|
-
Correspondance
suisse de Shirley
WINTERS.
L'ASSASSINAT
POLITIQUE PROGRAMME DE
GERHARD ULRICH -
9 juillet 2004 -
En Suisse, toutes les
victimes des
dysfonctionnements de
l'appareil judiciaire
connaissent Gerhard
Ulrich.
Ce Robin des Bois
courageux s'est donné
pour mission d'assainir
la justice de son pays en
dénonçant publiquement
les juges qui ont manqué
à leurs devoirs de
fonction. Chevalier sans
peurs et sans reproches,
Gerhard Ulrich prend
ouvertement la défense
des petits, dénonçant
dans un langage sans
détours les failles des
dossiers qu'on lui
soumet. Cet ingénieur
zurichois de 60 ans a
raté sa vocation
d'avocat. Véritable
Guillaume Tell des temps
modernes, Gerhard Ulrich
refuse de s'incliner
devant les casquettes des
baillis du Barreau qui
oppriment ses
concitoyens.
De constitution robuste,
Gerhard Ulrich ne recule
devant aucun sacrifice,
estimant " qu'un
soldat ne doit pas
ménager son corps
". L'an dernier, il
a risqué la mort en
entamant une grève de la
faim et de la soif qui a
duré 12 jours avant
qu'il ne s'effondre.
Aujourd'hui, il
récidive. Cette fois, il
défend une jeune femme,
Damaris Keller,
condamnée sans preuves
à 18 ans de prison
ferme, suite à
l'assassinat de son mari
à Berne.
C'est sans doute le cas
le plus grave de
dysfonctionnement de
justice au sein d'Appel
au peuple, l'Association
fondée par Gerhard
Ulrich il y a 4 ans.
APPEL AU PEUPLE, c'est
aussi le cauchemar des
avocats véreux.
L'Association compte un
millier de membres qui
paient une cotisation de
Frs. 40.- par an, du
moins ceux qui le peuvent
et n'ont pas été
dévalisés pas les
procédures judiciaires.
Ceux qui ne peuvent pas
payer " prêtent
leurs jambes " pour
la distribution
systématique de
papillons jaunes - c'est
la couleur de
l'Association - dans les
boîtes à lettres des
juges et hommes de loi
concernés ainsi que de
leurs voisins.
D'autres offrent leurs
connaissances
linguistiques - le site
diffuse en 4 langues,
français, allemand,
italien et anglais - pour
traduire les documents.
Dès qu'un dossier
parvient au comité -
composé de 5 membres et
de conseillers, celui-ci
est analysé pour
déterminer s'il y a ou
non un dysfonctionnement
de la justice. Dans
l'affirmative, l'équipe
s'emploie immédiatement
à la distribution de
papillons jaunes,
organise des audits
publics, récolte des
signatures pour une
pétition et saisit les
autorités. Dans le
doute, un jury ad hoc
analyse le dossier puis
vote démocratiquement sa
défense ou son rejet.
Des bénévoles
s'occupent du site d'
APPEL AU PEUPLE qui est
actuellement l'objet
d'une censure illégale
de la part de la Juge
d'Instruction Françoise
DESSAUX-ROULET. En effet,
la liberté de la presse
est garantie en Suisse,
du moins sur le papier de
la Constitution
Fédérale. " Pour
contourner la censure
illégale, peut-on lire
sur les papillons jaunes
de http://www.c9c.net/appel-au-peuple - http://www.swissjustice.net/direct - http://www.appel-au-peuple.org , entrez via
le Site http://www.marcburdet.ch "
Le 6 juillet 2004, après
avoir pris son dernier
repas avec ses
collaborateurs, Gerhard
Ulrich a entamé sa
deuxième grève de la
faim.
Le matin, il avait été
convoqué au Tribunal
correctionnel de Nyon
pour y régler son
interminable affaire de
divorce, un divorce qu'il
a toujours souhaité
arranger à l'amiable
avec sa femme Eulalia.
Mais cette dernière s'y
est opposée. Elle a
préféré passer par
l'appareil judiciaire qui
n'a pas manqué de
s'intéresser vivement à
la fortune de Gerhard
Ulrich, estimée à plus
d'un million. L'affaire
s'est rapidement
envenimée et Eulalia a
mis le feu aux documents
personnels de Gerhard
Ulrich, provoquant sa
colère justifiée.
Ensuite, tout est allé
très vite. Gerhard
Ulrich a été expulsé
de sa propre maison pour
avoir donné un soufflet
à sa femme incendiaire
et condamné à payer des
dédommagements pour
" coups et blessures
". Aucun constat
médical n'a pu les
prouver et personne n'a
retenu l'incendie des
documents par Eulalia. De
recours en recours, la
justice a lamentablement
dérapé, puisant sans
vergogne dans les
réserves de cette poule
aux ufs d'or. Tout
au long de ce douloureux
divorce, Gerhard Ulrich a
maintes fois proposé la
paix à sa femme. Elle
n'a pas répondu. Il lui
a soumis mille et un
arrangements en dehors de
l'appareil judiciaire, de
manière à préserver
leur patrimoine commun.
Elle n'a pas donné
suite. Finalement
excédé, il a fondé
l'Association APPEL AU
PEUPLE.
