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- CAMEROUN
-
- Nom officiel
- République
du Cameroun.
- Administration
- Le
Cameroun est divisé en 10
provinces : Adamaoua, Centre, Est, Extreme-Nord,
Littoral, Nord, Nord-Ouest, Ouest, Sud,
Sud-Ouest.
Capitale
- Yaoundé
- Chronologie
politique
Copyright
www.fil-info-france.com
12 juillet 1884 : Protectorat allemand.
Jusqu'en 1907: Les Allemands vont explorer
le Cameroun et délimiter ses frontières en
passant des accords avec la France et
l'Angleterre.
1914 - 1918 : Seconde guerre mondiale :
les Allemands sont attaqués au Cameroun ; au sud
par les Français et les Belges, à Douala par
les Français et les Anglais, au nord par les
Anglais. Ils se réfugient en Guinée
équatoriale.
10 juillet 1919 : La Société des Nations
confie à la France et à l'Angleterre le mandat
d'administrer le Cameroun en deux territoires
distincts.
1940 : Les Allemands envahissent la France.
Le 27 août 1940, le Cameroun se rallie au
général De Gaulle. Des Camerounais s'engagent
pour la libération de la France sous la conduite
du général Leclerc.
1939 - 45 : Le Cameroun manifeste sa volonté de
devenir indépendant.
25 octobre 1946 : Création de ARCAM
(Assemblée Représentative du Cameroun).
1948 : Ruben Um Nyobe, qui veut
l'indépendance et dénonce la colonisation,
lance l'Union des Populations Camerounaises
(UPC). Il crée des syndicats qu'il fédère en
unions syndicales régionales puissances qui
lancent des grèves.
1952 : L'ARCAM est remplacée par l'ATCAM
(Assemblée Territoriale du Cameroun).
Décembre 1952 : Ruben Um Nyobe se rend à
New York où il prononce un réquisitoire contre
la France à l'Organisation des Nations Unies
(ONU) devant la commission de tutelle. Dans ce
réquisitoire, il démontre que la France
administre le Cameroun de la même façon que ses
propres colonies, avec l'intention d'incorporer
dans l'empire français alors que le Cameroun est
une pupille de l'ONU qui en a seulement confié
la tutelle à la France. Il dénonce les lenteurs
de la France pour mettre en place les réformes
politiques au Cameroun.
18 avril 1955 : Le domicile de Ruben Um
Nyobe est attaqué par la police. Sa femme et une
vingtaine de ses partisans sont pris en otage par
la police. Ruben Um Nyobe se réfugie alors à
Boumyebel, son village natal.
22 mai 1955 : Les autorités interdisent
une réunion de l'UPC à Mbanga. L'UPC maintient
son rassemblement. La police intervient.
26 mai 1955 : Le Gouverneur Roland Pré
fait venir les forces françaises stationnées au
Congo. L'insurrection à Douala est matée. La
répression française fait 10 000 morts.
13 juillet 1955 : L'UPC et toutes ses
organisations annexes sont interdites.
Décembre 1956 : Ruben Um Nyobe prend le
maquis.
Septembre 1958 : La loi d'amnistie, votée
le 17 Février 1958, ne s'appliquant qu'aux actes
commis avant le 2 janvier 1956, Ruben Um Nyobe
entre dans la clandestinité et poursuit ses
activités politiques et armées. Il est abattu
le 13 septembre 1958 par une patrouille
française. Son corps sera ensuite exposé au
public.
13 décembre 1956 : Création de l'ALCAM
(Assemblée Législative du Cameroun).
10 mai 1957 : Le Cameroun d'expression
française devient un Etat autonome (avec un
gouvernement, un hymne , un drapeau et une
devise) avec pour Premier Ministre André Marie
Mbida.
1er janvier 1960 : Le Cameroun français
devient indépendant avec une scission avec le
Cameroun britannique. Le nord fusionne avec le
Nigeria et le sud avec le Cameroun français.
5 mai 1960 : Ahmadou Ahidjo est élu
Président de la République.
11 février 1961 : Référendum
d'autodétermination pour la colonie britannique
: le Nord, principalement musulman, choisit
d'intégrer le Nigeria ; le Sud, principalement
chrétien, choisit de rejoindre la République du
Cameroun pour former la République fédérale du
Cameroun.
14 août 1961 : Adoption de la Constitution
fédérale.
