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Lundi 9 janvier 2006 : Selon l'Institut géodynamique de l'Observatoire d'Athènes, un tremblement de terre, de magnitude 6,9 sur l'échelle de Richter, dont l'épicentre a été localisé entre l'île de Cythère et la Crète, a été enregistré dimanche dans le sud du pays et ressenti jusqu'en Israël.

Mardi 31 janvier 2006 : Seul candidat en lice, Georges Papandréou, 53 ans, chef du parti socialiste grec (PASOK, opposition), a été élu lundi 30 janvier 2006 à Athènes président de l'Internationale socialiste (IS) par le Conseil de l'organisation. Il succède à l'ancien Premier ministre socialiste portugais Antonio Guterres nommé à la tête du Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) en juin 2005.

Jeudi 16 février 2006 : Le Premier ministre Costas Caramanlis a procédé, mardi 14 février 2006, à un important remaniement ministériel et nommé Dora Bakoyannis, maire d'Athènes, au poste de ministre des Affaires étrangères. C'est la première fois qu'une femme accède à ce poste. Dora Bakoyannis a été également la première femme à avoir été élue maire d'Athènes en 2002. Costas Caramanlis a également nommé, au ministère de la Défense, Evangélos Meïmarakis, 52 ans, le secrétaire général du parti au pouvoir Nouvelle Démocratie (ND).

Jeudi 16 mars 2006 : Le pays a été paralysé mercredi 15 mars 2006 par une grève de 24 heures lancée par les syndicats pour protester contre la politique d'austérité du gouvernement et les réformes libérales du gouvernement conservateur du premier ministre Costas Caramanlis.

Lundi 20 mars 2006 : La Fédération panhellénique des universitaires, syndicat des professeurs d'université, a annoncé une grève de 5 jours à partir de lundi 20 mars 2006 pour défendre "le caractère public" de leurs établissements et réclamer une augmentation de 5 % du budget de l'Etat consacrée à l'éducation, qui est actuellement de 3,5 %. Ce mouvement intervient après l'annonce, dans le milieu du mois de janvier 2006, par le premier ministre Costas Caramanlis d'une révision de l'article 16 de la Constitution autoriser la création d'universités privées dans le pays, ce qui était interdit jusqu'ici.

Lundi 27 mars 2006 : Une bombe a explosé dans la nuit de dimanche à lundi 27 mars 2006 à l'entrée d'une succursale de la banque américaine "City Bank ", dans le centre d'Athènes ne faisant que des dégâts matériels. Cet attentat intervient alors que le gouvernement conservateur du premier ministre Kostas Karamanlis mène une réforme des caisses de retraite des employés de banque.

Mercredi 26 avril 2006 : A l'appel du parti communiste et du Forum social, plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi 25 avril 2006 à l'arrivée de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice à Athènes, la capitale, la première visite d'un secrétaire d'Etat américain depuis vingt ans. La police anti-émeutes a tiré des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants qui ont tenter de pénétrer dans le bâtiment où la secrétaire d'Etat américaine rencontrait son homologue grec, Dora Bakoyanni, ancienne maire d'Athènes. 5 000 policiers ont été déployés pour assurer sa sécurité. Condoleezza Rice s'est ensuite rendue en Turquie où elle a également été accueillie par des manifestants hostiles aux Etats-Unis. Condoleezza Rice terminera sa tournée par la Bulgarie où elle doit assister à une réunion informelle des ministres des Affaires étrangères de l'OTAN (Organisation du Traité Atlantique Nord) prévue les 27 et 28 avril 2006. Elle signera également un accord bilatéral de défense avec la Bulgarie.

Mercredi 24 mai 2006 : 2 avions de chasse F-16, l'un grec et l'autre turc, se sont heurtés au-dessus de la mer Egée. Le pilote de l'appareil grec a été tué. Selon la version grecque, l'avion turc a pénétré dans l'espace aérien grec près de l'île de Karpathos, proche de Rhodes provoquant des "manoeuvres d'interception". Ankara affirme que l'accident a été provoqué par un appareil grec qui s'est immiscé dans des manoeuvres dans l'espace aérien international. La Grèce et la Turquie se disputent la souveraineté d'îlots dans la mer Egée et ont été au bord de la guerre en janvier 1996.

