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Offre n° 1
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DEPARTEMENT
D'OUTRE-MER
SOMMAIRE
- De
notre correspondant en
Guadeloupe, François
de la Salette
LE
LKP ET LA MENACE
PERMANENTE - 6 juillet
2009
Je métais bien
décidé à parler
dautre chose que du
LKP mais voilà
quune fois encore
certains de ses adeptes
les plus fidèles à
défaut dêtre les
plus lumineux, polluent
encore notre espace et
nos esprits.
On me dit que quelques
hurluberlus mal
intentionnés
interviennent
régulièrement sur
plusieurs sites dont
Tatun - Info, pour y
déverser des propos
fangeux, des menaces
douteuses voir des
inepties récurrentes. On
ne peut pas le cacher
cela fait partie du lot
commun de certains des
gros bras - petits
cerveaux qui ont réussi
à faire parler
deux depuis le mois
de Janvier dernier et que
les médias nous ont
présenté avec beaucoup
dapplications et
force bourrage de crâne,
comme étant les plus
dignes représentants de
la population et de la
pensée des Antilles.
Heureusement des sites
comme Tatun ont permis à
dautres discours de
prendre la parole,
cétait urgent,
utile, voir
indispensable. On ne peut
que les en remercier.
Grâce à cela, on peut
constater que la méthode
de « pensée » modèle
LKP 2009 nest pas
la version officielle ni
la seule existante en
Guadeloupe. Ouf ! Nous
lavons échappé
belle. Bien sûr il faut
bien admettre
quElie Domota, le
Gourou de ces braves
LKPistes ne vient pas
leur souffler au pipirit
chantant leurs menaces et
autres bêtises racistes
et imbéciles. Ils font
cela très bien tous
seuls, nen doutons
pas !
Mais disons quil a
beaucoup favorisé ce «
lâchage » général des
boues les plus glauques
qui règnent dans
certaines populations.
Ses discours enflammés
des premiers temps
largement relayés par
des télévisions
courtisanes et partisanes
(genre RFO, Canal 10 ou
France-Antilles) et
notamment ceux prononcés
juste avant le lâchage
des « fauves des
banlieues » (savamment
orchestrés
) sont
directement responsables
des dégâts humains que
lon ressent très
concrètement dans la
société Antillaise
depuis. Domota a tenté
de surfer sur la vague
populiste; celle qui
déclenche rancurs,
racisme, haines et
jalousies. Il a savamment
exploité les pires
relents de
lextrême droite la
plus crasse qui
bizarrement côtoie à
lUGTG (et tous les
mouvements extrémistes
locaux) les idées les
plus opaques dune
extrême gauche mal
digérée. Il porte donc
directement
lentière
responsabilité des
dérapages en tout genre
que lon note un peu
partout dans nos îles
depuis la prise
dotages de février
dernier.
Son problème est
dailleurs
quil a un peu tout
essayé et que cela
devient maintenant un peu
pitoyable, voire
tragique. Car cest
bien là lun des
points les plus complexes
de laction Domota.
Finalement
aujourdhui plus
personne nest en
mesure de savoir ou
comprendre à quel titre
ce « grand leader » a
pris la parole ni ce
quil voulait
exactement. Rappelez-vous
!
En décembre 2008, Domota
encore discret se cachait
derrière quelques
syndicalistes qui
menaçaient (déjà !) le
pays des pires tragédies
si le prix de
lessence ne
baissait pas.
Opération un peu ratée
à cette époque mais le
loup na pas manqué
de ressortir du bois dès
janvier 2009, dissimulé
sournoisement derrière
un « LKP »
multi-syndicats
dopérette où
lUGTG, La CTU et
quelques extrémistes
organisés ont imposé à
des syndicalistes soit
bêtement compatissants
soit myopes ou sourds, la
loi et la méthode UGTG
absolue et sans partage.
Nous avons donc eu droit
à une action, contre la
Vie Chère (un peu ratée
si on fait ses courses en
regardant les
étiquettes
) puis
contre les grands
Békés, puis contre
lEtat Français,
puis contre Y Jégo, puis
contre le Médef local,
puis contre ceci ou cela
Chacun
étant montré du doigt
à un moment donné en
fonction des besoins de
la Grande Cause. Le tout
arrosé dhuile sur
le feu par les « médias
» locaux. Difficile de
sy retrouver
finalement
. Et QUI
pourrait clairement
définir ce que voulait
vraiment le LKP pendant
tout cela ?
Cest lUGTG
qui a mené la danse
pendant la prise
dotages et Domota
ébloui par les feux des
cameras sest
lentement transformé en
grand Gourou du Peuple
des Antilles quil
pensait représenter à
lui tout seul.
LActe deux du
Discours Domota a donc
commencé, exit le simple
syndicaliste, nous avions
maintenant affaire au
grand Penseur des
Antilles qui allait
révolutionner notre
société de fond en
comble, nous apporter
Lumière et Ordre
Nouveau. Le cas échéant
fidèle à une méthode
qui a fait ses preuves
dans bien des dictatures,
la grande pensée
domotatienne nous a été
inculquée à coup de
pieds et de poings et aux
bénéfices de sombres
menaces fumantes et
enflammées. Tout le
monde se souvient des
rodomontades un peu
nauséabondes et racistes
de notre Leader Maximo
local sur Télé Domota
RFO. Tout le monde se
souvient également des
grands « débats » qui
ont échauffé les
esprits presque en boucle
sur Télé LKP Canal 10.
