Alvaro Uribe a été
hospitalisé jeudi soir en raison d'une
intoxication alimentaire qui l'a
contraint à annuler une visite au
Venezuela où il devait y rencontrer le
président Hugo Chavez. Selon un
communiqué de la présidence, "une
équipe médicale qui s'occupe du
président de la République a
recommandé son transfert à l'Hôpital
naval de Carthagène, où il se trouvait
pour une conférence internationale sur
la coopération avec la Colombie, pour y
pratiquer des examens et établir le
diagnostic".
Jeudi 10 février 2005 : De
violents combats opposent depuis mardi,
dans la région d'Uraba dans le
nord-ouest du pays, l'armée colombienne
aux Forces Armées Révolutionnaires de
Colombie (FARC - guérilla marxiste),
faisant 17 morts parmi les militaires et
11 parmi les guérilleros.
Mardi 8 mars 2005 : Une
grenade a explosé samedi soir pendant un
bal populaire dans la ville de Cajibio,
dans la province de Cauca (sud du pays)
où plus de 300 personnes étaient
rassemblées. Un dernier bilan fait état
de 9 morts et une vingtaine de blessés.
Samedi 12 mars 2005 : Miguel
Rodriguez Orejuela, le frère du chef du
cartel de la drogue de Cali (nord-est), a
été extradé vendredi vers les
Etats-Unis. Son frère, Gilberto
Rodriguez Orejuela, 65 ans, connu sous le
pseudonyme du "joueur
d'échecs", et chef suprême du
cartel de Cali, avait été extradé vers
les Etats-Unis le 3 décembre 2004.
Arrêté en 1995, "le Joueur
d'échecs" avait été condamné à
15 ans de prison en Colombie. Mais, selon
la justice américaine, il aurait, de son
pénitencier, continué à exporter de la
cocaïne et à blanchir des millions de
dollars. Les tribunaux de Floride et de
New York accusent les 2 narcotrafiquants
d'avoir importé de grandes quantités de
cocaïne aux Etats-Unis entre 1990 et
juillet 2002, et d'avoir blanchi des
centaines de millions de dollars. Le
ministre de l'Intérieur colombien Sabas
Preteld a annoncé vendredi qu'après
négociation avec la justice américaine,
les 2 trafiquants ne peuvent être
condamnés à mort ou à des peines de
prison à perpétuité.
Samedi 19 mars 2005 : Les
autorités colombiennes ont annoncé
jeudi qu'elles allaient extrader vers la
France Michel Kulemann, 70 ans, un
Français reconnu coupable suite à un
jugement par contumace par la Cour
d'assises de Nanterre (Hauts-de-Seine) en
2001 de viols sur un neveu âgé de 12
ans, au moment des faits, en 1993, et
condamné à 20 ans de prison. Il
s'était réfugié en Colombie. Il a
été arrêté mercredi près de la ville
de Guatepe, à 200 km au nord-ouest de
Bogota. La date de son extradition n'a
pas été précisée.
Vendredi 25 mars 2005 : L'armée
a mené une opération contre les
rebelles dans le nord-est du pays, dans
la région de Catatumbo dans la
municipalité de Hacari dans le cadre du
programme "Sécurité
démocratique" lancé par le
président Alvaro Uribe. Elle avait pour
cible les combattants des FARC (Forces
Armées Révolutionnaires de Colombie) et
des FNL (Forces Nationales de
Libération) et les trafiquants de drogue
de la région de Catatumbo. 10
guérilleros et 2 soldats ont été
tués. Un important stock de munitions a
été saisi.
Vendredi 1er avril 2005 : Le
chef du gouvernement espagnol, José Luis
Rodriguez Zapatero, est arrivé jeudi à
Bogota la capitale pour une visite
officielle. Il a déclaré que son
gouvernement appuie le programme
colombien visant à relancer l'économie
ainsi que les démarches ayant pour but
de mettre fin à la violence. Carolina
Barco, ministre colombienne des Affaires
étrangères a rappelé que l'Espagne est
le premier partenaire européen de la
Colombie en ce qui concerne les
investissements. Elle a annoncé que dans
le cadre de cette visite, la Colombie et
l'Espagne signeront un accord sur la
protection des investissements.