Mercredi 31 mai 2006 : Un attentat à la bombe a été perpétré mardi 30 mai 2005 à Athènes près du domicile du ministre grec de la Culture, George Voulgarakis. Aucune victime n'est à déplorer mais plusieurs véhicules ont été endommagés. Ancien ministre de l'Ordre public devenu ministre de la Culture, il avait été impliqué dans une affaire d'enlèvements et d'interrogatoires illégaux d'immigrés pakistanais après les attentats de Londres au Royaume-Uni en juillet 2005.

Vendredi 16 juin 2006 : Environ 10 000 étudiants ont manifesté jeudi 15 juin 2006 dans le centre d'Athènes contre un projet de réforme du gouvernement d'autoriser la création d'universités privées payantes. Des violences ont émaillé cette manifestation où des banques, commerces, voitures ont été vandalisées. La police n'a procédé à aucune arrestation.

Lundi 28 août 2006 : La police portuaire a interpellé samedi 26 août 2006 sur l'île Inousses en mer Egée en provenance de Turquie 42 clandestins déclarant être des Palestiniens.

Mardi 5 septembre 2006 : Le président russe Vladimir Poutine est arrivé lundi 4 septembre 2006 en Grèce pour s'entretenir avec le Premier ministre grec Constantinos Caramanlis et le président bulgare Gueorgui Parvanov. Les entretiens tripartites porteront sur la coopération énergétique en Europe du Sud-Est, notamment sur la construction de l'oléoduc Burgas-Alexandroupolis.

Vendredi 3 novembre 2006 : Aux termes d'une conférence de 4 jours, du 30 octobre au 2 novembre 2006, sous l'égide de l'ONU, qui a rassemblé près de 1200 délégués, représentants des états, de la société civile et des grandes entreprises pour débattre de l’avenir de la toile, l’organisation de défense des droits de l’Homme, Amnesty International, a présenté jeudi 2 novembre 2006 à la tribune du Forum sur la gouvernance de l’Internet d’Athènes, une pétition contre la censure sur la toile qui a réuni 50 000 signatures. Dans son communiqué, Amnesty International rappelle que "si Internet a apporté la liberté d’information à des millions d’utilisateurs, il a également signifié l’emprisonnement pour d’autres, lorsque les gouvernements cherchent à restreindre les libertés. Des sites web et des blogs ont été fermés ; des pare-feux sont mis en place pour bloquer l’accès à l’information. Des gouvernements ont limité ou bridé les moteurs de recherche afin que les personnes vivant sur leur territoire ne puissent plus accéder à certaines informations". Amnesty International a montré que certains gouvernements n’avaient pas respecté ni protégé le droit à la liberté d’expression et d’association, pas plus que le droit à la vie privée. L’organisation a également indiqué que diverses entreprises avaient collaboré à ces violations. "Yahoo", par le biais de son partenaire chinois, Alibaba, a transmis aux autorités chinoises des informations confidentielles et personnelles concernant ses utilisateurs. Ces informations ont servi à condamner et à emprisonner des journalistes. Cette entreprise a également accepté de censurer ou de verrouiller certaines données. Microsoft a fermé le blog de Zhao Jing, un chercheur du quotidien "New York Times" basé à Pékin en Chine, à la demande du gouvernement chinois. Cette entreprise a également reconnu avoir obéi aux demandes des autorités chinoises, qui voulaient interdire aux utilisateurs des MSN Spaces l’emploi de certains termes. Pendant ce temps, Google lançait, pour le marché chinois, une version censurée de son moteur de recherche. Pour conclure, Amnesty "appelle les gouvernements à cesser de restreindre la liberté d’expression sur l’internet, ainsi que les compagnies qui les y aident".

