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FIL INFO COLOMBIE © - Alvaro Uribe : Alvaro
Uribe, ancien président de la Colombie du 7
août 2002 au 7 août 2010
Alvaro
Uribe a été le président de la Colombie du 7
août 2002 au 7 août 2010. Il a été réélu
pour un deuxième mandat le 28 mai 2006, dès le
premier tour du scrutin, avec 62,2 % des voix (et
56 % d'abstention).
- Fil info du samedi 2
février 2013
N° 3452/24848
- FIL INFO COLOMBIE -
L'ancien président Alvaro Uribe lance un
nouveau parti : L'ancien
président Alvaro Uribe, au pouvoir de
2002 et 2010, et qui ne peut selon la
Constitution briguer un nouveau, a lancé
jeudi 31 janvier 2013 à Santa Marta,
dans le nord de la Colombie, un nouveau
parti baptisé le Centre démocratique.
Alvaro Uribe accuse le président, Juan
Manuel Santos, son ancien ministre de la
Défense, de "trahison" pour
avoir ouvert des négociations, qui se
sont ouvertes en novembre 2012 à Cuba,
avec les Forces armées révolutionnaires
de Colombie (FARC), à laquelle il a
livré une guerre sans merci, avec le
soutien logistique des Etats-Unis.
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BIOGRAPHIE :
Alvaro Uribe Vélez est né
le 4 juillet 1952 à Medellin, capitale
du département d'Antioquia. Son père,
Alberto Uribe Sierra aurait fait fortune
en travaillant pour un clan du cartel de
la drogue de Medellin, avant d'être
assassiné en 1983 par la guérilla
marxiste des Forces Armées
Révolutionnaires de Colombie (FARC).
Alvaro Uribe est titulaire d'un diplôme
en droit à l'Université d'Antioquia
puis et un diplôme d'études
supérieures en gestion et administration
de l'Université d'Harvard aux
Etats-Unis.
Au cours de ses 2 dernières années de
High School et en raison de son excellent
dossier académique, il a été exempté
de l'examen final, et a bénéficié de
bourses d'études pour la plus grande
partie de sa carrière universitaire.
En 1976, il est devenu chef du
Département Immobilier de la ville de
Medellín, Section travaux publics.
De 1977 à 1978, il a été secrétaire
général du ministère du Travail.
Il dirige de 1980 à 1982 l'Agence
Aéronautique Civile colombienne. Selon
une biographie non autorisée (El señor
de las sombras de Joseph Contreras)
écrite en 2002 par les journalistes
Joseph Contreras et Fernando Garavito, il
aurait rendu de bons et loyaux services
au Cartel de Medellin pendant cette
période, notamment en octroyant des
licences de vol à des pilotes qui
transportaient de la drogue hors du
territoire colombien, confirmé par un
document officiel de l'Agence américaine
du renseignement pour la défense, (Defense
Intelligence Agency, DIA)
datant de 1991 qui le présente comme un
ami personnel du baron de la drogue Pablo
Escobar. Mais la DIA a finalement classé
ce document officiel "sans
vérification finale exigée".
Plus de détails :
Université de
Washington, rapport des services secrets
américains sur les relations
qu'entretiendrait Uribe avec le cartel de
Medellin
De 1998 à 1999, après l'attribution
d'une bourse d'études Simon Bolivar par
le British Council à Bogota, il a
travaillé comme professeur agrégé à
l'Université d'Oxford.
En 1982, il est élu maire de sa ville
natale, Medellin. De 1984 à 1986, il est
élu conseiller de la ville.
Alvaro Uribe est élu sénateur de 1988
à 1994.
De 1995 à 1995, il est élu gouverneur
du département d'Antioquia.
Au début des années 2000, il quitte le
Parti Libéral pour se présenter en
candidat indépendant à l'élection
présidentielle de mai 2002. Sa campagne
électorale est axée sur la restauration
de l'autorité de l'Etat et la promesse
de régler le problème de la guerre
civile qui ravage la Colombie depuis 1948
et qui a fait 200 000 morts et 2 millions
de déplacés. La candidate
franco-colombienne du Parti des Verts,
Ingrid Betancourt, est également
candidate à cette élection mais elle
est enlevée avec sa directrice de
campagne Clara Rojas par les FARC en
février 2002.
Alvaro Uribe est élu au premier tour de
scrutin avec 53 % des suffrages, mais
avec seulement 45 % de votants. Il est
officiellement investi président de la
République de Colombie en août 2002.
Il s'associe immédiatement avec les
Etats-Unis dans leur "guerre contre
le terrorisme", relance le
"Plan Colombie" de lutte contre
le "narco terrorisme". Les
Etats-Unis lui offrent 4 milliards de
dollars et de puissants moyens militaires
et policiers pour éradiquer la culture
de coca et le trafic de cocaïne. L'aide
versée en 2004 a été de 575 millions
de dollars, et le montant pour 2005
s'élève à 598 millions de dollars. Au
total, depuis 2000, 3,9 milliards de
dollars auront été versés en 6 ans à
la Colombie, qui apparaît comme le
principal allié de Washington dans la
région. Alvaro Uribe entame également
une réforme l'administration,
"libéralise" l'économie, et
engage une lutte sans merci contre les
FARC qui multiplient les attentats et
réclament la démilitarisation d'une
vaste zone dans le sud du pays. Il double
le budget de la sécurité et favorise
indirectement le développement de
véritables escadrons paramalitaires,
dont notamment les milices des
Autodéfenses Unies de Colombie (AUC,
fondées avec son aide dans sa région
d'Antioquia en 1997), qui mènent en
toute illégalité exactions,
kidnappings, assassinats, tortures,
extorsion de fonds contre les populations
indigènes des régions contrôlées par
les rebelles.
Le bilan de son premier mandat reste
mitigé. Aucun dialogue avec les FARC ni
libération d'otages. Le président
Alvaro Uribe a refusé une nouvelle fois
vendredi 22 juin 2007 la création d'une
zone démilitarisée, réclamée par le
mouvement de guerilla des Forces armées
révolutionnaires de Colombie (FARC),
pour négocier un échange de
guérilleros prisonniers et de 56 otages,
parmi lesquels la Franco-Colombienne,
Ingrid Bétancourt, candidate des Verts
aux élections de 2002, enlevée le 23
février 2002. Quant à la culture
illégale de coca en Colombie, elle a
augmenté de 26 % en 2006 selon le bureau
américain de contrôle de la drogue
(ONDCP).
En mai 2006, Alvaro Uribe, soutenu par
les grands propriétaires fonciers, les
banquiers, politiciens et militaires
d'extrême-droite, est réélu président
avec 62% des voix mais 56 % d'abstention.
En 2007, il est éclaboussé par
plusieurs affaires de corruption. Le 20
février 2007, sa ministre des Affaires
étrangères, Maria Consuelo Araujo, est
contrainte à la démission après la
révélation de ses liens avec les
narcotrafiquants.
En 2003 déjà, le commandant des Forces
Armées, le général Jorge Enrique Mora,
donnait sa démission qui intervenait
après celle du commandant de la police
nationale et du limogeage de 4 autre
généraux de la police dans le cadre
d'une opération anti-corruption au sein
du gouvernement. Toutes ces
personnalités étaient impliquées dans
le gouvernement du président Uribe dans
la lutte contre les "groupes armés
illégaux". La guerre civile qui
déchire le pays depuis 39 ans a fait 200
000 morts et environ 3 millions de
déplacés.
Plus de liens :
Colombie
Site officiel de la
présidence de Colombie
FARC (Forces
armées révolutionnaires de Colombie)
Ingrid Betancourt
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