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Offre n° 1
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DEPARTEMENT
D'OUTRE-MER
SOMMAIRE
- De
notre correspondant en
Guadeloupe, Franck
de la Salette
ECONOMIE
GUADELOUPEENNE : CE QU'IL
NE FAUT SURTOUT PAS DIRE
! - 14
septembre 2009
Le touriste qui fait
encore leffort de
venir passer ses vacances
en Guadeloupe ou en
Martinique (on peut
admirer son courage !) a
certainement encore en
mémoire les discours
pleurnichards et
misérabilistes que
certains guignols du LKP
nont pas hésité
à débiter sur toutes
les antennes et médias
locaux et nationaux.
Quelle ne doit pas
être la surprise de
notre touriste dès
laéroport
lorsquil découvre
le parc automobile de
lantillais moyen
gros 4X4 de
grandes marques
allemandes flambants
neufs, berlines de grand
luxe et que dire
lorsquil découvre
la taille pharaonique de
certaines maisons, leurs
équipements plutôt
surdéveloppés et enfin
lorsquil se trouve
confronté à nos jeunes
Caïds vêtus à la
dernière mode US fort
coûteuse, sur leurs
Boosters à 4OOO
flambants neufs.
Difficile dêtre
choqué par la misère
locale (qui existe bien
entendu dans certaines
situations !) mais facile
dêtre interloqué
par le niveau de vie
réel des Antilles
Françaises pourtant si
promptes à gémir et à
mendier. Finalement
autant le dire tout de
suite il vaut mieux faire
envie que pitié et il
ny aurait pas de
honte à avoir un niveau
de vie élevé si tout
cela était légal,
officiel, déclaré
Or voilà le grand
problème de la réalité
économique antillaise
cest que depuis des
décennies elle jongle
allègrement avec la
réalité et quil y
a un gouffre entre ce que
les chiffres officiels
peuvent montrer et la
vérité des revenus
locaux dont une grande
part est dissimulée,
parallèle, cachée.
Facile dans ces
conditions de crier
misère et den
appeler à la France
esclavagiste et
colonialiste pour
quelle envoie
toujours plus
dargent. La
réalité est tout autre
et finalement le grand
problème ici cest
que tout le monde le sait
et que personne ne veut
le dire pour ne pas faire
craquer le beau verni
misérabiliste qui
rapporte tant. A quelques
niveaux que ce soit
depuis les élus de tous
bords qui tous pratiquent
une politique bananière
de favoritisme, de
probande, de copinage,
jusquau simple
citoyen une grande partie
des antillais ont sous la
main un panel
impressionnant de moyens
pour dissimuler leurs
vrais revenus.
Au niveau des instances
supérieures de la
Région et du
Département le principe
du copinage et des
avantages en pouvoirs,
passes droits et
intérêts économiques
nest quun
secret de polichinelle.
Mais que dire dans les
Mairies de la pléthore
demployés
communaux à qui on offre
un poste pour faire voter
une famille entière dans
le bon sens ? Que dire
des hauts responsables
qui obtiennent des
locations dans des
logements sociaux à des
prix dérisoires et
sous-louent sans aucun
scrupule à des tarifs
qui nont plus rien
de sociaux ? Et les
billets davions
première classe pour soi
et la famille, payés par
Région, Département,
Communes ? Que dire des
Dockers du Port Autonome
qui forts de leur
situation idéale pour
bloquer lîle
(situation jamais
contestée ni
contrôlée..) et de leur
appartenance à
lUGTG (tient ???)
perçoivent des salaires
de nababs tout en faisant
exécuter leurs tâches
par dautres
employés souvent non
déclarés
Que dire du service des
Douanes et de certains de
ses gros avantages ?
Que dire de tous ces
métiers exécutés en
sous-main tout en
percevant les aides de
létat, que dire de
tous ces Haïtiens,
Dominiquais, St Luciens
non déclarés et
travaillant dans des
conditions dignes de
lesclavages ?
Pourquoi certains
antillais nont-ils
pas dadresses fixes
mais pléthore de fausses
situations ? Combiens de
Jobbeurs qui cumulent
plusieurs activités
assez rentables tout en
percevant RMI et autres
aides
Combien possèdent des
vaches plus ou moins
officielles dissimulées
dans la nature et dont le
rapport est loin
dêtre
négligeable.
Et que dire de
limmobilier dans
les îles ? Combien de
maison construites sans
aucun titre de
propriété des terrains
(40 % des maisons de la
commune de Morne à
leau le seraient
sur des terrains
communaux et donc pas
fiscalisables
)
Combien de maisons «
coup de mains »
construites sans permis
de construire sur le
terrain du père ou du
grand-père, non
officielles, non
imposées et donc non
assurées ? Combien sont
encore raccordés aux
réseaux deau ou
EDF de façon illégale ?
