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Mardi 11 janvier 2005 : La représentante de l'Agence Américaine pour le Développement (USAID, US Agency for Development) en Angola, Diana Swaine, a annoncé ce week-end, au cours d'une cérémonie de remise de 3 000 tonnes de céréales, à Lobito, que l'USAID donnera au cours de l'année 2005 une aide alimentaire à plus d'un million d'Angolais vivant dans les provinces de Benguela (littoral), Huambo (centre), Bié (centre), Kwanza-Sul (littoral centre) et Huila (sud). En 2004, l'USAID a donné plus de 40 000 tonnes de nourritures, dans le cadre du programme "Nourriture pour la paix en Angola", lancé il y a plus de 3 ans.

Vendredi 4 février 2005 : L'agence officielle de presse angolaise ANGOP a annoncé que l'Angola a ratifié le Protocole sur la prévention et la lutte contre le terrorisme, un document figurant parmi les traités de l'Union Africaine (UA). Cette convention a pour objectif de combattre et d'éradiquer le terrorisme sous toutes ses formes ainsi que le crime organisé, selon un rapport présenté lors du sommet de l'Union Africaine à Abuja (Nigéria), qui précise : "La convention vise à renforcer la coopération entre les pays membres afin d'enrayer et de combattre le terrorisme qui viole et affecte les droits de l'Homme, la liberté et la sécurité, en déstabilisant le développement socio-économique des Etats".

Lundi 7 février 2005 : Le ministre de l'Urbanisme et Environnement, Sita José, a annoncé samedi à Huambo, à l'issue de sa visite de travail de 24 heures dans cette province du centre du pays, le déblocage de 1,2 million de dollars pour l'année 2005 par la Banque Africaine de Développement (BAD) "pour évaluer la situation environnementale des villes et communautés de l'Angola".

Mercredi 4 mai 2005 : Le Département d'Etat américain a annoncé qu'un accord avait été signé avec l'Angola visant à exonérer les ressortissants américains d'éventuelles poursuites devant la Cour pénale internationale (CPI), première institution internationale permanente instaurée par un traité qui a été créée pour promouvoir la primauté du droit et assurer que les crimes internationaux les plus graves ne demeurent pas impunis. Le 31 décembre 2000, Bill Clinton, alors président des Etats-Unis, avait pourtant signé le Statut de Rome. Les Etats-Unis ont alors "passé" des accords d’impunité illégaux avec d’autres pays à travers le monde. Ces accords prévoient que les citoyens américains accusés de génocide, de crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre ne seront pas livrés ni transférés à la CPI par les Etats signataires, même si celle-ci en fait la demande. Les Etats-Unis et les pays en question ne seront pas tenus d’enquêter, ni d’engager de poursuites devant une instance américaine même en cas de preuves suffisantes. Le 1er juillet 2003, les Etats-Unis ont annoncé qu’ils retiraient leur aide militaire à 35 Etats parties au Statut de Rome ayant refusé de signer un accord d’impunité. L'Angola est devenu le 100e pays à signer un tel accord avec les Etats-Unis.

Mercredi 18 mai 2005 : Le Premier ministre, Fernando da Piedade Dias Dos Santos, a reçu en audience mardi, à Luanda, la capitale, l'ambassadeur d'Italie, Alfredo Bastianelli, venu lui faire ses adieux, aux termes d'un mandat de 4 ans et demi dans le pays. ** La représentante résidante de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Angola, Fatoumata Diallo, a déclaré mardi, à Luanda, que la fièvre hémorragique provoquée par le virus de Marburg , apparenté au virus Ebola, qui ravage la province de Uige (nord) sera "rapidement éradiquée". Elle a déploré la position de la Fédération Internationale de Football Association (FIFA) qui a transferré, hors de Luanda, la rencontre de football, entre la sélection angolaise de football contre l'Algérie, prévue pour le 5 juin 2005, alléguant que "la vie des joueurs algériens serait en danger à cause de cette épidémie".

Jeudi 19 mai 2005 : Le ministère de la Santé et l'OMS ont publié mercredi un nouveau bilan de la plus meurtrière épidémie de l'histoire de ce pays touché par une épidémie de fièvre hémorragique de Marburg, proche de l'Ebola et qui fait état de 311 morts. Les décès ont été enregistrés dans la province de Uige (nord), épicentre de l'épidémie où les premiers cas ont été recensés en octobre 2004. Voir notre édition du 18 mai 2005

Lundi 3 octobre 2005 : Le Port commercial de Luanda a été récompensé par le Prix Etoile Internationale WQC, catégorie Or, par la "Business Initiative Directions" (BID), pour ses efforts, visant l'amélioration de la qualité et l'excellence de ses services. Le prix sera remis le 10 octobre 2005, à Genève, en Suisse, au président du Conseil d'Administration du Port de Luanda, Silvio Barros Vinhas, au cours d'une cérémonie marquant la 30è Convention Internationale WQC (Word Quality Commitment).

Mercredi 2 novembre 2005 :Le secrétaire du Conseil des Ministres, Joaquim Antonio Carlos dos Reis Junior, le directeur de Développement et la Coopération internationale du Département Fédéral des Affaires étrangères de la Confédération helvétique, l'ambassadeur Walter Fust, ont signé mardi un accord visant à la restitution de 21 millions de dollars bloqués par les autorités judiciaires du Canton de Genève, suite à l'ouverture d'une action criminelle, ayant pour objet le processus de régularisation de la dette d'Angola auprès de la Fédération Russe, sous l'accusation de détournement de fonds, équivalant à 750 millions de dollars américains au profit personnel des directeurs russes et angolais. L'affaire avait été classée en décembre 2004 après avoir constaté que le règlement de cette dette n'avait donné lieu à aucune irrégularité. Cette somme sera affectée à des projets humanitaires aux personnes les plus vulnérables en Angola.

Mardi 29 novembre 2005 : Le Président de la République, José Eduardo dos Santos, a créé lundi, à Luanda, par un décret présidentiel, la Commission Exécutive de Déminage, intégrée par les représentants des Forces Armées Angolaises (FAA), du Cabinet de Reconstruction Nationale et de l'Institut National de Déminage. La création de cette Commission intervient à la suite de la reconnaissance de "l'existence de grandes quantités des mines et engins explosifs non détonateurs dans tout le territoire national à la fin du conflit armé". L'Angola est le pays au monde où l'on trouve le plus de mines : 6 à 8 millions, soit une pour 2 habitants. Les mines, "l'arme du pauvre," ne coûtent chacune que de 3 à 10 dollars à poser, mais de 300 à 1 000 dollars à enlever. Pour désactiver les 110 millions de mines posées dans le monde, il faudrait environ 33 milliards de dollars.



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