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la carte générale de l'Ouzbékistan
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- L'OUZBEKISTAN
-
- Nom officiel
- République
d'Ouzbékistan.
- Administration
- L'Ouzbekistan
est composé de 12 provinces (viloyatlar) :
Andijon Viloyati, Buxoro Viloyati, Farg'ona
Viloyati, Jizzax Viloyati, Namangan Viloyati,
Navoiy Viloyati, Qashqadaryo Viloyati (Qarshi),
Samarqand Viloyati, Sirdaryo Viloyati (Guliston),
Surxondaryo Viloyati (Termiz), Toshkent Viloyati,
Xorazm Viloyati (Urganch) ; 1 république
autonome : Qoraqalpog'iston Respublikasi
(respublika), et 1 district (shahar) : Toshkent
Shahri.
- Capitale
- Tachkent.
- Chronologie
politique
Ancien empire mongol de Gengis Khan et de
Tamerlan, lOuzbékistan est intégré à
lempier russe entre 1865 et 1876.
1917 : La révolution russe de
1917 apportent au sein du Turkistan. Les
musulmans convoquent un congrès national à
Kokand et établissent un gouvernement autonome
sous Mustafa Chokayev, liquidé en février 1918
par l'Armée Rouge envoyée de Tashkent. Cette
action provoque un mouvement de résistance
prolongé connu sous le nom de révolte de
Basmachi (Qorbashi).
1818 : Proclamation de la
République Socialiste Soviétique Autonome
(RSSA) du Turkestan, qui englobait lactuel
Ouzbékistan.
1924 : Fondation de la
République Socialiste Soviétique
d'Ouzbékistan, qui inclut la RSSA du
Tadjikistan.
1925 : Campagne de répression
contre l'Islam. Les écoles musulmanes et les
mosquées ferment leurs portes.
1929 : Le Tadjikistan se retire
de la RSS d'Ouzbékistan.
1936 : La RSSA de Karakalpakie,
qui appartenait à la RSS de Russie, est
incorporée à la RSS d'Ouzbékistan.
1941-1945 : Pendant la
Seconde guerre mondiale, l'économie de
l'Ouzbékistan devient florissante en raison de
l'évacuation des industries en zones de combats
d'URSS vers l'Ouzbékistan.
1959 : Sharf Rashidov devient
premier secrétaire du Parti communiste
d'Ouzbékistan (CPUZ). Il se maintiendra à son
poste jusqu'en 1983.
1989 : Formation du premier parti
politique non communiste, le Parti de l'Unité
(Birlik). Il n'est pas enregistré
officiellement.
Juin 1989 :
Accrochages entre Turcs et Ouzbékhs dans le
bassin du Ferghana en Ouzbékistan oriental qui
font plus de 100 morts.
Octobre 1989 : Le Parti de
l'Unité (Birlik) obtient l'adoption de l'ouzbekh
comme langue nationale officielle.
Mars 1990 : Islam
Karimov, secrétaire général du Parti
communiste d'Ouzbékistan, est élu président de
la République. Proclamation de la souveraineté
de l'Etat. Nouveaux heurts entre Turcs et
Ouzbékhs dans le bassin du Ferghana en
Ouzbékistan oriental qui font plus de 300 morts.
31 août 1991 :
L'ouzbékistan proclame son indépendance et
devient la République d'Ouzbékistan.
14 septembre 1991 : Le Parti
communiste d'Ouzbékistan change de nom et
devient le Parti démocrate populaire.
8 décembre 1991 : Création
de la Communauté des Etats Indépendants (CEI).
21 décembre 1991 : 11 des
anciennes républiques socialistes soviétiques
entérinent la disparition de l'URSS et adhèrent
à la Communauté des Etats Indépendants (CEI).
29 décembre 1991 : Islam
Karimov est élu président avec 86 % des
suffrages. Un référendum est également
organisé appelant la population à se prononcer
sur l'indépendance du pays. Le oui l'emporte
avec 98 % des suffrages.
1992 : Adoption d'une nouvelle
constitution. Tous les partis d'inspiration
religieuses sont interdits.
8 janvier 1992 :
Abdulhashim Mulatov est nommé premier ministre.
2 mars 1992 : L'Ouzbékistan
est admis au sein de l'ONU.
15 mai 1992 : Un
"Pacte de sécurité collective" est
signé entre l'Ouzbékistan, le Kazakhstan, le
Tadjikistan, le Turkmenistan, la Russie et
l'Arménie lors du cinquième sommet de la CEI.
