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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Des
Vétérans mécontents - 29 juin
2010
Tous les ans, les
cérémonies du 6 juin 44
sur les lieux
historiques, sont
l'occasion de rencontrer
et de discuter avec les
soldats Alliés. C'est un
excellent moyen de tester
son anglais et de
communiquer avec les
Vétérans de Pegasus
Bridge et de Ranville.
Mais c'est aussi la
possibilité de
recueillir leur avis sur
l'organisation technique
et humaine des
cérémonies.
Après le dépôt de
gerbes au lieu-dit le
Maizeret à Sannerville,
le Maire, Christian
Piélot, a invité le
public et les Vétérans
à assister au saut des
para-chutistes. Placés
assez loin de la drop
zone, une vingtaine de
personnes se s'est
installée sous les
arbres d'une route
passagère dont la
circulation, vers midi,
n'a pas été
interrompue. La
Gendarmerie est
intervenue pour faire
partir le groupe, dont
les Vétérans déjà
fatigués par la position
debout prolongée pendant
les cérémonies de la
matinée. Le groupe
proteste et demande qui a
donné cet ordre. Il
s'agit de Mr Piélot,
dont j'avais eu un
échantillon de son
manque d'amabilité le
matin même. Les
personnes refusent de
partir puis restent sur
place à environ cinq
cent mètres de la zone
de saut. A ce moment,
arrivent près du terrain
de largage, les enfants
des écoles de
Sannerville et... Mr
Piélot, à moins de cent
mètres de la zone
d'atterrissage, un
endroit beaucoup trop
dangereux pour quelqu'un
qui ne connaît rien au
parachutisme. Les
Vétérans sont en
colère pour bien des
raisons et plusieurs
fois, j'ai remarqué le
manque d'organisation et
la lenteur, voire le
cafouillage, dans la
remise des distinctions
au Conseil Régional au
65ème anniversaire :
mais aussi, la chute d'un
banc au cimetière de
Ranville qui entraîna
plusieurs Vétérans
âgés à la renverse,
mais surtout, pendant les
discours qu'ils trouvent
beaucoup trop longs, le
piétinement qui les
fatigue. Les Anciens
mériteraient un peu plus
d'égard et de bien être
lors de leur séjour en
Normandie, mais notre
pays est loin de savoir
organiser des réceptions
et des cérémonies comme
on le fait en Angleterre
et dans les pays de
l'Est. Certes, il est
très difficile d'obtenir
un avion et des paras
pour un largage d'une
heure et les démarches
pour cela demandent neuf
mois ; Mais il faut
prévoir aussi des moyens
pour éviter aux Alliés
de trop marcher à l'âge
qu'ils ont. " Les
cérémonies sont bien,
précise un Vétéran
anglais, mais
l'administration c'est
très mauvais en France.
Si ça continue, on ne
revient plus " .
Un avis que les élus
locaux devront prendre en
compte.
Martine Labonde
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