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Offre n° 1
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DEPARTEMENT
D'OUTRE-MER
SOMMAIRE
- De
notre correspondant en
Guadeloupe, François
de la Salette
RACISME ANTI BLANCS EN
GUADELOUPE 1er MAI 2009 - 28 mai
2009
Il faut arrêter de faire
croire que tout va bien
en Guadeloupe et que nous
vivons heureux sous les
cocotiers...c'est Mentir
que de dire
cela...Lassés des
grèves qui se
traduisent, entres
autres, par la fermeture
des écoles pendant
presque 2 mois, parfois
confrontés pour la
première fois de leur
vie à des insultes
racistes, des
métropolitains blancs
installés dans l'île
avouent penser quitter la
Guadeloupe.
«Dans l'année qui
vient, on va assister à
une vague importante de
départs de Blancs
installés en Guadeloupe
pour la métropole, les
gens en ont marre»,
assure un commerçant.
«Le slogan du collectif
LKP mené par
l'indépendantiste Elie
DOMOTA, fonctionnaire de
l'état et directeur
adjoint de l'ANPE
Guadeloupe (qui a animé
la grève durant 44 jours
dès le 20 janvier 2009)
"La Guadeloupe c'est
à nous, c'est pas
eux", vise les
Blancs et c'est un slogan
raciste», poursuit ce
commerçant de
Sainte-Anne, qui affirme
s'être fait «tabasser»
par des syndicalistes
parce qu'il refusait de
fermer son magasin de
photo, a déposé plainte
et a décidé de rentrer
avec sa famille en
métropole. (voir
archives quotidien France
Antilles)
Selon des Guadeloupéens,
le «eux» stigmatise les
Békés, des Blancs
descendant des anciens
planteurs esclavagistes,
alors que beaucoup de
métropolitains estiment
que ce sont tous les
Blancs qui sont visés,
car il est vrai qu'ici,
à longueur d'années,
l'esclavage est
rabâché, ressassé...
Chez un couple de
voisins, excédés par la
grève des enseignants,
la mère est déjà
rentrée dans l'Hexagone
avec ses deux enfants de
six et huit ans. Le père
finira l'année scolaire
dans l'île avant de
rentrer à son tour.
Un publicitaire âgé de
50 ans, qui préfère
garder l'anonymat, est
installé en Guadeloupe
avec sa femme depuis cinq
ans. Alors qu'il
s'approchait d'un
barrage, il assure avoir
été menacé par un Noir
qui a hurlé: «A chaque
Noir blessé, je tuerai
un Blanc».
Et des jeunes gens
circulant à vélo, une
machette à la main leur
ont crié en créole de
«foutre le camp de la
Guadeloupe». Depuis cet
incident, quelque chose
s'est brisé chez cet
homme qui commence à
consulter les offres
d'emplois.
Rodolphe, employé par
une grande organisation
internationale, est
arrivé sur l'île il y a
huit ans mais il pense
partir bientôt. «Depuis
le début de la grève,
estime-t-il, les rapports
entre Blancs et Noirs ont
changé, un racisme
latent AUTORISE s'exprime
de plus en plus
ouvertement dans les
débats télévisés».
Jean-Marie NOMERTIN,
secrétaire général du
syndicat CGTG Guadeloupe,
lui, déclare lors d'un
débat télévisé qu'il
faut "mettre les
docteurs blancs
dehors" lors du
conflit concernant une
clinique! il ne sera pas
inquiété, le CSA n'a
non plus jamais réagi...
"SI A PARIS, DES
FRANCAIS BLANCS
DEFILAIENT POUR DIRE LA
FRANCE C'EST A NOUS ET
PAS A VOUS, ON CRIERAIT
AU RACISME...!! CRAN, SOS
RACISME etc; lèverai les
boucliers...mais lorsque
le racisme concerne les
blancs cela semble pas
grave"! ajoute
Rodolphe, un autre
commerçant.
Franck de la
Salette
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