15 novembre 1993 : Une monnaie
nationale est créée, le Soum, qui remplace le
rouble.
1994 : L'Ouzbékistan, le
Kazakhstan et le Kirghizstan créent un espace
économique commun.
26 mars 1995 : Le mandat
du président Islam Karimov est prolongé
jusqu'à l'an 2000 à la suite d'un référendum
avec 99,6 % de oui.
31 mars 1995 : 7 membres
de l'opposition, du parti Erk (Liberté) sont
condamnés à de lourdes peines pour
"complot contre l'Etat".
21 décembre 1995 : Oktir
Sultanov est nommé premier ministre.
Février 1996 : Visite à
Tachkent du secrétaire d'Etat américain à la
Défense, William Perry. Plusieurs accords de
coopération, notamment militaires, sont signés.
16
février 1999 : Attentat à la bombe contre le président
Islam Karimov à Tachkent la capitale faisant une dizaine
de morts. L'attentat est imputé au Mouvement islamique
d'Ouzbékistan.
9 janvier
2000 : Election
présidentielle. Islam Karimov est réélu avec 91,9 %
des suffrages face à un seul adversaire, Abdulhaziz
Djalalov.
6 janvier
2001 : Les
troupes américaines, qui vont être déployées en
Afghanistan, arrivent en Ouzbékistan.
27 janvier
2002 : Un
référendum visant à prolonger la durée du président
Islam Karimov de 5 à 7 ans et instituer un parlement
bicaméral est organisé. Selon les autorités
compétentes, le scrutin a enregistré un taux de
participation de plus de 91 %, soit 12,2 des 13,2
millions d'électeurs inscrits.
L'ACTUALITE AVEC www.fil-info-france.com
ANNEE
2004
Mercredi 14 janvier 2004 : Un avion Antonov 24
d'une compagnie intérieure s'est écrasé mardi au
décollage de l'aéroport de Tachkent. L'avion faisait
route vers la ville de Termez près de la frontière de
l'Afghanistan. Les 37 personnes à bord ont trouvé la
mort. Selon les premiers éléments de l'enquête
l'accident serait dû au brouillard.
- Mardi
30 mars 2004 : 2 kamikazes se sont faits
exploser avec les bombes qu'ils transportaient
sur un important marché de la capitale Tachkent
faisant 19 morts et une trentaine de blessés. Ce
pays qui est régulièrement dénoncé par les
organisations de défense des droits de l'homme
est un fidèle allié des Etats-Unis et a mis à
la disposition des forces américaines engagées
en Afghanistan en 2001 une base aérienne
stratégique. Le ministre des Affaires
étrangères Sadyk Safaïev a indiqué qu'il
s'agissait de "l'oeuvre du terrorisme
international, Hizb out Tahrir et wahhabites y
compris. Cela porte la marque des actes
terroristes auxquels nous avons assisté à
l'étranger", a affirmé Sadyk Safaïev. Le
Hizb out Tahrir (Parti de libération islamique),
formation qui milite pour le rétablissement du
"califat" sur l'ensemble du monde
musulman, est interdit en Ouzbékistan.
Mercredi
31 mars 2004 : Une femme kamikaze s'est faite exploser
mardi contre un barrage policier près de la capitale
Tachkent. 3 autres femmes se sont enfuies après
l'explosion et se sont réfugiées dans un immeuble, non
loin de la résidence du président Islam Karimov, où
l'assaut a été donné par les forces de sécurité
faisant 23 morts dont les 3 femmes. Depuis dimanche 42
personnes ont été tuées lors de divers attentats à
l'explosif. Le ministre des Affaires étrangères Sadyk
Safaïev a indiqué qu'il s'agissait de "l'oeuvre du
terrorisme international, Hizb out Tahrir et wahhabites y
compris. Cela porte la marque des actes terroristes
auxquels nous avons assisté à l'étranger". Le
gouvernement accuse le parti Hizb out Tahrir (Parti de
libération islamique), formation qui milite pour le
rétablissement du "califat" sur l'ensemble du
monde musulman, et interdit en Ouzbékistan, d'être à
l'origine de ces violences. Plus de détails : Ouzbekistan : Le gouvernement mène des
persécutions religieuses au nom du contre-terrorisme
Vendredi 2
avril 2004 : Une femme kamikaze s'est fait exploser avec
la bombe qu'elle transportait dans un immeuble à
Boukhara dans le centre du pays. Un homme a été tué et
la kamikaze grièvement blessée.
