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- Mercredi 31 janvier 2007 : Plusieurs
hauts fonctionnaires de lEtat dont
danciens ministres, ambassadeurs et
gouverneurs de région, dont l'ancien
ambassadeur du Niger en Egypte et ancien
ministre, Illa Maikassaoua, et l'ancien
président de l'Office de radiodiffusion
et télévision du Niger (ORTN), et
représentant du gouvernement au Conseil
supérieur de la communication, ont été
arrêtés dans le cadre de l'opération
"mains propres" lancée par le
Chef de lEtat, Mamadou Tandja,
en vue de "lassainissement des
deniers publics".
Samedi 2 juin 2007 : Le
gouvernement du premier ministre Hama
Amadou, en poste depuis décembre 2004, a
été renversé jeudi 31 mai 2007 par le
Parlement, pourtant largement dominé par
la mouvance présidentielle, à la suite
d'une motion de censure déposée par
l'opposition qui visait à dénoncer
"une justice à double
vitesse", après le refus d'Hamas
Amadou dêtre auditionné par une
commission dinstruction de la Haute
cour de justice de la République qui
enquêtait sur une affaire de
détournements de fonds de quelque 4
milliards Francs CFA au ministère de
lEducation (environ 6 millions
d'euros). Selon la Constitution, le
président doit nommer son Premier
ministre parmi 3 personnalités choisies
par la majorité parlementaire. Le chef
de file de lopposition Mahamadou
Issoufou a invité le président Mamadou
Tandja "à désigner un nouveau
Premier ministre crédible (...) qui va
promouvoir la bonne gouvernance, lutter
contre la corruption et contre les
détournements des deniers publics".
Lundi 4 juin 2007 : Le
président Mamadou Tandja a
nommé dimanche 3 juin 2007 au poste de
premier ministre Seyni Oumarou, un proche
du chef du gouvernement précédent Hama
Amadou, renversé jeudi 31 mai 2007 à la
suite d'une motion de censure votée par
le Parlement où la mouvance
présidentielle est pourtant majoritaire.
Vendredi 8 juin 2007 : Le
nouveau premier ministre Seyni Oumarou
(57 ans) a prêté serment sur le Coran
jeudi 7 juin 2007 à Niamey, la capitale.
Le chef du gouvernement précédent Hama
Amadou, avait été renversé jeudi 31
mai 2007 à la suite d'une motion de
censure votée par le Parlement où la
mouvance présidentielle est pourtant
majoritaire.
Vendredi 27 juillet 2007 : Le
Niger a décidé mercredi 25 juillet 2007
d'expulser le directeur local du numéro
un mondial du nucléaire civil, le groupe
français Areva,
Dominique Pin, sous l'accusation de
financer les rebelles touareg du
Mouvement des Nigériens pour la justice
(MNJ). Selon Areva, "l'argent versé
par le groupe Areva était destiné à
financer la protection de ses salariés
sur le site d'exploration d'Imouraren
(nord), démarche qui relève du devoir
de l'entreprise envers son
personnel". Des milliers de
personnes avaient manifesté samedi 21
juillet 2007 accusant la Libye et Areva
de financer la rébellion touareg
"avec pour but d'entretenir des
troubles dans le nord en vue d'y
empêcher toute prospection et
exploitation minières et
pétrolière". Après l'Etat, Areva
est le premier employeur du Niger, où il
exploite depuis 40 ans l'uranium dans le
nord du pays.
Mardi 7 août 2007 : La
ministre des Affaires étrangères,
Aïchatou Mindaoudou, a annoncé dimanche
5 août 2007 à la télévision publique
que "le Niger est déterminé à
mettre en oeuvre une politique de
diversification de ses partenaires, ce
qui signifie que le monopole que
détenait Areva dans notre pays est
cassé". Le Niger est le troisième
producteur mondial d'uranium avec 9 % de
parts de marché. Areva, numéro un
mondial du nucléaire civil et premier
employeur privé du Niger, exploite
depuis 40 ans 2 gisements, l'un à ciel
ouvert à Arlit (nord) et l'autre
souterrain à Akokan, près d'Arlit. Le
Niger avait décidé mercredi 25 juillet
2007 d'expulser le directeur local du
numéro un mondial du nucléaire civil,
le groupe français Areva, Dominique Pin,
sous l'accusation de financer les
rebelles touareg du Mouvement des
Nigériens pour la justice (MNJ). Selon
Areva, "l'argent versé par le
groupe Areva était destiné à financer
la protection de ses salariés sur le
site d'exploration d'Imouraren (nord),
démarche qui relève du devoir de
l'entreprise envers son personnel".
