|
|
- Offre
n° 2
Pour découvrir un autre pays
d'Amérique centrale, cliquez sur la carte !
Cliquez ici
pour voir la
carte détaillée de Haïti
HAITI
-
- Nom officiel
- République
d'Haïti.
- Administration
- Haïti
est divisé en 9 départements : Artibonite,
Centre, Grand 'Anse, Nord, Nord-Est, Nord-Ouest,
Ouest, Sud, Sud-Est.
- Capitale
- Port-au-Prince.
- Chronologie
politique
1910-1934 : Occupation
d'Haïti par les Etats-Unis.
1957-1971 : Dictature de François Duvalier dit
"Papa Doc".
1971 : Son fils Jean-Claude Duvalier dit
"Baby Doc" lui succède.
7 février 1986 : Jean-Claude Duvalier part
en exil en France. Le général Henri Namphy,
commandant en chef de l'armée, dirige le pays.
29 mars 1987 : Les premières élections
libres depuis 1957 sont annulées le jour du
scrutin en raison de brutalités.
17 janvier 1988 : Les élections sont
truquées par les militaires. Leslie Manigat
devient président de la République avec 59 %
des suffrages.
19 juin 1988 : Le général Henri Namphy
renverse Leslie Manigat.
17 septembre 1988 : Le général Henri Namphy
est renversé par le général Prosper Avril.
2 avril 1989 : Tentative de coup d'Etat
contre Prosper Avril.
10 mars 1990 : Prosper Avril quitte le
pouvoir après de violentes manifestations et se
réfugie en Floride aux Etats-Unis.
13 mars 1990 : Madame Hertha Pascal
Trouillot est désignée par la Cour de cassation
et devient président provisoire d'Haïti.
12 décembre 1990 : Le père Jean-Bertrand
Arisitide il remporte l'élection présidentielle
avec 67,48 % des voix, contre le candidat de
centre-droit Marc Bazin, ancien fonctionnaire de
la Banque mondiale qui avait les faveurs des
Etats-Unis. Jean-Bertrand Aristide est investi
président le 7 février 1991.
6 janvier 1991 : Roger Lafontant, ancien
chef de la milice des "Tontons
macoutes", au service de Jean-Claude
Duvalier, tente de prendre le pouvoir.
30 septembre 1991 : Un coup d'Etat militaire
destitue Jean-Bertrand Aristide qui est contraint
à l'exil au Venezuela et ensuite aux Etats-Unis.
Le commandant en chef de l'Armée, le lieutenant
général Raoul Cédras, prend le pouvoir. Les
Etats-Unis décrètent des sanctions contre
Haïti en exigeant le retour de la démocratie.
Le Conseil de sécurité de l'ONU décrète un
embargo contre Haïti en juin 1993. Il durera 3
ans.
7 octobre 1991 : Le parlement destitue le
père Aristide et élit Joseph Nérette
président par intérim.
Février 1992 : Joseph Nérette rejette un
accord conclu entre Jean-Bertrand Aristide et des
parlementaires visant au retour du président
élu.
3 juillet 1993 : Le général Raoul Cédras
signe avec le père Aristide à Gouvernors
Island, à New York, un accord qui prévoit le
rétablissement de la démocratie et le retour du
président élu le 30 octobre 1993.
11 octobre 1993 : Les partisans de la junte
militaire empêchent le débarquement dune
mission de lONU chargée de préparer le
retour de Jean-Bertrand Aristide.
11 mai 1994 : La junte militaire désigne
Emile Jonassaint, ancien président de la Cour de
cassation, comme président provisoire.
22 mai 1994 : L'ONU impose un embargo
total sur Haïti.
31 juillet 1994 : L'ONU autorise les
Etats-Unis à employer "tous les
moyens" pour permettre le retour du
président élu, Jean-Bertrand Aristide.
18 septembre 1994 : Lancien président
américain Jimmy Carter conclut un accord avec la
junte militaire qui prévoit le départ à la
retraite des putschistes avant le 15 octobre et
ladoption dune loi damnistie.
Le 19 septembre 1994, les forces américaines,
qui composent lopération "Soutenir la
démocratie" débarquent pacifiquement à
Haïti.
