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De
notre correspondant en
Allemagne,
Aristide VIALA
Le mariage entre
l'Afrique et la France
n'auront jamais lieu ! - 8
décembre 2005-
Le mariage entre
l'Afrique et l'Europe a
échoué. Quarante cinq
ans après la tragique
colonisation, l'écart
séparant l'ancienne
métropole de l'Afrique
est assez importante pour
confirmer ce fait.
La France qui a toujours
considéré les africains
comme des frélampiers
voire des imbéciles se
rend à l'évidence que
la nouvelle génération
plus soucieuse de
l'avenir de ce continent
ne mâche pas ses mots
vis-à-vis de sa
politique envers ce
continent qu'elle a, avec
l'aide de pays voisins
européens ont appauvri.
Le grand stratège
FOCCARD, allié
indéfectible et maître
à penser de De Gaulle
s'en est bien allé,
cependant sa tactique,
celle d'imposer et de
soutenir de régimes
féroces en Afrique est
toujours en marche et
continuent de donner du
fil à retordre aux
Africains. Le réseau
foccarien dirigé par le
très controversé Chirac
s'internationalise et se
répand comme une
pandémie.
La petite Belgique qui a
eu raison de la RDC en
colonisant et en pillant
les ressources de ce pays
partage par le biais de
Louis Michel la vision
focarienne, celle
d'éterniser la dictature
en Afrique au prix du
sang. Lorsque ce colosse
blanc affirme sur les
ondes de RFI que
"les élections du
24avril au Togo se sont
déroulées dans de
bonnes conditions"
on s'aperçoit que les
politiques européens
perdent la tête et sont
en train d'aller à la
dérive en côtoyant le
non sens ; il y a lieu de
s'inquiéter lorsque ces
hommes issus des pays
dits de "grandes
démocraties tiennent de
tels propos...
Louis Michel est allé
dîner à la table de la
dictature au grand dam
des africains qui
pensaient qu'il assurera
avec bon sens et
dextérité le rôle qui
est le sien celui du
Commissaire européen.
Le malaise social qui
frappe ce continent et
qui se traduit par
l'immigration en masse
des jeunes qui parfois
n'atteignent jamais
l'autre rive est en
grande partie du à la
France. Le drame de
Mélilla, de Ceuta, ou
encore de Lampedusa dont
le gouvernement marocain
à servi d'aiguillon en
humiliant ces jeunes
innocents est le
résultat de cette
sordide politique qui
poussent les jeunes
africains issus pour la
plupart de milieux
défavorisés à tenter
l'impossible.
Les reconduites, les
déportations de ces
milliers africains
menottés ou ligotés a
été instauré par ce
même pays.(France)
Aujourd'hui, d'autres
gouvernements européens
à l'instar de
l'Allemagne, qui est
devenue championne de
cette méthode raciste et
xénophobe s'en use à
loisir.
La France n'est pas ce
pays de libertés et des
droits de l'homme,
l'Europe non plus n'est
pas ce continent où la
dignité humaine est
respectée et prônée,
l'hypocrisie et
l'indifférence
gangrènent cette
société où l'égoïsme
et l'orgueil ont eu droit
de cité.
La jeunesse africaine, du
moins actuelle instruite
et policée commence a en
avoir marre de l'attitude
de la France et de
l'Europe toute entière,
ces jeunes qui n'ont pas
tous lus Frantz Fanon ou
Césaire ne peinent pas
à montrer du doigt cette
politique inhumaine made
in Europe, ils commencent
à nourrir une certaine
aversion et une extrême
antipathie contre la
France et l'Europe qui
entretiennent la flamme
de l'impérialisme, et
qui continuent à
soutenir les dictatures
dans ce continent.
90%des africains estiment
que l'Afrique doit se
dissocier de l'Europe
pour se tourner vers
l'Asie qui est un
partenaire de longue
date. Cinquante ans
après la conférence de
Bandung, l'Asie émerge
dans bien de domaines
pendant que l'Afrique
cherche à sortir du
gouffre dans lequel la
France et ses acolytes
l'ont plongé.
À quoi sert-il
d'organiser des sommets
France-Afrique avec des
présidents mals élus,
des dictateurs de la race
de Faure, de Mugabé ou
encore de Bongo ? Que
peut-on espérer de ces
assises chapeauté par
Chirac, celui-là qui a
dit un jour que
"l'Afrique n'est
encore pas mûre pour la
démocratie" ?
Tous les maux auxquels ce
continent qui se débat
entre la dictature et le
colonialisme est en proie
trouvent son origine de
la France, ce pays qui ne
finit pas de considérer
l'Afrique comme un
réservoir et ses fils
comme des brebis
galeuses, des moins que
rien.
Cette politique du
"Blaguer-Tuer"
est obsolète, elle est
tombé en désuétude et
il faut que la France et
l'Europe s'en rendent
bien compte en révisant
leur politique en
laissant l'Afrique aux
africains au risque de
créer d'autres tensions
qu'ils ne seront pas à
même de régler.
Si l'opinion française
ou européenne ne se sent
pas concernée par les
affres de cette politique
absurde que leurs
gouvernements infligent
au peuple noir, la
jeunesse africaine se
réjouit quand même de
la réelle prise de
conscience de plusieurs
acteurs politiques
européennes qui prennent
l'initiative de dénoncer
à l'échelle mondiale ce
genre de politique
rébarbative, c'est le
cas de Francois-Xavier
Verschave (paix à son
âme) qui s'en est allé
au grand dam de
l'Afrique, de Odile
TOBNER, des centaines
d'associations, d'ONG,
avec lesquelles
l’intelligentsia
africaine éprise de
liberté et de
démocratie doivent
composer.
Le mariage entre
l'Afrique et la France ne
doit pas avoir lieu au
nom du droit des peuples
à disposer d'eux-mêmes,
au nom de l'intérêt de
l'Afrique. Pour que tous
ceci devient une
réalité, les Africains
de l'intérieur, la
diaspora africaine qui
compte en son sein de
grands intellectuels
devraient s'atteler à
cette tâche et surseoir
à leur âneries.
Aristide VIALA
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