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ARCHIVES 2006 FIL INFO AUTRICHE


Lundi 2 janvier 2006 : Vienne a pris le dimanche 1er janvier 2006 la présidence tournante de l'Union européenne succèdant à la Grande-Bretagne. Le chancelier Wolfgang Schüssel a déclaré qu'il voulait relancer "la question de la constitution" après la "pause de réflexion" imposée aux 25 après le "non" au référendum de la France et des Pays-Bas.

Jeudi 12 janvier 2006 :
Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed Elbaradei, Prix Nobel de la Paix 2005, s'est déclaré "gravement préoccupé" par la décision prise par l'Iran de relancer son programme d'enrichissement d'uranium.

Samedi 14 janvier 2006 : L'organisation de défense des droits de l'homme, Amnesty International, a appelé vendredi l'Union européenne, dont la présidence tournante est assurée depuis le 1er janvier 2006 par l'Autriche, "à collaborer pleinement aux enquêtes en cours sur les activités illégales d'agents américains (en Europe) et s'engager à prendre les mesures appropriées si ces enquêtes devaient démontrer la complicité d'Etats membres (de l'Union) dans des pratiques violant le droit humanitaire international". Plus de détails : Amnesty International : Guantanamo: quatre années sans justice

Jeudi 19 janvier 2006 : Une cour d'arbitrage viennoise a ordonné la restitution par l'Etat autrichien de 5 tableaux de Gustav Klimt, à une femme juive de 89 ans, Maria Altmann, retraitée de Californie aux Etats-Unis. Cette femme d’origine autrichienne, réclamait depuis 1999, la restitution de 6 tableaux spoliés par les nazis en 1938 et ayant appartenu à son oncle, l'industriel juif viennois, Ferdinand Bloch-Bauer. 26 000 biens seraient encore la propriété illégale du gouvernement autrichien et devraient être restitués aux Juifs, selon un rapport officiel de décembre 2003.

Vendredi 20 janvier 2006 : L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont le siège est à Vienne, a annoncé mercredi que son Conseil de gouverneurs tiendra, le 2 février 2006 à Vienne, une réunion extraordinaire sur la question du nucléaire iranien à la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni.

Jeudi 2 février 2006 : Le chancelier Wolfgang Schüssel, qui assure la présidence de l'Union européenne jusqu'au 30 juin 2006, a annoncé, après une réunion à Vienne la capitale avec la ministre des Finances polonaise, Zyta Gilowska, et le commissaire européen à la Fiscalité, Laszlo Kovacs, un accord sur la TVA à taux réduit auquel la Pologne avait opposé son veto lundi 30 janvier 2006. Le premier accord visait à prolonger jusqu'en 2010 la TVA à 5,5 % sur les travaux de rénovation dans le bâtiment, en vigueur en France depuis 1999 et dans 8 autres pays européens.

Samedi 4 février 2006 : La réunion du conseil des gouverneurs de l'AIEA, Agence internationale de l'énergie atomique, dont le siège social est à Vienne, la capitale, qui devait reprendre vendredi soir, a été repoussée à samedi 4 février 2006.

Lundi 6 février 2006 : Le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a décidé samedi 4 février 2006 par 27 voix pour, 3 contre (Cuba, Syrie et Venezuela) et 5 abstentions (Algérie, Belarus, Indonésie, Libye et Afrique du Sud), de transférer le dossier iranien au Conseil de sécurité de l'ONU pour ses activités nucléaires suspectes.

Mardi 7 février 2006 : L’Autriche, qui assure actuellement la présidence tournante de l’Union européenne, a demandé aux autorités de 19 pays musulmans de renforcer leurs mesures de sécurité pour les Européens et les installations européennes sur leur sol.

Jeudi 16 février 2006 : La présidence autrichienne de l'Union européenne a demandé à l'Iran de renoncer à l'enrichissement d'uranium.

Mardi 21 février 2006 : Des représentants serbes (ethnie minoritaire) et albanais (ethnie majoritaire) du Kosovo se sont retrouvés lundi 20 février 2006 pour la première fois directement à Vienne pour discuter de l’avenir de la province du sud de la Serbie qui est placée depuis 1999 sous l'administration de l'ONU. Des représentants des Etats-Unis, de l’Union européenne et de l’OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) étaient également présents.

