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Vendredi 28 janvier 2005 : Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas s'est entretenu jeudi à Amman, la capitale, avec le roi de Jordanie Abdallah II dans le cadre des efforts pour obtenir une trêve et relancer les pourparlers de paix israélo-palestiniens. Selon l'agence officielle jordanienne Petra, le roi de Jordanie a fait part de son soutien au dirigeant palestinien estimant que "son élection avait ouvert la voie pour surmonter les circonstances actuelles et forger un avenir lumineux pour les Palestiniens".

Lundi 21 février 2005 : Le ministre des Affaires étrangères, Hani Mulqi, a annoncé l'arrivée dimanche à Tel Aviv du nouvel ambassadeur de Jordanie en Israël en la personne de Marouf Al-Bakhit. Ce Général de division en retraite, titulaire d'un doctorat en science politique, a présidé une commission nationale qui a supervisé l'application du traité de paix de 1994 entre la Jordanie et Israël. Il prend ses nouvelles fonctions en Israël 4 mois après que les 2 pays aient marqué le 10e anniversaire de leur traité de paix, promettant de rester engagés par ce qu'ils ont appelé un pacte "stratégique". Le nouvel ambassadeur de Jordanie en Israël était auparavant en poste en Turquie. Le retour des ambassadeurs avait été décidé, le 8 février 2005, à Charm el-Cheikh, en Egypte lors du sommet réunissant le Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Ariel Sharon et où un cessez-le-feu entre les 2 parties avait été conjointement décidé. L'Egypte et la Jordanie avaient rappelé leur ambassadeur à Tel-Aviv en novembre 2000 pour protester contre la répression israélienne à la suite du déclenchement de l'Intifada en septembre 2000, et pour protester contre l'usage abusif d'Israël de la force contre les populations civiles palestiniennes.

Mardi 8 mars 2005 : Dans une interview donnée lundi à la deuxième chaîne de télévision israélienne, le roi Abdallah II de Jordanie a déclaré "travailler à la réactualisation d'une proposition de paix de la Ligue arabe à Israël lors d'un prochain sommet à Alger les 22 et 23 mars" 2005 portant notamment sur "la reconnaissance d'Israël par tous les pays arabes en échange du retrait d'Israël de la Cisjordanie, de la Bande du Gaza, de Jérusalem-Est et du plateau du Golan, en plus de la promesse d'une solution négociée en faveur des réfugiés palestiniens".

Lundi 21 mars 2005 :
La Cour de sûreté de l'Etat, un tribunal d'exception, a condamné par contumace le chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussab al-Zarqaoui, né en 1966 à Amman, à 15 ans de travaux forcés pour son implication dans l'attentat contre l'ambassade jordanienne à Bagdad en août 2003 qui avait fait 14 morts et une quarantaine de blessés. Il avait déjà été condamné à mort, en avril 2004, pour son implication dans l'assassinat d'un diplomate américain à Amman en octobre 2002. Washington a mis sa tête à prix pour la somme de 25 millions de dollars.

Mardi 22 mars 2005 : Le Premier ministre Fayçal al-Fayez a annoncé lundi que le roi Abdallah II a ordonné le retour immédiat à Bagdad du Chargé d'affaires jordanien, "un geste de bonne volonté de la part de la Jordanie pour désamorcer" la crise intervenue entre les 2 pays qui avaient rappelé réciproquement leurs diplomates après des manifestations en Irak hostiles à la Jordanie.

Mercredi 6 avril 2005 : Le roi Abdallah II a nommé mardi un universitaire, Adnan Badran, au poste de Premier ministre en remplacement de Faisal al-Fayez, après la démission du gouvernement que le roi accuse de ne pas vouloir mettre en oeuvre assez rapidement son programme de réformes politiques et économiques.

Jeudi 19 mai 2005 : Le roi Abdallah II et Elie Wiesel, Prix Nobel de la paix 1986, survivant de l'Holocauste, ont inauguré mercredi dans la cité antique de Pétra, une conférence de lauréats du prix Nobel axée sur l'examen des grands dossiers mondiaux, dont la paix au Moyen-Orient. Dans son discours inaugural en présence de 36 personnalités dont 29 prix Nobel, le roi Abdallah II a déclaré : "Il n'a jamais été plus crucial de se rapprocher, de trouver de nouveaux moyens de compréhension et d'oeuvrer ensemble pour une réalité nouvelle et meilleure" ajoutant : "plus de la moitié de la population a 18 ans ou moins. Ils n'ont pas de mémoire d'un temps sans conflit régional. Ils voient un large fossé entre riches et pauvres". (...) Les buts sont partagés par les peuples des deux côtés : justice pour les Palestiniens. Sécurité pour les Israéliens. Deux Etats vivant côte à côte, sur la base de la légitimité internationale". Les participants doivent travailler sur 4 dossiers "Paix, sécurité et terrorisme", "Développement économique et pauvreté", "Santé, science et environnement" et "Education, médias et culture". A l'issue de leurs travaux, jeudi, ils présenteront "un document de recommandations susceptible d'aider à relever les défis actuels de l'humanité".

Lundi 23 mai 2005 : A l'occasion du Forum Economique mondial qui se tient à Shouneh sud, le président du Parlement européen Josep Borrell Fontelles a déclaré samedi qu'il envisageait d'organiser à Jéricho, en Cisjordanie, en novembre 2005, un rassemblement extraordinaire des parlementaires d'Europe et de 10 pays de la Méditerranée (Algérie, Egypte, Israël, Jordanie, Liban, Maroc, Mauritanie, Syrie, Tunisie, Turquie et l'Autorité palestinienne) déclarant qu'il était "important et hautement symbolique" pour les 25 et leurs 10 partenaires, "d'être présents au coeur du conflit" israélo-palestinien. Ajoutant : "Cela poussera le processus de paix bien que nous ne soyons pas sûrs que ce soit faisable", faisant état "de difficultés logistiques".

