REGIONS
: CENTRE VAL DE LOIRE
De
notre correspondante à
Saint-Jean-de-Braye (45),
Morgane
Il
ne fait pas bon d'avoir
besoin d'aller "aux
urgences" de la
gynécologie
un dimanche soir, à
Orléans
27 septembre 2010
J'ai eu un contact avec
une patiente qui a été
choquée par le
fonctionnement des «
urgences » du pavillon :
"la mer et
l'enfant" du centre
hospitalier qui se trouve
dans le centre dOrléans
!
Madame a.b. M'a explique
son passage dans ce
service avec son conjoint
ce dimanche 26 septembre,
après avoir passé une
visite chez "SOS
médecin" à 8h puis
avoir été dirigée sur
l'hôpital à 8h45 à
cause de la modification
de son sein gauche et
avoir vu un médecin à
12h30, elle me dit :
Je suis rentrée chez moi
en apprenant que j'avais
un nodule de 2 cm de
diamètre et que je
devais passer des examens
le mardi matin et voir le
médecin l'après-midi.
Je pensais en avoir pour
la journée mais ce ne
fut pas le cas !
Vers 20h j'ai voulu me
changer et je me suis
aperçue que la rougeur
avait pris de l'ampleur
et que l'auréole du
téton était très
élargie.
Ne devant voir le
médecin que mardi après
midi, j'ai passe un coup
de fil aux urgences de la
gynécologie.
Il n'y avait personne
pour me répondre alors
le standard de lhôpital
m'a dit de me présenter
au service après que
j'ai laisse mon nom.
Nous sommes arrives à
20h30 et avons attendu
jusqu'à 22h15.
Un couple attendait
depuis 1h30 et le mari sénervait
car la future maman avait
des contractions et
qu'elle ne sentait plus
son bébé bouger. Elle
était enceinte de 5
mois.
L'aide soignant nous a
dit qu'il ne savait pas
quand on verrait un
médecin car il faisait
une césarienne et nous
avons appris que pour le
Loiret, il n'y avait
qu'un seul gynécologue
accoucheur et que pour la
Touraine, il n'y en avait
que 2 à Tours !
Apres 1h30 d'attente
l'aide soignant propose
à la jeune femme de lui
envoyer une sage-femme !
Pourquoi ne pas l'avoir
fait plutôt ?
Bien que mon mal ait pris
de l'ampleur, j'ai
préféré rentrer chez
moi et je retourne au «
urgences » à 7h30
demain matin, si je vois
que cela a encore bouge
sinon je passe juste
prendre mon rendez-vous
pour les examens et pour
le médecin mardi après
midi.
Mon conjoint était
ulcéré de voir ce qui
se passait.
Quelle conclusion tirer
de ce récit ?
Avec toute les mesures de
: restriction budgétaire
et la fermeture dhôpitaux
de proximité plus la
réduction de personnel,
le Français en arrive à
risque sa vie quand ce
n'est celle d'un tiers
comme cette future maman
avec son bébé, à cause
du manque de personnel
aussi bien le week end
que la semaine.
Comment ne pas avoir de
violences dans les
hôpitaux quand on voit
quelqu'un de sa famille
souffrir, laisse de cote
pendant plusieurs heures
sur un brancard, dans une
pièce ou dans un couloir
?
Voilà où nous en sommes
réduit avec les
réformes sur la santé
et je pense très fort à
cette future maman en
souhaitant que son bébé
soit toujours vivant en
elle.
Madame la ministre de la
santé et des sports,
vous devriez moins vous
promener avec les
sportifs et vivre un peu
plus avec le personnel
soignant et les médecins
urgentistes car en
ignorant leurs
revendications vous êtes
responsable de « non
assistance à personne en
danger »
Morgane