Mercredi 22 février 2006 : L'historien britannique David John Cawdell Irving, 67 ans, sous le coup d'un mandat d'arrêt datant de 1989, arrêté le 11 novembre 2005 à Vienne, a été condamné lundi 20 février 2006 à 3 ans de prison pour négationnisme. En 1992, il avait été condamné à une amende par la justice allemande pour avoir déclaré publiquement que les chambres à gaz n'avaient pas existé à Auschwitz. En 2000, il avait poursuivi devant la justice britannique la spécialiste américaine de la Shoah, Deborah Lipstadt, et l'éditeur de celle-ci, Penguin Books, pour diffamation "au nom de la liberté d'expression", qu'il accusait d'avoir ruiné sa réputation en le qualifiant de "propagandiste pro-nazi", mais avait perdu.

Mercredi 1er mars 2006 : Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), dont le siège est à Vienne, Mohamed El Baradei, Prix Nobel de la Paix 2005, a transmis aux Etats membres de l'Agence le dernier rapport sur le nucléaire iranien qui sera examiné par le Conseil des gouverneurs le 6 mars 2006. Mohamed El Baradei a ajouté que "la circulation de ce rapport est restreinte et, à moins que le Conseil des gouverneurs en décide autrement, l'Agence ne peut pas autoriser sa publication".

Vendredi 3 mars 2006 : Ouverture ce vendredi 3 mars 2006 à Vienne, la capitale, d'entretiens entre les représentants de l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne et le négociateur en chef iranien Ali Larijani sur le programme nucléaire de l'Iran. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) présenter lundi 6 mars 2006 devant le Conseil des Gouverneurs un rapport pour "déterminer si l’Iran s’est conformé à une demande exprimée le 4 février par l’agence de sûreté nucléaire de l’ONU, de suspendre toutes ses activités liées à l’enrichissement d’uranium".*

Mardi 7 mars 2006 : Mohamed ElBaradei, directeur général de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA), Prix Nobel de la paix 2005, a présenté lundi 6 mars 2006 son rapport sur le programme nucléaire de l'Iran devant le Conseil des Gouverneurs. Il a regretté que "la question du nucléaire iranien soit toujours aussi floue". Mohamed El-Baradeï a déclaré : "Ce que chacun voudrait voir, c'est un équilibre entre le droit de l'Iran à utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques et l'assurance pour la communauté internationale que le programme est bien poursuivi à des fins pacifiques uniquement. Arriver à un équilibre, c'est l'art de la diplomatie créative dans laquelle chacun est engagé aujourd'hui". Ajoutant : "Il y a plusieurs options mais seulement une solution. La seule solution que je vois serait un accord qui couvre la question nucléaire, la question de la sécurité et les questions économiques et politiques, qui sont toutes liées".

Jeudi 9 mars 2006 : Le Conseil des gouverneurs de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA), réuni mercredi 8 mars 2006 à Vienne la capitale, a décidé, après présentation du rapport de son directeur général Mohamed ElBaradei, Prix Nobel de la paix 2005, sur le programme nucléaire iranien, de transmettre le dossier devant le Conseil de sécurité de l'ONU qui pourra éventuellement prendre des sanctions contre l'Iran. Mohamed ElBaradei, a exhorté les dirigeants occidentaux et iraniens à "baisser le ton" ajoutant que "le Moyen-Orient est très volatile". Le sous-secrétaire d'Etat américain Nicholas Burns a affirmé que la poursuite par l'Iran de son programme nucléaire menaçait "directement les intérêts vitaux américains" et précisé que Washington entendait adopter au Conseil une "approche concertée pour exercer une pression croissante sur l'Iran". Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, s'est déclaré hostile à des sanctions internationales et à une intervention militaire pour contraindre l'Iran à abandonner son programme nucléaire. Un haut responsable iranien a averti que Téhéran infligerait "du mal et des souffrances" en réponse à toute sanction que Washington réussirait à faire adopter à son encontre par le Conseil de sécurité de l'ONU.