29 septembre 1994 : L'ONU lève les sanctions
contre Haïti.
7 ocobre 1994 : Le parlement adopte une loi
d'amnistie.
15 octobre 1994 : Protégé par des
militaires américains, Jean-Bertrand Aristide
revient en Haiti.
17 septembre 1995 : Le parti Lavalas du
président Aristide remporte les élections
législatives boycottées par lopposition
qui dénonce des irrégularités lors du premier
tour.
5 décembre 1995 : Le poulain de Jean-Bertrand
Arisitide, René Garcia Préval, ancien premier
ministre, remporte l'élection présidentielle,
le président sortant ne pouvant briguer un
second mandat.
Novembre 1996 : Jean-Bertrand Aristide
fonde un nouveau parti politique, "Pati
Fanmi Lavalas". Les candidats de ce parti
remportent les élections du 21 mai 2000.
L'opposition crie à la fraude massive.
26 novembre 2000 : Jean-Bertrand Aristide
remporte lélection présidentielle avec
91,7 % des voix, mais avec seulement 5 % de
participation. Lopposition a boycotté le
scrutin, réprouvant ainsi les fraudes
électorales survenues lors des élections
législatives.
Samedi 13 décembre 2003 : Plusieurs
milliers d'étudiants et l'opposition manifestent
depuis plus de 3 jours pour demander la
démission du président Jean-Bertrand Aristide.
Des partisans du président haïtien ont
organisé des manifestations parallèles. Des
affrontements violents ont éclaté entre
partisans et opposants au président Aristide. Un
passant a été tué par balle, 25 autres
personnes ont été blessées par des partisans
de Jean-Bertrand Aristide. La ministre de
l'Education, Marie Carmel Austin, a donné sa
démission à la suite de ces violences.
Plusieurs radios indépendantes ont repris leurs
émissions sous protection de la police. Elles
avaient cessé d'émettre après avoir reçu des
menaces de mort. Source : Fil-info-France
Mardi 23 décembre 2003 : Un
inspecteur de la police nationale a démissionné
vendredi soir dénonçant la situation au sein de
la police et affirmant : " la Police
nationale est infestée de tueurs à gages et de
bandits, dont la présence a été imposée par
la présidence du pays." C'est la première
démission publique d'un policier depuis le 5
décembre, date où la police était intervenue
violemment contre les manifestations des
étudiants qui demandaient la démission du
président Jean-Bertrand Aristide. ** Un homme a
été abattu lundi à Port-au-Prince par la
police anti-émeute au cours d'une importante
manifestation demandant la démission du
président Aristide. Source : Fil-info-France
Vendredi 2 janvier 2004 : Lors de la
commémoration du 200ème anniversaire de
l'indépendance de l'île (colonisée par la
France), plusieurs dizaines de milliers de
personnes ont manifesté pour demander la
démission du président Aristide. Haïti est
l'un des pays les plus pauvres du monde avec un
taux de chômage de 70 %. L'opposition accuse le
président Jean-Bertrand Aristide, premier
président élu démocratiquement en 1990, de
corruption et de détournement de fonds.
