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BURUNDI,
FIL-INFO-BURUNDI ©, 2004, ARCHIVES, 2004
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- Mardi 6 janvier 2004 : Le
mouvement rebelle des FNL (Forces
Nationales de Libération d'ethnie hutue)
a annoncé lundi qu'il était prêt à
rencontrer le président Domitien
Ndayizeye dans
un pays étranger. Jusqu'à présent le
FNL n'avait des discussions qu'avec
l'armée majoritairement tutsie. Le FNL
est le dernier des mouvements rebelles à
être encore en guerre contre le
gouvernement burundais.
Jeudi 8 janvier 2004 : Des
combats opposent depuis mardi les forces
gouvernementales et les rebelles du FNL
(Forces Nationales de Libération) près
de Kiyenzi à une vingtaine de km de
Bujumbura. 2 soldats ont été tués, un
autre blessé ainsi qu'un civil. Une
dizaine de maisons a été incendiée.
Rappelons que le FNL a accepté lundi une
rencontre avec le président Domitien
Ndayizeye dans un pays étranger.
Jusqu'à présent le FNL n'avait accepté
des discussions qu'avec l'armée
majoritairement tutsie. Le FNL est le
dernier des mouvements rebelles à être
encore en guerre contre le gouvernement
burundais.
Mercredi 21 janvier 2004 :
PAYS-BAS : Le président du
Burundi, Domitien Ndayizeye, a entamé
mardi à Amsterdam ses premières
discussions avec des représentants du
FNL (Forces Nationales de Libération),
groupe rebelle hutu qui refuse le
processus de paix en cours.
Mercredi 4 fevrier 2004 : Selon
un porte-parole adjoint de l'armée
burundaise, un jeune homme d'une
vingtaine d'années, Dieudonné
Hakizimana, appartenant au groupe rebelle
des FNL (Forces Nationales de
Libération) a été arrêté. Il aurait
reconnu avoir participé à l'embuscade
le 29 décembre 2003 près de Bujumbura
au cours de laquelle l'ambassadeur du
Vatican au Burundi, Mgr Michael Courtney,
a été tué. Le porte-parole du FNL,
Pasteur Habimana, a déclaré que ce
jeune homme ne faisait pas parti du
mouvement et a nié
"catégoriquement une nouvelle fois
toute implication dans l'assassinat du
nonce" ajoutant "C'est l'armée
qui a tué le nonce, et nous pourrons le
démontrer".
Vendredi 5 mars 2004 : Le
directeur local du PAM,
Zlatan Milisic, a indiqué que suite à
la reprise des combats à Muhutu, région
rurale proche de la capitale, Bujumbura,
les distributions de vivres ont été
interrompues depuis le 19 février
mettant en péril la vie de 13 000
personnes qui ont fui les maisons et qui
ont besoin de cette aide alimentaire
d'urgence.
Jeudi 18 mars 2004 : Une
première unité de la nouvelle armée,
Forces de Défense Nationale, composée
de 1 200 hommes, dont 400 issus des
ex-mouvements rebelles, a commencé son
entraînement dans la capitale Bujumbura.
Ce programme devrait durer 6 mois. Le
gouvernement de transition et le
mouvement FDD (Forces pour la Défense de
la Démocratie) ont signé un accord de
paix global qui prévoit notamment la
formation d'une nouvelle armée dont
l'état-major est composé de 40 %
d'officiers ex-rebelles.
Samedi 27 mars 2004 : L'Union
africaine (UA) a prolongé d'un mois,
jusqu'au 2 avril, le mandat de sa force
de maintien de la paix au Burundi, à la
suite d'une demande des Nations Unies qui
souhaitent déployer 5 650 casques bleus
dans ce pays d'Afrique centrale,
déchiré par une guerre civile qui a
débuté en 1993 et qui a causé la mort
de plus de 300 000 civils.
Mercredi 7 avril 2004 : Une
messe a eu lieu mardi à Bujumbura pour
commémorer le 10ème anniversaire de
l'assassinat du président Cyprien
Ntaryamira et plusieurs hauts
responsables des deux pays lorsque
l'avion du président rwandais Juvénal
Habyarimana, a explosé au-dessus du
Rwanda le 6 avril 1994 touché par un
missile.
Lundi 12 avril 2004 : De
violents combats ont opposé vendredi
dans la commune de Kabezi, à une
quinzaine de kilomètres de Bujumbura,
les forces gouvernementales aux
combattants du dernier mouvement rebelle
"les Forces Nationales de
Libération". Plus de 30 000
personnes ont pris la route de l'exode
pour fuir les combats. Une dizaine de
rebelles aurait été tuée.