Vendredi 17 mars 2006 : Une Conférence à haut niveau de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) sur la lutte contre la traite des êtres humains s'est ouverte vendredi 17 mars 2006 à Vienne en collaboration avec la présidence de l'Union européenne, assurée par l'Autriche. 120 experts de 40 pays aborderont notamment les moyens de combattre la traite des êtres humains, surtout des femmes et des enfants en renforçant les lois en vigueur et les campagnes de prévention. ** Heinz-Christan Strache, chef du parti d'Extrême-droite, FPÖ, qui avait lancé une campagne de signature pour "arrêter les folies de l'Union européenne et sa gabegie" a réussi à réunir 100 000 signatures requises pour permettre l'organisation d'un référendum contre l'Union européenne, contre l'adhésion de la Turquie et contre l'immigration.

Mardi 18 avril 2006 : L'Autriche, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, a "fermement condamné l'attentat-suicide perpétré aujourd'hui contre des civils innocents qui a causé la mort d'au moins 9 personnes et en a blessé de nombreuses autres" et a appelé "le gouvernement palestinien à s'engager pleinement sur tous les principes requis par la communauté internationale, y compris celui de renoncer à la violence".

Vendredi 21 avril 2006 : Olli Heinonen, directeur-adjoint de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), responsable des inspections nucléaires pour l'Agence, a annoncé jeudi 20 avril 2006 qu'il renonçait à se rendre à Téhéran, capitale de l'Iran

Lundi 24 avril 2006 : L'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNDOC) dont le siège est à Vienne, a indiqué lundi 24 avril 2006 dans son rapport que "les femmes et les enfants sont les premières victimes de trafics d'êtres humains dans le monde". Le rapport précise "qu'en pratique, aucun pays au monde n'est épargné par le crime de trafic d'êtres humains à des fins d'exploitation sexuelle ou de travail forcé". L'UNDOC a identifié 127 Etats comme pays d'origine des personnes victimes de trafic, notamment en Asie et en Europe de l'Est, et 137 comme pays de destination, notamment dans l'Union européenne, en Amérique du Nord, dans les pays du Golfe, en Israël, en Turquie, en Chine et au Japon. Les femmes apparaissent dans 77 % des dossiers de trafic, les enfants dans 33 % et les hommes dans 9 %, selon les données de l'ONUDC. L'exploitation sexuelle est évoquée dans 87 % des cas contre 28 % pour les autres formes de travail forcé.

Vendredi 28 avril 2006 : Une conférence de 2 jours, intitulée "Partenariat Russie-UE : l'état et les perspectives", organisée par l'agence de presse russe RIA Novosti et le Centre scientifique et culturel russe à Vienne en collaboration avec l'Institut Renner, s'est ouvert jeudi 27 avril 2006 à Vienne la capitale. Les perspectives de coopération Russie-UE après l'expiration de l'accord de partenariat ; le développement de l'Europe et le rôle des institutions transeuropéennes ; les relations UE-Russie et la sécurité économique et la politique européennes seront les principaux points abordés.

Samedi 29 avril 2006 : Le directeur général de l'Agence Internationale à l'Energie Atomique (AIEA) Mohammed ElBaradei a présenté vendredi 28 avril 2006 devant le Conseil de sécurité de l'ONU son rapport sur le programme nucléaire iranien. Il confirme que l'Iran "n'a pas respecté les demandes du Conseil de sécurité de l'ONU et a bien procédé avec succès à l'enrichissement d'uranium et poursuivi des activités liées".

Vendredi 12 mai 2006 : Le quatrième sommet de l'Union européenne (UE), d'Amérique latine et Caraïbes (ALC) s'est ouvert jeudi 11 mai 2006, et pour 3 jours, à Vienne, la capitale, avec l'objectif de renforcer les relations stratégiques, les partenariats commerciaux et la collaboration dans le secteur énergétique. Les chefs d'Etat et de gouvernement des 25 pays membres de l'UE doivent se réunir avec 33 dirigeants d'Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que les dirigeants de Roumanie, de Bulgarie et de Turquie. Le point fort de cette réunion sera consacré à la Bolivie. Le président bolivien Evo Morales a en effet nationalisé le secteur pétrolier et écarté toute indemnisation.

Jeudi 25 mai 2006 : Le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed ElBaradei, a déclaré mercredi 24 mai 2006 à l'occasion d'une visite de 2 jours à Washington, que "l'Iran est prêt à renoncer à son programme d'enrichissement d'uranium sur son territoire pour plusieurs années dans le cadre d'un accord général avec l'Occident".

