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Brésil, FIL-INFO-BRESIL
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- Vendredi 7 janvier 2005 : Le
Président Inacio Lula Da Silva a
confirmé sa participation au 5e Forum Social
Mondial qui se tiendra du
26 au 31 janvier 2005 à Porto Alegre.
150 000 personnes sont attendues à cette
rencontre au cours de laquelle le
Président Lula abordera la question de
la lutte contre la faim dans le monde.
Samedi 8 janvier 2005 : L'état
d'urgence a été décrété dans 54
communes du sud du Brésil et dans 42 du
nord-est en raison de la sécheresse qui
a entraîné une baisse de 30 % en 2004
de la production agricole de ces
régions. Des pluies sont attendues vers
la fin du mois de janvier mais selon les
météorologues elles seront
insuffisantes pour juguler le manque
d'eau.
Jeudi 13 janvier 2005 : Le
Comité d´Organisation du 5ème Forum
Social Mondial 2005, qui ouvrira ses
portes à Porto Alegre du 23 au 31
janvier 2005 a proposé
"l'annulation totale, immédiate et
inconditionnelle de la dette extérieure
des 11 pays" touchés par les
raz-de-marée du 26 décembre 2004. Selon
le comité, la dette de ces pays
s'élève à 272 milliards de dollars.
L'Indonésie, pays le plus touché par la
catastrophe, enregistre une dette de 130
milliards de dollars ajoutant qu'il
s'agit là d'une "action concrète
d'aide aux victimes du fléau".
Mercredi 26 janvier 2005 : De
retour au Brésil pour sa cinquième
édition après s'être déplacé à Bombay, en Inde,
en 2004, le Forum social mondial (FSM)
s'est ouvert mercredi et pour 6 jours, à
Porto Alegre où 250 000
"altermondialistes" sont
attendus. Les débats porteront sur
l'annulation de la dette des pays
pauvres, notamment après le
raz-de-marée qui a frappé l'Asie le 26
décembre 2004, mais aussi sur le droit
à la santé et le bilan des objectifs de
développement du Millénaire, programme
de l'ONU destiné à réduire de moitié
la pauvreté d'ici 2015
Samedi 29 janvier 2005 : L'organisation
"Stop the War"
(Arrêtez la guerre), créée le 21
septembre 2001, qui regroupe plusieurs
dizaines d'associations pacifistes du
monde entier, s'est invitée au 5ème
Forum Social de Porto Alegre détournant
l'ordre du jour consacré à la lutte
contre la pauvreté, l'aide au
développement et l'annulation de la
dette des pays pauvres pour la guerre en
Irak. Le porte-parole de "Stop the
War", Chris Nineham, a déclaré :
"La situation actuelle est plus
grave que celle des années 1970, pendant
la guerre du Vietnam, car le Moyen-Orient
est bien plus stratégique que l'Asie du
Sud-Est".
Mardi 1er février 2005 : Le
cinquième Forum social mondial s'est
achevé lundi à Porto Alegre, dans le
sud du pays par une manifestation qui a
rassemblé plusieurs milliers de
personnes venues de 135 pays en
protestation contre l'occupation de
l'Irak et le libéralisme économique.
Jeudi 17 février 2005 : Le
Parti des travailleurs (PT) du président
Luiz Inacio Lula da Silva a perdu mardi
la présidence de la Chambre des
députés, son candidat Luiz Eduardo
Greenhalgh, ayant été battu par le
député conservateur Severino
Cavalcanti, du Parti Progressiste (PP),
par 330 voix pour et 195 contre pour le
candidat gouvernemental. Le Parti
Travailliste perd la troisième fonction
politique dans la hiérarchie officielle
de l'Etat brésilien. C'est la première
fois depuis le rétablissement de la
démocratie en 1985 qu'un candidat
soutenu par la présidence de la
République est battu à l'élection pour
la présidence de la Chambre des
députés.