Jean-Bertrand Aristide avait été chassé du
pouvoir le 30 septembre 1991 par le général
Cédras. Il s'était réfugié au Vénézuela
puis avait obtenu l'asile politique aux
Etats-Unis. Il avait repris le pouvoir en 1994
grâce à l'aide des Etats-Unis et de l'ONU. Source :
Fil-info-France
Mercredi 14 janvier 2004 : Le mandat
des 83 membres de la Chambre des députés et des
deux-tiers des 27 sénateurs a échu lundi à
minuit. Il n'a pu être renouvelé, des
élections n'ayant pu être organisées suite à
la crise politique qui paralyse le pays depuis
les dernières législatives de mai 2000
contestées par l'opposition. Plusieurs milliers
de personnes ont manifesté lundi pacifiquement
à Port-au-Prince pour demander la démission du
président Aristide. Présent au sommet de l'OEA
à Monterrey au Mexique, le président Aristide
s'est engagé à "organiser des élections
législatives dans les 6 prochains mois". Source :
Fil-info-France
Lundi 9 février 2004 : Les forces
de police ont tenté de reprendre la ville des
Gonaïves, la quatrième ville du pays, en état
d'insurrection depuis jeudi. De violents
affrontements ont opposé les membres du Front de
Résistance, opposants au président Aristide et
la police. 14 policiers auraient été tués. Le
nombre de blessés reste indéterminé et la
situation très confuse. Source :
Fil-info-France
Mardi 10 février 2004 : Les
opposants au président Aristide se sont emparés
de 9 villes du pays. Selon un bilan hospitalier
provisoire au moins 40 personnes ont été tuées
depuis jeudi, date du début de l'insurrection
qui a débuté par la ville des Gonaïves. La
France et l'ONU ont appelé à un arrêt des
violences. Source : Fil-info-France
Vendredi 13 février 2004 : Les
partisans du président Aristide ont érigé des
barricades et enflammé des pneus dans la
capitale Port-au-Prince pour empêcher une
manifestation des opposants au président qui a
été finalement annulée dans "la crainte
d'escalade". 49 personnes ont trouvé la
mort en une semaine de violences. Dans une
conférence de presse, le président Aristide a
réaffirmé qu'il ne "quitterait le Palais
que le 7 février 2006", date de la fin de
son mandat. Source : Fil-info-France
Jeudi 19 février 2004 : Le premier
ministre Yvon Neptune a demandé à la
communauté internationale d'intervenir en
Haïti. L'insurrection a gagné une bonne partie
du pays. L'ambassadeur américain à
Port-au-Prince a d'ores et déjà indiqué que
les Etats-Unis "ne reconnaîtront pas en
Haïti un gouvernement qui aurait pris le pouvoir
par la force". Source : Fil-info-France
Mardi 24 février 2004 : Alors que
le président Aristide a accepté le plan
international de réglement de la crise politique
tout en refusant catégoriquement de négocier
avec les "insurgés", l'opposition a
présenté un contre plan demandant le départ du
président haïtien avant le 18 mars 2004. Le
plan international prévoit la nomination d'un
premier ministre" neutre et indépendant
jouissant de la confiance de la population"
Jean-Bertrand Aristide resterait chef de l'Etat
jusqu'à la fin de son mandat, en février 2006,
s'il accepte d'entreprendre de profondes
réformes. ** Les insurgés ont pris le
commissariat de la ville de Mirebalais, à une
cinquantaine de km à l'est de Port-au-Prince. Guy Philippe le
commandant en chef des insurgés (voir notre édition du 21 février 2004) affirme
qu'il "sera dans la capitale avant 2 ou 3
jours si le président Aristide ne quitte pas le
pouvoir". ** Après les Etats-Unis, la
France a demandé à ses ressortissants "non
indispensables" de quitter sans délai le
pays. Une cinquantaine de "Marines"
américains ont débarqué lundi à
Port-au-Prince pour protéger l'ambassade des
Etats-Unis. Source : Fil-info-France
Lundi 1er mars 2004 : Le
président Aristide a démissionné "pour
éviter un bain de sang" et a quitté le
pays pour se réfugier en République
dominicaine. Les autorités dominicaines ont
démenti cette information. Il compterait
demander l'asile politique au Maroc, Taïwan ou
au Panama. Le président de la Cour suprême
d'Haïti, Boniface Alexandre, a annoncé qu'il
assurait l'intérim de la présidence à la suite
du départ de Jean-Bertrand Aristide, comme le
stipule la Constitution. Le Parlement doit
maintenant approuver l'intérim. Rappelons
toutefois que le mandat des 83 membres de la
Chambre des députés et des deux-tiers des 27
