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BENIN,
FIL-INFO-BENIN ©, 2008, ARCHIVES, 2008
Lundi 16 juin 2008 : Le Chef de
l'Etat libyen, Mouammar Kadhafi, est arrivé
dimanche 15 juin 2008, à Cotonou, la capitale,
où il participera au 10ème sommet de la
Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD)
les 17 et 18 juin 2008. S'adressant à près de 5
000 personnes au cours d'un meeting au stade de
Cotonou, auquel participaient le président Faure Gnassingbé, et
plusieurs ministres, Mouammar Khadafi a dénoncé
"des réactionnaires et des traîtres qui
estiment qu'il faut d'abord bâtir nos régions
avant de penser à la construction des 'Etats
Unis d'Afrique'". Il a ensuite menacé de
"clouer au pilori devant les masses
populaires" les "traîtres" et les
"hésitants" qui "trahissent
l'Afrique", si des "décisions
cruciales" ne sont pas prises lors du
prochain sommet de l'Union Africaine en juillet
2008. Il avait averti avant son départ pour le
Bénin : "Si l'unité ne se réalise pas, la
Libye va tourner le dos à l'Afrique et se
tournera vers une autre alternative,
arabo-méditerranéenne ou
euro-méditerranéenne".
Lundi 21 juillet 2008 : Mohamed
Bacar a quitté samedi 19 juillet
2008 l'Ile de la Réunion où il était assigné
à résidence depuis le 1er avril 2008, à
destination de la capitale du Bénin, Cotonou.
Mohamed Bacar s'était enfui sur l'île
française de Mayotte lorsque les troupes
comoriennes et de l'Union africaine avaient
repris le pouvoir de l'île d'Anjouan, la plus
pauvre des trois îles de l'archipel des Comores
(Grande-Comore, Mohéli, Anjouan), lors d'une
opération baptisée "Démocratie aux
Comores", "pour rétablir la légalité
républicaine". Mohamed Bacar avait pris le
contrôle de cette île en juin 2007 à la suite
d'une élection jugée illégale par l'Union
Africaine. La France avait transféré jeudi 27
mars 2008 le Colonel Mohamed Bacar, et 23 de ses
fidèles, de Mayotte vers la Réunion.
Mercredi 17 septembre 2008 : La Cour
constitutionnelle a déclaré mardi 16 septembre
2008 que le clip de l'artiste musicien béninois
Beranis Bervi, intitulé "Mahou Abraham
ton" est "contraire à la
constitution" et viole l'article 36 de la
constitution, qui stipule que "chaque
Béninois a le devoir de respecter et de
considérer son semblable sans discrimination
aucune et d'entretenir avec les autres des
relations qui permettent de sauvegarder, de
renforcer et de promouvoir le respect, le
dialogue et la tolérance réciproque en vue de
la paix et de la cohésion nationale". Dans
son clip, un groupe d'hommes habillés en rouge
et noir célèbre un culte traditionnel.
L'artiste les invite à renoncer à ces cultes et
à adorer, comme lui, "le Dieu
d'Abraham". La Cour a estimé que "si
dans l'ensemble, les images véhiculées par le
support cinématographique de cette chanson ne
peuvent être qualifiées de blasphématoires à
l'égard des cultes traditionnels ou de
profanatrices de lieux de culte, il apparaît
cependant que certaines scènes tendent à
tourner en dérision des cérémonies
traditionnelles de cultes vodoun" et cela
"pourrait créer auprès des pratiquants de
ces cultes, un climat de gêne et un esprit de
réprobation, et ne serait pas de nature à
sauvegarder, à renforcer et à promouvoir le
respect, le dialogue et la tolérance réciproque
en vue de la paix et de la cohésion
nationale".
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