Débats qui ont accouché
dun vide sidéral.
Le Monde regardait Domota
qui changeait le Monde
(dixit Domota
lui-même !)Le troisième
acte vient après la mort
de M Bino.
Lobjectif raté,
inavoué mais bien clair
dobtenir la mort
dun Antillais par
le bras meurtrier
dun abominable
gendarme kolonialiste
blanc (certainement
poussé par un béké
) a fait totalement
déraper la belle
mécanique qui jusque là
favorisait la Gloire de
Domota 1er.
A partir de ce drame,
tout est parti un peu en
vrille et le discours du
grand chef a perdu de sa
superbe pour finir dans
un galimatias presque
puéril dans lequel les
antiennes pseudos
indépendantistes,
racistes, de lUGTG
dorigine sont
remontées à la surface
et ont déclenché ces
vagues de rancurs
et cette faille qui
aujourdhui encore
envenime notre société.
Cest lépoque
« Gwadloup cé tan nou
cé pa ta yo » ! Un
plantage lourd de
conséquences.
Aujourdhui bien
malin celui qui pourrait
comprendre le discours
dElie Domota, il
aura tout essayé pour
rester le Grand Maître
mais il a tellement
changé son fusil
dépaules,
tellement dit tout et son
contraire, quil a
définitivement perdu
toute crédibilité.
Sil avait souhaité
être un syndicaliste
efficace, il fallait
quil reste sur ce
terrain. Mais lUGTG
se prend pour un vivier
dintellectuels et
toujours elle dérape
dans ses actions
syndicales en mêlant
revendications racistes
et revendications
économiques ce qui
pourrit instantanément
les débats.
Outre quelle ne
sait pas discuter et
quelle confond
toujours « négociations
» avec « ultimatums »
le plus souvent mâtinés
de violence, lUGTG
nest jamais claire
dans ses démarches et
objectifs.
Doù par exemple le
préambule imbécile et
rétrograde sur la
situation « koloniale de
la Guadeloupe » que
lon a tenté de
faire signer de force aux
employeurs et qui est
directement la cause des
échecs de tous les «
accords Bino »
aujourdhui
dénoncés par toutes les
branches
professionnelles. Un
autre exemple ? La
position de Domota sur le
tourisme aux Antilles. Un
jour il est contre et
encourage les pires
exactions dans les
hôtels en « chauffant
» les employés qui
feront partir les
derniers touristes à
force de violences et
dirrespects, peu de
temps après il gémit
que des emplois vont
être perdu dans
lhôtellerie locale
de qui se moque ce
petit monsieur ?
Voilà le problème de ce
mouvement. Il ne sait pas
lui-même où il va, ce
quil veut, ce
quil réclame.
Incapable de proposer la
moindre idée créatrice
et empêtrée dans ses
discours passéistes sur
lesclavagisme, le
colonialisme, la haine et
la rancur,
lUGTG de Domota est
ce qui se fait de pire
comme boulet de la
pensée locale. Cela lui
interdisait bien entendu
de se présenter aux
Etats Généraux, où
insultes, menaces et
coups de poings
nétaient pas
bienvenus.
Domota na rien à
proposer, pas
didée novatrice,
pas de projet construit
pour une Guadeloupe du
futur. Il est tourné
vers le passé et ne sait
pas quoi en faire. Ses
idées sont confuses et
rétrogrades. Il ne
représente rien de
positif, sera incapable
de se présenter
légalement devant des
électeurs et ne peut
espérer être autre
chose quun
syndicaliste
dextrême gauche
empêtré dans des idées
dextrême droite.
Il sait juste flatter les
pensées les plus sombres
pour échauffer les
esprits les plus simples.
A aucun moment il
na cherché à
contrôler les dérapages
évidents que ses propos
déclenchaient ici. Il a
lâché les fauves mais
savère totalement
incapable de les
contrôler maintenant.
Voilà sans doute
pourquoi il nest
certainement pas
exagéré de le tenir
pour personnellement
responsable des messages
de haines, menaces,
racisme qui fleurissent
ici où ailleurs.
Mais il est temps de
loublier un peu et
de passer à autre chose.
Il est clair que nos
médiocres médias locaux
font tout pour nous faire
croire que le LKP existe
toujours et quil
représente toujours une
menace (drôle
dattitude
finalement pour un
mouvement censé nous
représenter ???).Les
récents et cuisants
échecs des « grandes
mobilisations LKP » nous
montrent que Domota est
en perte de vitesse. Il
est donc inutile de
continuer à en parler
sans cesse. Ce serait lui
faire une publicité
quil ne mérite pas
et nous pouvons
réfléchir à autres
choses de plus positif.
Ne pas répondre à la
haine par la haine, à la
bêtise par la bêtise,
aux menaces par
dautres menaces,
sera certainement le
meilleur moyen de panser
les plaies qui ont
rejaillis dans notre
Société. Il est
important voir essentiel
de ne jamais se battre
sur le terrain choisi par
ceux qui veulent nous
imposer leur loi par la
violence. Certains ici
font commerce des
différences et du
melting-pot ethnique pour
en tirer bénéfices et
pouvoirs personnels.
Ce sont de sombres
sirènes. Il faut les
faire taire et les
oublier, cest le
meilleur moyen
despérer vivre en
harmonie les uns avec les
autres.
Source : Tatun
Franck de la
Salette
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