sénateurs était arrivé à terme le 12 janvier
2004 à minuit. Il n'a pu être renouvelé, des
élections n'ayant pu être organisées suite à
la crise politique qui paralyse le pays depuis
les dernières législatives de mai 2000
contestées par l'opposition. James Foley,
ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, a
indiqué dimanche que "des forces militaires
internationales, américaines notamment, vont
arriver rapidement en Haïti pour commencer à
restaurer un sentiment de sécurité". La
capitale est livrée à des bandes de pillards et
les opposants et partisans du président Aristide
s'affrontent. Il y aurait au moins 5 morts et de
nombreux blessés. Des troupes canadiennes ont
pris le contrôle de l'aéroport de
Port-au-Prince dans le cadre d'une opération de
restauration de la sécurité dans cette zone. Le
président américain Bush a ordonné l'envoi
d'un contingent de Marines, premiers éléments
d'une force multinationale pour aider au
rétablissement de l'ordre. Washington a demandé
également une réunion urgente du Conseil de
Sécurité de l'ONU pour voter une résolution
visant à un "soutien international pour une
transition pacifique." Source :
Fil-info-France
Jeudi 4 mars 2004 : Des
affrontements ont opposé mercredi des partisans
et des opposants au président Aristide dans un
bidonville de Port-au-Prince. Selon des
journalistes présents sur place il y aurait eu
une trentaine de morts depuis dimanche. Les
soldats américains ont débuté leurs
opérations de restauration de l'ordre en
arrêtant des rebelles qui pourchassaient des
partisans du président Aristide. Le commandant
en chef des insurgés, Guy Philippe, qui s'est
proclamé "chef militaire d'Haïti", a
annoncé que ses troupes allaient déposer leurs
armes. Plusieurs centaines de personnes
favorables au président haïtien en exil ont
manifesté devant le palais présidentiel
protégé par les forces américaines demandant
"le retour d'Aristide". ** Le premier
ministre Yvon Neptune, proche du président
Aristide, a annoncé mercredi l'instauration de
l'état d'urgence dans tout le pays en raison
"de nombreux groupes illégaux (qui) sèment
la terreur dans la capitale sous le fallacieux
prétexte de porter secours à la police
nationale qu'ils veulent en fait humilier et
démobiliser" ajoutant que depuis le départ
en exil du président Jean Bernard Aristide,
"des actes de vandalisme et de pillage tant
de résidences privées que de biens appartenant
à l'Etat ont été évalués à plus de 300
millions de dollars". Source :
Fil-info-France
Mardi 9 mars 2004 : Alors que
les bandes de pilleurs continuent d'écumer la
capitale Port-au-Prince, en s'en prenant
notamment à une zone industrielle où tout a
été emporté, Boniface Alexandre, le président
de la Cour suprême chargé d'assurer la
présidence provisoire du pays, selon la
constitution, a été officiellement investi
lundi dans ces fonctions. Source :
Fil-info-France
Jeudi 11 mars 2004 : Le Conseil
des Sages, formé de 7 représentants de
plusieurs secteurs de la société haïtienne, a
désigné mardi au poste de premier ministre,
Gérard Latortue (69 ans). Il succède à Yvon
Neptune. Avocat et économiste qui a occupé le
poste de ministre des Affaires étrangères sous
la présidence de Leslie Manigat, il a quitté
Haïti lorsque Leslie Manigat a été renversé
par un coup d'Etat militaire en 1988. Il vit
depuis en exil à Miami, aux Etats-Unis où il
travaille comme "consultant
d'affaires". ** 2
Haïtiens ont été abattus à Port-au-Prince
dans la nuit de mardi à mercredi par les soldats
américains qui, selon un porte-parole militaire,
ont "répliqué à des tirs hostiles". Source :
Fil-info-France
Mardi 16 mars 2004 : Dès
l'arrivée du président Aristide en Jamaïque,
le nouveau premier-ministre Gérard Latortue a
gelé ses relations diplomatiques avec la
Jamaïque et a rappelé l'ambassadeur d'Haïti à
Kingston. ** Un soldat américain a
été blessé par des tirs au cours d'une
patrouille à Port-au-Prince. Ses jours ne
seraient pas en danger selon un communiqué
militaire. Source : Fil-info-France
Samedi 1er mai 2004 : Le Conseil
de sécurité de l'ONU a voté vendredi à
l'unanimité une résolution qui prévoit la
création d'une force de paix pour Haïti, la
Mission des Nations Unies pour la stabilisation
en Haïti (MINUSTAH) pour une période de 6 mois.