Samedi 31
juillet 2004 : Un triple attentat suicide a été
perpétré vendredi contre les ambassades américaine et
israélienne et contre le bureau du Procureur à
Tachkent, la capitale. 2 personnes ont été tuées et 9
autres blessées. Ces attentats surviennent alors que
vient de s'ouvrir le procès des 15 premiers suspects
jugés après la vague de violences qui avait fait au
moins 47 morts en début d'année.
Mercredi
15 septembre 2004 : Le
rapporteur spécial sur la torture, Theo van Boven,
"regrette profondément les informations qu'il
continue de recevoir sur l'exécution, en Ouzbékistan,
de personnes dont les condamnations à mort auraient
été fondées sur des aveux extorqués sous la
torture" et déplore vivement que, dans un certain
nombre de cas, "le Gouvernement n'ait pas tenu
compte des demandes que lui avait adressées le Comité
des droits de l'homme de l'ONU afin que les exécutions
soient suspendues en attendant l'examen de ces cas".
Depuis la publication du rapport de Théo Van Boven (Format pdf) sur la visite qu'il a
effectuée en Ouzbékistan en novembre et décembre 2002,
au moins 9 prisonniers ont été exécutés en dépit des
demandes du Comité de surseoir à leur exécution
jusqu'à l'examen de leurs cas. Le Rapporteur spécial
lance un appel au Gouvernement ouzbek lui demandant
notamment de respecter strictement ses obligations
internationales dans le domaine des droits de l'homme, au
titre du Pacte international relatif aux droits civils et
politiques, de son Protocole additionnel ainsi que de la Convention contre la torture et
autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants.
- Lundi
27 décembre 2004 : Elections législatives
dimanche où 26 millions d'électeurs étaient
appelés aux urnes pour renouveler la chambre
basse du Parlement. L'opposition parle de
"mascarade" face au "régime
dictatorial du président Kharimov" qui
dispose de pouvoirs illimités depuis l'ère
soviétique, et habilité d'après la
constitution à rester au pouvoir jusqu'en
décembre 2007. Les observateurs indépendants
parlent de "pure comédie",
l'opposition n'ayant pas le droit de participer
aux élections et 6 000 prisonniers de conscience
croupissant dans les geôles ouzbèkes, où la
torture est pratiquée systématiquement selon un
rapport des Nations-Unies. Le Président
Kharimov, lui, allié de Washington dans sa
"chasse aux Talibans" parle de
"lutte contre le terrorisme".
Mardi 28
décembre 2004 : L'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE) a indiqué lundi
que les élections législatives qui se sont tenues
dimanche "étaient très loin de répondre aux
standards internationaux pour des élections
démocratiques" soulignant que l'opposition avait
été interdite de se présenter ; les 5 partis en lice
étaient tous liés au président Islam Karimov, qui a
estimé pour sa part que "ce scrutin constituait une
avancée sur la voie de la démocratisation du
pays".
ANNEE 2005
- Samedi
14 mai 2005 : Après une tentative de
coup d'Etat vendredi à Andijan dans l'est du
pays où des hommes armés ont pris le contrôle
de l'administration régionale et d'une prison de
haute sécurité, libérant environ 2 000
détenus, selon une organisation ouzbèke de
défense des droits de l'Homme, et une
manifestation de plusieurs milliers de personnes
devant le siège du gouvernement en soutien aux
putschistes, le Président Islam Karimov, qui
s'était rendu dans la région, a ordonné aux
forces de sécurité "de mater
l'insurrection" et fait tirer sur la foule
qui demandait "plus de démocratie" et
exigeait "la démission du président Karimov". Le
bilan serait lourd selon les médias locaux,
citant des défenseurs des droits de l'Homme, qui
parlent "de plusieurs dizaines de morts et
des centaines de blessés". Une
"tentative d'attentat contre l'ambassade
d'Israël a été déjouée et le kamikaze a
abattu" selon un communiqué présidentiel.
Lundi 16
mai 2005 :La ville d'Andijan, où une tentative de
coup d'Etat vendredi a été réprimée dans le sang par
les forces de sécurité qui ont ouvert le feu sur la
foule, est totalement bouclée par les blindés. Aucun
accès n'y est possible. Selon des témoins directs, dont
un responsable de l'organisation des droits de l'Homme
Apellatsia, Lutfullo Shamssutdinov, ont déclaré avoir
vu "au moins 300 cadavres, d'hommes, de femmes ou
d'enfants", un chiffre 10 fois supérieur à celui
d'une trentaine de morts annoncé par le président Islam
Karimov. Les blessés se compteraient également par
centaines. Le Président Islam Karimov a accusé samedi
des groupes islamistes liés au parti interdit Hizbi
Tahrir "d'être derrière l'insurrection". Face
à l'afflux de réfugiés fuyant l'Ouzbékistan, le
Kirghizstan a annoncé la réouverture, pour 5 jours, de
la frontière fermée depuis vendredi 13 mai 2005.