1er octobre 1961 : La république du Cameroun
devient république fédérale du Cameroun avec
deux Etats : le Cameroun oriental ayant pour
capitale Yaoundé et le Cameroun occidental qui a
pour capitale Buéa.
1962 : Le franc CFA devient la monnaie
officielle du pays.
23 mars 1965 : Réélection d'Ahmadou
Ahidjo.
1er septembre 1966 : Création de l'Union
Nationale Camerounaise qui regroupe les partis
politiques légaux. Ce parti est dirigé par
Ahmadou Ahidjo. Régime de parti unique.
28 mars 1970 : Victoire d'Ahmadou Ahidjo
à l'élection présidentielle pour un 3ème
mandat.
20 mai 1972 : Suite à un référendum,
la république fédérale du Cameroun devient
république unie du Cameroun.
4 novembre 1982 : Démission du président
Ahmadou Ahidjo au pouvoir depuis le 1er janvier
1960, officiellement pour raisons de santé et
est remplacé par le premier ministre, Paul Biya,
en poste depuis 1975.
20 mai 1983 : Tentative de coup d'Etat
fomentée par des proches de l'ancien président
Ahmadou Ahidjo.
18 juin 1983 : Nouvelle tentative de coup
d'Etat fomentée par des proches d'Ahmadou
Ahidjo.
Juillet 1983 : Ahmadou Ahidjo est
contraint à l'exil.
22 août 1983 : Tentative de coup d'Etat.
4 février 1984 : La République unie du
Cameroun devient République du Cameroun.
28 février 1984 : Le président Ahmadou
Ahidjo est condamné à mort par contumace par le
tribunal militaire de Yaoundé pour tentative de
coup d'Etat. Il s'exile au Sénégal où il y
mourra le 30 novembre 1989. Le président Paul
Biya est réélu président avec 99 % des voix.
24 mars 1984 : L' UNC est remplacée par
le Rassemblement Démocratique du Peuple
Camerounais (RDPC).
21 août 1986 : Eruption de gaz toxiques au
lac Nyos qui fait près 1746 morts.
24 avril 1988 : Réélection de Paul Biya
pour un second mandat.
30 novembre 1989 : Décès de l'ancien
président Ahmadou Ahidjo.
26 mai 1990 : Création du Front social
démocrate (SDF) par John Fru Ndi.
5 décembre 1990 : Le parlement vote une loi
instituant le multipartisme.
Avril 1991 : Création du poste de
Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
conformément à la loi portant révision
constitutionnelle du 23 avril 1991.
25 avril 1991 : Sadou Hayatou est nommé
premier ministre.
Juin 1991 : Paul Biya refuse la conférence
nationale.
Septembre 1991 : Emeutes dans tout le pays
qui ont fait une trentaine de morts en 2 mois.
Paul Biya déploie l'armée dans 7 des 10
provinces du Cameroun.
1er mars 1992 : Premières élections
législatives libres qui voient la victoire du
parti de Paul Biya, le Rassemblement
Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). La
participation a été de 60,6 %.
9 avril 1992 : Simon Achidi Achu,
anglophone, est nommé premier ministre en
remplacement de Sadou Hayatou.
11 octobre 1992 : Première élection
présidentielle pluraliste de l'histoire du pays.
Paul Biya, au pouvoir depuis novembre 1982,
remporte le scrutin face à l'anglophone, John
Fru Ndi. L'opposition conteste les résultats.
29 mars 1994 : Le Cameroun saisit la Cour
internationale de justice sur la souveraineté
sur la péninsule de Bakassi, riche en pétrole
et en poissons, contestée par le Nigeria.
1er novembre 1995 : Adhésion du Cameroun au
Commonwealth.
18 janvier 1996 : Nouvelle loi
constitutionnelle qui révise la loi fondamentale
de juin 1972 et instaure un régime semi
présidentiel, crée un sénat et limite la
durée du mandat présidentiel à 7 ans,
renouvelable une seule fois.
Janvier-mai 1996 : Affrontements entre le
Cameroun et le Nigeria à propos de la péninsule
de Bakassi. Les deux pays finissent par accepter
une médiation de l'ONU.
19 septembre 1996 : Peter Mafany Musonge est
nomm premier ministre.
17 mai 1997 : Elections législatives
remportées par le RDPC.