Elle comprendra 6 700 militaires et 1 622
policiers civils qui devront remplacer les
troupes étrangères déployées depuis début
mars et sera déployée le 1er juin 2004. Source :
Fil-info-France
Mercredi 2 juin 2004 : L'ONU a
officiellement pris mardi le relais de la force intérimaire (FIMH) dirigée
par les Etats-Unis, déployée après le départ
le 29 février 2004 de l'ex-président Jean
Bertrand Aristide. Les Casques bleus de Mission
de stabilisation de l'ONU en Haïti (MINUSTAH) ne seront
pas opérationnels avant fin juin 2004. Le PAM (Programme
Alimentaire Mondial) a lancé un appel d'urgence
d'aide à 10 000 familles après l'arrêt des
vols d'hélicoptères de la force multinationale
chargés d'apporter une aide de première urgence
aux populations touchées par les inondations. Source :
Fil-info-France
Lundi 27 septembre 2004 : Une semaine
après le passage de la tempête tropicale
Jeanne, de nombreux quartiers des Gonaïves, dans
le nord-ouest de l'île sont encore inondés et
la plupart des habitants n'ont pas encore reçu
d'aide humanitaire. La Protection civile fait
état d'au moins 1 300 morts, plus de 1 000
disparus et 3 000 blessés. Source :
Fil-info-France
Lundi 15 novembre 2004 : Le Premier
ministre Gérard Latortue a annoncé que son pays
allait lancer un mandat d'arrêt international
contre l'ancien président Jean-Bertrand Aristide en exil en
Afrique du Sud. Il est soupçonné de
détournements de fonds et d'être l'auteur d'un
certain nombre de meurtres à caractère
politique. Sous la pression d'une insurrection
armée et des Etats-Unis, de la France et du
Canada, Jean Bertrand Aristide avait
démissionné de la présidence et fui son pays
le 29 février 2004. Ses partisans en Haïti
continuent de réclamer son retour. Source :
Fil-info-France
Mardi 1er mars 2005 : La police a
ouvert le feu lundi à Port-au-Prince, la
capitale, sur une foule d'environ 2 000 personnes
favorables au Président Jean-Bertrand Aristide qui
défilaient pour marquer le premier anniversaire
du départ en exil forcé de l'ancien président
haïtien. 2 personnes ont été tuées et près
d'une dizaine blessées. Plusieurs centaines de
casques bleus péruviens et brésiliens
encadraient la manifestation. Le commandant
Carols Chugs Brag, porte-parole de la mission de
l'ONU en Haïti, conduite par le Brésil, a
déclaré : "Cela semblait pacifique, mais
pour une raison que nous ignorons la police
haïtienne est arrivée et a décidé de
disperser la manifestation". Source :
Fil-info-France
Mercredi 1er juin 2005 : Paul-Henri
Mourral, le consul honoraire français au
Cap-Haïtien reconduit dans ses fonctions pour un
mandat de 5 ans le 20 octobre 2002, a été
abattu mardi à Port-au-Prince, la capitale alors
qu'il circulait en voiture près de l'aéroport
quand il a été atteint de plusieurs balles à
l'abdomen. Transporté à l'hôpital et opéré,
il a succombé à ses blessures. **
Des inconnus ont ouvert le feu mardi
dans le centre de Port-au-Prince, la capitale, et
lancé des cocktails molotov sur un marché
couvert, faisant 2 morts. Selon la police, il
s'agirait de partisans de l'ancien président
Jean Bertrand Aristide qui répondaient à une
opération de police dans le plus grand
bidonville de Port-au-Prince (300 000 habitants)
au cours de laquelle un membre de leur groupe a
été tué. ** Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé
jusqu'au 24 juin 2005 le mandat de la MINUSTAH, qui doit
expirer ce mercredi, 1er juin 2005. Source :
Fil-info-France
Samedi 5 novembre 2005 : Une plainte
a été déposée mercredi devant un tribunal
fédéral de Miami en Floride (Etats-Unis) par le
gouvernement haïtien à l'encontre de
l'ex-président Jean-Bertrand Aristide, qui vit
en exil en Afrique du Sud. L'ancien président
est accusé du détournement de fonds publics
d'un montant de 16 millions de dollars, de 2001
à 2004, au profit de sa famille, "d'avoir
pillé le Trésor Public", "volé des
revenus appartenant à la compagnie
téléphonique nationale haïtienne", et
"d'avoir encouragé, protéger, participé
et profité d'un trafic de drogue illégal en
Haïti et via Haïti". Source :