Samedi 10 juin 2006 : L’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a remis jeudi son rapport après la visite de ses inspecteurs sur le site de Natanz en Iran qui indique que "les activités d’enrichissement n’auraient été stoppées à aucun moment depuis la mise en service de la centrale en avril" 2006

Mardi 13 juin 2006 : S'exprimant à l'ouverture, lundi 12 juin 2006, d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), son directeur général Mohamed El-Baradei s'est dit "convaincu que la voie du progrès (celle menant au règlement du problème) passe par le dialogue et le compromis" quant au réglement de la crise nucléaire avec l'Iran. La réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA se poursuivra jusqu'au 14 juin 2006. Elle sera consacrée à l'examen du rapport annuel de l'AIEA pour 2005, de questions ayant trait à la coopération technique et de mesures en vue de relancer la coopération nucléaire. Il sera également question de la participation de l'AIEA à la construction du réacteur thermonucléaire expérimental international (ITER).

Vendredi 16 juin 2006 : Dans un discours devant le conseil des gouverneurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) à Vienne, le chef de la délégation française Francois-Xavier Deniau, s'exprimant au nom de son pays, de l'Allemagne et de la Grande-Bretagne, a critiqué jeudi 15 juin 2006 le manque de coopération de l'Iran sur son programme nucléaire. Les Etats-Unis ont brandi la menace de sanctions par le Conseil de Sécurité de l'ONU. Le représentant iranien Ali Ashgar Soltanieh a promis d'examiner l'offre des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU plus l'Allemagne, en soulignant des "éléments positifs" et certaines "ambiguïtés". Il a rappelé que la stratégie" de la carotte et du bâton a toujours été contreproductive".

Lundi 19 juin 2006 : Jörg Haider, chef du parti d'extrême-droite, "Union pour l'avenir de l'Autriche" (BZÖ) qui fait partie de la coalition du chancelier Wolfgang Schüssel, a qualifié le président américain George W. Bush de "criminel de guerre", 4 jours avant un sommet entre les Etats-Unis et l'Union européenne qui doit se tenir à Vienne. Il a déclaré dans une interview au quotidien "Die Presse" : "C'est un criminel de guerre. Il a provoqué délibérément la guerre en Irak en mentant". Jorg Haïder avait rendu visite à Saddam Hussein peu avant l'invasion de l'Irak par les troupes américaines en mars 2003.

Mercredi 21 juin 2006 : Le président américain George W. Bush accompagné de sa femme Laura et de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, est arrivé mardi 20 juin 2006 à Vienne la capitale pour participer au sommet Union Européenne/Etats-Unis qui doit débuter mercredi 21 juin 2006 et qui réunira notamment le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, la commissaire européenne en charge des Relations extérieures, Benita Ferrero-Waldner, la ministre autrichienne des Affaires étrangères Ursula Plassnik, et chef de la diplomatie européenne Javier Solana. C'est la première visite d'un chef de la Maison Blanche depuis 27 ans. La précédente visite remonte à celle de Jimmy Carter qui avait signé en 1979 avec le dirigeant soviétique Leonid Brejnev les accords SALT II sur la limitation des armements stratégiques. De nombreux points de divergence opposent l'Union européenne et les Etats-Unis, notamment les vols de transferts de prisonniers par la CIA vers plusieurs pays d'Europe, les détenus de Guantanamo, la guerre en Irak et le conflit au Proche-Orient. Le chancelier autrichien Wolfgang Schüssel, dont le pays exerce la présidence tournante de l'Union Européenne, devrait exhorter Washington à fermer la base militaire américaine de Guantanamo à Cuba, après le suicide de 3 détenus, 2 Saoudiens et 1 Yéménite, le samedi 10 juin 2006. Plusieurs manifestations hostiles au président Bush et à sa politique se dérouleront mercredi sous haute surveillance policière. Entre 10 à 15 000 personnes sont attendues. 3 000 policiers ont été déployés pour assurer la sécurité.

