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info du jeudi 9 juin 2016 N°
4500/25896
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- FIL INFO POLITIQUE - A Lille, Nicolas Sarkozy,
président des Républicains, appelle les
Français à un réveil de la Nation : Mercredi
8 juin 2016, lors d'une réunion publique aux
Halls de la Filature à Saint-André-lez-Lille,
Nicolas Sarkozy (photo), président des
Républicains, s'est demandé si "la France
n'est pas en train de se dissoudre, de s'effacer,
de disparaître à coup de renoncements, de
lâchetés, de reculs ?" (sic). La réunion
de Lille a été organisée par les députés du
Nord, Gérald Darmanin et Bernard Gérard,
président et secrétaire départemental de la
fédération du Nord, Sébastien Huyghe,
Secrétaire général adjoint des Républicains
et par Marc-Philippe Daubresse, Conseiller
politique. Le président des Républicains a
évoqué le " premier défi, le plus grand,
le plus fondamental " des années qui
viennent : combattre une maladie, celle du "
renoncement ", "pour que la France
reste la France". Aux yeux de Nicolas
Sarkozy, pour qui " être Français, cette
identité si précieuse, est un privilège
", cette maladie du " renoncement
" n'est pas celle du peuple, " victime
expiatoire de ce désastre ", mais celle des
élites " qui nous disent comment penser
(
) qui ne sentent plus le désir, ni la
force de défendre l'histoire de la France, son
identité culturelle, son identité morale et
même son identité spirituelle, car la France,
souligne Nicolas Sarkozy, c'est un corps, c'est
un esprit, c'est une âme ". Pour Nicolas
Sarkozy, ce renoncement remonte à "
l'esprit de 1968 " qui a connu sa part de
lumière (émancipation de la jeunesse et des
femmes) mais aussi sa part d'ombre qui " a
gagné progressivement dans les têtes et (qui) a
trouvé un puissant relais, au tournant des
années 80, dans le combat communautariste et la
société multiculturelle ". L'un des
derniers exemples en date est le commentaire
affligeant du footballeur Karim Benzama croyant
voir dans sa non sélection en équipe de France
de football le résultat de " la pression
d'une partie raciste de la France " ! "
Voilà le résultat d'un communautarisme
militant. Le gouvernement, et notamment François
Hollande, a joué avec les communautarismes, a
poussé les Français les uns contre les autres
", avait alors réagi Nicolas Sarkozy lors
de son déplacement la semaine dernière à
Cannes. Un François Hollande qui incarne cette
" idéologie de la gauche mondaine et de la
pensée unique " d'élites si distanciés
avec le peuple, de cette " gauche culturelle
qui se prosterne devant les communautés ".
" Pour ces élites, la Nation n'est pas un
corps social uni par une histoire, une identité
et un rêve communs. Elle ne serait plus qu'un
périmètre juridique dans lequel les droits de
chacun prévaudraient désormais sur les règles
qui s'imposent à tous. Toujours moins
d'intérêt supérieur de la Nation, toujours
moins d'autorité de l'Etat, toujours moins de
règles communes car elles sont autant de brides
sur les individus. On voit le résultat de cette
idéologie, aujourd'hui, dans ce climat de
désordre et de perte générale d'autorité
", remarque Nicolas Sarkozy, prenant
quelques exemples d'actualité : " Obliger
les enfants à apprendre ? Quelle atteinte
cruelle à leur libre-arbitre ! Mettre des notes
? Quelle épouvantable discrimination ! Interdire
la consommation du cannabis ? Quel esprit
répressif ! Empêcher que l'on rappe et danse à
Verdun sur la mémoire de centaines de milliers
de soldats morts pour la France ? Quel retour
nauséabond de l'ordre moral !...". Pour
Nicolas Sarkozy, " l'équilibre entre les
droits et les devoirs, l'équilibre entre les
droits de l'individu et les impératifs de la
société sont en passe d'être rompus. Et sans
ces équilibres, la Nation s'effondre ". Une
nation équilibrée, pour Nicolas Sarkozy "
n'est pas une juxtaposition plus ou moins
harmonieuse de communautés reconnues dans leurs
droits particuliers qui font qu'il n'y a jamais
de communauté nationale mais la communion en un
projet unique quels que soient son origine
sociale ou ethnique, sa religion ou ses opinions
". " L'idée que nous nous faisons du
bien commun est indifférente à la race ou à
l'origine. Etre citoyen ne doit rien à notre
naissance mais tout à notre volonté : la
volonté de vivre ensemble, la volonté de
s'inscrire dans une histoire, la volonté de
suivre les mêmes usages et les mêmes coutumes.
C'est cela la République : le refus de se
laisser enfermer dans son milieu social, dans son
origine ethnique, dans sa confession religieuse
", argue Nicolas Sarkozy pointant la
conséquence du communautarisme : " la
tyrannie des minorités qui fait reculer chaque
jour davantage une République résignée. Je
n'accepte pas ces résignations ", réagit
le président des Républicains évoquant le
" réveil de la conscience nationale "
confrontée à un contraste entre, d'un côté,
l'immigration massive et communautarisée, un
islam intégriste minoritaire et, de l'autre,
" la dissolution de nos liens,
l'affaiblissement de nos institutions et la
remise en cause de nos modes de vie ".
" Pourquoi, dans la société
multiculturelle, tout le monde aurait-il le droit
de cultiver sa différence, tout le monde sauf la
majorité, tout le monde sauf le Peuple français
qui commettrait un crime contre l'altérité en
voulant demeurer lui-même ", interroge
Nicolas Sarkozy qui en appelle à " un
réveil de la Nation avec ses valeurs de
liberté, de tolérance, de fraternité, de
solidarité, de laïcité, de la République
". Invitant sa famille politique à
combattre " la société multiculturelle que
nous propose la gauche, autant que la société
isolée, repliée, sclérosée que nous propose
l'extrême-droite ", Nicolas Sarkozy se
montre confiant en l'avenir de la France. "
Si la France est puissante économiquement, si
elle est unie autour de ses valeurs, si elle est
sûre d'elle-même, elle peut affronter le vent
du large sans crainte, elle peut dialoguer avec
le reste du monde, elle peut s'ouvrir à
l'innovation et au progrès. Elle doit être
audacieuse. C'est cela son destin véritable et
c'est cela qui est conforme à son tempérament
et à son histoire ". A moins d'un an de
l'élection présidentielle et devant de très
nombreux parlementaires, élus et cadres de notre
mouvement, le président des Républicains a
appelé tous les membres de notre famille
politique et tous ceux qui partagent les valeurs
de la droite et du centre à se " remettre
debout, d'être de nouveau les fils d'une vieille
histoire qui sera continuée ". Se remettre
debout pour " mettre le peuple au cur
de tout ". Se remettre debout et se battre
" pour la France qui nous dépasse et nous
sublime, pour notre langue et notre culture, pour
nos parents qui nous ont transmis notre patrie,
pour que nos enfants retrouvent confiance en
l'avenir, pour que la France soit une terre
d'espérance, pour que la France retrouve sa
vocation universelle et sa place en Europe, pour
que vive la France et pour que vive la
République ". Plus d'infos sur le site
officiel Les Républicains ; SOURCE :
Rédactions à Paris de FIL-INFO.TV ®
applications mobiles du quotidien international
francophone indépendant FIL-INFO-FRANCE ® ; ISSN
1634-4979 © / ISSN 1638-1572 © ; Logos
FIL-INFO-ORIGINAL ©
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