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Offre n° 1
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REGIONS
: BASSE-NORMANDIE
De
notre correspondante à
Caen, Martine
Labonde
Colloque sur le RSA à
Caen - 1er
octobre 2009
Réunis jeudi 1er octobre
2009 au Centre des
Congrès de Caen, les
élus locaux ont débattu
de l'installation du
Revenu de solidarité
active qui viendra
supplanter le RMI.
La présence de Xavier
MOAL, conseiller
technique au cabinet de
Martin Hirsch, venu
expliquer à l'assemblée
les exigences de ce
dispositif, était
plutôt la bienvenue,
tant les difficultés
rencontrées pour ce
changement sont
nombreuses.
Qu'est-ce qui change ?
"Par rapport au RMI,
c'est une
révolution" lance
Jean Léonce Dupond, pour
qui chacun doit avoir une
attitude
différente". En
premier lieu, il doit
être lisible par ceux
qui vont en
bénéficier".
"La complexité du
RSA doit être le moins
complexe pour les
usagers" commente
Gilles Déterville
conseiller général.
Pour cela les partenaires
sociaux doivent marcher
la main dans la main. Le
maire d'Hérouville,
Rodolphe Thomas rappelle
"la difficulté
sociale,
psychologique" des
demandeurs d'emploi.
"Attention sur le
suivi, poursuit-il.
L'accompagnement social
doit prendre toute sa
dimension". Mais
l'élu n'est pas
convaincu de la
coordination de tous les
maillons de la chaîne et
insiste pour sortir de
l'assistanat.
Le Conseil Général du
Calvados a pour cela
recruté quatre
techniciens de
l'insertion
professionnelle. Avoir
une équipe
départementale pour
intervenir en proximité,
glisser du social vers
l'économique, prêter
davantage attention aux
difficultés des usagers,
tels sont les mots
d'ordre de Jean-Léonce
Dupond, président de la
commission de l'action
sociale et de la santé
aux côtés de Mme
d'Ornano. Bien que très
nombreux dans ce
dispositif, les
partenaires sociaux, les
CAF, les CCAS, les Pôles
Emploi, la Commission
Locale d'Insertion, les
Régions, les Mairies et
les Associations n'en ont
pas pour autant réussi
à coordonner leurs
travaux en groupe. Le
CCAS de Blainville sur
Orne se plaint de n'avoir
pas été consulté et se
dit être mis devant le
fait accompli. Le Secours
Catholique ne sent pas
bien la place des
associations dans les
commissions et demande
une aide à la mobilité
pour les demandeurs en
formation. Mr Ecourtemer
assure qu'il y a un
représentant de chaque
association dans les
PLIES (Plan Local
d'Initiatives pour
l'Emploi dont il est le
président) et se dit
optimiste : "Il ne
faut pas parler de la
crise mais des
entreprises, celles qui
font vivre le pays et qui
investissent pour
demain".
De graves conséquences
cependant font surface :
dans un contrat d'avenir
de 26h par semaine, une
personne a perdu la CMU
et la CMU
complémentaire. Le fait
de retravailler, même à
temps partiel, fait que
la personne est dans le
circuit normal d'un
emploi et doit choisir sa
mutuelle médicale ou
s'en passer.
Mr Moal affirme qu'il
faut casser tous les
freins à la réinsertion
par une aide
personnalisée à
l'emploi et à la
formation et que tous les
obstacles seront pris en
compte. "Le RSA sur
le Calvados commence à
bien fonctionner; nous
sommes passés de 10 00
à 14 000 bénéficiaires
et nous comptons
renforcer
l'insertion".
Un retour à l'emploi qui
serait en quelque sorte
un retour à la vie pour
les chômeurs de longue
durée, "qui
s'adressent au CCAS non
pas par choix mais par
nécessité"
souligne Gilles
Déterville.
Des chômeurs qui
s'impatientent devant les
discussions et qui,
maintenant, demandent du
concret.
Martine Labonde
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