Mardi 17
mai 2005 : La ville d'Andijan est toujours bouclée par
les forces de sécurité après la tentative de coup
d'Etat de vendredi matée par un bain de sang par la
police qui a tiré sur une foule d'environ 5 000
personnes venues apporter leur soutien aux putschistes,
réclamer plus de démocratie et la démission du
Président Islam Kadirov faisant selon des sources
officielles ouzbekhes 70 morts. Or selon les témoins sur
place et les organisations humanitaires et de défense
des droits de l'homme, le nombre de victimes
s'élèverait à au moins 600. Le nombre des blessés
atteindrait les 2 000. Le ministre allemand des affaires
étrangères Joschka Fischer a demandé à ce
que la Croix Rouge et les autres organisations
humanitaires puissent entrer dans le pays.
Mercredi
18 mai 2005 : Le bilan de l'insurrection d'Andijan, dans
l'est du pays, pourrait encore s'alourdir. Un parti
d'opposition ouzbek affirme avoir déjà enregistré 745
noms de personnes tuées.
Samedi 21
mai 2005 : Le président Islam Karimov a fait savoir
jeudi au Secrétaire général des Nations Unies Kofi
Annan qu'il s'opposait à la création d'une
commission d'enquête internationale chargée de faire la
lumière sur la répression sanglante par l'armée d'une
manifestation populaire vendredi 13 mai 2005 à Andijan
dans l'est de l'Ouzbékistan et qui a 169 morts selon les
autorités ouzbekhes, et plus de 700 par l'opposition. Le
Président a affirmé "qu'il contrôlait la
situation, qu'il prenait les mesures nécessaires pour
juger les responsables, et qu'il n'avait pas besoin d'une
commission internationale pour établir les faits" a
indiqué le Secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan.
Le Haut Commissaire des Nations Unies aux
droits de l'homme, Louise Arbour, a affirmé sur les
ondes de la radio britannique BBC que "le
président ouzbèke estimait que la visite-éclair d'une
soixantaine de diplomates et de journalistes étrangers
mercredi à Andijan était suffisante". Louise
Arbour a, elle, jugé que "cette visite contrôlée
ne permettait d'établir clairement ce qui s'était
passé vendredi dernier".
Jeudi 29
septembre 2005 : Après une rencontre avec le Président Islam Karimov, le secrétaire
d'Etat adjoint américain, Daniel Fried, a annoncé devant la presse que
"les forces américaines vont quitter leur base
militaire installée en Ouzbékistan et respecter la date
limite qui leur a été imposée". Les forces
américaines avaient reçu, le 29 juillet 2005, de la
part du gouvernement ouzbek un délai de 6 mois pour
évacuer la base aérienne de Karshi-Khanabad, dans le
sud de pays, utilisée comme base arrière pour les
opérations américaines en Afghanistan. Les Etats-Unis
avaient critiqué la répression sanglante du 14 mai 2005
à Andijan, dans l'est du pays (voir notre édition du 14 mai 2005) où 600 personnes
ont été tuées et plus de 2 000 blessées.
Mardi 25
octobre 2005 : Sanjar Oumarov, homme d'affaires dans le
secteur pétrolier, qui a attiré des investissements
étrangers, notamment des Etats-Unis, 49 ans, chef du
parti d'opposition "La coalition Ouzbékistan
ensoleillé" a été arrêté dimanche et placé en
détention selon un communiqué du Parquet de Tachkent,
la capitale. Il "est responsable d'activités
criminelles réprimées par la loi ouzbèke" et
accusé de "détournement de fonds". Sanjar
Oumarov avait demandé la démission du gouvernement
après la répression sanglante par l'armée de l'émeute
du 13 mai 2005 à Andijan, dans l'est du pays, qui a fait
de 500 à 1000 morts selon des témoins indépendants. Il
s'était rendu en septembre 2005 en Russie et aux
Etats-Unis afin de faire connaître son mouvement dans
les milieux politiques et des affaires.