Vendredi 23 avril 2004 : Le
dernier mouvement rebelle (FNL, Forces
Nationales de Libération, hutues) encore
en guerre contre les forces
gouvernementales a annoncé jeudi qu'il
était prêt à s'asseoir à une table de
négociations pour parvenir à un accord
de paix avec le gouvernement. Malgré un
arrêt unilatéral des combats, des
affrontements ont opposé jeudi rebelles
et forces gouvernementales dans le
secteur de Burima, à une trentaine de
kilomètres au sud-est de la capitale,
dans la province de Bujumbura rural. Les
2 parties s'accusent mutuellement d'avoir
rompu le cessez-le-feu. La guerre qui
ravage depuis 1993 le Burundi a fait plus
de 300 000 morts selon l'ONU, et oppose
l'armée, dirigée par la minorité
tutsie, aux rebelles hutus.
Samedi 24 avril 2004 : Selon
une enquête réalisée par le Fonds des
Nations Unies pour les Populations, pour
l'année 2002, 260 000 personnes sont
mortes lors des affrontements entre les
rebelles et l'armée burundaise qui a
débuté en 1993. 4 millions de personnes
ont été déplacées. Selon cette
enquête démographique, le Burundi
compte 6,9 millions d'habitants (août
2002). 48 % de la population a moins de
15 ans. Selon des chiffres de l'ONU, le
Burundi possède 500 000 réfugiés à
l'extérieur du pays et 300 000 à
l'intérieur.
Vendredi 14 mai 2004 : L'Union
Africaine a prolongé de 2 mois jusqu'au
2 juillet 2004 le mandat de sa force de
paix au Burundi dans l'attente de l'envoi
de Casques Bleus.
Samedi 22 mai 2004 : Le
Conseil de sécurité de l'ONU a adopté
vendredi à l'unanimité de ses 15
membres une résolution visant à la
création d'une Mission de maintien de la
paix au Burundi à partir du 1er juin
2004 pour une durée initiale de 6 mois
renouvelable dont la composante militaire
pourra comprendre jusqu'à 5 650 soldats.
L'ONUB, acronyme qui sera utilisé dans
toutes les langues pour "Opération
des Nations Unies au Burundi" a pour
mission de "soutenir et
d'accompagner l'accomplissement des
efforts entrepris par les Burundais pour
établir durablement la paix et la
réconciliation nationale dans leur pays,
comme prévu par l'Accord d'Arusha".
Cette force de paix sera placée sous la
direction du Représentant spécial du
Secrétaire général, l'Ethiopien
Berhanu Dinka, qui exerce la présidence
du Comité de suivi de l'application de
l'Accord d'Arusha. Elle devra s'assurer
du respect des accords de cessez-le-feu
en surveillant leur mise en uvre,
d'enquêter sur leur violation et de
promouvoir le rétablissement de la
confiance entre les forces burundaises en
présence. Il est prévu "qu'elle
soit chargée des tâches de désarmement
et de démobilisation des combattants
alors que la partie réinsertion du
programme ne lui incombe pas et qu'elle
surveille le casernement des Forces
armées burundaises et de leurs armes
lourdes ainsi que le désarmement et la
démobilisation des éléments qui
devront l'être". L'ONUB a
également la mission de surveiller les
frontières du Burundi, "en prêtant
spécialement attention aux réfugiés,
ainsi qu'aux mouvements de combattants,
notamment dans la province de
Cibitoké."
Jeudi 27 mai 2004 : Les
sociétés pétrolières ont entamé un
mouvement de grève privant tout le pays
de carburant. Elles veulent ainsi faire
pression sur le gouvernement pour qu'il
revoit les prix à la hausse.
Samedi 29 mai 2004 : La
Canadienne, Carolyn McAskie, a
été nommée à la tête de l'Opération
de l'ONU pour le Burundi qui sera
déployée à partir du 1er juin 2004.
Elle succède à l'Ethiopien Berhnaou
Dinka, qui était représentant spécial
du secrétaire général de l'ONU au
Burundi depuis 2000. Le Conseil de l'ONU
a autorisé l'envoi de 5 000 soldats et
d'une centaine de policiers au Burundi
pour une période initiale de 6 mois. La
guerre qui oppose depuis 20 ans des
rebelles hutus à l'armée, dominée par
la minorité tutsie, a fait plus de 300
000 morts. Voir notre édition
du 22 mai 2004.
Mercredi 2 juin 2004 : L'ONUB,
forte de 5 000 hommes, a pris
officiellement la relève mardi des
troupes de l'Union Africaine. Elle sera
chargée d'assurer l'application des
accords de cessez-le-feu sur le terrain,
la circulation des armes sur le
territoire et organisera la
démobilisation.
Vendredi 2 juillet 2004 : Le
pays a fêté jeudi la fête de
l'Indépendance. Les troupes de
l'ex-rébellion des Forces pour la
Défense de la Démocratie (FDD) ont
défilé pour la première fois aux
côtés des forces gouvernementales.
