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Vendredi 23 janvier 2004 : Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qui siège à Arusha, a condamné jeudi l'ancien ministre rwandais de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Culture, Jean de Dieu Kamuhanda, à la prison à vie. Il a été reconnu coupable de génocide et crimes de guerre ainsi que de crimes contre l'humanité. Le procès était en délibéré depuis le 27 août dernier. L'ancien ministre était accusé d'avoir personnellement dirigé, en avril 1994, des attaques perpétrées par des soldats et des milices Interahamwe contre des civils tutsis qui avaient trouvé refuge dans la paroisse protestante de Gikomero et dans les locaux d'une l'école attenante. Jean de Dieu Kamuhanda avait été arrêté le 26 novembre 1999 en France et transféré à Arusha le 7 mars 2000. Il est le troisième membre du gouvernement intérimaire rwandais à être jugé par le TPIR après l'ancien premier ministre Jean Kambanda et l'ancien ministre de lInformation, Eliezer Niyitegeka, condamnés également à la réclusion à perpétuité.

Jeudi 29 janvier 2004 : Dans un communiqué, les avocats de la défense travaillant au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) dont le siège est à Arusha la capitale ont annoncé le début d'une grève de 72 heures, "éventuellement reconductible" pour protester contre "la détérioration des droits de la défense" et dénoncer "les atteintes graves et répétées au respect des droits de la défense et au respect de la personne de l'avocat".

Jeudi 26 février 2004 : Le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha a condamné mercredi à 27 ans de prison pour génocide et crime contre l'humanité le lieutenant Samuel Imanishimwe, ancien commandant de la province de Cyangugu, (sud-ouest), arrêté le 11 août 1997 au Kenya et transféré au TPIR à la même date. L'ex-ministre rwandais des Transports et Communications, André Ntagerura, et l'ancien préfet de Cyangugu, Emmanuel Bagambiki, accusés également de génocide et crimes contre l'humanité, ont été acquittés alors que le procureur avait réclamé la prison à vie pour les 3 accusés. La Cour a prononcé leur libération immédiate. C'est la première fois qu'elle acquitte des membres de l'ancien gouvernement intérimaire rwandais. Le procureur a annoncé qu'il faisait appel des acquittements. Plus de détails : Un site perso très complet sur le génocide de 1994 ; Génocide au Rwanda : le dossier de Human Rights Watch

Samedi 6 mars 2004 : Selon le quotidien tanzanien "The Guardian", le gouvernement a demandé à son personnel de "déménager ses bureaux de Dar es-Salaam d'ici 2005 vers la ville de Dodoma où siège le Parlement tanzanien, dans le but de stimuler le développement économique de la ville". 300 nouveaux bâtiments devraient être construits pour accueillir ce personnel et terminés avant les élections générales prévues en 2005.

Jeudi 15 avril 2004 : Le ministre de l'Intérieur John Chiligati a annoncé mercredi que "la Tanzanie n'annulerait pas la peine capitale afin de protéger les intérêts du peuple" ajoutant que "la peine capitale sera maintenue tant que beaucoup de personnes dans le pays le souhaiteront".

Mercredi 21 avril 2004 : Ouverture mercredi et jeudi à Arusha devant la chambre d'appel du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) du procès en appel de l'ex-ministre de l'Information dans le gouvernement intérimaire, en place pendant le génocide de 1994 au Rwanda, condamné à la prison à perpétuité le 15 mai 2003 en première instance après avoir été déclaré coupable de génocide et de crimes contre l'humanité pour sa responsabilité dans le massacre de Tutsis et autres violations du droit international humanitaire commis dans la région de Bisesero (province de Kibuye, ouest du Rwanda).

Vendredi 16 juillet 2004 : Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) dont le siège est à Arusha a condamné jeudi à la prison à perpétuité l'ancien ministre rwandais des Finances, Emmanuel Ndindabahizi, 54 ans, pour son rôle dans le génocide de 1994. Selon les juges, le ministre a "explicitement appelé au meurtre de tutsis aux barrages. Il les a favorisés en fournissant des machettes aux assassins".

Vendredi 20 août 2004 : Les participants au Sommet des dirigeants africains qui se tient à Dar es-Salaam, ont condamné le massacre perpétré dans le camp de Gatumba au Burundi et décrété "organisation terroriste" les Forces nationales de libération (FNL) d'Agathon Rwasa, qui ont revendiqué ce massacre. Ils ont ont exhorté l'Union africaine et le Conseil de sécurité de l'ONU à appuyer cette décision.

Mardi 21 septembre 2004 : Ouverture lundi à Arusha devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) du procès d'un prêtre catholique rwandais, 41 ans, de l'ethnie hutue, Athanase Seromba, pour sa participation présumée au génocide de 1994. Il n'a pas assisté à l'audience pour protester contre la possibilité d'un transfert au Rwanda des dossiers des acteurs présumés du génocide de 1994 ou de prisonniers. Il aurait fait assassiner plus de 2 000 Tutsis dans son église de Nyange, dans l'ouest du pays. Il aurait même ordonné la destruction par un bulldozer de l'église, qui s'est écroulée sur ses fidèles, réunis dans l'édifice religieux pour échapper aux tueurs. Il plaide non coupable. Le père Seromba s'est livré de son propre chef à la justice en février 2002, depuis l'Italie où il avait trouvé refuge bénéficiant du soutien de la haute hiérarchie catholique qui le considère comme innocent. En février 2003, le TPIR avait condamné un pasteur adventiste, Elizaphan Ntakirutimana, à 10 ans de prison pour génocide. Il s'agissait du premier homme d'église jugé par le TPIR.

Mercredi 22 septembre 2004 : Le procès devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) d'Arusha, du prêtre catholique Athanase Seromba, qui n'a pas assisté à l'audience, a été suspendu mardi après que ses avocats aient quitté la séance. Il devrait reprendre mercredi. La présidente du TPIR a qualifié l'attitude des avocats d'"irrespectueuse" et de "discourtoise", leur a donné un "avertissement" et demandé au greffier "de désigner un conseil pour représenter les intérêts de l'accusé". Une quarantaine de détenus jugés par le TPIR se sont également retirés pour une durée de 3 jours pour protester contre d'éventuels transferts au Rwanda de dossiers d'instruction, de procès et de prisonniers déjà condamnés. Ces prisonniers, d'ethnie hutue, craignent "une justice des vainqueurs" s'ils sont jugés au Rwanda et menacent d'une grève de la faim. Voir notre édition du 21 septembre 2004

Mercredi 17 novembre 2004 : Ouverture mardi à Dar es-Salaam, la capitale, de la conférence internationale sur les Grands Lacs de niveau ministériel, organisée par l'ONU, et destinée à dynamiser les processus de paix dans cette région. Les problèmes politiques, économiques et sociaux d'une région secouée par des violences interethniques seront abordés.

Samedi 20 novembre 2004 : Ouverture vendredi à Dar Es Salaam, la capitale, de la première réunion internationale sous l'égide de l'ONU en présence 14 chefs d'Etat et de gouvernement en vue de rétablir la paix dans la région des Grands Lacs soumise à la guerre civile notamment en République Démocratique du Congo (RDC) en mettant sur pied une coopération régionale. 5 millions de personnes, principalement des femmes et des enfants, ont été tuées depuis 1990 dans des guerres civiles en RDC, au Congo, au Burundi, au Soudan, en Ouganda, en Angola, au Rwanda.




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