Vendredi 8 décembre 2006 :
Dans le cadre de la lutte du Conseil de l'Europe contre la traite des êtres humains, une conférence régionale axée sur "la prévention, la protection et la poursuite" s'est tenue les mardi 5 et mercredi 6 décembre 2006 à Athènes. Organisée par le Conseil de l'Europe (Direction Générale des Droits de l'Homme, Division Egalité), en coopération avec le Ministère de l'Intérieur, de l'Administration publique et de la Décentralisation de la Grèce (Secrétariat Général pour l'égalité entre les femmes et les hommes) et sous les auspices du Comité Interministériel contre la traite des êtres humains de la Grèce, cette conférence a permis de débattre des moyens communs de lutter efficacement contre la traite des êtres humains et également d’aborder les différentes manières d’enrayer cette forme moderne du commerce mondial des esclaves. Elle a réuni près de 200 experts, représentants de gouvernements et d'organisations non gouvernementales (ONG). Marta Requena, de la direction générale des droits de l'homme au Conseil, a indiqué que "la traite des êtres humains a atteint des proportions "épidémiques" durant la dernière décennie et représente un "marché" annuel mondial de 32 milliards d'euros dans le monde. Selon des chiffres du Département américain, 600 000 à 800 000 personnes font l'objet de cette forme d'esclavage moderne chaque année, dont 80 % sont des femmes et des enfants contraints au commerce illégal du sexe. Les organisateurs ont demandé aux gouvernements de mettre en oeuvre la Convention du Conseil de l'Europe sur la lutte contre la traite des êtres humains. Seulement 3 des 46 membres du Conseil l'ont ratifiée (Autriche, Moldavie et Roumanie) et 31 autres l'ont simplement signée. La ratification par une dizaine d'Etats est nécessaire pour que le texte puisse entrer en vigueur, dont 8 doivent être membres du Conseil.

Samedi 9 décembre 2006 :
La ministre de l'Education, Marietta Giannakou, a signé un ordre transmis aux directeurs des écoles élémentaires et des établissements secondaires de tout le pays, avec effet immédiat, interdisant l'utilisation des téléphones cellulaires dans l'enceinte scolaire, avançant que cela perturbe les cours. Cette interdiction fait suite à l'agression sexuelle présumée d'une adolescente de 16 ans par 4 élèves dans un établissement scolaire sur l'île d'Eubée en octobre, et à l'enregistrement présumé de l'incident sur le téléphone cellulaire d'un camarade. Une enquête judiciaire a été ouverte.

Jeudi 21 décembre 2006 : Le Gouvernement grec a demandé la publication du rapport du Comité européen pour la prévention de la torture (CPT) du Conseil de l'Europe relatif à sa 4e visite périodique effectuée en Grèce d'août à septembre 2005, ainsi que de la réponse des autorités. Le CPT a recommandé diverses mesures visant à éradiquer les mauvais traitements par les forces de l'ordre ; celles-ci comprennent des enquêtes approfondies en cas d'allégations de mauvais traitements et, lorsque cela s'avère nécessaire, des sanctions disciplinaires et/ou pénales à l'encontre des fonctionnaires de police concernés, un recrutement rigoureux et des programmes de formation professionnelle, ainsi que la mise en place d'un organe d'inspection de la police indépendant. Les conditions dans les locaux de rétention pour les migrants en situation irrégulière à Athènes, dans la région d'Evros, et dans les îles de Chios et Mytilini ont été une source particulière de préoccupation pour le Comité. La plupart des locaux visités étaient dans un état d'entretien médiocre, sales, et manquaient des commodités de base. Le CPT a noté que les prisons en Grèce demeuraient surpeuplées et offraient uniquement des régimes de détention appauvris. Les services de santé en prison nécessitent également des investissements supplémentaires. Quelques cas de mauvais traitements de détenus par le personnel ont été portés à l'attention du CPT.


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