Lundi 26 juillet 2004 : Le
porte-parole du FRODEBU (Front pour la
Démocratie au Burundi), principal parti
hutu, Jean de Dieu Mutabazi, a demandé
la démission dimanche du vice-président
Alphonse Kadege, de l'ethnie minoritaire
tutsie, qui, jeudi, avait "déploré
l'échec" des consultations sur le
partage du pouvoir qui se sont tenues la
semaine dernière à Prétoria en Afrique
du Sud.
Jeudi 29 juillet 2004 : Les
membres des Forces pour la défense de la
démocratie (FDD) qui s'étaient
retirés, le 3 mai 2004, du gouvernement
de réconciliation nationale ont repris
leurs fonctions ministérielles et leur
siège au Parlement après avoir obtenu
satisfaction à leurs revendications
portant notamment sur davantage d'emplois
dans la fonction publique et la
libération de prisonniers de guerre.
Samedi 7 août 2004 : Les
autorités ont annoncé qu'elles
envisageaient de libérer 2 000
prisonniers, des anciens soldats et
rebelles, dans le cadre des accords de
paix d'Arusha.
Lundi 16 août 2004 : Un
groupe d'hommes armés de machettes et
d'armes automatiques a massacré vendredi
dans le camp de réfugiés de Gatumba,
protégé par les Nations Unies, près de
la frontière avec la République
Démocratique du Congo (RDC), au moins
180 réfugiés tutsis pour la plupart des
femmes et des enfants. Certains ont été
brûlés vifs. Une centaine de personnes
a été également blessée. Le camp a
été incendié après l'attaque. Le
porte-parole des rebelles hutus burundais
des Forces nationales de libération
(FLN), Pasteur Habimana, a justifié
l'attaque par la présence dans le camp
de soldats de l'armée burundaise et de
miliciens congolais Banyamulenge (tutsis,
(Congolais d'ascendance rwandaise). Le
président burundais, Domitien Ndayizeye,
a qualifié le massacre de
"honte" et appelé Kinshasa à
participer à l'enquête. Le président
congolais Joseph Kabila a condamné
"énergiquement cet acte
ignoble" et demandé une enquête
internationale. Il a aussi appelé le
gouvernement de Bujumbura et le HCR (Haut
Commissariat aux Réfugiés) à assurer
la sécurité de la région "pour
protéger la population
vulnérable". L'Opération des
Nations Unies au Burundi, ONUB, a
exprimé son indignation.
Mardi 17 août 2004 : Les
obsèques des 160 Banyamulenge (tutsis,
(Congolais d'ascendance rwandaise)
massacrés vendredi dernier à Gatumba
dans l'ouest du Burundi ont eu lieu lundi
après-midi, à 2 kilomètres du camp de
réfugiés où s'est déroulé le drame.
Plusieurs milliers de personnes dont le
président burundais, Domitien Ndayizeye,
ont assisté à la cérémonie. Tous les
intervenants ont qualifié de
"génocide" ce massacre.
Mercredi 18 août 2004 : L'ONU
a suspendu mardi les négociations en
cours avec les Forces nationales de
libération (FNL), seul groupe rebelle
encore en lutte contre le gouvernement
burundais, pour tenter de le persuader de
se joindre à un gouvernement de
coalition. Les FNL avaient revendiqué la
responsabilité du massacre de 160 Tutsie
Banyamulengue dans le camp de Gatumba
dans l'ouest du pays. **
Le Burundi et le
Rwanda ont menacé d'envahir la
République Démocratique du Congo si les
autorités de Kinshasa ne désarmaient
pas les milices hutues qu'ils accusent du
massacre du camp de Gatumba.
Jeudi 19 août 2004 : Le
procureur général de la République,
Gérard Ngendabanka, a lancé mercredi
des mandats d'arrêts internationaux
contre 2 dirigeants des Forces nationales
de libération (FNL), dernier groupe
armé hutu à lutter contre le
gouvernement, le chef des FNL Agathon
Rwasa et son porte-parole Pasteur
Habimana, qui avaient revendiqué le
massacre vendredi dernier de 160 Tutsie
Banyamulengue dans le camp de Gatumba
dans l'ouest du pays.
Lundi 23 août 2004 : Lors
d'une cérémonie en hommage aux 160
Tutsis Banyamulengue assassinés le 13
août 2004 dans le camp de Gatumba, le
vice-président burundais Alfonse-Marie
Kadege a affirmé samedi que des soldats
de l'armée de la République
démocratique du Congo (RDC) ont
"fait partie" de l'attaque.
Vendredi 27 août 2004 : Fermée
depuis près de 2 semaines, après le
massacre de 160 Tustsis Banyamulengue
dans le camp de Gatumba, les autorités
ont décidé de réouvrir la frontière
avec la République Démocratique du
Congo.
