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Cambodge, FIL-INFO-CAMBODGE
©, 2006, ARCHIVES, 2006
- Lundi 6 février 2006 : Le
roi, Norodom Sihamoni, a
gracié dimanche le chef de l'opposition
Sam Rainsy, condamné par contumace le 22
décembre 2005 à 18 mois
d'emprisonnement par le tribunal
municipal de Phnom Penh pour diffamation
envers la personne du président de
l'Assemblée nationale, le prince Norodom
Ranariddh et envers le Premier ministre
Hun Sen. Il avait également accusé le
Premier ministre en place, Hun Sen,
d'être impliqué dans un attentat
meurtrier à la grenade perpétré en
mars 1997 contre lui qui avait fait 19
morts et plus de 100 blessés. En exil à
Paris, Sam Rainsy a formellement
présenté vendredi 3 février 2006 ses
excuses à Hun Sen pour l'avoir accusé
à tort.
Lundi 6 mars 2006 : Le
président du parti royaliste Funcinpec,
le prince Norodom Ranariddh, a
démissionné vendredi de son poste de
président de l'Assemblée nationale,
"parce que ce poste ne lui laissait
pas le temps de rencontrer les membres de
son parti" selon une lettre
adressée au président du Parti
populaire cambodgien (CPP, Cambodian
People's Party), Chea Sim, et au
vice-président du CPP Hun Sen. la
constitution a été amendée jeudi pour
réduire le nombre de députés
nécessaires pour former un gouvernement
et atteindre le quorum dans les sessions
parlementaires, à la majorité absolue
des députés, contre la majorité des
deux-tiers auparavant.
- Vendredi 17 mars 2006 : Les
Nations Unies et le gouvernement du
Cambodge ont conclu mercredi 15 mars 2006
deux accords pour mettre en place les
bases juridiques sur lesquelles
s'appuieront les Chambres spéciales
chargées de juger les anciens dirigeants
khmers rouges, selon un communiqué de
l'ONU publié mercredi 15 mars 2006 à
New York. L'ONU précise : "L'un de
ces accords prévoit de nouvelles
dispositions sur les locaux, les
équipements et les services que les
autorités cambodgiennes fourniront à
ces Chambres. Le second prévoit des
dispositions en matière de
sécurité". Selon le porte-parole
de l'ONU, "la signature de ces deux
accords finalise les derniers instruments
juridiques nécessaires dans les domaines
logistique et administratif avant
l'ouverture des procès" dont le
budget est estimé à 56,3 millions de
dollars - 43 millions doivent être
financés par les Nations Unies et 13,3
millions par le gouvernement du Cambodge.
L'Assemblée générale des Nations Unies
avait adopté, le 13 mai 2003, une
résolution approuvant un accord entre
l'ONU et le Cambodge sur la poursuite des
principaux responsables des crimes commis
entre 1975 et 1979.Selon les estimations,
le génocide Khmer rouge a fait entre 1,7
et 2 millions de morts en moins de quatre
ans.
Lundi 10 avril 2006 : Le
Premier ministre chinois Wen Jiabao, en
visite dans ce pays, a rencontré samedi
8 avril 2006 à Phnom Penh le roi Norodom
Sihamoni. Les entretiens ont porté sur
la promotion des relations bilatérales
entre les 2 pays.
Samedi 13 mai 2006 : La
Haute Commissaire des Nations Unies aux
droits de l'homme, Louise Arbour,
effectuera une visite dans ce pays du 15
au 19 mai 2006. Ce sera la première
visite d'un Haut commissaire depuis 2002.
Louise Arbour devrait rencontrer le Roi
Norodom Sihamoni, le premier ministre Hun
Sen ainsi que les ministres de
l'Intérieur et de la Justice. Elle aura
également des entretiens avec des
représentants des organisations non
gouvernementales cambodgiennes.
Samedi 20 mai 2006 : En
visite dans ce pays du 15 au 19 mai 2006,
Louise Arbour, Haut commissaire
des Nations Unies pour les droits de
l'Homme, a appelé à
"l'indépendance du pouvoir
judiciaire" qui est "d'une
importance capitale" pour la
consolidation de la démocratie dans le
pays déclarant : "Un pouvoir
judiciaire indépendant, professionnel et
intègre serait essentiel non seulement
pour protéger les libertés et les
droits fondamentaux mais aussi pour
permettre de résoudre des problèmes
évidents tels que l'impunité, les
conflits liés à la terre et la
corruption". Au cours de sa visite,
Louise Arbour s'est entretenue le roi
Norodom Sihamoni, le Premier ministre Hun
Sen et d'autres membres du gouvernement.
C'est la première visite d'un Haut
commissaire au Cambodge depuis 2002. Les
relations entre l'ONU et les autorités
cambodgiennes étaient tendues. Fin mars
2006, le secrétaire général des
Nations Unies Kofi Annan et Louise Arbour
s'étaient "inquiétés" des
propos du premier ministre Hun Sen qui
avait qualifié les fonctionnaires de
l'ONU de "dieux sans vertu" et
de "touristes à long terme"
qui "aboient" sélectivement
selon la taille du pays dans lequel ils
se trouvent. Le premier ministre Hu Sen
avait également exigé le rappel du
représentant pour les droits de l'Homme
au Cambodge, le Kenyan Yash Ghai,
nommé en novembre 2005 qui avait
dénoncé la lenteur des réformes au
Cambodge et l'absence de pressions
internationales sur Hun Sen qui détient
tous les pouvoirs.
Mardi 4 juillet 2006 : 27
ans après la chute du régime des Khmers
rouges, qui a fait près de 2 millions de
morts de 1975 à 1979, 17 magistrats
cambodgiens et 10 étrangers ont juré de
"juger les crimes commis sous le
règne du Kampuchea démocratique avec
dignité, honnêteté, transparence,
indépendance et dans le respect de la
Constitution et de l'ensemble des
lois" au cours d'une cérémonie
officielle tenue dans la Pagode d'argent
du Palais royal de la capitale Phnom Penh
en présence du Sous-secrétaire
général du Bureau des affaires
juridiques de l'ONU, Nicolas Michel. Ces
tribunaux spéciaux ont été mis en
place au Cambodge pour une durée de 3
ans. Le budget des procès est estimé à
56,3 millions de dollars - 43 millions
doivent être financés par les Nations
Unies et 13,3 millions par le
gouvernement du Cambodge. Les Nations
Unies et le gouvernement du Cambodge
avaient conclu mercredi 15 mars 2006 deux
accords pour mettre en place les bases
juridiques sur lesquelles s'appuieront
les Chambres spéciales chargées de
juger les anciens dirigeants khmers
rouges. L'Assemblée
générale des Nations Unies avait
adopté, le 13 mai 2003, une résolution
approuvant un accord entre l'ONU et le
Cambodge sur la poursuite des principaux
responsables des crimes commis entre 1975
et 1979.
Samedi 22 juillet 2006 : Ta
Mok, 80 ans, surnommé "le
Boucher", dernier chef Khmer Rouge,
est décédé vendredi 21 juillet 2006 à
l'hôpital de Phnom Penh où il était
hospitalisé depuis fin juin 2006 pour
des problèmes cardiaques et
respiratoires.
Arrêté le 6 mars
1999, Ta Mok devait être jugé pour
génocide et crimes contre l'humanité
par le tribunal parrainé par l'ONU. Il
aurait fait massacrer 30 000 personnes.
Près de 2 millions de personnes ont
été masacrées ou sont mortes de faim
entre avril 1975 et janvier 1979 sous le
régime des Khmers Rouges, dirigés par
Pol Pot.
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