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ANGOLA,
FIL-INFO-ANGOLA ©, 2008, ARCHIVES, 2008
- Jeudi
20 mars 2008 : La Commission Nationale
pour le Désarmement, présidée par le premier
ministre, Fernando da Piedade Dias dos Santos, a
approuvé mercredi 19 mars 2008 le plan d'action
du gouvernement visant à désarmer les citoyens
qui détiennent illégalement des armes à feu.
Ce plan a pour objectif de réduire la
prolifération des armes légères.
Samedi 19 avril 2008 : Le Haut
commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a annoncé
vendredi 18 avril 2008 qu'il allait fermer son
bureau en Angola d'ici au 31 mai 2008, à la
suite de l'annonce, par les autorités du pays,
de leur décision de ne pas signer un accord
global sur la promotion des droits de l'homme et
les activités de protection.
Samedi 24 mai 2008 : Le
président français Nicolas Sarkozy est
arrivé vendredi 23 mai 2008 pour une visite de
moins de 24 heures dans le pays. Il a été reçu
par le président, José Eduardo Dos Santos qui a
déclaré : "Nous avons décidé de
commencer une nouvelle ère de nos relations
bilatérales marquée par l'amitié, la confiance
et le respect mutuel". Nicolas Sarkozy a
indiqué : "Nous avons décidé de tourner
la page des malentendus du passé et nous avons
décidé de travailler ensemble, main dans la
main, à un avenir de développement et de paix.
La France veut s'engager sur le long terme avec
l'Angola". Les relations entre la France et
l'Angola étaient distendues en raison d'une
enquête ouverte par la justice française sur
des ventes d'armes jugées illégales, entre 1993
et 2000, au régime angolais, alors en guerre
contre les rebelles de l'UNITA de Jonas Savimbi.
Jeudi 3 juillet 2008 : Le ministre
du Pétrole, Desiderio Costa, a indiqué mercredi
2 juillet 2008 qu'afin de "participer à la
stabilisation des prix du pétrole" l'Angola
allait fournir au marché d'ici la fin de
l'année 2 millions de barils par jour et
investir 100 millions de dollars dans les 5
prochaines années dans l'exploration et la
production pétrolière. L'Angola est devenu le
premier producteur de brut africain, selon des
chiffres donnés par l'OPEP Organisation
des pays exportateurs de pétrole, devançant
ainsi le Nigéria et produit au mois d'avril 2008
1,87 million de barils par jour (mbj) contre 1,81
au Nigeria.
Mardi 8 juillet 2008 : L'UNITA
(Union nationale pour l'indépendance totale de
l'Angola ) a remis lundi 7 juillet 2008, à la
Cour Constitutionnelle, plus de 15 000
signatures, formalisant ainsi sa candidature aux
élections législatives du 5 septembre 2008.
Samedi 9 août 2008 : La Banque mondiale a accordé
à l'Angola 30 millions de dollars pour un projet
agricole visant à augmenter la production
agricole et à améliorer l'accès au marché par
des services efficaces aux producteurs dans trois
provinces du centre du pays, Bie, Huambo et
Malanje.
Lundi 25 août 2008 : Le
président José Eduardo Dos Santos a appelé
vendredi 22 août 2008 tous les électeurs
angolais à se rendre aux urnes pour les
élections législatives prévues le 5 septembre
2008. 10 partis et 4 coalitions seront en lice
pour les premières élections parlementaires en
Angola depuis 2002, fin de la guerre civile, qui
a duré 27 ans.
Jeudi 28 août 2008 : 2 500
observateurs non officiels ont été recrutés
par une organisation électorale non
gouvernementale pour surveiller les élections
législatives prévues le vendredi 5 septembre
2008 en Angola et se déploieront dans les 18
provinces du pays.
Mardi 2 septembre 2008 : Le
président José Eduardo Dos Santos, président
du MPLA (Mouvement populaire de libération de
lAngola, au pouvoir), en campagne dans tout
le pays, a appelé les Angolais à voter lors des
élections législatives prévues pour le 5
septembre 2008. 10 partis politiques et 4
coalitions sont en lice.
Samedi 6 septembre 2008 : Le premier
scrutin législatif depuis la fin de la guerre
civile en 2002, s'est ouvert vendredi 5 septembre
2008. 70 000 policiers ont été déployés pour
surveiller son bon déroulement. De nombreux
retards ont été constatés dans la capitale
Luanda, suite "à des problèmes
techniques". Le vote a été prolongé
jusqu'à samedi. Les observateurs de l'Union
européenne avaient dénoncé le
"désastre" créé par l'absence de
listes électorales et le retard pris dans
l'installation du matériel.