- Mardi
15 novembre 2005 : La Cour suprême a
condamné lundi à des peines de prison allant de
14 à 20 ans, 15 hommes accusés d'avoir
organisé le soulèvement d'Andijan, les 12 et 13
mai 2005, et d'avoir voulu "renverser le
système constitutionnel ouzbek pour mettre en
place un Etat islamiste" et d'avoir commis
dans ce cadre "des crimes graves". La
Cour a également accusé des "forces
étrangères" et notamment des ONG et les
médias occidentaux de s'être servis "des
droits de l'Homme comme couverture" pour
diffamer l'Ouzbékistan et renverser le régime.
Rappelons que le 13 mai 2005 une tentative de
coup d'Etat contre le Président Karimov a été
perpétrée. A l'issue de ce coup de force, une
manifestation qui demandait "plus de
démocratie" et exigeait "la démission
du président Karimov" a
été matée dans le sang par les forces de
sécurité. Selon le bilan officiel, les
violences ont fait 187 morts dont 60 civils mais
les organisations internationales et des témoins
directs, dont un responsable de l'organisation
des droits de l'Homme Apellatsia, Lutfullo
Shamssutdinov, ont déclaré avoir vu "au
moins 300 cadavres, d'hommes, de femmes ou
d'enfants", un chiffre 10 fois supérieur à
celui d'une trentaine de morts annoncé par le
président Islam Karimov. Les blessés se
comptaient également par centaines.
Mercredi
23 novembre 2005 : L'armée américaine a retiré mardi sa
dernière unité de ce pays, après 4 ans de présence.
Le président ouzbekh, Islam Karimov, avait fixé le 29
juillet 2005 un ultimatum aux Etats-Unis leur ordonnant
de quitter le pays dans les 6 mois. Les troupes
américaines étaient stationnées sur une base située
près de l'aéroport local de Khanabad, à environ 200 km
de la frontière entre l'Ouzbékistan et l'Afghanistan
qui servait de base logistique pour les opérations
militaires américaines en Afghanistan. Les autorités
ouzbèkhes n'avaient pas apprécié la prise de position
de Washington lors des massacres d'Andijan les 12 et 13
mai 2005 où selon des chiffres des organisations de
défense des droits de l'homme 600 personnes ont été
tuées et plus de 2 000 blessées. Le bilan officiel
annoncé est de 169 morts. Un responsable du Pentagone
(Etats-Unis) a indiqué que "ce retrait rendrait les
opérations américaines en Afghanistan plus compliquées
et, dans une certaine mesure, plus coûteuses".
Samedi 26
novembre 2005 : Les autorités ont averti plusieurs pays
européens dont l'Espagne, la Suède, les Pays-Bas et la
Belgique de l'interdiction du survol de son territoire
pour leurs opérations en Afghanistan à partir du 1er
janvier 2006. Ces pays avaient critiqué le gouvernement
pour sa gestion des manifestations d'Andijan qui avaient
abouti les 12 et 13 mai 2005 à une répression sanglante
de forces de sécurité ouzbèkhes, où selon des
chiffres des organisations de défense des droits de
l'homme 600 personnes ont été tuées et plus de 2 000
blessées. Le bilan officiel annoncé est de 169 morts. Voir notre édition du 23 novembre 2005.
ANNEE 2006
- Mercredi
22 mars 2006 : Dans un communiqué publié
lundi 20 mars 2006 à Genève en Suisse, le Haut
Commissariat des Nations Unies aux réfugiés (UNHCR) a
exprimé ses regrets suite à la décision du
gouvernement d'Ouzbékistan, qui a donné un mois
à l'UNHCR pour mettre un terme à sa présence
dans ce pays d'Asie centrale, débutée il y a
une dizaine d'années. La Haut Commissaire
assistante pour la protection Erika Feller a
indiqué que l'agence avait été informée de
cette décision le 17 mars 2006 par un
communiqué du ministère des Affaires
étrangères déclarant que, "l'UNHCR a
pleinement rempli sa tâche ; il n'y a donc plus
de raison évidente pour que (l'agence) prolonge
sa présence en Ouzbékistan. Par conséquent, le
ministère demande à l'UNHCR de fermer son
bureau à Tachkent d'ici un mois". L'UNHCR
indique qu'il se conformera à l'ordre du
gouvernement et cherchera d'autres arrangements
pour répondre aux besoins toujours existants de
quelque 2 000 réfugiés, principalement des
Afghans, et des demandeurs d'asile en
Ouzbékistan. L'Ouzbékistan est le seul pays de
la CEI (Communauté des Etats
Indépendants) qui n'est pas signataire
ni de la Convention de 1951 relative au
statut des réfugiés, ni de son
Protocole de 1967. Le pays
ne dispose pas non plus de législation nationale
et de procédure administrative concernant
l'asile.