Mardi 15 mars 2005 : Le
président du Tribunal suprême
fédéral, Nelson Jobim, a contesté
vendredi une nouvelle mesure du
ministère de la Santé visant à
élargir le droit à l'avortement aux
femmes affirmant avoir été victimes de
viol mais ne présentant pas de
déclaration de police, comme l'exige une
mesure introduite en 1998. Depuis 1940,
l'avortement n'est autorisé au Brésil
qu'en cas de danger pour la vie de la
mère ou de grossesse résultant d'un
viol. Le texte de la nouvelle mesure
précise que les médecins "ne
seront pas poursuivis en justice si la
femme a menti sur le viol". Nelson
Jobim estime que la "décision du
pouvoir exécutif stipulant que telle ou
telle personne n'est pas responsable
devant la justice n'a pas de
valeur". Les avortements clandestins
sont actuellement la quatrième cause de
décès chez les Brésiliennes. Le
gouvernement avait lancé le 8 mars 2005,
à l'occasion de la Journée
internationale de la femme, un plan
destiné à faire baisser cette
mortalité et prévoyant notamment la
distribution gratuite aux adolescentes de
la pilule du lendemain dans les
dispensaires.
Mercredi 16 mars 2005 : L'état
d'urgence a été décrété dans 272
communes du sud et du nord-est du Brésil
en raison de la sécheresse, la pire des
40 dernières années, selon les experts.
60 % de la récolte de soja a été
détruite, l'un des principaux produits
agricoles d'exportation du Brésil,
d'après des responsables du gouvernement
fédéral qui ajoutent que les pertes
s'élèveraient à plus de 2,2 milliards
de dollars. Le Brésil est le second
producteur et exportateur mondial de soja
(derrière les Etats-Unis), avec une
production de 52 millions de tonnes
annuelles dont 30 % est de type
transgénique, selon des estimations de
la Confédération nationale de
l'agriculture (CNA).
Mardi 5 avril 2005 : Après
le massacre de 30 personnes, dans la nuit
de jeudi à vendredi 1er avril 2005, dans
la banlieue déshéritée de Baixada
Fluminense, dans le nord de Rio de
Janeiro, la capitale, 11 membres de la
police militaire ont été arrêtés. Ils
sont soupçonnés d'avoir participé à
cette tuerie. 3 d'entre eux ont été
reconnus par des témoins qui affirment
"qu'ils n'ont laissé aucune chance
à leurs victimes". Les autorités
de l'Etat ont déclaré que
"certains éléments incontrôlés
de la police militaire" avaient
perpétré ce massacre "en
représailles à l'arrestation de 8
policiers soupçonnés d'être impliqués
dans un double meurtre". Le
président Luiz Inacio Lula da Silva a
envoyé une force d'élite de 400 à 600
hommes à Rio. Les organisations de
défense des droits de l'homme critiquent
régulièrement le comportement des
forces de police de Rio pour leur
extrême brutalité. Plus de détails : Rapport d'Amnesty
International : "Empêcher les
forces de police de faire un usage abusif
de leurs armes" (format
pdf) ; Changer la police ; Amnesty
International : Brutalités policières
à l'occasion du 500ème anniversaire de
l'arrivée des Portugais sur le sol
brésilien
Lundi 25 avril 2005 : Le
président équatorien déchu Lucio
Gutierrez et sa famille sont arrivés à
bord d'un avion militaire brésilien à
Brasilia, la capitale du pays, où le
président équatorien a obtenu l'asile
politique après sa destitution jeudi par
le Congrès.
Mercredi 27 avril 2005 : La
secrétaire d'Etat américaine
Condoleezza Rice a entamé mardi par le
Brésil une tournée de 4 jours qui la
mènera au Chili, en Colombie et au
Salvador. Cette visite est destinée à
renforcer les liens économiques et
politiques avec la région et notamment
la création d'une zone de libre-échange
qui est dans l'impasse. Les relations
avec le Vénézuela et son président,
Hugo Chavez, qualifié le 18 janvier 2005
de "force négative pour l'Amérique
latine" par Condoleezza Rice,
resteront le principal objectif de cette
tournée. Elle a déclaré lundi lors
d'une escale à Curaçao : "Nous
avons des inquiétudes au sujet du
régime vénézuélien, de son
attachement aux principes démocratiques
et de ses relations avec ses
voisins". Selon Miguel Tinker-Salas,
expert de l'Université californienne de
Pomona, "Condoleezza Rice
commettrait une erreur en se rendant dans
la région avec l'espoir de mettre sur
pied une alliance contre Hugo
Chavez".
