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FRANCE, mardi 28
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colonisation cisjordanie
- Mardi
28 septembre 2010 :
- DIPLOMATIE : Le
président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas,
de son nom de guerre Abu Mazen,
en visite à Paris, a eu des entretiens
lundi 27 septembre 2010, avec Nicolas Sarkozy, Président
de la République française et François Fillon,
Premier Ministre. Le blocage des
pourparlers de paix en raison de la
reprise de la colonisation
en Cisjordanie
occupée par Israël, ne
"profiterait", selon Nicolas
Sarkozy, qu'aux "mouvements
radicaux, les mouvements violents qui
font leur lit de l'incapacité de la
communauté internationale à régler ce
conflit". En 2009, plus de 300 000
colons israéliens vivaient en Cisjordanie,
plus 200 000 à Jérusalem-est
occupée. Nicolas Sarkozy a
annoncé un Sommet de l'Union
pour la Méditerranée UPM
pour la fin novembre 2010 en présence du
Président Mahmoud Abbas, précisant
"qu'il doit avoir lieu quoi qu'il
arrive". Nicolas Sarkozy a
également annoncé avoir arrangé une
rencontre à Paris en octobre 2010, entre
le Président Mahmoud Abbas, le Premier
ministre Benjamin
Netanyahu et le président
de l'UPM, le président égyptien, Hosni Moubarak.
Mahmoud Abbas a souhaité "voir la
France et les parties mentionnées par la
France, non pas seulement comme force de
soutien pour aller de l'avant, mais comme
des acteurs de ce processus
politique". Le leader palestinien
estime que "ces pays ne sont pas là
uniquement pour financer mais qu'ils
ressentent les répercussions de la
guerre et de la paix de façon négative
et de façon positive selon ce qui se
passe sur le terrain. Donc, ces pays
doivent avoir un rôle, et un rôle
efficace". Mais pour Nicolas Sarkozy
"rien ne sera résolu sans un
engagement fort des Américains",
évoquant même un "rôle
irremplaçable des Américains".
Interrogé par la presse lors d'une
conférence conjointe à l'Elysée,
sur d'éventuelles "mesures
concernant particulièrement la relation
entre l'Union européenne et
l'Israël", si Israël devait
"continuer à entraver les efforts
de paix" comme, par exemple, ne pas
poursuivre le gel de la colonisation,
Nicolas Sarkozy n'a pas souhaité
répondre. Mahmoud Abbas a également
rencontré, lundi 27 septembre 2010, à
l'hôtel Meurice,
Richard Prasquier, le président du Conseil
représentatif des institutions juives de
France CRIF.
Cette rencontre a suscité des réactions
hostiles ou interrogatives dans la presse
juive et sur "Radio J",
la radio de la Communauté juive de
France. "CRIF, mais ou est donc
passé le J de Juif ?"
pouvait-on lire dans "JSSNews",
premier webzine dopinion israélien
ayant pour langue principale le
français. "Prasquier,
ladmirateur dAbbas
lorganisateur de la tuerie de
Maalot du 15 mai 1974 a-t-il encore sa
place à la tête du CRIF ?"
s'interroge la Ligue de défense
juive LDJ. Mahmoud Abbas
avait eu des entretiens dimanche 26
septembre 2010, avec une vingtaine de
personnalités françaises juives dont
Alain Finkielkraut, Jean-Pierre
Elkabbach, Ruth Elkrief, Arielle Schwab,
présidente de l'Union des
étudiants juifs de France (UEJF),
le baron Eric de Rothschild,
président du Mémorial de la
Shoah et Nicole Guedj,
ancienne secrétaire d'Etat à la
Justice. Ofer Bronstein, Israélien
résidant en France et président du
forum international pour la paix, est à
l'origine de cette rencontre. Guy
Rozanovitch, sur Radio J, a évoqué une
"incohérence patente dans cette
tentative de faire rencontrer Mahmoud
Abbas avec des représentants de la Communauté
juive de France
pour influer sur les positions
israéliennes". "Si les Arabes
de Judée et de Samarie ne désirent pas
reconnaître le fait national juif de
lEtat dIsraël, pourquoi
cherchent-ils à rencontrer des
responsables juifs de diaspora ?".
NDRL. Le choix du lieu de rencontre entre
Mahmoud Abbas et le président du CRIF,
Richard Prasquier et ainsi que 20
personnalités juives de premier plan, l'Hôtel Meurice à
Paris, a choqué de
nombreux correspondants juifs et non
juifs du quotidien international
"Fil-info-France", ainsi que
des membres d'associations juives, cet
hôtel de luxe ayant été
réquisitionné par l'occupant allemand
nazi pour y établir
entre septembre 1940 et août 1944 la
"Kommandantur"
du Grand Paris
(voir la photo). Plus de détails : Carte de la
colonisation de la Palestine Blogger,
webmaster : Conditions
d'utilisations Fil-info-France ?
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