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Offre n° 1
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DEPARTEMENT
D'OUTRE-MER
SOMMAIRE
- De
notre correspondant en
Guadeloupe, Franck
de la Salette
Les
affaires dEtat ne
sont jamais des histoires
damour - 8
septembre 2009
Lattachement
historique et passionnel
de la France pour ses
terres ultramarines des
Antilles cest du
cinéma juste bon pour
les discours officiels,
les cérémonies avec
beaux costumes et
falbalas faciles.
La vérité est tout
autre. Le monde
économique et politique
na ni coeur, ni
passion, juste des
intérêts !Si lon
veut avoir une assez
juste idée de notre
situation par rapport à
la métropole il faut
revenir en arrière.
Cest vrai les
Antilles ont été de
véritables mines
dor qui ont
apporté à lEurope
du XIXème siècle des
sommes si considérables
quil nest pas
exagéré de dire que
largent tiré des
Colonies de la Caraïbe a
largement financé la
période de grand essor
industriel et commerçant
que lon a
lhabitude
dappeler la «
Révolution industrielle
».
La France et la Grande
Bretagne ont très bien
su gérer cet apport
financier, lEspagne
na pas dépassé la
simple thésaurisation de
lor amassé aux
Amériques. Elle
sest fait distancer
pendant deux siècles.
Elle sen relève
juste aujourdhui.
Mais cette situation
fructueuse qui rendait
les iles françaises
dAmérique si
intéressantes sest
terminée vers la fin du
XIXème siècle. Le sucre
de betterave moins
onéreux ajouté aux
coûts de
lindustrialisation
des sucreries ont rendu
les îles moins
rentables.
Disons que la dernière
grande période de
prospérité a été la
Première Guerre
mondiale, nos
distilleries fournissant
le rhum qui réchauffait
les poilus et les aidait
à supporter lenfer
inhumain de cette guerre
odieuse.
Depuis, lentement mais
surement les deux îles
françaises de la
Caraïbe sen tirent
plutôt mal.
Elles ont plutôt raté
lindustrie
touristique qui y vit en
ce moment des jours
difficiles et elles sont
en train de
senliser dans des
postures totalement
ingérables et
irresponsables.
Alors pourquoi la France
métropolitaine nous
a-t-elle « gardés »
Et bien pour des raisons
qui nont absolument
rien à voir avec notre
charme exotique, notre
Rhum si délicat (le
meilleur au monde !) et
nos doudous si jolies.
Deux grandes raisons
expliquent
lattachement de la
métropole envers toutes
ses terres ultra-marines.
Toute île est par nature
entourée deau ! Et
par la même occasion,
elle offre au pays qui la
possède un territoire
maritime très important.
Grace à toutes les
petites îles
quelle possède
dans tous les océans, La
France occupe la seconde
place mondiale en termes
de territoires maritimes.
Or aujourdhui on ne
peut lignorer, les
océans sont des espaces
de développement
essentiels que ce soit
pour la vie humaine, les
transports mais
également les ressources
sous-marines et la
géostratégie mondiale.
Grâce à ses territoires
doutre-mer la
France se maintient donc
dans le peloton de tête
très recherché des
Très Grandes Puissances
internationales.
Mais ce nest pas
tout.
Il faut remonter à la
fin de la seconde guerre
mondiale pour comprendre
le problème.
Pendant ce conflit, les
français ont pris pour
habitude de croire que le
général De Gaulle
représentait
mondialement la France
Libre.
Ce nest pas vrai !
W Churchill
langlais en fin
stratège avait bien
compris quil ne
pouvait se passer de
cette organisation des
Français Résistants
mais le Président
Américain, F D Roosevelt
ne supportait pas De
Gaulle quil
trouvait hautain et trop
imbus de sa «
supériorité ». Soyons
francs De Gaulle
nadorait pas non
plus les dirigeants US
Roosevelt ne la pas
invité à la Conférence
de Yalta qui réunissait
les Alliés et il ne
souhaitait pas tant que
cela que la France
redevienne rapidement une
grande puissance.
Pour ce qui est des
Antilles Françaises la
situation vue du coté US
était très claire. Pour
eux ces petites îles
devaient se ranger dans
la sphère américaine
sur la Caraïbe.
Cest lune des
raisons pour laquelle La
IVème République dès
la fin du conflit mondial
sest empressée
dappliquer la loi
dassimilation
départementale pour la
Guadeloupe et la
Martinique décidée en
1938 mais pas encore mise
en uvre.
Entre autres choses la
départementalisation des
deux iles a permis à La
France de mettre enfin un
terme à lappétit
américain sur ces
territoires.
Un autre problème a fait
que la France avait
encore intérêt à nous
garder.
Lors de la création de
lONU, Elle na
obtenu que de justesse de
faire partie des Grandes
Nations disposant du
droit de Veto.