Lundi 2 mai 2005 : Le
Président Luiz Inacio Lula Da Silva a
indiqué que son gouvernement avait
décidé de "rayer de son
agenda" les négociations de la ZLEA,
la Zone de Libre-échange des Amériques,
que propose Washington et de se consacrer
entièrement à la consolidation de ses
relations avec l'Amérique du Sud
ajoutant que son pays "souhaite
préserver son indépendance des
Etats-Unis ou de l'Union
européenne".
Mercredi 4 mai 2005 : A
l'appel du Mouvement des travailleurs
ruraux sans terre l (MST), 10 000 paysans
ont entamé lundi matin à Goiania
(capitale du Goias) une marche de 200 km
jusqu'à Brasilia, où ils devraient
arriver le 17 mai 2005, pour protester
contre la lenteur de la réforme agraire.
A leur arrivée, ils remettront au
Président Lula da Silva une lettre lui
demandant de respecter la promesse faite
en novembre 2003 de donner un lopin de
terre à 430 000 familles d'ici la fin de
son mandat en 2006.
Mercredi 11 mai 2005 : Ouverture
mardi et mercredi à Brasilia, la
capitale, d'un sommet international
Amérique du Sud Pays arabes, à
l'initiative du président du Brésil,
Ignacio Lula da Silva, réunissant les
représentants de 21 pays de la Ligue
arabe, dont la Syrie, l'Algérie, le
Qatar, le Liban et la Mauritanie, de
même que le président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, et celui de
l'Irak, Jalal Talabani et les dirigeants
de 12 pays de la Communauté
sud-américaine des nations. Le but du
sommet est de développer des alliances
culturelles et commerciales qui
permettront aux pays du Sud de contourner
l'hégémonie américaine et d'accroître
leur pouvoir de négociation avec les
pays les plus riches, qui contrôlent les
instances commerciales et politiques
internationales. Dans son discours
inaugural, le président algérien
Abdelaziz Bouteflika a appelé Israël à
"se soumettre aux lois
internationales" en se
"retirant des territoires occupés
pour créer un Etat palestinien avec
Jérusalem comme capitale" ajoutant
: "Nous devons trouver une solution
pour qu'Israël se soumette aux lois
internationales et accepte la paix
négociée. C'est le droit souverain des
Palestiniens d'avoir Jérusalem comme
capitale et qu'Israël se retire des
territoires occupées". Selon des
sources brésiliennes, Washington est
"inquiet de l'impact de ce sommet
sur ses politiques au Moyen-Orient".
L'administration américaine aurait fait
"pression sur plusieurs pays arabes,
dont l'Egypte, l'Arabie saoudite, le
Maroc et la Jordanie, pour ne pas
répondre à l'invitation du président
Lula Da Silva".
Jeudi 12 mai 2005 : Fin
mercredi du sommet international
Amérique du Sud Pays arabes, qui
réunissait à Brasilia, la capitale, les
représentants de 21 pays de la Ligue
arabe, dont la Syrie, l'Algérie, le
Qatar, le Liban et la Mauritanie, de
même que le président de l'Autorité
palestinienne, Mahmoud Abbas, et celui de
l'Irak, Jalal Talabani et les dirigeants
de 12 pays de la Communauté
sud-américaine des nations. Les
dirigeants de 34 pays d'Amérique du Sud,
d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient ont
adopté la "Déclaration de
Brasilia" qui condamne le
terrorisme, dénonce les sanctions
américaines contre la Syrie et souhaite
une meilleure représentation des pays en
voie de développement sur la scène
internationale. Le texte réclame
également le démantèlement des
colonies israéliennes et le retrait au
niveau de ses frontières d'avant 1967.
Le texte dénonce le terrorisme mais
proclame le droit des peuples "à
résister à l'occupation étrangère
conformément aux principes du droit
international et aux droits
internationaux de l'homme". La
déclaration soutient les initiatives
pour la paix au Proche-Orient, dont la
Feuille de route soutenue par les
Etats-Unis, l'Union européenne, la
Russie et les Nations Unies. Concernant
l'Irak, le document souligne "la
nécessité de l'unité, de la
souveraineté, de l'indépendance de
l'Irak et de non ingérence dans ses
affaires intérieures". Le
président irakien Jalal Talabani a
demandé aux pays participants leur aide
pour combattre le terrorisme, "un
fléau international" ajoutant que
"pour chaque Américain tué, 300
Irakiens innocents sont tués".