Fil-info-France
Samedi 31 décembre 2005 : Le
président du Conseil électoral provisoire
(CEP), Max Mathurin, a annoncé vendredi le
report des élections présidentielle et
parlementaires qui devaient se tenir le 8 janvier
2006. C'est la quatrième fois qu'elles sont
reportées. Source : Fil-info-France
Mercredi 8 février 2006 : 3,5
millions d'électeurs inscrits sur les listes
devaient élire, mardi 7 février 2006, leur
président et renouveler leur parlement. 34
candidats étaient en lice pour la
présidentielle, le favori étant l'ancien
président, au pouvoir de 1995 à 2000, René
Préval, partisan de l'ancien président en exil,
Jean-Bertrand Aristide. La date
des élections avait été repoussée 4 fois. 9
500 militaires et policiers de l'ONU ont été
mobilisés pour surveiller le scrutin, qui selon
un responsable, était mal organisé. 2 personnes
ont été tuées dans un mouvement de foule de
personnes se pressant de se rendre aux urnes. Source :
Fil-info-France
Jeudi 16 février 2006 : La
commission électorale a décidé, mercredi 15
février 2006 de suspendre le décompte des voix
et d'enquêter, à la demande du candidat René
Préval, sorti vainqueur des urnes après le
dépouillement de 90 % des bulletins avec 48,7 %
des voix, sur des "fraudes
présumées". Des milliers de personnes ont
manifesté pour la deuxième journée
consécutive à Port-au-Prince la capitale,
après la découverte de bulletins retrouvés
brûlés mardi 14 février 2006 dans une
décharge. Source : Fil-info-France
Lundi 24 avril 2006 : Les
élections législatives qui se sont déroulées
vendredi 21 avril 2006 ont été marquées par la
violence. Dans l'Artibonite, un homme a été
tué par balles lors d'une rixe partisans rivaux.
Les résultats ne devraient pas être connus
avant le 28 avril 2006. Source :
Fil-info-France
Lundi 15 mai 2006 : Le nouveau
président, René Préval, 63 ans, a prêté
serment dimanche 14 mai 2006 à Port-au-Prince la
capitale, pour un nouveau mandat de 5 ans, au
cours d'une cérémonie devant le Parlement, qui
a réuni plusieurs personnalités étrangères
dont le vice-président brésilien José Alencar
et Jeb Bush, gouverneur de Floride et frère du
président américain. 4 500 hommes de la police
haïtienne et de Casques bleus de la Mission de
l'ONU en Haïti (MINUSTAH, Mission
des Nations Unies pour la Stabilisation en
Haïti) avaient été déployés pour assurer la
sécurité. Quelques heures avant la cérémonie
d'investiture, une émeute a éclaté dans la
prison de Port-au-Prince, située à environ 800
mètres du Parlement. Les détenus sont montés
sur le toit et tiré des coups de feu. La police
a encerclé le bâtiment. Aucune information n'a
été donnée quant à la suite de la mutinerie
et le nombre de victimes. Source :
Fil-info-France
Samedi 27 mai 2006 : Le
Parlement a confirmé par 79 voix pour, et 2
abstentions, sur les 99 sièges que compte la
Chambre des députés, Jacques Edouard Alexis au poste
de premier ministre. Source : Fil-info-France
Vendredi 28 juillet 2006 : Yvon Neptune,
lancien Premier ministre du président
déchu Jean-Bertrand Aristide, en
détention provisoire depuis le 24 juin 2004,
accusé davoir organisé et ordonné
lexécution d'une cinquantaine d'opposants
dAristide en février 2004 dans la ville de
St Marc, 2 semaines avant la démission de ce
dernier et son départ en exil, a été libéré
jeudi 27 juillet 2006 sans jugement. Yvon Neptune
avait entamé plusieurs grèves de la faim pour
dénoncer son arrestation "politiquement
motivée". La mission de stabilisation de
l'ONU en Haïti (MINUSTAH) a
indiqué dans un communiqué qu'Yvon Neptune
"est actuellement soigné par les médecins
des Nations unies en Haïti" ajoutant :
"L'état de santé de M. Neptune, qui a
dramatiquement décliné durant sa détention,
demeure sérieusement préoccupant. Il est en ce
moment sous la supervision médicale des équipes
de soins des Nations unies en Haïti et le
restera jusqu'à ce que son état de santé lui
permette de retourner dans sa famille". Source :
Fil-info-France
-
- Climat
- Tropical,
semi-aride. Les montagnes de l'est de l'île font
barrière aux vents alizés.