-
- Vendredi
21 avril 2006 : L'Agence internationale de
l'énergie atomique (AIEA) a
annoncé jeudi 20 avril 2006 avoir achevé le
transfert de 63 kilos d'uranium irradié
fortement enrichi, soit assez pour fabriquer plus
de 2 bombes atomiques, jusqu'à Mayak, en Russie,
en 4 convois séparés, afin qu'il soit retraité
en Russie et ne puisse plus servir à fabriquer
une bombe nucléaire, selon le communiqué de
l'AIEA.
-
- Vendredi
4 août 2006 : La société américaine Newmont Mining Corporation, l'une des
leaders mondiaux de l'or, a annoncé que les
actifs de sa filiale Zarafshan-Newmont, située
en Ouzbékistan, ont été saisis par les
autorités, qui ont notifié à cette société
48 millions de dollars darriérés
dimpôts pour lannée 2002. 50 % des
parts de la compagnie Zarafshan-Newmont ont été
mis en vente en juin 2006 pour 94 millions de
dollars. Newmont estime ne pas avoir à payer
cette somme, bénéficiant jusqu'au 1er juin 2006
d'exemptions et d'avantages fiscaux.
-
- Vendredi
22 décembre 2006 : Après la mort du
président du Turkménistan, le porte-parole du
Comité ouzbek de protection des frontières a
annoncé la fermeture de sa frontière avec le
Turkménistan.
- Climat
- Climat
continental. Etés très chauds et très secs.
- Code ISO
- UZ
- Devise nationale
- (officieuse,
citée par le président Karimov) O'zbekiston
kelajagi buyuk davlat (L'Ouzbékistan est un
futur grand Etat)
- Drapeau
- Offre
n° 3
Economie
- Tourisme
: 2e centre religieux après La Mecque pour les
Musulmans. 4e plus grand lac du monde : Mer
dAral avec 64 500 Km2. Plus grande mine
d'or du monde : Murantau. Gaz naturel, pétrole,
charbon, uranium. 4e producteur mondial de coton.
Tabac, canne à sucre. Ovins.
- Fête nationale
- 1er
septembre 1991 (date de l'indépendance).
- Langue officielle
- Ouzbekh.
- Liens
- Bureau du Président
- Le
gouvernement d'Ouzbekistan
- Le
ministère des Affaires étrangères
d'Ouzbekistan
- Banque
Centrale d'Ouzbekistan
- Ambassade de France en Ouzbékistan
- Photos d'Ouzbekistan
- Médias
- Censure
politique et religieuse.
- Hamkor
(Tachkent)
- Pravda
Vostoka
- PressBol
- Syabilnosk
- UzPak
- Internews : Agence de
presse
- Muslim Uzbekistan : Agence
de presse
- Monnaie
- Som.
- Partis politiques
- 2
seuls partis autorisés à se présenter aux
élections :
- PDP :
Parti démocratique du peuple
- FP :
Progrès de la Nation
- Birlik : Parti de
l'Unité
- Erk : Parti démocratique
d'Ouzbekistan
- Population
- Ouzbekhs.
- 27
millions d'habitants.
- Ouzbekhs
(80 %) ; Russes (5,5 %) ; Tadjiks (5 %) ; Kazakhs
(3 %) ; Karakalpaks (2,5 %) ; Tatars (1.5 %) ;
autres (2,5 %) (estimations 1996)
- Principales
villes
- Tachkent,
Chirchiq, Samarkand, Bukhoro, Marghilon,
Farghona, Namangan, Almalyk, Kohand.
- Offre
n° 4
Religion
- Musulmans
(78 %) ; orthodoxes (9 %) ; autres 3 %).
- Situation
géographique
- Pays
d'Asie centrale au nord de l'Afghanistan.
Frontières avec le Kazakhstan, le Turkménistan,
le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Afghanistan.
- Statut
- Régime
présidentiel autocratique. Président : Islam A.
Karimov (depuis le 24 mars 1990). Premier
ministre : Shavkat Mirziyayev (depuis le 11
décembre 2003)
- Superficie
- 447
000 km2
- Webcam
- Aucune
webcam n'a pu encore être trouvée.
- (Voir
également l'espace webcam)
Offre
n° 5
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