Jeudi 19 mai 2005 : La
"rupture d'une tuyauterie où passe
de la vapeur dans l'une des salles des
machines du navire", le porte-avions
brésilien "Sao Paulo"
(ex-porte-avions français Foch racheté
par la marine brésilienne pour 12
millions de dollars) lors d'un
entraînement mardi au large de la baie
de Rio, a provoqué la mort d'un marin et
en a blessé 10 autres. Une enquête a
été diligentée. Les résultats
devraient être connus d'ici une
quarantaine de jours. Pour l'ancien
commandant du 3ème District Naval,
l'amiral Armando Vidigal, "ce genre
d'accident est très rare".
Le porte-avions
Foch, rebaptisé Sao Paulo, a été remis
officiellement après une remise en état
à la marine brésilienne, à Brest,
France, le 15 novembre 2000.
Lundi 6 juin 2005 : Le
4ème Forum mondial contre la corruption
s'est ouvert mardi 7 juin 2005 dans la
capitale Brasilia en présence d'un
millier de représentants de plusieurs
gouvernements, d'experts et d'ONG, qui
aborderont jusqu'à vendredi 10 juin 2005
les questions du blanchiment d'argent,
les appels d'offres publiques, les moyens
de mesurer la corruption ou la
contrôler.
Samedi 24 septembre 2005 : Severino
Cavalcanti, appartenant au Parti progressiste
(droite), et Président de la Chambre des
députés du Brésil,
accusé d'avoir reçu 50 000 dollars de
pots-de-vin d'un restaurateur alors qu'il
en était le premier secrétaire, entre
2002 et 2003, a présenté mercredi sa
démission.
Vendredi 14 octobre 2005 : 13
députés accusés de corruption dans le
cadre des financements illicites du Parti
des travailleurs (PT) au pouvoir, seront
jugés lundi par la Chambre des députés
du Brésil.
Mardi 18 octobre 2005 : Selon
un porte-parole du gouvernement, le
Rapporteur spécial sur les formes
contemporaines de racisme, de
discrimination raciale, de xénophobie et
de l'intolérance de la Commission des
droits de l'homme de l'ONU, Doudou
Diène, est en visite dans ce pays depuis
lundi 17 et jusqu'au 25 octobre 2005, à
l'invitation du Gouvernement. Il devra
évaluer "les progrès réalisés
dans la mise en uvre des
recommandations faites par son
prédécesseur suite à la visite qu'il
avait effectuée au Brésil en juin
1995". Il examinera également les
manifestations de racisme, de
discrimination raciale, de xénophobie et
d'intolérance qui y est associée, ainsi
que les mesures qui sont prises pour les
combattre ainsi que les facteurs de
discrimination affectant la population
noire, les Afro-descendants, qui
composent 46,2 % de la population totale,
ainsi que la population autochtone, les
Roms et les étrangers, notamment les
travailleurs migrants, les réfugiés et
les demandeurs d'asile. Il devra
soumettre son rapport à la 62e session
de la Commission des droits de l'homme,
en mars 2006.
Samedi 22 octobre 2005 : Un
référendum est organisé ce dimanche 23
octobre 2005, et porte sur
linterdiction du commerce et du
port darmes à feu dans le pays.
Dans ce pays, selon lOrganisation
mondiale de la santé
(OMS), une personne meurt assassinée
toutes les 12 minutes. En 2003, le
Brésil était au deuxième rang mondial,
derrière le Venezuela, pour le nombre de
morts par armes à feu. Selon une
enquête de lONU, plus de 17
millions darmes à feu circulent au
Brésil, dont près de 9 millions sans
enregistrement. 443 719 armes à feu ont
été collectées et détruites devant
leur propriétaire, depuis juillet 2004.
Lundi 24 octobre 2005 : Selon
des résultats partiels annoncés
dimanche, le non l'emporterait avec 64 %
des voix contre 36 % pour le oui lors du
référendum organisé dimanche portant
sur l'interdiction du commerce des armes
à feu et munitions dans le pays. Dans ce
pays, selon lOrganisation mondiale
de la santé (OMS), une personne meurt
assassinée toutes les 12 minutes. En
2003, le Brésil était au deuxième rang
mondial, derrière le Venezuela, pour le
nombre de morts par armes à feu. Selon
une enquête de lONU, plus de 17
millions darmes à feu circulent au
Brésil, dont près de 9 millions sans
enregistrement. 443 719 armes à feu ont
été collectées et détruites devant
leur propriétaire, depuis juillet 2004.
