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- De
notre correspondant à
Brest
Michel PALUD
- FINISTERE
- ACTUALITES
Stade
Brestois, retour sur
terre - 25 août
t 2007
Douloureux, le retour sur
terre
Après une petite
victoire sur un promu
angevin diminué par ses
problèmes
extra-sportifs, après un
nul obtenu à larrachée
au Havre, après une
victoire facile mais
trompeuse contre un bien
faible Bastia, les
supporters brestois sétaient
pris à rêver. Sept
points sur neuf
possibles, une première
place partagée au
classement, le bonheur
était là.
Puis ce fut le
déplacement à Clermont,
remarquable promu nanti
de nombreux records en
National (plus grand
nombre de points, de
victoires consécutives
et de buts marqués) qui
apporta la première
ésillusion. Une défaite
1 à 0 assortie dune
quasi faillite
collective, une équipe
brestoise méconnaissable
et inquiétante avant un
périlleux déplacement
à Nantes. Nantes qui
sortait dune
défaite logique au
Havre.
Le déplacement à La
Beaujoire souvrait
sous les meilleurs
auspices : un soleil
éclatant, un beau stade
bien garni (27 000
spectateurs), un parcage
brestois correctement
occupé. Le derby entre
Bretons finistériens et
Nantais historiquement
bretons sannonçait
bien.
Ce ne fut pas la
désillusion crainte, ce
fut la claque magistrale.
1ère minute : action
brestoise sur le flanc
droit, centre, Socrier ne
peut reprendre de la
tête alors que le
gardien nantais ramassait
quelques fraises.
2ème minute : action
brestoise sur le flanc
gauche, centre sur de
Carvalho qui reprend dune
tête arrière lobée et
que le gardien nantais
détourne efficacement.
4ème minute : Faute
inutile de Jeannel à 30
mètres de ses buts. Coup
franc tiré par Moullec,
brestois de naissance
servant à lennemi,
belle tête à bout
portant de lathlétique
Shereni, ancien
Guingampais et bourreau
brestois à ses heures,
but. Une faute de
marquage de Collet,
attaché aux basques
dudit Shereni et hop. 1
à 0 pour Nantes.
Comment très mal
débuter un match,
seconde leçon. La
première avait été
donnée au Havre, avec un
but casquette pris dès
le 2ème minute.
Le reste de la mi-temps
fut assez équilibré,
les deux équipes faisant
à peu près jeu égal. A
la 22ème minute, un but
fut même refusé aux
Brestois, logiquement
semble-t-il. Déboulé de
Collet à gauche,
gris-gris, Thomas in the
vent, centre au cordeau,
de Carvalho coupe la
balle au premier poteau,
Heurtebis le gardien
nantais qui retrouve
quelques fraises, but.
Wouimévoilà, le ballon
de Collet avait franchi
la ligne de corner avant
le centre, au cordeau, je
lai dit. Larbitre
refuse donc en conscience
cette égalisation.
Dommage, car nul ne peut
dire quelle aurait pu
être la suite de cette
rencontre
En revanche, je peux
parfaitement vous
raconter ce qui intervint
à la 40ème minute.
Longue dégagement dHeurtebis,
tête nantaise, Bourgis
trop petit, les deux
défenseurs centraux qui
se loupent, surtout
Casartelli,
méconnaissable hier
soir, et Dossévi se
retrouve seul à 12
mètres, reprise
tranquille devant un
Elana at the fraises,
but. 2 à 0.
41ème minute : les
Brestois remettent en
jeu, quelques passes,
perdent la balle, ballon
en profondeur pour
Dossévi. Pas de
problème, la défense
brestoise joue la ligne.
Toute ? Ben non, pas
Jeannel qui couvre
Dossévi, lequel file
seul au but. Face-à-face
avec Elana (at the
strawberries). Plat du
pied, but. 3 à 0.
Voilà. Assommés les
Brestois, pulvérisés
les supporteurs,
dispersées les
illusions.
Le reste du match fut un
long calvaire pour les
Blancs, les Nantais se
contentant de gérer leur
confortable avance au
score.
Enorme déception pour le
Stade brestois, auquel
les derbies du sud ne
réussissent décidément
pas : 0-4 à Nantes en
coupe de France en 2004,
0-3 cette année, deux
"tôles" à
Lorient (0-3 et 0-5) et
une défaite "à la
maison" 0-1 contre
ces mêmes Lorientais.
Fatiguant à la longue.
La suite ? Un match dès
mardi en coupe de la
Ligue contre Sète,
pensionnaire du National,
et une réception de
Libourne en championnat.
Deux matches déjà très
importants. Le premier
pour éviter dentrer
dans une spirale par trop
négative, le second pour
ne pas sombrer au
classement et commencer
à revivre les noires
saisons
passées.
Objectivement, le feu ne
brûle pas encore les
ambitions
finistériennes. Sept
points sur quinze
possibles, avec trois
rencontres sur cinq à lextérieur,
dont Le Havre et Nantes,
candidats déclarés au
Graal de fin de saison,
rien de dramatique pour linstant.
Non, le feu ne brûle pas
encore, mais il couve
assurément. Deux
défaites la semaine
prochaine remettraient
tout en question et
pourraient installer une
nouvelle crise.
Le Stade brestois a
surtout besoin de
stabilité pour apporter
la sérénité au club.
Aller, deux petites
victoires et on sconnaît
plus.
Michel
PALUD
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n° 3
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