Vendredi 2 septembre 2005 :
Un haut responsable au palais royal a démenti jeudi les informations diffusées par la radio publique israélienne affirmant qu'une rencontre est prévue la semaine prochaine entre le Premier ministre israélien Ariel Sharon et le roi Abdallah II.

Vendredi 7 octobre 2005 : Le Palais royal situé à Amman la capitale, a annoncé mercredi que le Premier ministre israélien Ariel Sharon et le Président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, se rencontreront le 11 octobre 2005, "à la suite de bons offices du roi Abdallah II de Jordanie pour faire avancer le processus de paix" et "mettre fin aux tensions entre les 2 parties".

Samedi 15 octobre 2005 : Le président de l'Autorité Nationale Palestinienne, Mahmoud Abbas, est arrivé vendredi à Amman, la capitale. Il sera reçu samedi par le roi Abdallah II, avec lequel il aura des entretiens. C'est la première fois qu'un dirigeant palestinien effectue une visite officielle dans ce pays. Mahmoud Abbas se rendra ensuite en Egypte. Lundi 17 octobre 2005, il sera en France où il rencontrera le Président français Jacques Chirac, puis en Espagne. Il arrivera enfin jeudi à Washington aux Etats-Unis où il rencontrera le Président George W. Bush.

Jeudi 10 novembre 2005 : 3 hôtels, Grand Hyatt, Radisson SAS et Days Inn, ont été touchés simultanément mercredi par des explosions qui ont fait une cinquantaine de morts et plus de 300 blessés selon un bilan provisoire. Le porte-parole de la police a indiqué qu'il pourrait "s'agir d'attentats-suicide" qui "portent la marque d'Al Qaïda" sans donner plus de précisions. Le roi Abdallah II, en visite officielle au Kazakhstan, a décidé d'écourter son voyage. Il a condamné ces "actes criminels" déclarant : "La main de la justice se saisira des criminels" qui ont "lâchement visé des civils innocents". Le vice-Premier ministre Marwan Moacher a annoncé la fermeture des frontières terrestres "pour une durée indéterminée" et a décidé de fermer jeudi les écoles, les ministères et tous les établissements publics.

Vendredi 11 novembre 2005 : Abou Moussab Al-Zarqaoui, qui dirige la branche irakienne du réseau terroriste Al-Qaïda, a revendiqué jeudi les 3 attentats perpétrés mercredi contre des hôtels d'Amman la capitale, qui ont fait 56 morts et plus de 300 blessés. Il a accusé la Jordanie d'être devenu un "mur de protection pour les Juifs" et une "base militaire arrière des armées des Croisés" et du gouvernement irakien.

Mercredi 16 novembre 2005 : Après les attentats qui ont touché le 9 novembre 2005 des hôtels de la capitale Amman, 11 hauts responsables ont donné mardi leur démission, selon un communiqué de la Télévision nationale. Les raisons de ces demissions n'ont pas été données. Parmi ces 11 démissions on notera celle du conseiller à la sécurité nationale, Saad Kheir, ancien chef des services de renseignement du paysqui a été aussitôt rempalcé par Marouf al-Bakhit, actuel ambassadeur de Jordanie en Israël ainsi que le chef du Tribunal royal de Jordanie, Faiçal Fayez, ancien Premier ministre du royaume et l'un des plus proches conseillers du roi Abdallah. Il a a été remplacé à la tête du Tribunal royal par Salam al-Turk, un général à la retraite et ancien responsable gouvernemental.

Samedi 19 novembre 2005 : Environ 200 000 personnes ont manifesté jeudi à Amman, la capitale, contre le terrorisme et les attentats perpétrés contre des hôtels qui ont fait 57 morts et une centaine de blessés et revendiqués par le groupe d'Al Qaïda en Irak d'Abou Moussab al-Zarquaoui qui a affirmé que les hôtels visés étaient "des centres de renseignements juifs et américains".

Vendredi 25 novembre 2005 : Le roi Abdallah II a désigné jeudi Marouf al-Bakhit, son conseiller pour la sécurité nationale, au poste de Premier ministre, l'enjoignant de "mener une guerre sans merci contre les groupes extrémistes et contre leur idéologie". Avant d'être conseiller du roi, Marouf al-Bakhit a été ambassadeur en Turquie de 2002 à 2005, puis ambassadeur en Israël depuis février 2005. Il a fait principalement ses études en Californie, aux Etats-Unis.

Vendredi 2 décembre 2005 : La compagnie aérienne Royal Jordanian Airlines a annoncé jeudi avoir reçu une note du service irakien des passeports, exigeant "qu'aucun Arabe ne soit autorisé à se rendre à Bagdad par voie aérienne, sauf autorisation préalable du gouvernement irakien".

Lundi 19 décembre 2005 : La cour de sûreté de l'Etat a condamné à mort par contumace dimanche pour la deuxième fois chef de la branche irakienne d'Al-Qaïda, Abou Moussab Al-Zarqaoui, dont la tête est mise à prix pour 25 millions de dollars, accusé d'avoir préparé avec 2 autres co-accusés, un attentat suicide en décembre 2004 à la frontière entre la Jordanie et l'Irak, au poste frontière de Karameh. Abou Moussab Al-Zarqaoui avait été condamné à mort en octobre 2002 pour le meurtre d'un diplomate américain à Amman.



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