Jeudi 22 juin 2006 : Le président américain George W. Bush a déclaré mercredi 21 juin 2006 à Vienne lors d'une conférence de presse donnée avec le chancelier autrichien, Wolfgang Schüssel, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne (UE), et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, à l'issue du sommet Union européenne/Etats-Unis, "qu'il aimerait bien fermer" le camp militaire américain de Guantanamo, où de nombreux détenus, capturés en Afghanistan, qui ne sont pas considérés comme des "prisonniers de guerre" mais comme des "combattants ennemis", sont emprisonnés illégalement depuis janvier 2002 sans avoir été ni inculpés ni avoir bénéficié des services d'un avocat. Il a indiqué qu'il avait "l'intention de renvoyer certains détenus du camp chez eux" mais que certains d'entre eux "devaient être traduits devant les tribunaux américains". Le Parlement européen avait adopté mardi 20 juin 2006 à une écrasante majorité une résolution exigeant de l'exécutif européen qu'il "demande au gouvernement américain de fermer le centre de détention de Guantanamo". En février 2006, le Parlement de Strasbourg avait déjà exigé que les Etats-Unis se conforment au droit international en fermant cette prison. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté pour protester contre la venue et la politique du président américain, George W. Bush. Plus de détails : Lire notre édition du 12 juin 2006 ; notre édition du 31 mai 2006 (Etats-Unis - Guantanamo) ; du 20 mai 2006 (Suisse).

Mardi 27 juin 2006 : L'Union européenne a exhorté lundi 26 juin 2006, à l'occasion de la Journée internationale de soutien aux victimes de la torture, sous égide de l'ONU tous les pays du monde à signer la Convention contre la torture, pratique qu'elle juge "cruelle, inhumaine et dégradante", tout en ajoutant : "La culture de l`impunité est inacceptable". Le communiqué ajoute que l'Union Européenne "est déterminée à continuer et intensifier ses propres efforts pour promouvoir un monde libéré de la torture", et "condamne vivement toutes les tentatives d'Etats ou de responsables publics en vue de légimiter ou accepter de telles pratiques, quelles que soient les circonstances, y compris sous couvert de sécurité nationale".

Mardi 25 juillet 2006 : Des discussions de haut niveau sur le futur statut du Kosovo, région de la Serbie actuellement sous administration des Nations Unies, se sont déroulées lundi 24 juillet 2006 à Vienne, la capitale, entre Belgrade et Pristina. Pour la première fois, les présidents et premiers ministres des 2 pays participaient à ces négociations sous la tutelle des Nations Unies et son envoyé spécial, Martti Ahtisaari. Le Kosovo a officiellement demandé son indépendance à la Serbie, ce que la Serbie a catégoriquement rejeté proposant "une large autonomie" au Kosovo.

Vendredi 18 août 2006 : La ministre des Affaires étrangères, Ursula Plassnik, a annoncé jeudi 17 août 2006 que l'Autriche "n'enverra aucune force au Liban" ajoutant que "l'Autriche était déjà représentée au sein des forces de paix de l'ONU sur les hauteurs du Golan".

Vendredi 1er septembre 2006 :
Dans un rapport distribué jeudi 31 août 2006, date de l'ultimatum fixé par la résolution 1696 adoptée le 31 juillet 2006 par le Conseil de sécurité de l'ONU demandant à l'Iran de suspendre l'enrichissement de l'uranium sous peine de sanctions, l'AIEA, Agence internationale de l'énergie atomique, a constaté que l'Iran n'a pas stoppé ses activités et les a même relancées. Le document ajoute : "Cependant, les inspecteurs n'ont découvert aucune preuve concrète que le programme nucléaire de l'Iran est de nature militaire".

Lundi 4 septembre 2006 :
La campagne pour les élections législatives du 1er octobre en Autriche s'est ouverte dimanche 3 septembre 2006. D'après un sondage Gallup paru vendredi dans le quotidien "Österreich", le parti conservateur (ÖVP)du chancelier Wolfgang Schüssel, au pouvoir depuis 6 ans, est crédité de 37% des intentions de vote, contre 35 % au parti social-démocrate (SPÖ).