Ses papillons jaunes ont
rapidement fait le tour
de la Suisse et
rencontré d'autres
victimes dans des cas
similaires. Suite à l'un
de ces papillons, un
couple de juges a
réclamé à Gerhard
Ulrich des
dédommagements - Frs.
120.000.- ! - pour "
atteinte à l'honneur
". Dame ! Il y avait
encore pas mal à
ramasser dans la
corbeille de Gerhard
Ulrich ! Une splendide
propriété habitée par
Eulalia - et elle seule -
après l'expulsion de
Gerhard Ulrich,
condamné, en plus à lui
payer une pension
alimentaire exorbitante.
Face aux rapaces de
l'appareil judiciaire,
Gerhard Ulrich a choisi,
comme beaucoup d'espèces
animales (et humaine) la
stratégie de la terre
brûlée. Ruiné par les
procédures, il a
détruit par le feu sa
part du domaine. Non pas
par vengeance comme
Eulalia a bouté le feu
à ses documents
personnels, mais pour
soustraire sa part aux
prédateurs qui
pourraient encore la
revendiquer.
Consciencieux, il a pris
toutes les précautions
pour ne mettre personne
en danger, ni les
voisins, ni les animaux.
Il a vérifié que
personne ne soit dans la
maison, pas même le
chat. Il a lui-même
appelé les pompiers dès
que le feu a pris. Il a
préservé la part
d'Eulalia et n'a brûlé
que la sienne.
Sa part de fortune partie
en fumée, il a ôté
toute prise aux juges qui
le harcelaient et ceux
qui convoitaient le butin
sont restés bredouilles.
Une faute qu'on n'a pas
pardonné à Gerhard
Ulrich. Ce 6 juillet
2004, Gerhard Ulrich n'a
même pas attendu le
jugement de la juge
Sandra ROULEAU qui l'a
condamné un peu
lourdement à 18 mois de
prison ferme,
vraissemblablement sur la
base de l'art. 221 CP.
Ce 6 juillet 2004 donc,
après avoir déversé
sur la Suisse une
nouvelle volée de 1500
papillons jaunes, Gerhard
Ulrich et ses amis ont
pris leurs "
quartiers d'été "
devant le Tribunal
Fédéral, instance
suprême du pays, selon
un plan minutieusement
mis au point depuis
longtemps. De 07 h 00 à
19 h 00, le campement est
installé devant le
Tribunal Fédéral ainsi
" assiégé ".
De 19 h 00 à 07 h 00 du
matin, le siège se fait
devant le domicile privé
d'un juge.
Parallèlement, Gerhard
Ulrich mène sa grève de
la faim pour Damaris
Keller et toutes les
victimes de l'appareil
judiciaire qu'il estime
" prises dans des
ronces "
Atteint hier par
téléphone, Gerhard
Ulrich estime "
qu'on ne s'engage pas
dans ces ronces sans
s'égratigner soi-même
mais qu'il y va du devoir
de secourir les victimes
de cet appareil
judiciaire qui, pris en
otage par les partis
politiques, ne fonctionne
plus qu'à coups de
magouilles, de copinage
et de pots-de-vin ".
Dix-huit mois de prison
ferme, ce n'est que le
début d'une lutte sans
merci entre ce Robin des
Bois et un appareil
judiciaire qui ne remplit
plus sa mission. Il reste
encore à venir le
procès d'APPEL AU PEUPLE
entamé sur plainte d'un
avocat, Paul M. qui a
trahi ses clients dans
une affaire de faux,
d'usage de faux, de
corruption, de
complicité, de racisme
et de manquements aux
devoirs de fonctions.
C'est "
l'affaire-phare " de
ce procès public sur
lequel se greffent
d'autres plaintes
d'intéressés à la
curée, procès qui doit
se tenir en automne et
sur lequel, il sera
revenu dans ces pages.
Mais pour l'instant,
devant le Tribunal
Fédéral à Lausanne, un
homme risque sa vie pour
ses concitoyens, pour son
pays, où la justice est
bafouée. Cet homme,
c'est Gerhard Ulrich,
figure emblématique et
défenseur des petits. Un
courageux héros, qui ne
craint pas de s'investir
pour une cause qui lui
tient à cur, la
justice, " car sans
justice, il n'y a pas de
paix ".
Son combat généreux est
à la mesure de la soif
de vengeance qu'il
suscite :
En ce moment, un
assassinat politique
prémédité se déroule
sous les yeux du peuple
et de l'appareil
judiciaire. Si la justice
suisse ne reconnaît pas
ses dysfonctionnements et
ne les répare pas, elle
provoquera la mort de
Gerhard Ulrich promu dès
lors au rang de héros
national. La justice
n'aura pas pour autant
réglé son problème.
Dans les rangs d'APPEL AU
PEUPLE, la relève est
assurée. Le combat est
de longue haleine, certes
et il fera des victimes.
Mais l'Histoire nous
enseigne que c'est le
peuple qui détient le
pouvoir. Il faudra
certainement une
Révolution pour que la
classe dirigeante
comprenne enfin qu'il ne
suffit pas de clamer haut
et fort le principe de la
séparation des pouvoirs
quand pouvoir judiciaire
et pouvoir politique
s'entendent en secret
pour exploiter le peuple.
Shelley WINTERS
Retour au
sommaire
ABONNEZ-VOUS
GRATUITEMENT !
ENTREZ SIMPLEMENT
VOTRE
EMAIL !
|
|
-
|
|
|
|