"JE SUIS DE TOUT
COEUR AVEC VOUS DANS LA
DETRESSE QUE VOUS
SUBISSEZ"
"I
empathize with you in the
distress you are
undergoing".
23 juillet 2010
C'est en ces termes que
Bruce Golding, Premier
Ministre de la Jamaïque
a tenu à réconforter,
dans un courrier qu'il
leur a adressé le 27 mai
2010, un couple de ses
compatriotes vivant en
Suisse, victimes, depuis
1992, de scandaleuses et
inacceptables
persécutions répétées
de la part de la justice
helvétique. Celle-ci
tente en effet par tous
les moyens, y compris les
plus illégaux,
d'étouffer une affaire
de criminalité en col
blanc impliquant deux
politiciens vaudois,
Arnold Chauvy, Président
du Grand Conseil vaudois
au moment des faits et
Michel Roulet-Chauvy,
syndic d'Etoy, auteurs de
délits d'ordre pénal
graves, commis au
détriment du couple
helvético-jamaîcain,
notamment faux dans les
titres et usage de faux
dans l'exercice d'une
fonction publique dans le
but de procurer à des
tiers un avantage
illicite.
Le couple
helvético-jamaïcain est
en effet au bénéfice
d'un Arrêt définitif,
exécutoire et entré en
force prononcé en sa
faveur par le Tribunal
administratif du Canton
de Vaud le 23 janvier
1992, Arrêt qu'il ne
parvient pas à faire
respecter.
Défendus par l'avocat
lausannois Paul Marville,
le couple a vu ce dernier
se retourner contre lui
après qu'il ait refusé
(le couple) d'être
mêlé à une affaire
d'assurance
responsabilité civile
plus que douteuse dans
laquelle Paul Marville
avait proposé à ses
clients de
"s'auto-attaquer"
sur le dos de son
assurance avec la
"collaboration"
d'un de ses confrères,
lors d'un procès
parallèle qui aurait pu,
selon lui, rapporter deux
millions de nos francs au
couple.
Ayant essuyé un refus
assez sec de la part du
couple, Paul Marville a
alors traîné Madame en
Cour correctionnelle où,
avec l'aide de ses petits
copains, il lui a
intenté un procès
irrégulier au terme
duquel elle a été
condamnée, sur
"l'intime conviction
des juges", à 9
mois de prison avec
sursis pendant 4 ans pour
calomnie qualifiée, sans
avoir eu le droit d'être
entendue ni défendue par
un avocat de son choix ou
d'avoir eu le dernier
mot, ce qui constitue un
motif absolu d'annulation
d'un procès.
Cautionné par la justice
helvétique qui veut
absolument étouffer
cette affaire entachée
de corruption, l'avocat
lausannois aurait
déclaré lors du procès
à son ex-cliente
"qu'il ne la
lâcherait pas avant de
l'avoir achevée,
moralement,
financièrement et
physiquement".
Depuis, le couple vit un
véritable calvaire.
A un tel point qu'il a
finalement saisi les
autorités jamaïcaines
qui ont immédiatement et
superbement réagi par
l'intermédiaire de leur
Premier Ministre, Mr.
Bruce Golding. D'autres
démarches sont prévues
par le biais de
l'Ambassadeur, en poste
à Genève à la Mission
Permanente de la
Jamaïque auprès des
Nations Unies et on
espère que le cas, qui
se ventile actuellement
devant la Cour
Européenne des Droits de
l'Homme à Strasbourg,
trouvera une solution
satisfaisante.
Une double nationalité
est donc un avantage
certain qui permet aux
victimes des abus du
pouvoir
juridico-politique de
s'exprimer hors des
frontières d'un pays où
la liberté d'expression
n'est nullement garantie,
afin d'alerter leurs
gouvernements respectifs
lorsque les autorités
violent systématiquement
et gravement leurs
droits, ce qui le cas
dans cette affaire où la
justice helvétique
persiste à protéger les
deux politiciens
incriminés dans des
délits relevant du CPS.
La Suisse va-t-elle enfin
cesser de persécuter le
couple et le dédommager
au lieu de le harceler
pour le faire taire ?
C'est ce qu'elle aurait
de mieux à faire. Car
après l'affaire
Polanski, l'affaire des
banques et surtout
l'affaire Kadhafi, la
Suisse, qui lèche les
bottes d'un dictateur et
verse un million et demi
pour les photos de son
rejeton qui maltraite ses
domestiques, a urgemment
besoin de redorer son
image dans le monde.
Cedric
Morgenstern
Correspondant www.fil-info-france.com
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