Lundi 25 septembre 2006 :
Lors de la 50ème assemblée générale de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui a rassemblé du 18 au 22 septembre 2006 à Vienne les 141 pays membres de l'agence, 15 pays arabes ont déposé vendredi 22 septembre 2006 un projet de résolution sur "les capacités et la menace nucléaires d'Israël" qui exigeait "l'adhésion d'Israël au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) afin d'assurer un caractère universel au TNP au Moyen-Orient et de permettre la mise en place d'une zone sans armes nucléaires dans cette région". Cette résolution, motivée par les récents bombardements israéliens au Liban, a été ajournée sine die à l'issue d'une manoeuvre de procédure initiée par le Canada et l'Union européenne (UE). 45 pays ont voté pour l'ajournement, 29 contre et 19 abstentions. La Finlande, qui assure la présidence tournante de l'Union européenne, a justifié sa position en évoquant une "politisation" des débats "en rupture avec le consensus" d'usage au sein de l'AIEA. La Syrie, un des principaux pays à l'origine du projet de résolution, a jugé "consternant" cet ajournement, estimant qu'il illustrait "de façon assez manifeste le deux poids-deux mesures en matière" nucléaire. La dernière résolution de l'AIEA mettant en cause Israël, également à l'initiative de pays arabes, remontait à 1991. Une autre tentative avait déjà été ajournée sine die en 1992. L'ambassadeur américain auprès de l'AIEA a jugé que le recours au vote constituait "une triste façon" de conclure la 50ème assemblée générale de l'AIEA.

Lundi 11 septembre 2006 :
Le négociateur en chef iranien sur le nucléaire, Ali Larijani, et le chef de la diplomatie européenne Javier Solana ont indiqué samedi 9 septembre 2006 à l'issue de 3 jours de négociations que "leurs discussions avaient été constructives" et ont "enregistré des progrès".

Mardi 12 septembre 2006 : Dans un discours prononcé à Vienne lundi 11 septembre 2006, devant le Conseil des Gouverneurs, le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Mohamed El-Baradei, s'est dit "vivement préoccupé par le manque de coopération de l'Iran avec ses inspecteurs qui doivent déterminer si le programme nucléaire iranien poursuit des objectifs militaires ou non". Il a ajouté : Des lacunes persistent concernant les connaissances de l'Agence sur l'étendue et la nature de l'ancien et de l'actuel programme d'enrichissement des centrifugeuses de l'Iran".

Vendredi 15 septembre 2006 : Les inspecteurs de l'Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) ont officiellement protesté jeudi 14 septembre 2006 en adressant un courrier au gouvernement et aux parlementaires américains s'indignant contre un rapport du Congrès dont certains passages sont "scandaleux et malhonnêtes". Ce rapport concerne les activités nucléaires iraniennes et présente l’Iran comme en passe de se doter de l’arme atomique. Les inspecteurs de l’AIEA ont indiqué que cette information était "fausse : les inspections de l'AIEA ont établi que "Téhéran enrichissait l’uranium bien en deçà des 90 % requis pour fabriquer de telles armes".

Mardi 19 septembre 2006 : A l'ouverture de la 50e assemblée générale annuelle de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), qui regroupe les 140 pays membres de l'organisation, son directeur général, Mohamed El-Baradei, Prix Nobel de la Paix 2005, a prôné "l'ouverture du dialogue entre l'Iran et ses partenaires européens" visant à "créer les conditions pour engager une négociation qui n'a que trop tardé". Cette négociation "vise à obtenir un règlement complet, qui d'une part répondra aux inquiétudes de la communauté internationale quant à la nature pacifique du programme nucléaire iranien, et d'autre part répondra aux inquiétudes de l'Iran en matière économique, politique et de sécurité", a ajouté Mohammed ElBaradei. ** Sergueï Kirienko, directeur de l'Agence atomique russe (Rosatom), a annoncé lundi 18 septembre 2006 à Vienne, avant l'ouverture de la 50e conférence générale de l'AIEA que "le démarrage physique de la centrale de Bouchehr aura lieu en septembre 2007 et sa mise en exploitation en novembre 2007". L'Iran a commandé en janvier 1994 à Moscou la construction de la centrale nucléaire de Bouchehr pour une somme de près de 800 millions de dollars après que la société allemande Siemens eut retiré son projet sous la pression des Etats-Unis.