12 octobre 1997 : Paul Biya remporte
l'élection présidentielle et entame un 4ème
mandat ; élection boycottée par les principaux
partis de l'opposition.
Mardi 30 septembre 2003 : A
l'occasion de la célébration le 1er octobre de
la réunification, en 1961, du Cameroun
francophone au Cameroun anglophone, le
gouvernement a interdit, dans un communiqué lu
à la radio nationale, toute manifestation de
quelle que nature que ce soit pendant toute la
semaine dans les deux provinces anglophones du
nord-ouest en du sud-ouest. L'anniversaire de
cette réunification fait l'objet de nombreuses
manifestations de la part de mouvements
sécessionnistes qui prônent l'indépendance des
provinces anglophones. (Source :
Fil-info-France.com)
Jeudi 22 avril 2004 : L'organisation
de défense des droits de l'homme et de promotion
de la démocratie, Terre des Hommes, a appelé au
report des élections présidentielles prévues
pour le mois d'octobre en raison du "peu
d'engouement des Camerounais à s'inscrire sur
les listes électorales". (Source :
Fil-info-France.com)
Samedi 24 avril 2004 : Le
président Paul Biya a procédé à un
remaniement ministériel. Le ministre de la
Jeunesse et des Sports, Pierre Ismaël Bidoung
Mpkatt et le ministre des Postes et
Télécommunications, Maximin Paul NKoué Nkongo,
ont été limogés. Des manifestations quasiment
quotidiennes qui durent depuis 2 mois appelaient
à la formation d'un nouveau gouvernement. (Source :
Fil-info-France.com)
Mardi 8 juin 2004 : Les autorités ont démenti
les rumeurs qualifiées "en grande partie de
fallacieuses et mal intentionnées", selon
lesquelles le président Paul Biya, 71 ans,
"en voyage en Europe à titre privé"
était mort dans un hôpital suisse. (Source :
Fil-info-France.com)
Jeudi 15 juillet 2004 : Selon un
représentant local de la chaîne de télévision
britannique BBC, 2 de ses journalistes, Farouk
Chotia, et Ange Ngu, ont été arrêtés dimanche
et accusés d'espionnage dans la partie
camerounaise de la péninsule de Bakassi
(sud-ouest) où ils devaient réaliser un
reportage. Ils étaient pourtant en possession
d'une autorisation signée par le ministre
camerounais de la Communication, le Professeur
Jacques Fame Ndongo. Les 2 journalistes ont été
transférés dans la ville côtière de Limbé à
210 km à l'ouest de Yaoundé, où ils ont été
placés en résidence surveillée dans un hôtel.
La presqu'île de Bakassi, supposée riche en
pétrole, jusqu'ici majoritairement sous
administration nigériane est revendiquée tant
par Abuja (Nigéria) que Yaoundé. Elle a été
attribuée le 10 octobre 2002 au Cameroun par la Cour
Internationale de Justice (CIJ) de la
Haye. Le retrait
des forces nigérianes de ce territoire d'environ
1 600 km2, commencé vendredi, devrait être
achevé d'ici le 15 septembre 2004. Plus de
détails : L'arrêt de la CIJ ; Récapitulatif de l'affaire de la
péninsule de Bakassi ; Dates marquantes de la crise de
Bakassi. (Source :
Fil-info-France.com)
Lundi 11 octobre 2004 : 4,6
millions d'électeurs sont appelés aux urnes
lundi pour élire leur président. Paul Biya, 71
ans, Président sortant, au pouvoir depuis le 6
novembre 1982, est donné gagnant parmi les 15
autres candidats. Plus de 230 observateurs
nationaux et internationaux ont été déployés
dans le pays afin de s'assurer du bon
déroulement du scrutin. (Source :
Fil-info-France.com)
Mardi 26 octobre 2004 : La Cour
suprême a déclaré vainqueur de l'élection
présidentielle du 11 octobre 2004 le président
sortant Paul Biya réélu avec 71 % des
suffrages. (Source : Fil-info-France.com)
Vendredi 24 juin 2005 : La
présidence a annoncé dans un communiqué
officiel que "des incidents regrettables
sont survenus dans la péninsule de Bakassi, en
territoire camerounais, les 5, 17, 18 et 21 juin
2005, suite à des attaques répétées des
forces nigérianes sur les positions
camerounaises" ajoutant que "ces
attaques se sont soldées par la mort d'un soldat
camerounais, d'un blessé grave et de dégâts
matériels" et précise que "le
caractère brutal et unilatéral des attaques et
provocations de l'armée nigériane a contraint
l'armée camerounaise, en situation de légitime
défense, à la riposte". Le communiqué
conclut : "Face à ces actes répétés
d'agression et de provocation de l'armée
nigériane, M. Paul Biya, président de la
République du Cameroun, a décidé de saisir
l'organisation des Nations Unies". (Source :
Fil-info-France.com)
Mercredi 14 juin 2006 : Après
d'intenses négociations sous les auspices des
Nations Unies, les présidents du Nigeria,
Olusegun Obasanjo et du Cameroun, Paul Biya, ont
signé lundi 12 juin 2006 un accord mettant fin
au différend territorial qui dure depuis plus de
10 ans entre les deux pays à propos de la
péninsule de Bakassi, riche en pétrole. Le
Nigeria a accepté de retirer ses troupes dans un
délai de 60 jours de la péninsule de Bakassi.
Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a
précisé qu'un délai supplémentaire de 30
jours pourrait être accordé au Nigeria si des
problèmes survenaient au cours du retrait, mais
cette décision relèverait des Nations Unies. Lire notre édition du 25 octobre
2004. (Source :
Fil-info-France.com)
Lundi 24 juillet 2006 : Le
président Paul Biya, qui n'avait pas de rival, a
été réélu à la tête de son parti, le
Rassemblement démocratique du peuple camerounais
(RDPC), qu'il dirige depuis
1985, pour un nouveau mandat de 5 ans, à l'issue
du 3ème congrès extraordinaire du RDPC qui
s'est tenu vendredi 21 juillet 2006 à Yaoundé
la capitale. (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 19 janvier 2007 : Aux termes
d'un accord signé mercredi 17 janvier 2007 entre
le ministre de l'Economie et des Finances,
Polycarpe Abah Abah et l'ambassadeur des
Etats-Unis à Yaoundé, Niels Maquart, les
Etats-Unis ont annulé 30,2 millions de dollars
de la dette totale du Cameroun vis-à-vis des
Etats-Unis. Le ministre a estimé que cette
contribution apportait au Cameroun des ressources
supplémentaires pour une lutte plus efficace
contre la pauvreté. (Source :
Fil-info-France.com)
Mardi 8 mai 2007 : Aucun
survivant n'a été retrouvé autour de l'épave
du Boeing 737 de la Kenya Airways qui s'est
écrasé dans la nuit de vendredi 5 à samedi 6
mai 2007 au Cameroun, à Mbanga-Pongo, dans une
zone de marécages située à une vingtaine de
kilomètres au sud-est de Douala, avec 114
personnes à bord. (Source :
Fil-info-France.com)
Jeudi 28 juin 2007 : L'ancien
directeur général du Fonds d'équipement
intercommunal (Féicom), Emmanuel Gérard Ondo
Ndong, et 8 coaccusés ont été reconnus
coupables mercredi 27 juin 2007 par le tribunal
de grande instance de Yaoundé la capitale de
détournement de fonds pour environ 19,8 millions
d'euros. La sentence sera prononcée jeudi 28
juin 2007. Il s'agit des premières
personnalités reconnues coupables dans le cadre
de l'opération anti-corruption
"Epervier" lancée par le Premier
ministre camerounais Ephraïm Inoni à son
arrivée à la tête du gouvernement fin 2004,
sous la pression des bailleurs de fonds
internationaux. (Source :
Fil-info-France.com)
Mardi 24 juillet 2007 : Le
Rassemblement démocratique du peuple camerounais
(RDPC) du président Paul Biya, au
pouvoir depuis le 6 novembre 1982, a largement
remporté les législatives et municipales qui se
sont tenues dimanche 22 juillet 2007, d'après
des résultats encore provisoires, remportant au
moins 150 des 180 sièges de députés. (Source :
Fil-info-France.com)
Lundi 7 avril 2008 : L'opposition
a dénoncé samedi 5 avril 2008 le projet de
réforme constitutionnelle déposé vendredi 4
par le gouvernement et visant à supprimer la
limite au nombre de mandats présidentiels, ce
qui permettrait au président Paul Biya, au
pouvoir depuis 26 ans, de se présenter à
nouveau mandat, à l'expiration de son mandat de
7 ans en 2011. Le pouvoir contrôle 153 des 180
sièges au parlement. (Source :
Fil-info-France.com)
Samedi 12 avril 2008 : Le
parlement a adopté mardi 8 avril 2008 un projet
de révision de la Constitution qui vise à
permettre au président Paul Biya, au
pouvoir depuis 25 ans, de se présenter pour un
nouveau mandat au terme de son mandat en 2011.
