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Offre n° 1
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DEPARTEMENT
D'OUTRE-MER
SOMMAIRE
- De
notre correspondant en
Guadeloupe, Franck
de la Salette
GUADELOUPE
MARTINIQUE - LE CHOIX DU
11 SEPTEMBRE POUR UNE
PROCHAINE GREVE GENERALE - 27 août
2009
Les Martiniquais se
souviennent de cette
terrible journée. Le
monde entier avait
découvert ce jour là,
atterré, les images de
destructions provoquées
par l'action suicidaire
des hommes de Ben Laden.
Depuis, le temps a
passé. Le cours de la
vie quotidienne a repris.
D'autres évènements ont
retenu notre attention,
et peu à peu le souvenir
de ce triste jour s'est
estompé. Parmi les
événements récents qui
l'ont remplacé dans nos
pensés, il y eu bien
évidemment les actions
lancées à partir du 5
février 2009. A la suite
d'une manifestation qui
avait réuni un nombre
significatif de personnes
autour du thème Oh
combien fédérateur de
la baisse des prix, un
collectif a pris la
responsabilité de
bloquer l'économie et de
laisser les Martiniquais
se débrouiller comme ils
pouvaient pour se
nourrir, se soigner, se
déplacer. Les enfants
furent assignés à
résidence, interdits
d'école. L'État oublia
son rôle de garant des
libertés individuelles
pour devenir un
facilitateur et n'assurer
l'ordre publique que dans
les cas extrêmes.
Pendant six semaines, au
mépris des règles
élémentaires de la
démocratie, les élus et
les représentants des
administrations furent
remplacées par une
autorité autoproclamée
qui « géra » de façon
catastrophique le
département.
Après un premier moment
d'adhésion aux objectifs
affichés, l'opinion se
désolidarisa des
méthodes utilisées.
Puis elle compris
rapidement que les
actions menées allaient
exactement à l'inverse
du but recherché. Tout
le monde réalisa que le
fait de détruire des
entreprises appauvrirait
notre île, augmenterait
le nombre de chômeurs.
On pris conscience qu'en
décourageant les
investisseurs on
fermerait l'accès à
l'emploi pour une partie
de nos jeunes. Qu'en
agissant ainsi on
réduisait la concurrence
qui est le seul moyen
d'obtenir les prix les
plus bas possibles dans
un contexte donné. On
compta avec incrédulité
les coups portés au
tourisme, une des
principales ressources
naturelles de cette belle
île dont les élus
aspirent à l'autonomie.
Au fil du temps, on
réalisa l'ampleur du
désastre. Aujourd'hui,
les Martiniquais en sont
encore à essayer
d'oublier et de panser
les plaies quand ils
entendent dire ça et là
que le « collectif » se
prépare à recommencer.
Des mères de familles
inquiètes se
renseignent, des
salariés soucieux vont
aux nouvelles, des chefs
d'entreprises se
documentent sur les
procédures de dépôts
de bilan. La Martinique
incrédule se pince pour
se réveiller d'un
mauvais rêve. Et puis,
on apprend qu'une date
est fixée. Ce sera le 11
septembre. Hasard du
calendrier ? Choix
délibéré d'afficher
cyniquement sa volonté
et sa capacité de nuire
? Là bas on a tué des
êtres humains, ici des
entreprises. Là bas on a
conduit au désastre des
passagers innocents, ici
on pilote malgré eux
vers le mur des salariés
qui tous, à 99%,
travaillaient quand ils
n'en étaient pas
empêchés.
Coïncidence d'une
légèreté inouïe ou
provocation choquante, la
question est ouverte,
mais ce qui est certain,
c'est que contrairement
au onze-septembristes
d'Al Quaida qui ont
délibérément accepté
de payer de leur vie le
prix de leur entreprise
de destruction, nos
onze-septembristes, eux,
ne sacrifieront pas la
moindre petite partie de
leur revenus, ils
bénéficient
généralement d'un
statut de salarié
protégé, de retraité
ou de fonctionnaire.
Alic ASSAD, membre
adhérent de
l'association Contact
Entreprises
Franck De La
SALETTE
http://guadeloupe-decharge-geante.over-blog.com
Source : France Antilles,
police, préfecture
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