Mercredi 1er septembre : L'Assemblée
nationale a approuvé mardi la création
d'une Commission vérité et
réconciliation sur le modèle de celle
mise en place en Afrique du Sud. Selon le
projet de loi, la Commission doit
enquêter pour "établir la vérité
sur tous les actes de violences commis au
Burundi depuis son indépendance le 1er
juillet 1962, établir les
responsabilités et l'identité des
coupables".
Mardi 7 septembre 2004 : La
Conférence internationale pour la paix,
la sécurité, la démocratie et le
développement dans la région des Grands
Lacs, co-organisée par l'ONU et l'Union
Africaine, qui se déroule du 6 au 10
septembre 2004 dans la capitale
Bujumbura, a tenu lundi sa première
séance préparatoire qui a réuni plus
de 50 participants. Cette réunion vise
à "trouver des solutions durables
aux problèmes nombreux et endémiques
auxquels fait face la région", a
rappelé le porte-parole de l'ONU, George
Ola-Davies.
Samedi 18 septembre 2004 : Le
président Domitien Ndayizeye a signé
mercredi un décret présidentiel, qui
fixe au 20 octobre 2004 le référendum
sur le projet de nouvelle constitution,
qui doit entrer en vigueur le 1er
novembre 2004. Le référendum est prévu
dans l'accord de paix d'Arusha
(Tanzanie), signé en août 2000 entre le
gouvernement de l'époque et l'opposition
politique hutue et tutsie.
Lundi 20 septembre 2004 : Le
président Domitien Ndayeziye a demandé
à la communauté internationale à ce
que les Forces Nationales de libération
(FNL), dernier mouvement rebelle encore
actif au Burundi, soient inscrites sur la
liste des organisations terroristes
internationales.
Mercredi 20 octobre 2004 : Le
président Domitien Ndayizeye a débuté
mardi une visite dans la province de
Bujumbura rurale pour demander à la
population de ne plus apporter leur
soutien au mouvement rebelle, les Forces
Nationales de Libération, FNL, qui
refusent de s'asseoir à la table des
négociations de paix et de
réconciliation nationale.
Jeudi 21 octobre 2004 : Le
Père Gérard Nzeyimana, prêtre dans le
diocèse de Bururi, dans le sud du pays,
a été tué mardi par des individus
armés qui l'ont fait descendre de son
véhicule et abattu. 3 religieuses et une
jeune fille qui l'accompagnaient sont
indemnes. Une radio locale privée a
estimé que "l'abbé Gérard
Nzeyimana, qui était très engagé et
n'avait pas peur de dénoncer toutes les
exactions commises contre la population,
a été vraisemblablement victime d'un
règlement de compte politique".
Jeudi 11 novembre 2004 :Le
chef de l'Etat Domitien Ndayizeye a
limogé mercredi le vice-président
Alphonse-Marie Kadege, indiquant que ce
dernier "sabotait l'action du
Président". Alphonse-Marie Kadege
avait estimé lundi que "personne
dans la classe politique" burundaise
ne croyait à la tenue du référendum
sur la Constitution à la date prévue du
26 novembre 2004.
Vendredi 12 novembre 2004 : L'Assemblée
nationale de transition (ANT) a approuvé
jeudi avec 196 voix pour, 1 contre et 2
abstentions, la nomination du
vice-président Frédéric Ngenzebuhoro,
de l'ethnie Tutsi, minoritaire dans le
pays, proposé par le chef de l'Etat pour
remplacer Alphonse-Marie Kadege limogé
mercredi. Frédéric Ngenzebuhoro est un
des principaux responsables du principal
parti tutsi du Burundi, l'Union pour le
progrès national (UPRONA).
Samedi 4 décembre 2004 : Le
Conseil de sécurité a adopté jeudi à
l'unanimité la résolution 1577 qui
proroge le mandat de l'opération des
Nations Unies au Burundi (ONUB) jusqu'au
1er juin 2005. Par ce texte, le Conseil
réitère également sa condamnation du
massacre survenu à Gatumba le 13 août
2004, et adresse un message clair au
sujet de la lutte contre l'impunité.
Mercredi 15 décembre 2004 :
Selon un communiqué de la
présidence, le président Domitien
Ndayizeye envisage de modifier la
nouvelle Constitution, en introduisant le
suffrage universel direct pour
l'élection du prochain chef de l'Etat et
en permettant à ceux qui ont dirigé la
transition de se présenter à cette
élection" et de soumettre ce
changement par voie de référendum et
non auprès du Parlement. Actuellement la
Constitution interdit aux présidents de
la période de transition entamée le 1er
novembre 2001, le Tutsi Pierre Buyoya et
Domitien Ndayizeye, son successeur Hutu,
d'être candidats à la première
présidentielle de l'après-transition
prévue en avril 2005.
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