Mercredi 25 mai 2005 : Une
explosion s'est produite mardi au siège
du conseil municipal de Puerto Rico, dans
le sud de la Colombie, faisant 2 morts et
2 blessés.
Vendredi 23 septembre 2005 :
Les autorités ont refusé
la demande de statut de réfugiés à 9
officiers militaires vénézuéliens
ayant participé au coup d'Etat manqué
de 2002 contre le président Hugo Chavez,
sans en préciser les raisons.
Samedi 24 septembre 2005 : Les
autorités ont officiellement protesté
vendredi auprès de la France à la suite
d'informations faisant état de
"contacts directs" entre la
France et le "groupe
terroriste" des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC) afin
d'obtenir la libération d'Ingrid
Betancourt. L'Ambassadeur de Colombie à
Paris a précisé que ces contacts
"ces contacts ont eu lieu à son
insu et sans son autorisation", et
"constituent une ingérence claire
et nette dans les affaires internes du
pays".
Lundi 3 octobre 2005 : La
police a annoncé dimanche que Jerry
Benavides, fonctionnaire de l'ambassade
des Etats-Unis en Colombie, chargé de
conseiller les autorités colombiennes en
matière de sécurité dans les prisons,
dont le cadavre a été retrouvé
dimanche matin dans la localité de
Bucaramanga dans le nord-ouest du pays,
s'est suicidé.
Mercredi 5 octobre 2005 : Un
haut responsable près la présidence a
annoncé mardi à l'AFP (Agence France
Presse) que "le gouvernement a
décidé d'accorder l'asile politique à
l'ancien président équatorien Lucio Gutierrez".
Le parlement a destitué le 20 avril 2005
le président Lucio Gutierrez avec les
voix de 60 des 62 parlementaires
présents (sur un total de 100). Il a
ensuite nommé le vice-président Alfredo
Palacio comme nouveau chef de l'Etat,
conformément aux mécanismes de
succession. Cette destitution intervenait
après une série de manifestations
réclamant sa démission en signe de
protestation à une réforme de la Cour
de justice. Lucio Guttierrez avait
quitté le pays vers le Brésil qui lui
avait accordé l'asile politique.
Samedi 8 octobre 2005 : Le
mouvement paramilitaire, Autodéfenses
Unies de Colombie (AUC, Autodefensas
Unidas de Colombia) a annoncé vendredi
la suspension de sa démobilisation suite
à l'extradition vers les Etats-Unis,
décidée le 7 septembre 2005 par la Cour
suprême de Colombie, du négociateur
Adolfo Paz (nom de guerre de Diego
Murillo) pour avoir introduit en 1998 aux
Etats- Unis plusieurs tonnes de drogue et
pour blanchiment d'argent.
Vendredi 14 octobre 2005 : Plusieurs
dizaines de milliers de personnes ont
manifesté mercredi dans les grandes
villes du pays pour s'opposer au Traité
de libre-échange (TLC) que négocie
actuellement le gouvernement avec les
Etats-Unis, dénonçant la politique du
Président Alvaro Uribe. Ils ont appelé
le Président colombien à ne pas
présenter sa candidature pour
l'élection présidentielle prévue en
2006.Au cours d'une marche de
protestation, dans le département du
Valle dans le sud-ouest du pays, dans la
zone rurale de la municipalité de
Ginebra, un chef de communauté indienne,
Francisco Cuchillo, a été abattu par
des hommes armés.
