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POLITIQUE FRANCAISE




De notre correspondant à La Rochelle, Philippe PECCOLO


La tricherie aux Jeux paralympiques, un comportement inacceptable
- 16 juillet 2012

La tricherie aux Jeux paralympiques, un comportement inacceptable. Nous connaissions les tricheries dans divers sports et plus particulièrement avec la prise d'EPO, nous étions informés il y a peu de temps, des nombreuses tricheries en Grèce et plus particulièrement ces personnes qui prétendaient être aveugles, mais que l'on retrouvées à conduire des taxis. Vu le nombre important de tricheurs en paralympiques, le CIO a décidé pour les jeux de Londres 2012, de tester si les femmes participantes sont vraiment des femmes! Eric Vilain est professeur de génétique à l'université de Californie Los Angéles, et a fait partie du groupe d'experts qui a conseillé le CIO. Il justifie cette mesure : "Il faut bien tracer une ligne quelque part. L'idée c'est de dire que si une femme a des taux de testostérone plus élevés que les autres femmes, cela lui donne t-il un avantage? Oui. Est-ce que c'est injuste ? Non, tant que ces niveaux restent inférieurs à ceux des hommes. Cela ne devrait pas être considéré comme plus injuste que n'importe quel don génétique que posséderait n'importe quel athlète". Problème, le comité ne spécifie pas quel est le taux minimal de testostérone chez l'homme. Malgré des protestations qui embarrassent le CIO, il est rapporté pour exemple que la coureuse sud-africaine Caster Semenya médaillée d'or aux championnats du monde de Berlin en 2009, était accusée d'être un homme. Suite à une successions de tests, elle avait dû se retirer de la compétition internationale. Un simple coup d'oeil sur les organes génitaux des athlètes, ne suffit pas à déterminer leur identité sexuelle. Rumeurs et médisances restent la panacée des troubles faits. Cependant, il y a pire, car malgré des inspections drastiques, la tricherie se multiplie chez les pseudo paralysés. La cycliste handisport Monique Van der Vorst avait obtenu deux médailles d'argent aux jeux paralympiques de 2008, puis progressivement et par miracle elle avait retrouvé assez rapidement l'usage de ses jambes. Hors elle finit par avouer qu'elle n'avait jamais été handicapée. Les contrôles médicaux sont pourtant stricts car les docteurs et thérapeutes se doivent de mesurer les membres des athlètes, ils vérifient leurs réflexes, leurs muscles, leurs coordinations et leurs QI. Cela n'aura pas empêché à 11 athlètes d'être renvoyés pour tricherie aux jeux paralympiques d'Atlanta en 1996, tout comme 10 joueurs de basket espagnol aux JO de Sydney qui s'étaient fait passer pour des handicapés mentaux. Ils avaient réussi à échapper justement au test du QI. Dans certains cas, ce genre de comportement peut prêter à rire comme pour exemple aux JO d'hiver de Turin en 2006 ou une athlète Russe soit disant mal voyante, s'était démasquée elle-même en se tournant vers le panneau d'affichage après avoir bien sûr franchi la ligne d'arrivée du Cross-country et plus particulièrement en sautant de joie à la vue de son temps ! Nous pourrions toutefois penser, mais sans preuve à ce jour, que certains organisateurs voire des proches du CIO pourraient être de mèche dans ces tromperies. Il suffit d'une seule journée pour apprendre à manipuler un fauteuil roulant, et tout juste une semaine pour apprendre à se faire passer pour une personne à problème mental. La motivation permet pas mal d'ouverture dans la vie et ce, jusque dans le sport. Ceci dit, on arrive pas dans une compétition officielle en frappant simplement à la porte. Il y a un engagement proposé par des clubs, un suivi de l'athlète avec un entraîneur. Ce n'est pas comme au bac, on ne se présente pas en candidat libre dans une compétition. Il y a donc autour de l'athlète, des personnes beaucoup plus mal intentionnées. Mais dans quel but ? Si nous prenons l'exemple du skieur acrobatique québécois Alexandre Bilodeau dans une compétition normale, il remporta la médaille d'or aux jeux olympiques de Vancouver en 2010, devenant alors à 23 ans, le premier canadien à gagner cette médaille sur son sol. Une médaille d'or vaut 35.000 dollars et vous rapporte tout un bagage de contrat. Toutes les portes s'ouvrent devant vous (plus besoin de CV). La suite de cet événement, lui aura rapporté la bagatelle de un million de dollars. C'est beau d'être champion. Champion oui, mais champion honnête comme lui par exemple.




Philippe PECCOLO


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