Cest uniquement
grâce à son importance
stratégique
internationale (et donc
son vaste territoire
maritime
)
quelle a pu se
maintenir dans cette
position que beaucoup de
pays lui contestaient.La
fragilité de la France
à lONU a toujours
été un cruel problème
pour la Présidence de la
République
(rappelons-nous que De
Gaulle a tout fait pour
simposer face aux
USA et se libérer de
leur tutelle)Que
lon comprenne bien
que la France a sur
léchiquier
international une
position difficile à
tenir car son influence
diplomatique dépasse de
loin sa réelle puissance
économique.
Cette absolue nécessité
de conserver un vaste
territoire ultra-marin
est quelque part la
source des problèmes
daujourdhui
dans nos îles.
Jusquà la fin du
XXe siècle la donne
stratégique na pas
changé et elle a permis
à quelques meneurs
antillais de conduire une
politique très
particulière mais qui a
toujours fonctionné.
Cela se résume en gros
par : Il faut financer
sans limite ni contrôle
toutes nos revendications
même les pires et les
plus déraisonnables
sinon nous agitons le
spectre de
lindépendance !
Si lon ajoute
léloignement
géographique et le
manque total
dintérêt des
métropolitains pour les
péripéties antillaises,
vous avez le Cocktail
parfait dune
situation qui a favorisé
les pires égarements et
les pires erreurs
dappréciation.
En fait ce nest pas
tellement que la France
trouvait les désirs
antillais légitimes ou
essentiels, cest
plutôt quelle
avait besoin de ces deux
îles et quà cette
époque elle avait les
moyens de financer leurs
abus et leurs mauvaises
gestions sans trop
sen inquiéter.
Le problème cest
que beaucoup
dAntillais
nont pas fait la
bonne analyse de la
situation et quils
ont fini par croire que
leurs discours étaient
réalistes et légitimes
et que si la France ne
bougeait pas lors de
leurs crises sociales
récurrentes cest
que le motif en était
juste.
Cest cette erreur
de jugement
catastrophique qui a
permis par exemple le
développement de
lUGTG. Pendant
longtemps la France ne
sest pas occupée
de ces troublions dont le
discours inacceptable
aurait du pourtant être
sanctionné.
La Politique
métropolitaine a été
pendant des décennies
des plus simples :
quils fassent donc
ce quils veulent,
on en a encore besoin
donc PAS DE VAGUES aux
Antilles.
Oui mais voila depuis une
dizaine dannée
tout à changé.
Pour ce qui est de la
position fragile de la
France à lONU,
cela ne pose plus
tellement de problèmes.
LUnion Européenne
dans laquelle elle occupe
une place fondatrice et
essentielle donne à la
France lassise
internationale suffisante
pour ne plus avoir à
sinquiéter de son
rôle à lONU.
Ensuite cette
organisation
internationale
sessouffle et la
fin de la dualité
historique entre USA et
URSS lui a ôté une
partie de son rôle
primordial.
Reste bien sur pour la
métropole
lintérêt de
toujours posséder un
vaste territoire
maritime. Mais soyons
bien conscient que nous
ne sommes plus en
période de vaches
grasses et lEtat
Français qui se trouve
pour des raisons diverses
face à une dette
astronomique fait comme
les ménages des
particuliers. Il fait ses
comptes et comme toujours
en économie arrive le
légitime calcul entre
coût et intérêt.
Disons quavec une
économie florissante la
métropole continuerait
à supporter nos errances
et nos excès.
Aujourdhui ce
nest plus le cas
car Elle ne le peut plus.
Il faut de même prendre
en compte que certaines
îles françaises comme
par exemple lîle
de Clipperton (Pacifique)
offre des richesses
sous-marines encore
inexploitées et elle ne
coûte presque RIEN !
Alors que Guadeloupe et
Martinique sont perçues
de façon nettement moins
positive.
Tout à donc changé dans
la donne économique et
stratégique nous
concernant.
Le problème cest
que ceux qui prennent
encore la parole ici
comme les illuminés de
lUGTG qui
nont aucune lecture
intelligente et
prospective de la
situation et de
lavenir,
simaginent encore
à la belle époque où
il suffisait de
gesticuler et de menacer
dindépendance pour
obtenir plus
dargent.
Cest pour cette
raison dune
naïveté inouïe et
incroyable quils se
sont crus encore bien
placés pour sortir leur
« Gwadloup cé tan nou
cé pa ta yo » qui a
considérablement irrité
toute la métropole et
qui nexprimait
quune totale
incapacité à comprendre
le monde
daujourdhui.
Car voila encore un point
qui devrait faire
réfléchir ces petits
tyrans locaux.
Avec les échanges
rapides
dinformations, la
Guadeloupe nest
plus « éloignée » de
la métropole et les
français ont suivi de
prés les agissements et
les discours ridicules et
xénophobes du début
2009.
Et comme la France (Le
Monde ?) ne se sent pas
très à laise dans
son présent et son
avenir, certains
débordements imbéciles
ont été très mal
perçus.