L'article 51 doit être également modifié. Il
stipule que le président ne peut être poursuivi
pour les actes qu'il a accomplis au terme de son
mandat. (Source : Fil-info-France.com)
Mardi 29 juillet 2008 : NIGERIA/CAMEROUN :Des
échanges de tirs ont eu lieu entre l'armée
camerounaise et des "assaillants" dans
la presqu'île de Bakassi, région riche en
pétrole, qui doit être officiellement
restituée par le Nigéria au Cameroun le 14
août 2008 aux termes d'un accord, dit de
Greentree, signé le 12 juin 2006 à New York aux
Etats-Unis, et qui fixe les conditions de retrait
du Nigéria de cette péninsule. 2 soldats
camerounais et 10 "assaillants" ont
été tués. Des armes de guerre ont été
confisquées. Un groupe armé qui se nomme le
Conseil pour la Sécurité et la Défense du
Delta du Niger (CSDDN) a revendiqué les attaques
dans la péninsule de Bakassi et demande
"des négociations avec le gouvernement du
Cameroun portant sur le sort des populations
vivant à Bakassi". (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 15 août 2008 : NIGERIA /
CAMEROUN : Le Nigéria a procédé jeudi 14
août 2008 au transfert de la presqu'île de
Bakassi, région riche en pétrole, au Cameroun
aux termes d'un accord, dit de Greentree, signé
le 12 juin 2006 à New York aux Etats-Unis, et
qui fixe les conditions de retrait du Nigéria de
cette péninsule. La cérémonie de rétrocession
a eu lieu à Calabar, chef-lieu de l'Etat de
Cross River, dans le sud-est du Nigeria, en
présence de représentants des 2 pays et de
l'ONU, en la personne du représentant spécial
du secrétaire général de l'ONU pour l'Afrique
de l'Ouest, Kieran Prendergast, qui a
indiqué "célébrer un triomphe pour
l'état de droit". Il a rendu "hommage
à la hauteur de vue et à la volonté politique
démontrés par les gouvernements et les peuples
de la République du Cameroun et de la
République du Nigéria". Le représentant
du Secrétaire général a souhaité que les
parties fassent les mêmes efforts pour protéger
les droits des populations locales affectées par
ce transfert de souveraineté
"historique". (Source :
Fil-info-France.com)
Samedi 1er novembre 2008 : 10
employés du secteur pétrolier, (6 Français, 2
Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais),
membres de l'équipage d'un navire du groupe
français Bourbon, le "Bourbon
Sagitta", opérant sur un terminal
pétrolier, ont été enlevés vendredi 31
octobre 2008 dans les eaux camerounaises à la
frontière du Nigeria. La prise d'otages a été
revendiquée par les Combattants pour la liberté
à Bakassi (Bakassi Freedom Fighters (BFF). Les
ravisseurs menacent d'exécuter les otages si les
autorités camerounaises ne viennent pas discuter
avec eux dans la péninsule de Bakassi,
rétrocédée au Cameroun par le Nigéria le 14 août 2008 après 15
ans de litige frontalier, zone riche en pétrole
et où selon le BFF, "la population souffre
et n'a pas de nourriture". La présidence
camerounaise a indiqué dans un communiqué que
"tout est mis en oeuvre pour préserver la
vie des otages et pour identifier les
ravisseurs" ajoutant : "Le président
de la République Paul Biya (actuellement en
voyage privé en Suisse) qui suit de près la
situation condamne fermement cet acte de
piraterie perpétré dans les eaux territoriales
nationales". (Source :
Fil-info-France.com)
Mercredi 12 novembre 2008 : 10
employés du secteur pétrolier, (6 Français, 2