Des milliers de personnes avaient
manifesté samedi 21 juillet 2007
accusant la Libye et Areva de financer la
rébellion touareg "avec pour but
d'entretenir des troubles dans le nord en
vue d'y empêcher toute prospection et
exploitation minières et
pétrolière".
Samedi 11 août 2007 : Le
président de l'organisation non
gouvernementale française
"Solidarité Niger", Patrice
Briquet, 57 ans, a été découvert mort
"mort d'un coup de couteau en plein
coeur" mardi 7 août 2007 à Niamey,
la capitale. Les circonstances de sa mort
n'ont pas été précisées.
Samedi 22 septembre 2007 : Moussa
Kaka, directeur de la station privée
Radio Saraounia, correspondant au Niger
de Radio France Internationale (RFI)
et Reporters sans frontières, a été
arrêté le 20 septembre 2007 et placé
en détention à Niamey. Son domicile a
été perquisitionné. Aucun motif
officiel n'a été donné quant à son
arrestation. La loi nigérienne autorise
la gendarmerie à détenir un suspect
pendant vingt-quatre heures au secret
avant de lui permettre de voir un avocat.
Moussa Kaka avait été publiquement
menacé de mort, le 14 juillet 2007, par
le général Boureima, chef
détat-major de larmée. Les
émissions en FM de RFI avaient été
suspendues pendant 1 mois pour
"diffusion d'informations
mensongères". RFI avait diffusé un
compte-rendu des attaques meurtrières du
groupe rebelle touareg Mouvement des
Nigériens pour la justice (MNJ) contre
des bases militaires, dans le Nord, et a
donné la parole à lun de ses
chefs, Agali Alambo.
Lundi 24 septembre 2007 : Le
procureur général près la Cour d'Appel
de Niamey, Adama Harouna, a déclaré
vendredi 21 septembre 2007 à la
télévision nationale que Moussa Kaka,
directeur de la station privée Radio
Saraounia, correspondant au Niger de
Radio France Internationale (RFI)
et Reporters sans frontières, arrêté
le 20 septembre 2007 et placé en
détention à Niamey, est "poursuivi
pour atteinte à la sûreté de
l'Etat" pour des liens présumés
avec les rebelles touaregs du Mouvement
des Nigériens pour la justice (MNJ),
ajoutant : "Si l'intéressé n'est
pas au service du MNJ, il est de
connivence avec ce mouvement". Lire l'édition de
Fil-info-france du samedi 22 septembre
2007 (Niger).
Lundi 24 décembre 2007 : 2
journalistes français, Thomas Dandois et
Pierre Creisson, travaillant pour la
chaîne de télévision franco-allemande
"Arte",
écroués vendredi 21 décembre 2007 ont
été inculpés pour "intelligence
avec des "bandes armées" et
"atteinte à la sécurité de
l'Etat". Ils risquent la peine de
mort pour ce dernier chef d'inculpation.
Ils sont accusés d'avoir enfreint
l'interdiction de se rendre dans le nord
du Niger pour réaliser un reportage sur
la rébellion touareg du Mouvement des
Nigériens pour la justice (MNJ) alors
qu'ils étaient munis d'un visa et d'une
autorisation de tournage pour un
reportage sur la grippe aviaire. Le nord
du Niger est strictement interdit aux
journalistes depuis linstauration,
en août 2007, prolongée de 3 mois en
novembre 2007, de "létat de
mise en garde", donnant des pouvoirs
étendus aux militaires dans la zone.
Leur avocat a dénoncé "un grave
recul pour la liberté et l'état de
droit".
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