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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Les producteurs laitiers
bas-normands voient rouge - 5 octobre
2009
Décidés à se faire
entendre jusqu'à
Bruxelles où se tenait
une réunion concernant
les quotas et le prix du
lait, les producteurs
laitiers de
Basse-Normandie
s'étaient donné
rendez-vous sur l'aire de
la Prairie à Caen ce
lundi 5 octobre 2009.
Près de 150 tracteurs se
sont stationnés en
étoile symboliquement
sur ce lieu de ralliement
où quelques élus les
avaient rejoint.
LE LAIT VOUS
NOURRIT, MAIS NE NOUS
NOURRIT PAS.
Tel pouvait être les
slogans affichés sur les
engins. L'APLI, la
Confédération paysanne,
la Chambre d'Agriculture,
la coordination rurale
étaient là pour
soutenir le mouvement.
" Relevons la tête,
lance un délégué,
notre action est
populaire et nous avons
déjà fait une partie du
chemin ".
Les producteurs de lait
demande des mesures
d'urgence pour finir
l'année un prix d'achat
de leur produit décent.
Ils remettent en question
les accords du 3 juin
dernier, " pour
éviter que certains
d'entre nous mettent la
clef sous la porte
". " Notre
mouvement va au-delà de
nos espérances, souligne
Agnès Lemarié de
l'APLI, et continue au
bout de quinze jours de
grève". Assurant
les producteurs du
soutien de la Région, le
président Laurent
Beauvais rappelle que la
Basse-Normandie est la
1ère région productrice
de lait.
"Nous avons écrit
à Mr Le Maire pour lui
porter essentiellement
vos messages"
précise l'élu, qui
préconise le modèle
familial pour les
exploitations.
Ancien agriculteur,
aujourd'hui conseiller
général, Mr Michel
Granger apporte, lui, le
soutien du département:
"Je déplore le
désengagement des
pouvoirs publics bien que
l'on ait tendance à
désigner Bruxelles. Le
système économique sans
régulation n'est pas
tenable. Constatant la
nécessité de garder une
agriculture " qui
génère une foule
d'activités
rurales" l'élu
local précise : "Un
agriculteur par commune
n'est pas dans nos
perspectives".
Soulignant le travail
d'entretien des campagnes
et la qualité de
l'environnement, Michel
Granger reconnaît que la
société a besoin
d'agriculteurs et affirme
que les aînés ruraux
ont toujours été de
leur côté.
La file des tracteurs se
dirige en début de
l'après-midi vers la
Préfecture où une
délégation peut entrer
et insiste pour voir le
Préfet. Celui-ci fixe un
rendez-vous à jeudi
prochain, mais évoque
une éventuelle
pré-retaite pour les
plus âgés. Les
manifestants ulcérés ne
comptent pas baisser les
bras et se préparent à
un mouvement plus dur.
Martine Labonde
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