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FRANCE, vendredi 17
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routier, affaire montee de toute piece
- Vendredi
17 septembre 2010 :
- POLICE BAVURES 1 : Proche
du président de la République Nicolas
Sarkozy qui l'a fait
nommer le 11 juin 2007, Frédéric
Péchenard,
directeur de la Police nationale aux
côtés de Brice Hortefeux,
Ministre de l'intérieur, de l'outre-mer
et des collectivités territoriales, est,
selon le quotidien "Le
Parisien" daté jeudi 16 septembre
2010, intervenu auprès des services de
police pour son fils mineur impliqué
dans 2 affaires de "conduite en
état débriété" et
"d'outrage à agent". Les faits
se sont passés dans le quartier chic du
8ème arrondissement de Paris, aux Champs
Elysées, le 17 février 2009, vers 23
heures. Le fils de Frédéric Péchenard
ivre s'en prend aux policiers en ces
termes : "Tu fais qu'un métier de
con, je vais te muter à la
circulation" avant de faire violence
à agent, en "poussant une fois
l'agent de police au niveau de la
poitrine avec ses mains" et de
récidiver verbalement "je vais
texploser, tes quune
merde". Le jeune Péchenard est
alors conduit au commissariat du 8ème
arrondissement de Paris "avant
d'être rapidement libéré", relate
"Le Parisien". Comme le veut la
procédure, explique "Police-bavures.org",
Frédéric Péchenard doit reprendre son
fils mineur au commissariat vers 2 heures
15, ce même jour, le 17 février 2009.
Le directeur de la police nationale
s'excuse aux côtés de son fils auprès
des policiers. Mais la procédure normale
ne sera pas suivie. Lofficier de
police judiciaire de permanence cette
nuit-là le confirmera dans un rapport
interne du commissariat : "J'ai
reçu pour consigne de Monsieur X de ne
pas placer l'interpellé en garde à vue,
de ne pas aviser la permanence de nuit du
Parquet et de ne pas auditionner le mis
en cause". Lors de son passage au
commissariat, Frédéric Péchenard prend
à parti le policier victime de l'outrage
dans une pièce et sans témoin. Le
lendemain matin, tous les agents en
service dans le 8ème sont convoqués
pour une réunion dont le but est de
garder le silence sur cette
"affaire" : "Il ne s'est
rien passé cette nuit-là." Mais le
gardien de la paix injurié maintient sa
plainte pour "outrage à
agent", un délit passible d'une
peine correctionnelle de 2 ans de prison
et 7 500 euros damende. Le parquet
de Paris a reconnu navoir aucune
trace du procès verbal de la plainte...
Les subalternes de Frédéric Péchenard
au Ministère de l'Intérieur, place Bauveau,
précisent que "tout cela est faux !
Frédéric Péchenard na jamais
demandé à personne de retirer une
plainte, il na jamais demandé à
personne denterrer une procédure.
Sil sest déplacé dans un
commissariat pour aller chercher son
fils, cest en tant que père".
Le fils de Frédéric Péchenard est-il
à 16 ans un délinquant
multirécidiviste, un réitérant ? Oui,
répond le secrétaire général de Police-bavures.org,
qui nous renvoie au 20 février 2008,
date à laquelle l'hebdomadaire "Le
Canard enchaîné" avait rapporté
qu'il avait grillé un feu rouge à
Paris, puis fait état de la qualité de
son père pour faire "sauter"
les PV, dont il avait écopés, affirmant
déjà "s'en foutre".
POLICE BAVURES 2 : Selon
un communiqué des services de police
départementales de Seine-Saint-Denis
daté du 11 septembre 2010, dans la nuit
du 9 au 10 septembre 2010, à
Aulnay-sous-Bois, un automobiliste avait
refusé d'obtempérer lors d'un contrôle
routier qui avait mal tourné, et un
gardien de la paix avait été blessé
aux jambes et aux bras." Un suspect
avait été placé en garde à vue pour
"refus d'obtempérer et pour avoir
percuté le policier en voiture".
Mais tout était faux après enquête de
l'Inspection générale des services IGS,
la police des polices. Cette agression
était montée de toutes pièces par les
policiers placés en garde à vue afin de
couvrir une fausse manoeuvre. Tous ont
été déférés au parquet de Bobigny et
placés sous contrôle judiciaire par le
juge des libertés et de la détention
JLD. Ils sont frappés d'une
"interdiction d'exercer" et
sont convoqués au tribunal de Bobigny le
4 novembre 2010 pour "dénonciation
calomnieuse", et "faux en
écriture publique" pour avoir
rédigé ou signé de faux procès
verbaux. 3 policiers sont également
soupçonnés de "violence volontaire
ayant entraîné une incapacité de
travail n'excédant pas 8 jours par
personne dépositaire de l'autorité
publique" précise "Police-bavures.org".
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