Camerounais, un Tunisien et un Sénégalais),
membres de l'équipage d'un navire du groupe
français Bourbon, le "Bourbon
Sagitta", opérant sur un terminal
pétrolier, enlevés vendredi 31 octobre 2008
dans les eaux camerounaises à la frontière du
Nigeria, ont été libérés et conduits mardi 11
novembre 2008 à l'Ambassade de France à
Yaoundé la capitale. La prise d'otages avait
été revendiquée par les Combattants pour la
liberté à Bakassi (Bakassi Freedom Fighters
(BFF). Les ravisseurs menaçaient d'exécuter les
otages si les autorités camerounaises ne
venaient pas discuter avec eux dans la péninsule
de Bakassi, rétrocédée au Cameroun par le
Nigéria le 14 août 2008 après 15
ans de litige frontalier, zone riche en pétrole
et où selon le BFF, "la population souffre
et n'a pas de nourriture". (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 9 janvier 2009 : Le tribunal
de Première instance de Douala Bonanjo, a
condamné jeudi 7 janvier 2009 à 3 ans de prison
ferme et 2 millions de francs FCFA damende
(1 euro égale 655,97 FCFA) le directeur de
publication de l'hebdomadaire privé "La
Détente libre", Lewis Medjo, en détention
depuis le 26 septembre 2008. Il était poursuivi
pour "propagation de fausse nouvelle"
suite à un article publié le 7 août 2008
intitulé "Coup de tonnerre à la Cour
suprême : Biya limoge Dipanda Mouelle",
dans lequel il commentait une décision
présidentielle encore confidentielle, mettant à
la retraite le président de la Haute Cour dès
le 26 mai 2009. Lewis Medjo s'était alors
étonné que "dautres magistrats plus
âgés encore que Dipanda Mouelle étaient
curieusement exempts de cette mesure et
demeuraient en poste jusquen 2011". (Source :
Fil-info-France.com)
Mercredi 18 mars 2009 : Le Pape Benoit XVI est
arrivé mardi 17 mars 2009 à Yaoundé la capitale pour son
premier voyage en Afrique. Il a été accueilli
par le président Paul Biya. Dans son
discours, le Pape, s'exprimant sur l'épidémie
de sida qui touche le continent africain, s'est
dit contre l'usage du préservatif, estimant que
l'on ne pouvait "pas régler le problème du
sida avec la distribution de préservatifs. Au
contraire, (leur) utilisation aggrave le
problème". Le Pape a prôné l'abstinence.
Benoït XVI quittera vendredi 20 mars 2009 le
Cameroun pour l'Angola. (Source :
Fil-info-France.com)
Samedi 13 juin 2009 : Le
directeur de publication de l'hebdomadaire
indépendant "La Nouvelle" et son
rédacteur en chef, Charles René Nwé, ont été
condamnés vendredi 12 juin 2009 à 5 ans de
prison ferme par le tribunal militaire de
Yaoundé la capitale pour "complicité
d'outrage et de violation du secret de
Défense" à l'issue d'un procès à huis
clos. Un mandat d'arrêt avait été lancé à
leur encontre. Les 2 journalistes avaient publié
en 2008 un dossier présentant le ministre de la
Défense, Rémy Zé Meka, comme le
"commanditaire" d'une tentative
présumée de coup d'Etat au Cameroun, en octobre
2007. (Source :
Fil-info-France.com)
Mercredi 17 juin 2009 : L'ancien
ministre de l'Energie, Alphonse Siyam Siwé,
condamné en première instance à 30 ans
d'emprisonnement pour des "détournements de
fonds" de près de 53 millions d'euros au
Port autonome de Douala (PAD) dont il a été
directeur pendant près de 7 ans, avant d'être
nommé en 2009 ministre de l'Energie, a été
condamné en appel de la prison à perpétuité.