Samedi 18 juin 2005 : José
Dirceu, directeur de cabinet de
la présidence, a annoncé sa démission
du gouvernement. Il entend revenir
siéger au Congrès pour se défendre des
"accusations sans fondement portées
contre mon gouvernement". Ajoutant :
"Je vais mobiliser le Parti des
travailleurs (Partido dos Trabalhadores,
PT, parti du Président Lula da Silva au
pouvoir) pour combattre ceux qui
cherchent à déstabiliser le
gouvernement Lula". Roberto
Jefferson, le chef de file du Parti
travailliste brésilien (PTB, Partido
Trabalhista Brasileiro),
formation alliée au gouvernement, a
accusé le PT d'avoir versé jusqu'à 12
000 dollars par mois à des
parlementaires pour s'assurer de leur
soutien au Congrès. José Dirceu a
déjà été mis en cause en 2004 dans le
scandale Waldomiro Diniz, du nom d'un
proche conseiller du ministre, obligé de
démissionner après avoir été filmé
demandant un pot-de-vin à un chef des
jeux clandestins. La presse brésilienne
a publié une série d'articles selon
lesquels le milieu des jeux d'argent a
financé la campagne du Parti des
Travailleurs (parti du président Lula da
Silva) lors des élections législatives
2000, impliquant José Dirceu, le
directeur de cabinet du président Lula.
Le gouvernement a immédiatement
instauré une commission d'enquête tout
en affirmant que José Dirceu ne
démissionnera pas comme le demande
l'opposition. Rappelons que le président
Lula avait limogé le 19 février 2004 le
sous-chef des Affaires parlementaires
auprès de la présidence, Waldomiro
Diniz, en relation directe avec José
Dirceu, après que l'hebdomadaire
"Epoca" ait publié des photos
d'une vidéo le montrant en train de
négocier des dessous de table avec un
des chefs du jeu clandestin de Rio de
Janeiro destinés à financer la campagne
électorale 2002. Pour tenter d'étouffer
le scandale, selon l'opposition, qui
touche son cabinet, le président Lula
avait annoncé qu'il allait promulguer un
décret visant à interdire les jeux
d'argent et les machines à sous.
Mardi 8 novembre 2005 : Après
l'échec du quatrième Sommet des
Amériques, le Président américain
George W. Bush , s'est rendu à Brasilia
la capitale où il s'est entretenu avec
le Président bréslien Luiz Inacio Lula
da Silva. Les 2 hommes sont favorables à
la libéralisation des échanges
mondiaux, mais aucune avancée n'a été
perçue sur la mise en place de la Zone
de libre-échange des Amériques (ZLEA).
Le Brésil fait partie des 5 pays qui ont
empêché la conclusion d'un accord
relançant les pourparlers sur la zone de
libre-échange samedi au sommet des
Amériques.
Mercredi 9 novembre 2005 : Ce
pays est devenu vendredi 4 novembre 2005
le 100e pays à ratifier la
Convention-cadre des Nations Unies pour
la lutte antitabac visant
à combattre la première cause de
décès dans le monde. Près de 5
millions de personnes chaque année, soit
13 500 personnes par jour, des causes du
tabac. L'Organisation Mondiale de la
Santé (OMS)
rappelle que "la cigarette est le
seul produit légal de consommation
courante qui tue en l'utilisant
normalement". La moitié des enfants
sont exposés chez eux à la fumée du
tabac. Près de 48 % des hommes fument
contre 10 % pour les femmes.
Vendredi 2 décembre 2005 : José
Dirceu, l'ancien bras droit du président
Luiz Inacio Lula da Silva, numéro 2 du
gouvernement, a été démis dans la nuit
de mercredi à jeudi de son mandat de
député par 293 voix pour et 192 contre.
Impliqué dans un vaste scandale de
corruption, il est accusé d'être
l'instigateur d'un système de
financement illicite, mis en place en
2003 et 2004 par le Parti des
travailleurs
(PT) au pouvoir, afin d'acheter des
soutiens de députés et de partis au
gouvernement Lula.
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