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Offre n° 1
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POLITIQUE
FRANCAISE
De
notre correspondant à La
Rochelle, Philippe
PECCOLO
Le nouveau gouvernement
ouvre la chasse à la
prostitution - 27 juin
2012
Et si l'on remettait le
couvert concernant la
prostitution ! Le
gouvernement français
nouvelle cuvée 2012 a la
ferme intention de gommer
la prostitution du
paysage français. Ne
faudrait-il pas plutôt
réduire à néant le
proxénétisme et
légalisé le travail des
péripatéticiennes en
ouvrant à nouveau les
maisons closes ? Comme
dans la plupart des pays
d'Europe, la prostitution
a subi par succession des
périodes de tolérance
et de répression, mais
le 13 avril 1946, a
provoqué le coup fatal
à la fermeture
définitive des maisons
clauses, obligeant alors
les prostituées à
travailler n'importe où
et dans des conditions à
risque. De nombreux
Français sont pourtant
convaincus du bien fondé
de cette réouverture,
qui serait la solution
suprême contre
l'esclavage sexuel et le
proxénétisme. Tout
aussi bien également
pour l'hygiène qui n'est
pas du tout la même que
dans les années 40.
François Hollande
possède en lui, des
ambitions à faire pâlir
la plupart de ces
prédécesseurs, en
commencent par Louis IX
qui s'essaie tant bien
que mal à interdire la
prostitution par une
ordonnance de décembre
1254. Seulement, dans
l'impossibilité de faire
respecter ce décret, une
seconde ordonnance de
1256 fera jurisprudence
pour réglementer la
prostitution. C'est dans
la simplicité que l'on
trouve le plus souvent la
solution. S'installe
alors une répression
occasionnelle afin de
mettre tout le monde
d'accord, les pour et les
contres. Louis IX de
retour de sa septième
croisade, tente une
nouvelle fois de gommer
du paysage toute forme de
prostitution, mais il
subit une nouvelle fois
un échec et doit se
rendre à l'évidence sur
le bien fondé de ces
femmes à plaisir. Saint
Louis fera aussi choux
blanc, allant jusqu'à
rémunérer 13 000
prostituées pour suivre
la huitième croisade. La
période de tolérance
fera son chemin jusqu'au
XVe siècle avec un
retour à la rigueur au
XVIe siècle. Dès 1561,
une réglementation
impose un encadrement,
transformant les maisons
publiques en maisons
privées. La mort de
Louis XIV mettra fin à
une nouvelle répression
anti prostituées. Louis
XVI ne fera pas mieux que
les autres. En 1796, la
lutte contre la
prostitution est un
nouvel échec pour le
Directoire. c'est le
Consulat de 1799-1804 qui
fait le choix d'une
certaine tolérance
assister et ouvrir
officiellement la voie à
l'organisation des
maisons de tolérances.
En 1802, la visite
médicale est obligatoire
et à partir de 1804, les
filles et les maisons
sont contrôlées par la
brigade des moeurs. La
IIIe République est
l'âge d'or des maisons
closes qui font partie
intégrante de la vie
sociale. Dès la fin du
XIXe siècle, le
mouvement abolitionniste
dirigé par Marcelle
Legrand-Falco annonce une
fin prochaine des maisons
closes, cette fin
intervient avec la loi de
Marthe Richard. La loi
interdit les lupanars et
réprime le
proxénétisme.
Libérées de la tutelle
policière, les
prostituées se
multiplient et cela
devient le grand
n'importe quoi ! Une
ordonnance de 1958 va
permettre à la police
d'intervenir à nouveau
en faisant passer le
racolage du statut de
délit difficile à
réprimer, à celui de
contravention. Au XXIe
siècle la lutte contre
le proxénétisme
s'accroît, mais la
prostituée, elle, est
toujours aussi présente.
a ce jour, aucune
institution n'aura
réussi depuis que cette
profession existe, à lui
faire courber l'échine.
Les travailleuses du sexe
descendent même dans la
rue et manifestent le
droit au respect de leur
travail. Le modernisme
permet aujourd'hui aux
prostituées de se créer
une clientèle
directement sur Internet.
Une question se pose
aujourd'hui : François
Hollande n'en fait-il pas
déjà un peu trop par
rapport à la réalité ?
Philippe PECCOLO
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