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Offre n° 1
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REGIONS
: PAYS-DE-LA-LOIRE
De
notre correspondant à
Dompierre-Sur-Yon (85), Félix
LECHAT
Pourquoi
sauver la finance ? - 22 août
2011
Les
différentes bourses
spéculent sur la valeur
des actions et de façon
moins importante des
obligations. Lors de la
création dune
entreprise est créé un
capital social sous la
forme démission dactions
qui rendent leur
acquéreur propriétaire
de lentreprise au
prorata du pourcentage dactions
détenues. Il en de même
lors du désir de
développement de lentreprise
par lémission de
nouvelles actions pour
augmenter le capital
social.
Les actions sont un moyen
de financement pour lentreprise
mais ne donne aucune
garantie aux acquéreurs.
Lautre moyen de
financement est lobligation
qui est simplement une
reconnaissance de dette
dont la date et les
modalités de
remboursement sont
définies dés lémission
et dont les actionnaires
sont responsables, il est
bien évident que des
valeurs dont les gains
escomptés sont en
général figés sont
moins soumises à la
spéculation.
Ces deux formes de
financement permettent
aux entreprises de
posséder de la
trésorerie qui nest
pas affectée par les
fluctuations du cours des
actions puisque les
échanges se font entre
détenteurs sans
intervention de lentreprise.
La majorité des actions
sont détenues par les
banques, les assurances,
les organismes financiers
et certains privilégiés
qui par leur spéculation
augmentent leur capital.
Lorsque la bourse est en
hausse les bénéfices
des spéculateurs sont
réinvestis dans de
nouvelles actions qui
permettent la création
ou le développement dentreprises
ce qui permet la
croissance, ou dans des
achats de matières
premières ou de denrées
alimentaires dans le but
de créer
artificiellement une
pénurie et laugmentation
des cours ce qui va à lencontre
de la croissance et pour
seul but lenrichissement
personnel.
Lorsque le bourse est en
crise, les entreprises nont
pas à dégager de
trésorerie pour
compenser la baisse des
actions et leur outil de
travail nest pas
affecté, leur production
est maintenue pour
assurer la consommation
courante mais ne
bénéficient pas de
croissance interne du
fait de la stagnation des
investissements de
création ou de
développement dentreprises
et la difficulté à
obtenir des financements.
Les seuls vrais perdants
sont : dune part
les spéculateurs qui
perdent une partie de la
valeur de leurs actions,
dautre part les
petits porteurs qui ont
été incités à
investir en bourse par
les spéculateurs, et
également les banques
qui jouent en bourse avec
les placements de leurs
clients et distribuent la
plus grosse part des
bénéfices à leurs
directeurs et traders
escroquant ainsi leurs
clients.
Sachant que la
spéculation napporte
rien à létat et
quil a déjà été
nécessaire de renflouer
les banques pour éviter
leur faillite, il serait
plus judicieux de
garantir aux français la
pérennité de leurs
compte bancaires, qui
sont imposés par lEtat,
et de laisser tous ces
spéculateurs glisser
vers la ruine quils
ont eux-mêmes
organisée.
Nos
politiques font lamalgame
entre crise financière,
dette publique et
problèmes de banlieues
alors quil y a peu
de connections entre ces
différentes situations.
La dette publique ne
pourra être résolue que
par le travail et lexportation
mais surtout pas par la
spéculation.
La surtaxation des
revenus du travail et la
détaxation des revenus
financiers vont à lencontre
de la croissance et de la
diminution de la dette
publique. Les problèmes
de banlieues sont
principalement liés à
la démoralisation et au
manque de civisme aux
quels les différents
gouvernements ne sont pas
étrangers.
Félix
LECHAT
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