Samedi 15 octobre 2005 : Lors
d'une conférence de presse donnée
vendredi à Bogota, l'ancien Président
de l'Equateur, Lucio Gutierrez, a
annoncé qu'il renonçait "à
l'asile politique que lui a accordé la
semaine dernière la Colombie" et
"retournait immédiatement"
dans son pays pour "entreprendre
toutes les actions légales et
constitutionnelles afin de récupérer le
pouvoir qui est illégitimement entre les
mains d'un usurpateur", Alfredo
Palacio. Le
parlement a destitué le 20 avril 2005 le
président Lucio Gutierrez avec les voix
de 60 des 62 parlementaires présents
(sur un total de 100). Il a ensuite
nommé le vice-président Alfredo Palacio
comme nouveau chef de l'Etat,
conformément aux mécanismes de
succession. Cette destitution intervenait
après une série de manifestations
réclamant sa démission en signe de
protestation à une réforme de la Cour
de justice.
Mardi 29 novembre 2005 : Le
président Alvaro Uribe a annoncé
officiellement dimanche à Bogota qu'il
présentait sa candidature pour un second
mandat lors des élections
présidentielles de mai 2006.
Lundi 12 décembre 2005 : Selon
un rapport de l'Organisation Nationale
Indigène de Colombie (ONIC Organización
Nacional Indígena de Colombia)
plus de 19 000 indigènes hommes, femmes
et enfants ont été contraints de fuir
leur maison et leur territoire depuis
début 2005. Le rapport indique que
"plusieurs des 80 groupes indigènes
de Colombie encourent également des
risques. En octobre 2005, des centaines
de Quechua ont fui les combats au sud du
département de Putumayo, quelques-uns
d'entre eux trouvant refuge en Equateur
voisin. A Choco, au nord-ouest du pays,
des centaines de Embera sont sous la
menace constante de perdre leur terre
ancestrale". L'ONIC précise
également plus de 1 600 indigènes ont
été assassinés au cours des 20
dernières années dont 60 % d'entre eux
durant les 5 dernières années. Selon le
HCR
(Haut Commissariat des Nations Unies pour
les réfugiés), "cette tragédie
demeure en grande partie invisible. Les
terres indigènes se situent dans des
zones éloignées et stratégiquement
importantes où des groupes armés
irréguliers sont fortement présents.
Des crimes et des abus des droits de
l'Homme contre les peuples indigènes
sont souvent passés sous silence et
restent impunis".
Jeudi 15 décembre 2005 : Le
président Alvaro Uribe a accepté mardi
une proposition de la France, de
l'Espagne et de la Suisse visant à la
création d'une zone démilitarisée de
180 km2 dans les environs d'El Retiro,
dans la province méridionale de Valle
del Cauca, afin de permettre la
libération de 4 000 prisonniers, dont
Ingrid Betancourt, détenus par les FARC,
Forces Armées Révolutionnaires de
Colombie, en échange de la libération
de 500 de leurs combattants.
Mardi 20 décembre 2005 : 8
policiers ont été tués samedi, 13
autres blessés, et une trentaine
d'autres capturés, lors de lors de
lattaque du commissariat de la
ville de San Marino, dans la province de
Choco, près de la frontière avec le
Panama, menée par les FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie).
Le président Alvaro Uribe avait accepté
mardi 13 décembre 2005 une proposition
de la France, de l'Espagne et de la
Suisse visant à la création d'une zone
démilitarisée de 180 km2 dans les
environs d'El Retiro, dans la province
méridionale de Valle del Cauca, afin de
permettre la libération de 4 000
prisonniers, dont Ingrid Betancourt,
détenus par les FARC, Forces Armées
Révolutionnaires de Colombie, en
échange de la libération de 500 de
leurs combattants.
Jeudi 29 décembre 2005 : Une
attaque, attribuée par la police aux
Forces Armées Révolutionnaires de
Colombie (FARC) a été près de Vista
Hermosa, ville située à 200 kilomètres
au sud de Bogota, a fait 24 morts parmi
les militaires qui assuraient la
sécurité d'employés gouvernementaux en
train de détruire des cultures de coca.
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