- Code ISO
- HT
- Devise nationale
- L'Union
fait la force.
- Drapeau
- Economie
- Café,
canne à sucre, bananes. Bauxite.
- Fête nationale
- 1er
janvier (1804, indépendance)
- Langue officielle
- Français
et créole.
- Liens
- Le Palais National d'Haïti
- Biographie du Président
Jean-Bertrand Aristide
- Banque de
la République d'Haïti
- La Secrétairie d'Etat au tourisme
de la République d'Haïti (site
officiel)
- MHAVE, Ministère
des Haïtiens vivant à l'étranger
- L'Ambassade de France en Haïti
- Répertoire des entreprises en
Haïti
- Haïti-référence : un guide de
référence sur Haïti. Pour découvrir à fond
ce pays...
- La Toile d'Haïti,
répertoire complet des sites d'Haïti
- Haïti Central, héberge
plus de 1000 sites haïtiens
- Haïti, pays des
contrastes
- Découvrez Haïti :
histoire, culture, musique, peinture, religion,
etc.
- Le site de la communauté haïtienne
de Suisse : culture, politique,
histoire, etc.
- Médias
- AHP, Agence
Haïtienne de Presse
- Haïti
Globe (en anglais)
- Haïtian Times (en
anglais)
- Haïti Press Network, Actualité
haïtienne
- Haïti en marche, toute
l'actualité en Haïti
- Haïti Progrès, le
journal qui offre une alternative
- Haïti Info, revue de
presse internationale sur Haïti. Toute
l'actualité.
- Radio Métropole
- Offre
n° 3
Monnaie
- Gourde.
- Partis politiques
- ALAH
: Alliance pour la Libération et l'Avancement
d'Haïti
- RDNP
: Rassemblement des Démocrates Nationaux
Progressistes
- KID :
Parti Konvansyon Inite Demokratik
- PDCH
: Parti Démocratique Chrétien Haïtien
- PADEM
: Parti Démocratique Haïtien
- MDN :
Mobilisation pour le développement National
- Population
- Haïtiens.
- 7,0
millions d'habitants.
- Noirs
(95 %), Blancs et Mulâtres (5 %).
- Principales
villes
- Port-au-Prince,
Cap Haïtien, Jacmel, Jérémie, Hinche,
Gonaïves.
- Offre
n° 4
Religion
- Catholique
romain (80 %), Protestant (16 % dont Baptistes 10
%, Pentecôtistes 4 %, Adventistes 1 %, autres 1
%), aucun (1 %), autre (3 %). Près de 80 % de la
population pratiquent des rites vaudous (1 %)
- Situation
géographique
- Le
plus pauvre des pays des Amériques. Situé dans
l'archipel des Grandes Antilles, il occupe la
partie ouest de l'île d'Hispaniola. Frontières
avec la République
Dominicaine.
- Statut
- Gouvernement
élu.
- Président
: Michel Martelly (depuis le 14 mai 2011).
Premier ministre : Laurent Lamothe (depuis le 16
mai 2012). Jean-Bertrand Aristide (au pouvoir
depuis le 7 février 2001) a démissionné le 1er
mars 2004 suite à la pression populaire et est
parti en exil.
- Superficie
- 27
750 km2
- Webcam
- Aucune
webcam n'a pu encore être trouvée.
- (Voir
également l'espace webcam)
- A lire
- Haiti
n'existe pas : 1804-2004, deux cents ans de
solitude de Christophe Wargny
Haïti,
1804-2004 : Entre mythes et et réalités de Yves
Saint-Gérard
Haïti et
la France : Rapport à Dominique à Dominique de
Villepin, ministre des Affaires étrangères de Régis
Debray, Collectif
Offre n° 5
|