Nicolas Sarkozy qui
la très bien
ressenti en a profité
pour venir surfer sur
cette vague «
anti-Antilles » et a
commencé à poser les
jalons dune
évolution statutaire
inexorable pour ces deux
îles si leurs habitants
ne changent pas vite fait
bien fait de discours et
dattitudes.
Dans létat actuel
de notre situation que
lon ne se fasse
aucune illusion, La
France et une grande
majorité de ses
habitants souhaitent nous
larguer !
Dabord ils ont
entendu des choses
quils nont
pas digéré (même
sils sont capables
de dire pire eux-mêmes
) et ensuite ils
ont à juste titre
limpression
dentretenir à
grands frais deux îles
qui ne leurs rapportent
plus rien tout en leur
crachant à la figure.
Attention déjà dans le
référendum de 2003,
certains organismes
Français souhaitaient
clairement pouvoir
changer la donne
économique locale.
Cest le cas pour
EDF qui ne supporte plus
que très difficilement
de devoir par obligation
nationale facturer un
Kw/h dix fois moins que
son prix de revient tout
en supportant une main
mise de lUGTG sur
ses structures et sa
politique de
développement locale.
En période de crise et
vue la situation de
léconomie
française, il va falloir
faire des économies
partout où cela sera
possible. Alors si
certaines îles en plus
de coûter chères jouent
les va-t-en guerre et les
jusquau-boutistes
imbéciles, les dés sont
joués.
Guadeloupe et Martinique
doivent très très
rapidement comprendre que
sur les 4 DOM, elles sont
les seules qui ne
rapportent que des soucis
et qui en plus se
permettent de gesticuler
sans cesse avec des
discours et des postures
aberrantes.
La Réunion est loin de
poser les mêmes
problèmes. De toute
façon cest la base
maritime de gestion des
Terres Françaises
Australes. Donc pas
touche ! Il ny a
pas dUGTG à la
Réunion. Demandez-vous
pourquoi ?
La Guyane, Elle est une
future mine dor et
de matières premières
non encore exploitées
mais potentielles et
surtout elle abrite le
centre spatial de Kourou
qui est vital pour La
France et lEurope.
Donc pas touche !
Guadeloupe et Martinique
ne revendant pas les
beaux 4X4 qui y circulent
en abondance ont beau
sagiter, elles
fatiguent tout le monde
et beaucoup souhaitent
sen débarrasser.
Leur coût actuel
dépasse de très loin
leur intérêt.
Les habitants de ces deux
îles feraient sans doute
bien de réfléchir un
peu et de revoir leurs
jugements et leurs
fonctionnements. Ils sont
en ce moment pour
beaucoup totalement à
côté de la plaque.
Un individu comme Domota
qui na visiblement
rien compris au monde
dans lequel il vit, et
qui ressasse des discours
dépassés depuis 60 ans,
les mènent directement
dans le mur.
Guadeloupe et Martinique
sont absolument
incapables de se passer
de la métropole.
Economiquement leur
situation est sans espoir
et ingérable. Leurs «
dirigeants » politiques
montrent tous les jours
leur totale incapacité
à gérer la situation et
leur corruption morale et
personnelle. Ces deux
îles nont aucun
atout économique à
faire valoir dans un
avenir immédiat et les
habitudes de
fonctionnement et de
consommation de leurs
habitants les rendent
incapables de
sautogérer de
façon autonome.
Pourtant, il y a fort à
parier que tout soit
déjà décidé. Comme on
ne peut pas dans la
constitution française
imposer
lindépendance à
une partie du territoire,
il suffit de
sarranger pour que
les habitants eux-mêmes
sexcluent lentement
de lunité
nationale.
Voila sans doute ce qui
explique en grande partie
lattentisme
surprenant de
létat français.
Il attend simplement que
les crabes se mangent
entre eux. Moins il
bougera plus les choses
sembleront venir de la
volonté antillaise. En
ce sens on peut
démontrer que Domota, le
LKP et lUGTG sans
même sen rendre
compte servent les
intérêts de la
Présidence Française et
des grands intérêts
économiques de la
métropole.
Nicolas Sarkozy est bien
évidemment favorable à
une évolution des
Antilles vers lArt
74. Cela allégerait de
beaucoup le Trésor
National et surtout cela
débarrasserait la France
de populations instables
et peu désireuses de
sintégrer tout en
étant très décalées
dans leurs discours et
leurs comportements. De
plus la grande majorité
des métropolitains sans
état dâme est
favorable à un largage
pur et simple et pour une
fois il aimerait leur
faire plaisir
En létat, La
France a tout intérêt
à nous redonner notre
liberté. Pourtant la
seule façon pour nous
déviter la ruine
certaine et une évidente
dictature de politiciens
ineptes et incapables est
pour nous de rester
fidèle au giron
national
Il faudra donc
réfléchir rapidement et
profondément à ce que
lon veut vraiment.
Une chose est sûre cela
sent le roussi !
Source: tatun.fr
Franck De La
SALETTE
http://guadeloupe-decharge-geante.over-blog.com
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