Le port de Douala assure 95 % des échanges du
Cameroun avec lextérieur. Cest le
seul port en Afrique centrale qui dispose
dun portique à conteneurs. En 2004, plus
de 6 millions de tonnes de marchandises ont été
traitées au port de Douala. Les 12 co-accusés
dans ce procès ont été condamnées à des
peines de prison allant de 15 ans ferme à la
perpétuité. (Source :
Fil-info-France.com)
Mercredi 1er juillet 2009 : Le
président Paul Biya a
procédé mardi 30 juin 2009 à un remaniement
ministériel. Le premier ministre Ephraïm Inoni,
en poste depuis décembre 2004, a été remplacé
par Yang Philemon, 62 ans, anglophone, originaire
de la province du Nord-Ouest et membre du
Rassemblement démocratique du peuple camerounais
(RDPC, pouvoir), qui était jusqu'alors
secrétaire général adjoint de la présidence. (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 18 décembre 2009 :Jean Bosco
Talla, directeur de publication de l'hebdomadaire
camerounais "Germinal", arrêté le 10
décembre 2009, a été inculpé mercredi 16
décembre 2009 pour "outrage au président
de la République" pour avoir publié le
mercredi 2 décembre 2009 dans son journal
l'extrait d'un livre de l'écrivain Ebale
Angounou, évoquant "un pacte secret"
entre l'actuel président camerounais Paul Biya et son
prédécesseur Ahmadou Ahidjo, qualifié de
" (petit) ami du Président Paul Biya",
décédé il y a bientôt 10 ans dans les
circonstances non clairement expliquées. Les
responsables du magazine "Germinal"
défendent leur directeur de publication estimant
que "le livre de M. Ebale Angounou na
fait lobjet ni dune dénonciation
publique ni dune censure judiciaire par
voie dinterdiction complète ou partielle.
Donc son contenu est du domaine public et
universel et peut à ce titre être repris par
toute publication ou auteur, à condition
simplement dêtre exactement et
explicitement de même que la signature de
lauteur de louvrage". En juillet
2009, après avoir aidé à la publication
dun rapport du CCFD-Terre Solidaire sur
"les biens mal acquis" du chef de
lEtat, Jose Bosco Talla avait reçu des
menaces de mort par SMS. Il a comparu
immédiatement devant un tribunal de Yaoundé.
Son procès doit reprendre le 21 décembre 2009. (Source :
Fil-info-France.com)
Mardi 4 mai 2010 : Une
manifestation de journalistes organisée à
l'occasion de la célébration de Journée
mondiale de la liberté de la presse, lundi 3 mai
2010, a été réprimée par la police à
Yaoundé la capitale, qui ont fait usage de gaz
lacrymogènes et de matraques, alors que les
journalistes tentaient d'organiser un sit-in
devant les bureaux du premier ministre, Yang
Philemon. Plusieurs centaines de journalistes
réclamaient toute la lumière sur la mort, le 22
avril 2010 de leur collègue Bibi Ngota alors
quil était en détention, depuis le 10
mars 2010, à la prison centrale de Nkondengui à
Yaoundé, et la libération de tous les
journalistes emprisonnés. Le porte-parole du
premier ministre a indiqué que "les
journalistes nont pas respecté les délais
légaux de déclaration de manifestation
publique. Par conséquent, nous ne pouvons pas
les autoriser à faire le sit-in devant les
bureaux du premier ministre". Les autorités
camerounaises avaient accusé Bibi Ngota
davoir imité "la signature du
secrétaire général de la présidence de la
République sur des documents dont ils se
servaient pour faire du chantage" et
affirmé qu'il était mort suite à des
"infections opportunistes" liées au
virus du sida. L'épouse du journaliste, et ses
proches, ont réfuté cette version, montrant son
carnet de santé signé par le médecin de la
prison, qui affirme quil était
séronégatif au moment de son incarcération en
mars 2010. Notons également que le père de Bibi
Ngota, Ngota Essiane Emmanuel, a indiqué que les
autorités l'ont empêché d'assister à
l'autopsie de son fils. (Source :
Fil-info-France.com)
Jeudi 25 novembre 2010 : Le mauvais temps à
l'origine du crash d'un hélicoptère militaire
qui transportait un ancien colonel israélien : Selon
les premiers éléments de l'enquête, le mauvais
temps a été la cause du crash, lundi 22
novembre 2010 dans la localité d'Eseka, d'un
hélicoptère militaire qui transportait 5
personnes. 4 des occupants de l'appareil, ont
été tuées, dont Avi Abraham Sivan, colonel