Et que dire de ces
fameuses voitures de
grands luxes éléments
indispensables pour
certains de frime et de
paraître, le plus
souvent achetées au
détriment de
léquilibre
financier des familles et
de lentretien des
enfants ou mieux encore
avec des crédits que
lon ne peut au bout
de quelques mois plus
honorer. On aura gardé
le beau 4X4 quelques
temps avant quil ne
soit saisi et on
recommence vite dans une
autre société de
crédit pour
sassurer que
lon va pouvoir
continuer à
simposer aux autres
par sa frime et sa
relative « puissance »
?
Combien ici roulent sans
permis ni assurance ? Et
la famille ? Alors là on
touche au sublime.
Certains Coqs Antillais
certainement pas
meilleurs amants du tout
que leurs voisins
continuent cependant à
tirer un large bénéfice
dun système local
assez incompréhensible
qui veut quun
Homme, un Vrai puisse aux
yeux de tous cumuler
femme et maîtresses,
femmes du dedans et
femmes du dehors pour son
seul plaisir sans tenir
compte de la situation de
détresse de toutes ces
femmes abandonnées,
humiliées dans des
situations complexes et
ingérables sans parler
des enfants totalement
ignorés et non
éduqués, donc en proie
à toutes les dérives
que lon constate en
ce moment. La liste des
réalités de la vraie
économie antillaise
serait longue et même
fastidieuse et on ne peut
prétendre
dailleurs en avoir
une vision exhaustive
mais il faut savoir que
cest là une
vérité qui est
jalousement dissimulée
pour le bien de tous. Ce
ne sont ici que quelques
petits exemples sans
plus
Et nont pas été
abordés ici les trafics
en tous genres dun
niveau encore plus
dramatique. La drogue et
son commerce illégal
sont aussi des éléments
réels de
léconomie locale
et leurs présences de
moins en moins
contrôlées expliquent
également certains gros
problèmes locaux.
La Métropole qui fait
sans doute semblant de ne
pas le savoir nen
parle jamais.
Attention il faut être
bien clair tous les
Antillais ne fonctionnent
pas comme ça. Beaucoup
(le chiffre nest
pas connu !) mènent une
vie tout à fait
honorable et légale et
tentent de participer à
une société responsable
et positive. Ils
travaillent dur,
investissent dans les
îles, y développent des
activités porteuses
davenir, paient
régulièrement leurs
impôts pour alimenter
les caisses percées des
systèmes sociaux dupés
par toutes les
dissimulations des
autres.
Ici il y a deux
sociétés bien
distinctes : une marquée
par des années de
traditions un peu
perverses et dont les
postures ont 60 ans de
retard (celle qui suit et
écoute Domota) et une
autre, tout à fait
capable et désireuse
dévoluer dans un
monde débarrassé des
lourdeurs opaques des
discours passéistes et
mauvaises habitudes
locaux.Autant dire
quils ont du
travail et que les
citoyens honnêtes
peuvent à justes titres
« sémouvoir » de
devoir participer à un
système économique
profondément perverti et
donc injuste. Et que
pourraient dire les
citoyens métropolitains
accusés ici de tous les
maux par quelques
menteurs professionnels
comme Domota mais dont on
sarrange pour
soutirer régulièrement
des sommes de plus en
plus colossales.
Bien entendu le système
économique et social des
Antilles est perfectible
comme partout ailleurs,
il est marqué par
quelques hérésies
difficiles à corriger
dautant que des
mouvements comme le LKP
finalement les fortifient
et les encouragent. Mais
pour pouvoir y
entreprendre de justes et
sérieuses réformes il
faudrait déjà
quil soit honnête
ce qui est loin
dêtre le cas.
Alors autant dire que
pour ce qui est
dune éventuelle
évolution statutaire de
ces îles vu létat
de collusion dans lequel
elles se trouvent ce ne
serait pas un challenge
mais une réelle
révolution des moeurs et
habitudes locales
quil faudrait
envisager.
Selon toutes évidences,
ce mea-culpa collectif,
cette volonté de
catharsis générale qui
est impérative pour
avancer ici nest
pas encore
dactualité pour
beaucoup des habitants
des îles, donc autant
dabord faire le
ménage et essayer de
faire fonctionner
honnêtement le système
actuel avant de vouloir
passer à des lubies
fantaisistes et très
utopistes.
Personne ne peut
lignorer
lautonomie sera la
porte ouverte à toutes
les corruptions les plus
scandaleuses et la
population silencieuse
qui a beaucoup de mal à
se faire entendre au
travers des flots de
discours mensongers des
politiques et des médias
en sera la première
victime.
Source : Tatun/Phillip
Franck De La
SALETTE
http://guadeloupe-decharge-geante.over-blog.com
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