Jeudi 21 septembre 2006 : Dans un document publié mercredi 20 septembre 2006, l'organisation des droits de l'homme, Friends of Humanity International, dont le siège est à Vienne, a dénoncé la politique israélienne visant à altérer et désorganiser les institutions palestiniennes. L'ONG a indiqué que "les Forces d’Occupation Israéliennes (FOI) ont attaqué plusieurs organisations civiles palestiniens en Cisjordanie. Friends of Humanity ont également rapporté que les autorités israéliennes avaient adopté une résolution pour interdire les activités associatives de soutien aux prisonniers dans les territoires palestiniens occupés et fermaient toutes les succursales. Le document précise qu' "Israël participe à l'attaque et démolit les organisations humanitaires de charité, qui fournissent un soutien aux Palestiniens pour améliorer leurs conditions de vies".

Mardi 3 octobre 2006 : Lors des élections législatives qui se sont tenues dimanche 1er octobre 2006, le parti conservateur du chancelier Wolfgang Schüssel, ÖVP, a été battu de justesse par les sociaux-démocrates de la SPÖ. L’extrême-droite a progressé, obtenant un score final de plus de 15 %.

Jeudi 5 octobre 2006 : Après les élections législatives qui se sont tenues dimanche 1er octobre 2006, et qui ont vu la victoire des sociaux-démocrates de la SPÖ, le gouvernement de centre-droit (ÖVP) du chancelier Wolfgang Schüssel a présenté mardi 3 octobre 2006 sa démission au président Heinz Fischer.

Mercredi 1er novembre 2006 : La Fédération internationale des professeurs de français (FIPF) organise à Vienne, du 2 au 5 novembre 2006, en collaboration avec l'ambassade de France en Autriche et l'Association autrichienne des professeurs de français, le premier congrès européen de réflexion et d'orientation sur l'avenir de l'enseignement du français en Europe. 1 000 participants assisteront à ce congrès "qui entend donner une impulsion nouvelle à l'enseignement du français. Il vise également à soutenir l'engagement des professeurs de français et témoigner que notre langue constitue un outil précieux d'échanges entre les peuples et les cultures".

Jeudi 2 novembre 2006 : La Confédération internationale des syndicats libres (CISL), réformiste et laïque, a décidé mardi 31 octobre 2006 de se dissoudre au cours de son 19e congrès à Vienne et a appelé à la fondation dès mercredi d'une nouvelle Confédération syndicale internationale (CSI). La CISL a été créée en 1949 à la suite d'une scission de la Fédération syndicale mondiale, de tendance communiste. La FSM existe toujours et a décidé de ne pas se joindre à la nouvelle CSI. La Confédération internationale des syndicats libres rassemblait 241 organisations syndicales dans 156 pays à travers le monde et revendiquait 155 millions d'adhérents.

Mercredi 22 novembre 2006 : Les 35 pays membres de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) ont suspendu leur réunion qui se déroulait lundi 20 novembre 2006 à Vienne consacrée à l'examen de la demande d'aide technique iranienne pour son réacteur d'Arak visant à produire du plutonium. De nombreuses divergences sont apparues au cours de cette réunion qui doit également examiner 7 projets iraniens. Paris souhaite que tous les dossiers soient examinés et que ceux représentant un risque en matière de prolifération soient refusés. Washington accepte que l'AIEA aide l'Iran mais a exhorté l'organisation à refuser toute aide pour le réacteur d'Arak.

Vendredi 24 novembre 2006 : Après 3 jours de discussions entre pays occidentaux et non-alignés, l’Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a approuvé une aide technique pour près de 800 projets dans le nucléaire civil de l’Iran. Elle a cependant refusé de renforcer les équipements de sécurité du réacteur d’Arak qui doit produire du plutonium. Cette aide technique est repoussée de 2 ans.

Vendredi 22 décembre 2006 : L'historien britannique David Irving, condamné pour négation de l'Holocauste, a été libéré sur ordre d'un juge de la Cour d'appel qui a réduit sa condamnation de 3 ans de prison à un an avec 2 ans de mise à l'épreuve. Ayant passé 13 mois en prison, David Irving a été expulsé jeudi 21 décembre 2006 de Vienne vers Londres en Grande-Bretagne, et interdit d'accès au territoire autrichien après sa libération de prison. L'historien a indiqué qu'il donnerait vendredi 22 décembre 2006 une conférence de presse à Londres pour "appeler au boycottage international des historiens allemands et autrichiens jusqu'à ce que leur gouvernement abandonne ces législations absurdes" condamnant la négation de l'Holocauste".





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