Lundi 8 septembre 2008 : Après les
élections législatives qui se sont déroulées
vendredi 5 septembre 2008, et le dépouillement
de près de 60 % des bulletins, le parti du
président José Eduardo Dos Santos, au pouvoir
depuis le 21 septembre 1979, Mouvement populaire
pour la libération de l'Angola (MPLA, d'origine
marxiste), remporterait près de 81,82 % des
voix. Le parti de l'opposition, Union nationale
pour l'indépendance totale de l'Angola (UNITA),
est le grand perdant avec 10,50 % des voix et a
annoncé déposer une plainte devant la
Commission électorale pour dénoncer les
conditions du scrutin à Luanda où des nombreux
retards avaient été constatés, dus à des
"problèmes techniques". Rappelons
qu'en Angola, 2 tiers des 16 millions d'habitants
vivent en dessous du seuil de pauvreté, avec
moins de 2 dollars par jour, dans un pays qui
occupe avec le Nigéria la place de premier
producteur de pétrole d'Afrique.
Mardi 9 septembre 2008 : Après le
dépouillement de près de 80 % des bulletins, le
parti de l'opposition, Union nationale pour
l'indépendance totale de l'Angola (UNITA),
ancienne rébellion marxiste, a reconnu sa
défaite aux élections législatives qui se sont
déroulées le vendredi 5 septembre 2008.
Lundi 15 septembre 2008 : L'Angola va
assumer, à partir de janvier 2009, la
présidence tournante de l'Organisation des pays
exportateurs de Pétrole (OPEP). Cette
décision a été prise jeudi 11 septembre 2008
à Vienne en Autriche lors de l'Assemblée
ministérielle de l'OPEP. C'est la première fois
que l'Angola assumera la présidence de cette
Organisation A ce jour, l'Angola est le plus
grand producteur de pétrole africain devant le
Nigeria. La prochaine assemblée extraordinaire
de l'OPEP se tiendra en décembre 2008, en
Algérie, sans la présence de l'Indonésie qui a
annoncé sa sortie de l'organisation pour s'être
transformée en pays importateur de pétrole.
Mercredi 17 septembre 2008 : La
Commission nationale électorale a annoncé mardi
16 septembre 2008 que le parti au pouvoir depuis
33 ans, Mouvement populaire de libération de
l'Angola (MPLA), a remporté les élections
législatives du 5 septembre 2008 avec 81,64 %
des voix. Le principal parti d'opposition et
ancienne rébellion, l'Union nationale pour
l'indépendance totale de l'Angola (UNITA) a subi
un lourd revers n'obtenant que 10,39 % des
suffrages. Le taux de participation a atteint les
87 %, selon la Commission électorale.
Samedi 27 septembre 2008 : Paulo
Kassoma, ancien gouverneur de la province de
Huambo dans le centre du pays, a été nommé
premier ministre par le parti au pouvoir en
Angola depuis 33 ans, le Mouvement populaire de
libération de l'Angola (MPLA) qui a largement
remporté les élections législatives du 5
septembre 2008, avec 81,64 % des voix.
Samedi 4 octobre 2008 : Le nouveau
gouvernement, conduit par le premier ministre
Antonio Paulo Kassoma, qui compte 33 ministres et
2 secrétaires d'Etat, a prêté serment vendredi
3 octobre 2008 devant le président angolais,
José Eduardo Dos Santos, à Luanda la capitale.
Jeudi 6 novembre 2008 : Le
ministère du pétrole a annoncé mercredi 5
novembre 2008 à Luanda la capitale une
réduction de sa production pétrolière à 99
mille barils/jour, au lieu de 1,9 million de
barils de pétrole produit antérieurement, à
partir du 1er novembre 2008. Selon le ministère,
l'Angola suit les dernières recommandations de
l'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole
(OPEP), prises lors d'une réunion extraordinaire
qui s'est déroulée le 24 octobre 2008 à
Vienne, Autriche, siège de l'organisation.
L'OPEP avait en effet a décidé de réduire sa
production à 1,5 million de barils/jour, à
partir du 1er novembre, en vue de maintenir
l'équilibre entre la recherche et l'offre et,
par conséquent, contribuer à la stabilisation
du marché pétrolier mondial. L'OPEP, avec une
production actuelle estimée à plus de 30
millions de barils de pétrole par jour,
contribue à environ 40 % au marché
international du brut.
Lundi 10 novembre 2008 : Les
propriétaires de voitures civiles portant des
plaques d'immatriculation militaires ont 30 jours
pour régulariser leur situation. C'est un
ultimatum que vient de lancer le Commandement des
Forces Armées Angolaises (FAA) du centre du pays
qui a souligné que la circulation sur la voie
publique de voitures civiles immatriculées avec
des plaques militaires est interdite affirmant
que nombreux conducteurs profitent de cet
avantage pour violer les règles de circulation.
Une partie de ces voitures avaient été offertes
aux militaires comme récompense aux efforts
fournis durant la guerre qui avait sévit dans le
pays de 1975 à février 2002.
Vendredi 21 novembre 2008 : L'Angola a
annoncé avoir postulé en tant que membre
auprès de la BIRD (Banque internationale pour la
reconstruction et le développement) afin de
pouvoir bénéficier d'un prêt d'un milliard de
dollars (791 millions d'euros) sur 4 ans, soit
250 millions de dollars par an.
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