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- POLITIQUE
FRANCAISE
De
notre correspondante à
Châtillon (92), Sylvie
LAMPE
JEUDI ROSE - 29
janvier 2009
7 heures du mat jai
des frissons
Je me lève prête à
affronter les turpitudes
des bouchons,
encombrements, vélos en
folie etc.
Au passage, je dois
déposer deux jeunes gens
à leur prépa au Lycée
Buffon, direction 15ème
à Paris
7heures 45 tout le monde
est prêt sans
enthousiasme ,
résignés.
La voiture nous indique
un 4°C peu
engageant.
Départ Châtillon vers
le 15ème donc.
Première désagréable
surprise : les bus sont
là ! toujours aussi
dangeureux dans leur
façon de déboiter comme
si leur priorité sappliquait
à toutes les voies dune
rue
Je fais Châtillon, Porte
de Versailles en 15
minutes, je cherche le
loup.
Mais où est la foule ?
les usagers aux arrêts
de bus ? les voitures qui
auraient été sorties en
catastrophe ? les velos
sauvages ? Je me pince
pour voir si je suis
réveillée :
- Rien pas darrêts
de bus surchargés, pas
de voitures survoltées,
pas de scooter, vélos,
motos féroces, pas de
klaxon
Et je vois alors tous les
vélib de la Porte de
Versailles bien rangés,
aucun ne manque à lappel.
Etrange impression, un
peu fantomatique tout
ça, je me force à
respecter tous les feux
oranges, je vais finir
par arriver en avance !
Rue de Vaugirard, idem,
excepté les bus toujours
aussi nombreux, peu dencombrements.
En état dalerte,
je mattends tôt ou
tard à être coincée :
non.
Arrivée Buffon 8heure
15. Mes deux gaillards
sont en avance. Tous les
lycéens entrent sagement
dans leur établissement
me voilà repartie pleine
dune sourde
angoisse : les
embouteillages doivent
bien être quelque part ?
La température est
remontée avec le lever
du jour et la pollution
parisienne : 0°C.
Jévite dallumer
une cigarette au cas où
la Police ferait des
excès de zèle aujourdhui,
mais même eux sont
absents aux carrefours
habituels.
Mais enfin cette grève ?
Y aurait-il un petit
décalage entre les
attentes des syndicats et
la réalité ?
Le résultat ne se fait
pas attendre, je repasse
aussi rapidement devant
la porte de Versailles,
toutes les petites
hôtesses du salon Whos
Next descendent
tranquillement du Tram
pas du tout saturé avec
leurs petites valises
passent devant les velib
toujours bien rangés
Je veux un peu de
mouvements ! de blocage !
je suis en avance !
Mon dernier espoir : le
manque de place de
parking peut être ?
Et bien non, une voiture
démarre tranquillement
de sa place sous mon nez
me laissant une
somptueuse place juste
devant mon bureau
Jeudi rose, je taime,
mais je suis en avance de
35 minutes je vais donc
travailler plus, aïe.
Les syndicats
auraient-ils trouvé le
moyen de réguler la
circulation à Paris et
de pouvoir travailler
plus pour gagner plus ?
Les syndicats à la
rescousse de ladage
de Monsieur Sarkozy :
voilà une barrière de
franchie.
Merci jadore.
Syvlie LAMPE
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