israélien à la retraite, qui était en charge
de la sécurité du président camerounais Paul
Biya, et un autre grièvement blessé. (Source :
Fil-info-France.com)
Lundi 13 décembre 2010 : Rencontre
historique entre le président Paul Biya et
l'opposant John Fru Ndi : Le bureau
présidentiel a annoncé samedi 11 décembre 2010
que le président Paul Biya a
rencontré la veille son principal opposant, John Fru Ndi, chef du
Front démocratique social (SDF, Social
Democratic Front) à Bamenda, chef-lieu de
la province anglophone du Nord-Ouest, ville
natale de John Fru Ndi, lors d'une cérémonie de
commémoration du cinquantenaire de l'armée du
Cameroun. Cette rencontre a été qualifiée
"d'historique", le première depuis
plus de 20 ans, qui, selon le bureau
présidentiel "a été ouverte et difficile,
et a duré 35 minutes". (Source :
Fil-info-France.com)
Jeudi 1er septembre 2011 N°
3004/24400
CAMEROUN - L'élection
présidentielle fixée au dimanche 9 octobre 2011 (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 14 octobre 2011 N°
3041/24437
CAMEROUN - L'opposition demande
l'annulation de l'élection présidentielle en
raison de fraudes avérées (Source :
Fil-info-France.com)
Samedi 22 octobre 2011 N°
3048/24444
CAMEROUN - Paul Biya réélu,
l'opposition conteste les résultats et appelle
à manifester (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 4 novembre 2011 N°
3059/24455
CAMEROUN - Investiture du président
Paul Biya au pouvoir depuis 1982 (Source :
Fil-info-France.com)
Vendredi 25 novembre 2011 N°
3077/24473
CAMEROUN - 3 Camerounais condamnés
à 5 ans de prison ferme pour homosexualité (Source :
Fil-info-France.com)
-
- Climat
- Tropical
le long de la côte. Semi-aride et chaud au nord.
- Code ISO
- CM
- Devise nationale
- Paix,
travail, patrie.
- Drapeau
- Offre
n° 2
Economie
- Pétrole,
gaz naturel, bauxite, fer, or, uranium.
Hydroélectricité.
- Fête nationale
- 20
mai (1972, proclamation de la république
unitaire)
- Langue officielle
- Anglais
et français.
- Liens
- Présidence de la République du
Cameroun
- Gouvernement
de la République du Cameroun (en
français et en anglais)
- http://www.ambafrance-cm.org/ L'ambassade
de France au Cameroun
- Ambassade des Etats-Unis à Yaoundé
- http://www.cameroun-infotourisme.com/ Office du
tourisme du Cameroun à Paris
- Drapeau,
hymne national et heure locale
- Les Pages Jaunes du Cameroun
- La situation des femmes au Cameroun
- Tout
(ou presque) sur le Cameroun
- Tout
sur le Cameroun : histoire, géo, actu, guide
touristique, etc.
- BIDIL : auteur
compositeur de la chanson africaine du Cameroun
qui pratique du "makossa", musique
populaire de son pays. Ce francophone compose
aussi bien en langue douala qu'en français.
- Médias
- http://www.crtv.cm/ Cameroun
Radio Television (Radio et télévision
camerounaise)
- Club
des Journalistes Solidaires du Cameroun
- http://www.cameroon-tribune.cm/ Cameroun
Tribune : quotidien national bilingue
- http://www.cameroon-info.net/ Cameroun
Info
- http://www.wagne.net/ouestechos/ Ouest-Echos
- http://www.lemessager.net/ Le
Messager
- Le Patriote,
hebdomadaire nationale
- Offre
n° 3
Monnaie
- Franc
CFA.
- Partis politiques
- RDPC : Rassemblement
Démocratique du Peuple Camerounais
- UNDP : Union
Nationale pour la Démocratie et le Progrès
- UPC : Union des
Peuples du Cameroun
- MDR : Mouvement pour
la Défense de la République
- Population
- Camerounais.
- 15,8 millions
d'habitants
- 230 ethnies (Fang,
boulou, yaoundé, douala, Mbum, Fulani, etc.)
- Offre
n° 4
Principales
villes
- Yaoundé,
Douala, Maroua, Garoua.
- Religion
- Croyances
indigènes (40 %), Chrétiens (40 %), Musulmans
(20 %).
- Situation
géographique
- Etat
de l'ouest de l'Afrique bordé par l'Océan
Atlantique. Frontières avec le Nigéria, le
Tchad, la République de Centrafrique, le Congo
Brazzaville et le Gabon.
- Statut
- République
unitaire. Le régime présidentiel multipartiste
a été légalisé en 1990. Président : Paul
Biya (depuis le 6 novembre 1982). Premier
ministre : Philemon Yang (depuis le 30 juin
2009).
- Superficie
- 475 440 km²
- Webcam
- Aucune
webcam n'a pu encore être trouvée.(Voir aussi
espace Webcam)
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-
Offre n° 5
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